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[RP] De l'Amour et de la folie...

Deubs0
et les voila dans un tour de l'eglise, la batisse etait des plus sommaires avec quelque particularite tel un sacristain cache qu'ils regarderent un instant, un cierge qui brule esseule, un parloir a confession... des plus vides, qui donna une idee a Louis Philippe...

Petit murmure a l'oreille de Biscarosse
je crois que nous avons quelques peches a nous faire pardonner, tel que la saveur de tes levres...avant de l'entrainer a l'interieur, remarquer succintement le cote spartiate du lieu mais qui avait l'avantage de les isoler du reste des presents...

Regard illumine flamboyant, il la trouvait toujours plus belle, commence a venir savourer la douceur de ses levres, et caresser ses soyeuses formes, detache legerement son corset pour profiter de la vue,.... tout ca dans si peu de place etait forcement quelques peu bruyant surtout quand tu tapes dans les parois en bois, mais Came en avait que faire, il profitait de l'instant present, convaincu que personne ne viendrait les deranger et que la ceremonie avait encore son temps avant de debuter....

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Louis Philippe Von Wittelsbach, Vicom de Frejus, Vicomte de Came
Philemon
Il garde, il garde et garde encore et toujours, le sommeil manque, il va hagard, sans s'arrêter devant ce qu'on appelle le pigeonnier, et quand enfin il pu avoir un peu de repos, il se rend compte qu'un boucan infernal vient de ce petit appentis, où une dizaine de "niches" peuvent aceeuillir les volatiles, et là il en découvre quelques uns dont la patte est garnie d'un message, il ouvre à la hâte..sourit à la lecture, et quand il prend le dernier, fait des yeux ronds..


Tudieu j'suis invité à un mariage!

Il se gratte la barbe, c'est qu'il a rien à s'mettre..trouver un tisserand en si peu de temps, il est déja en retard, il devrait être rendu..et il est entrain de se gratter les poils...Il file vers la chaumine et constate qu'une tornade a déjà tout retourné, Pelagie!! Boudiou, elle est partie sans lui...il prend une paire de bas neufs, des braies propres, une chemise et son chapeau, il se changera sur place..pas question d'arriver au mariage de sa Blondeur, comme l'appelle la Rousse, sale et depenaillé!


Il arrive et entre dans l'église, cherchant des yeux la flamboyante devrait pas être dificile à repérer..quoique , aie!!! y a du beau monde..voir du monde tout court! Mine de rien à petits pas il se glisse auprès de la Rouquine et souffle,


Pel' z'auriez pu m'dire quand même..j'suis le seul à être habillé comme un gueux!
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Marievictoire
Alors qu’elle avançait dans la nuit elle tentait de se remémorer les paroles de sa marraine et témoin. Elle avait crut louper quelque chose, comme une prémonition, un début de réponse, une lueur d’espoir au fond du tunnel.
Elle cherchait en vain… Tout en avançant un pied devant l’autre elle tentait de se concentrer tout en respirant le parfum des chrysanthèmes – R I P – ainsi que la chaleur du Temple et de la foule amassée au-dedans, les parfums et l’odeur de la cire chaude des bougies qui fondait doucement.

Le chant mélodieux emplissait la nef, qui sait, ça allait peut-être swinguer !?

On avance, on avance, comment voulez-vous qu’on recul ? Elle n’a jamais autant apprécié la longueur de la travée de l’église fortifiée de Castelnaudary. Vive la Saint-Michèle !
Malgré sa stature elle sent ses jambes légères, prêtes à défaillir au moindre instant. D’une main elle tient légèrement sa robe en avant et de l’autre elle sert toujours aussi fort celle d’Ursin à s’en couper la circulation. Pour sûr il devait le ressentir lui aussi.

Enfin on semble faire une halte. En effet elle ressent que l’espace est un peu plus dégagé, les voilà arrivés par devant l’autel.
Elle étouffe un : Ouf ! De soulagement et rosit un peu. Que d'émotions. Curieusement elle se surprend à sourire, contente de n'avoir pas flanché.
Elle n’a pas trébuché. Ce n’était peut-être pas la grande classe, mais au moins elle avait franchi le premier pallié, prête pour la prochaine épreuve d’Immunité.

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Marguerite, incarné par Marievictoire


Ça c’est sûr ils ont tous de la classe. Fichtre ! Que de monde ! Marguerite est derrière et tient la courte traine de la mariée. Elle est belle, un peu serrée, mais ça met en valeur ses formes qu’elle a jolies d’ailleurs. La petite Lasteyrie-Kamps est après tout le fruit d’une illustre et belle ascendance.

En même temps elle est fière de passer au milieu de tous ces gens, et puis elle a été embauchée il y a peu. Alors servir pour un tel événement, c’est une chance.
Mais il faut dire que l’atmosphère est un peu particulière, un peu guindée, normal y’a des têtes couronnées et puis aussi le fait de le faire à la tombée de la nuit. Une messe funèbre et de mariage. Marguerite y voit une mauvaise prémonition, mais au moins elle ferait également une prière pour le salut de cette grande âme. Après tout ils se sont également réunis pour le défunt.
Maewenn
Un carrosse aux armes d'Ayssènes, ou ptete de Ploermel. Nan ... d'Ayssènes sinon le comte il va encore ronchonner. Nan mais je vous jure c'est pas de tout repos de l'avoir épouser lui. Bref ... Le couple le plus en vogue du moment (ouais j'ai le droit de rêver un peu oh c'est moi qui raconte d'abord) avait reçu une invitation fort chaleureuse de ce cher Natale. Un comte qui grogne pour changer. Parce qu'il faut quand même avouer que les mondanités c'est pas trop son truc. Une tornade bretonne qui le tanne pour y aller. Ouais elle est super douée pour ça, d'ailleurs personne peut plus en douter maintenant qu'elle lui a passé la corde au cou. Et toc. Donc on reprend parce que la ça devient la zone ...

Un carrosse aux armes d'Ayssènes, arrivant tout droit de Provence, nouveau lieu de villégiature pour les jeunes mariés. Bon surtout elle qui est jeune ... lui on sait pas trop. Un mariage ... Le dernier en date étant le sien, la jeune BAMie avait été ravie d’être conviée a pareille cérémonie. Bon forcément ... Ça a pris des plombes pour venir, elle a saoulé son comte tout le trajet pour savoir si elle était bien coiffée, bien habillée, la plus jolie ... Bref la routine quoi. Autant vous dire que le comte est d'une charmante humeur forcément. Mais la comtesse sourit elle, jusqu'aux oreilles même. Elle prend un malin plaisir à l'exaspérer. Et hop on se fait annoncer. 'tention hein, ils ont intérêt de faire ça dans les règles. Sinon la môme elle va râler. Vous êtes prévenu.

Si vous n'avez pas compris un traître mot de tout ce blabla, c'est normal. Retenez juste que Sa Grandeur le comte d'Ayssènes et sa merveilleuse et sublissime épouse arrivent au mariage. Hop ça c'est fait.

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Themis
Si, si, elle est bien là! quand on reçoit une invitation d'un ami, la moindre des choses et de venir, même si on est pas baptisée ou affiliée ou décorée.
Et puis pour une fois qu'elle peut portée sa grande robe bleue avec tous les accessoires assortis, achetée pour les grandes occasions, elle va pas s'en priver.
Surtout que pour une fois c'est un événement joyeux que l'on célèbre, c'est assez rare, et largement suffisant pour lever les derniers obstacles éventuels...

Ce n'est pas facile de ne rien voir, mais Marie Victoire est toute belle aujourd’hui. Et son Blondinet, aussi. La Fuxéenne entre pleinement dans la cérémonie, se met à l'unisson de assistance.
L’assemblée est bigarrée et cela lui fiat plaisir: les tenues opulentes voisinent de plus simple, et une palanquée de Titres et de nobles sont là, pour honorer et se réjouir avec leur pairs, émaillés de gens "simple" venu de tout le Comté et peut-être ailleurs.
Thémis se rapproche d'un Chaurien, Philemon, l'une des rares têtes connues à proximité. Elle reste là en silence, attentive et souriante
Encore une belle fête qui restera dans son cœur.
Et son grand frère qui officie avec sa prestance et sa décontraction habituelle, voila de quoi aider à se sentir en communion pour une fois.
Arthurcano
[Quelques jours auparavant... à Narbonne]
Arthur paisiblement occupé entre ses brebis et ses affaires diverses avait reçu une missive qui l'invité à venir jusqu'en comté Toulousain pour assister au mariage de Natale et de Marie-Victoire qu'il avait eu le plaisir de rencontrer lors du baptême de Triskelle... Triskelle, peut être la verrait il...

Il prit une tenue des plus confortables et qui devrait aller pour le mariage...


Puis, il fit sceller sa fidèle jument et au galop pris route pour rejoindre la cérémonie... Laissant sa fille en garde auprès d'une nourrice du côté de Minerve...

[Le Jour J...Castelnaudary...]
A la traine pas à la traine... Il arriva en vue de l'eglise ét descendant de son cheval, le laissant à l'entrée avant de discrètement rentrer dans léglise.
Un coup d'oeil circulaire, du monde en tout cas était déjà présent, aussi après s'être signé, il s'installa discrètement dans le fond de l'église et priant pour les futurs mariés, une pensée pour les disparus récents comme dame Neko...
Duflan
Village de castlenaudary, la place du village.... l'église et puis un gros bonhomme arrive sur une ânesse, l'homme transpire, il a l'air pressé, il râle contre tout.
Son origine social ne fait aucun doute avec ses vieux habits endimanchés trop court ou trop long par endroit, lui se croit bien habillés...
il râle contre un vieux qui lui coupe la route, habitude des vieux qui ont le dont de se mettre sur votre chemin dés que vous êtes pressés, certains parlent de complots


Bougre diuo, va tu te pousser tu vois point que je suis en retard, ha l'es point possible ça...

Il descend de sa monture et pousse la porte de l'église.."surtout ne pas se faire remarquer entrer discrètement " , mais la porte semble coincé ou plus dur que d'accoutumé, alors il pousse un peu plus fort et le bruit des gonds semble envahir toute l'église d'un coup

Euh....ben le jour...excusé....

"mdr....bougre diou..comme entrée discrète l'es foutu"
Il se signe maladroitement le visage rouge et transpirant, il s’essuie avec un bout de guenille et s'installe au fond, il reconnait quelques visages et leur sourit, la plupart des invités lui semblent inconnus, mais ils ont l'air riches et lui compte bien en tirer parti...

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Herra
Biscarrosse sourit quand Came l'entraina dans le parloir à confession. Elle avait quelque chose à lui dire, ce moment d'intimité était tout à fait opportun. Nul doute que cela lui ferait plaisir, cela faisait si longtemps qu'il l'attendait. Après avoir gouté la saveur de ses lèvres, elle s'aprocha de son oreille et lui murmurera doucement :
Ca y est, j'ai déposé ma demande de dissolution de mariage. Plus qu'à attendre maintenant.

Puis, elle le regarda en souriant, plongeant son regard dans le sien.
Charlemagne_vf
Citation:
Avez-vous reconnu quelqu'un ?


Non. Personne.

Mais cette place, au fond, n'était pas pour déplaire au Prince, habitué aux premiers rangs. Toujours Premier. Premier fils, premier Prince du Sang, premier ci, premier ça, et premier rang. Quelles que soient les circonstances.
Mais, curieux de nature, il passait presque toujours son temps retourné, souffrant au cou. Là, il n'aurait qu'à pivoter légèrement.

Lorsque vint une femme de saumon vêtue. Il toucha la jambe de son frère.

Notre nièce.

Ce furent ses seuls mots. Sauf lorsqu'il ajouta, curieux à nouveau.

Quel effet sentez-vous, dans une église Aristotélicienne ?

Charlemagne avait appris. Il commençait à comprendre quelques petites choses sur la religion. Il avait saisi que son frère n'aimait pas Rome, en tout cas. Ou peut-être son esprit d'enfant étriqué avait-il schématisé la situation ?
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Asalais
Blondy resta plantée devant la mariée qui s'adressa à son père puis s'avança dans l'allée sans un regard sur sa petite personne. Sa frimousse afficha une mimique contrariée et elle plongea dans le mutisme. Petite dernière de la famille, personne ne l'avait jamais snobé de la sorte et généralement, on lui accordait bien plus d'attention qu'il lui en était nécessaire - ce qui expliquera sûrement son attitude loin des bonnes manières qu'on s'évertuait à lui enseigner -.
Alors, quand son père la poussa légèrement pour qu'elle s'avance vers les premiers rangs - place familiale - elle croisa les bras et tourna les talons d'un air hautain.

Moi ze vais au fond.

S'éloignant de son père, elle se dirigea vers une place près de la sortie, faisant attention à se tenir droite, la tête haute comme papy le lui avait appris. Comme une grande, elle se hissa sur un banc à l'avant dernier rang et se mit à écouter la conversation d'une Dame près d'un adulte et d'un enfant pour s'occuper avant que ne débute la cérémonie.

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Temperance
La Chipie d'Amilly, c'est un peu le choléra en habits du dimanche. Elle a un nom qui sent bon, des joues roses comme les plus jolies petites filles, et aux dires de sa mère, sans doute imaginerait-on aisément des ailes d'anges à cet enfant.
Il n'en était hélas rien. Elle avait mis au supplice la gouvernante, Lorraine (à trois, on se marre), se tortillant pour (ne pas) entrer dans sa robe. Elle voulait porter l'une de sa mère, c'était résolu. L'orange avec des broches d'or à la ceinture d'où pendaient de jolis voiles, les mêmes charmants voiles ton sur ton aux coudes, un col en dentelle qui gratouille mais qui en jette, et un col montant pour se protéger du vent de cers qui baignait le Toulousain. Oui, ce serait elle et aucune autre, n'en déplût à Lorraine.
Lorsqu'enfin l'adulte eut le dessus sur l'intempérante Amilly, elle se prit à courir en tous sens à la poursuite d'Emile, sa belette de compagnie. A-t-on idée d'emporter un animal de compagnie en voyage, hors de ses repères ? On récupéra le rongeur terrifié sous un lit et Tempérance, grâce à la douceur de sa mère, s'apaisa assez pour se rendre à la cérémonie. Elle était au bras de son Père, et cela valait tout l'or du monde. Elle était finalement vêtue de bleu, mettant en valeur sa chevelure blonde, héritage de sa grand-mère Victorine.

Sa mère lui présenta un homme tout bien vêtu comme il fallait, mais moins beau que son Père, assurément ; croira-t-on que l'enfant s'inclina avec toute l'élégance attendrissante d'une réplique miniature d'adulte ? Que nenni, brave lecteur ! Ce serait prendre un chemin trop aisé. La gamine se frotta le bout du nez de son poing, et demanda :


-« C'est qui messire ? »
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Asophie
Un mariage...

Au milieu de ce sang, de cette haine, de cette guerre et de la violence déchainée, un mariage. L'invitation lui sembla totalement saugrenue, voire même, peut-être déplacée. Et pourtant. Elle retourna longuement cette missive entre ses doigts, jour après jour, nuit après nuit. Un mariage. Voilà bien un prétexte totalement romanesque et fou pour traverser, si elle le pouvait le Poitou en long et la Guyenne en large pour parvenir à obliquer en travers par les terres toulousaines...

Qui étaient les mariés, en l'occurrence, était presque secondaire. Même s'il se trouvait qu'elle avait déjà rencontré Natale à l'occasion d'une soirée très... assez... plutôt... Bref, un dîner. Tellement particulier qu'elle ne l'oublierait jamais mais qui désormais était relégué au rangs d'anecdote. Mais de Marie-Victoire, elle ne connaissait que le nom pour lui avoir, en son temps, fait parvenir une lettre très officielle pour la chancellerie de Guyenne. Néanmoins, elle ne douta pas qu'il lui serait aisé de la reconnaitre. Un mariage...

Elle poussa deux montures qui se relayèrent dans une course un peu folle, passant par des chemins de traverse, des voies nocturnes au cœur des landes, voyageant travestie jusqu'à prendre un navire ami qui lui fit remonter la Garonne... Que n'aurait-on pas fait pour un mariage?
C'est à l'aube qu'elle était arrivée à Castelnaudary et si elle avait dégotté une chambre convenable pour y voler quelques heures de sommeil, elle n'avait pas trouvé tout ce qui sied en principe à une "dame" de son rang. Quoique bientôt, elle n'aurait sans doute plus à se soucier de déroger, elle essaya néanmoins, tant bien que mal de se refaire un semblant de beauté : coiffure aussi élaborée que possible c'est-à-dire, impossible. Tenue la plus élégante qui soit en la circonstance : autrement dit, une houppelande assez simple qu'elle avait réussi à se faire confectionner à Saumur grâce aux contacts de la très en V Tiss de Reikkrigen. La tenue était de velours noir aux discrets motifs d'or et d'azur qui avait l'avantage de se pouvoir porter avec une discrète cotte de cuir noir assortie à ses bottes qui avaient été polies. Son épée, le dernier de ses chefs-d'œuvres et qui ne l'avait point quittée depuis deux moi serait le seul ornement ostensible qu'elle arborerait, rangée au fourreau, elle l'espérait. Ses autre bijoux, tout aussi discrets que sa petite croix d'argent à l'ichtus, ne seraient pas remarquables. Et lorsqu'elle s'observa dans le miroir, elle ne pu s'empêcher de sourire. Elles étaient loin les jolies robes aux teintes pastels et les froufrou jolis clairs qu'elle portait autrefois. Mais celle qui les portait lui semblait tout aussi éloignée de celle qu'elle était aujourd'hui.

Enfin, elle s'approcha de cette église où déjà résonnaient les chants... La tête baissée, enveloppée dans une épaisse mante dont la capuche lui cachait en partie le visage, elle franchit les quelques pas qui la séparaient de la porte après avoir attaché sa belle et fidèle haquenée castillane, offerte par Agnès, laquelle, elle s'en rendrait bientôt compte, n'était pas bien loin.

Un mariage...

Après avoir avalé une longue goulée d'air, elle poussa aussi discrètement que possible la porte d'entrée de l'édifice et se faufila à l'intérieur pour aller s'adosser au mur et observa la foule amassée en dégageant sa capuche vers l'arrière, dévoilant son visage. Et ses yeux se posèrent sur une silhouette ramassée mais si reconnaissable entre tous... Et l'émotion qui la saisit sur le coup lui coupa le souffle tant qu'elle du prendre un peu mieux appui contre le mur, alors que soudain l'église lui sembla tourner, sens dessus-dessous.


Oh mon amour... Vous m'avez tant manqué...

Les mots s'étaient frayés un chemin entre ses dents malgré elle, mais bien heureusement inaudible, sans souffle.
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"Connais-toi toi -même et tu connaitras l'Univers et le Divin."
Delta.
Suants suants... non pas, lui l'était, son époux, odorant quelque peu, mais il ne s'en rendait pas compte. Elle, elle ne suait pas... Quelquefois cependant, son corps laissait échapper quelque humidité, mais elle ne suait pas. Non mais.

Au bras de son époux de Canard d'Orange, Jehanne avançait... Marchant doucement, à leurs pieds, accroché à ses jupes, leur fils, Mateù Savié Audisio. Tiens, il était là, lui... Ah. Bon, d'accord, leur gamin était là. Il fallait qu'elle s'y fasse.

Soudain, une vision amie... elle réussit à ne pas bousculer sa progéniture, le prit dans ses bras, même, souci de praticité, et approcha d'Istanga.

Un murmure, tout d'abord :
"Mon amie... Ton fils n'est pas là ?"

Oui, son fils, le tout fraichement déniaisé, par ses soins s'il vous plait ! Un plaisir que de le garder chez soi, vraiment... Toute femme devrait avoir un Darius à domicile quand son amant est absent. Hem. Son... mari ? De quoi ? Ah, lui... Bah.


"- Nous sommes heureuse de vous voir, Istanga, très."

Et le sourire de venir adoucir les paroles de circonstances, sourire rare, un vrai.
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Ingeburge
Que fichait-elle là? Elle n'en avait pas la moindre idée, elle était juste là, assise parmi d'autres, ne voyant rien, ni personne; elle était juste entrée, elle s'était assise quelque part et elle avait gardé son visage dissimulé par la capuche de sa mante de velours noir incliné vers ses mains gantées. L'invitation reçue avait été présentée à la Curia Ducis Autessioduri, personne n'avait relevé; la missive avait donc été mise de côté, puis oubliée. Et il y avait eu cette relance qui l'avait finalement trouvée non loin d'ici, elle séjournait malgré elle en Languedoc, à fréquenter des gens qu'elle devait écouter avec attention, concentration, pour comprendre ce qu'ils disaient... quand ils daignaient parler la même langue qu'elle.

Passer par le comté de Toulouse ne s'était au final pas avéré être une perte de temps, juste une courte pause avant d'aller quelque part, ailleurs, elle ne savait même plus où. Paris, certainement, puisque plus que jamais, on l'y attendait. Encore un endroit où elle ne souhaitait pas se rendre et où elle était appelée, contre sa volonté. Etait-ce donc là désormais sa vie? Etre où elle ne voulait pas, faire ce qu'elle ne voulait pas, parler quand elle ne voulait pas? Un léger soupir s'exhala de ses lèvres incarnadines, seule manifestation de son caractère d'être vivant frappé d'immobilité. Elle releva la tête et son regard mort erra sur l'assistance. Elle ne reconnut personne, ou plutôt, tâcha de ne pas le faire ce qui valait mieux car assurément, elle remarquerait à quel point l'église où elle avait mis les pieds était mal fréquentée.

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(Joueuse en plein déménagement, merci de votre compréhension)
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