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[RP] De l'Amour et de la folie...

Harpege
Bon, oui d'accord elle avait oublié. Elle avait même perdu le carton d'invitation. Il faut avouer, à sa décharge, que ledit carton avait prit feu avec le tiroir du secrétaire le contenant, et le bureau autour, lors du dernier échange d'amabilités avec un navire de guerre félon. Et ce n'est que sur un pont refait à neuf, voyant le mousse jouer avec un morceau de vélin fort brûlé, qu'elle se souvint.

Fichtre, elle allait finir par être en retard. Du vélin l'on ne voyait plus qu'un lieu, Toulouse, et une vague date. Y a plus qu'à. Y a plus qu'à se rendre au port le plus proche, mettre le navire au sec, donner quartier libre à l'équipage, amadouer l'immense étalon percheron lui servant de monture pour qu'il la laisse l'enfourcher, désigner une escorte, prendre vaguement la direction du sud, se tromper, demander son chemin vingt fois, éviter les armées, faire mille détours, arriver dans une ville qui se ressent encore de la guerre, trouver une auberge excentrée, passer une robe, chercher une église, pas la bonne, une autre… pousser une porte et trouver une assemblée dont la moitié était encapuchonnée, et l'autre murmurante.

Un instant elle se demanda si c'était un enterrement.

Et elle ne reconnaissait personne, ou si peu. Pas facile non plus avec ces capes, capuches, cachant les visages. Mais dans le si peu, beaucoup lui firent apprécier la solide escorte qui l'avait accompagnée, en riant gaiment de ses tours et détours.

Loin, là bas, le marié, seul à sourire en l'assemblée et une jeune fille que même de dos l'on imaginait triste. Et bin…

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Deubs0
regard plonge par le sien qui s'illumina a son annonce, a presque le faire reculer d'un pas, tant il n'en revenait pas de ce qu'il avait entendu, il y avait si longtemps qu'il attendait cela....

il la contempla, et tomba dans une vague surfant au dessus du desir corporel qui lui confia la feroce envie de l'emmener devant l'hotel, offcialiser leur amour partage depuis des mois maintenant...

Il lui sourit, glissa une main dans sa poche recuperer un bien qu'il garda dans son poing ferme... Enlace le cou de sa belle avec ses bras, l'embrasse tel un passione avant d'ouvrir sa main glisser un collier, accompagne d'un pendentif d'une croix VonWittelsbachienne en jade, autour de Biscarosse et lui murmurer


j'etais heureu de venir a tes cotes assister au mariage de mon proche, ces quelques mots que tu viennes de prononcer me transande au point de n'avoir plus trouver mot pour decrire le bonheur que tu m'apportes depuis si longtemps et la joie que tu m'annonces..... ce present m'a ete confectionne par un lointain artisan, j'espere qu'il te plaira...

De nouveau un sourire, un plongement dans son regard, donne un coup accidentellement au parloir....

humm, et si nous allions rejoindre les invites, notre heure est proche...

lui tend la main et s'apprete a ouvrir la porte du parloir, sortir,...
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Louis Philippe Von Wittelsbach, Vicom de Frejus, Vicomte de Came
Sancte
Charlemagne_vf a écrit:
Quel effet sentez-vous, dans une église Aristotélicienne ?


Iohannes n'avait jamais été en mesure de courir deux lièvres à la fois, et cela se confirma de nouveau. Il s'apprêtait à répondre à son frère, qui s'était fendu d'une question fort pertinente, mais son regard fut irrésistiblement attiré par une ombre qui s'était profilée dans l'entrée. La question oubliée, la réponse ne manqua pas d'avorter. Comment aurait-il pu rater cette présence ? Face à cette silhouette qu'il n'imaginait plus autrement que comme une émanation profondément onirique, se brisa en mille morceaux le mirage de l'indépendance qui avait pris possession de son âme après ces semaines d'isolement que lui commandait un devoir de clandestinité. Contre la force du songe, l'empire de la rationalité réclamait le droit au soupçon. Au moins un soupçon de soupçon. Et si ce n'était là qu'une ridicule hallucination ?

À l'affût face à l'hostilité évidente de certaines personnalités qu'il ne reconnaissait que trop bien, les diverses menaces qu'il avait pu ressentir s'étouffèrent d'elles-mêmes, reléguées au rang de l'insignifiance. Malgré la nuit qui s'était abattue sur leur relation, jamais il n'avait songé à la rupture. Mais il avait appris à ne plus y penser. Oui ... Il faisait partie de ces êtres qui ont coutume de précipiter les catastrophes lorsqu'ils les voient se profiler, et qui oublient facilement ceux qu'ils aiment, pour ne pas avoir à souffrir de leur disparition certaine.

Voilà pourquoi l'amour tue.
Quand la rancune préserve.

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Natale
La nuit tombait doucement sur la plaine, à chaque instant l'église devenait un peu plus sombre. La lueur des bougies éclairait ici et là quelques velours ou quelques pierres clairs.

Le chant d'entrée était terminé et lui-même était devant l'autel et le Bon Capadré de Cassoulet City.

Encore quelques instants et elle sera à lui, pour toujours. Et ça le motivait un peu, car mine de rien de Blond vénitien aimait bien prendre le dessus sur les gens, en affaire comme en amour.
Faut dire que le temps ne l'avait pas arrangé, et puis certes sa promise est belle et bien dotée, certes il la désire, certes il éprouve une profonde affection pour la Lasteyrie-Kamps, mais la peur de concevoir un petit tout aussi aveugle que sa mère, si elle peut en concevoir ne serait-ce qu'un seul. Cela l'effraye et pour lui cela représente une indéniable prise de risques. Pire que risquer toute sa fortune à la tarentelle, pire qu'un siège ou qu'une bataille en rase campagne. C'est sûr cela ne pourrait jamais remettre en cause ses propres qualités de procréateur.

Il affichait donc une mine sage tout en contenant ses crainte et pense à feu son père. Il espère bien pouvoir être à sa hauteur et perpétuer ainsi leur lignée.

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number 7
Keridil
Il était là, sombre, renfrogné, mais là. Le pas de l'Amahir, à son entrée, avait été bruyant. Le son de ses bottes contre les dalles du lieu saint trouvaient écho en celui de la canne, noire.
Ce n'est pas éborgné que le Baron de Montpipeau était revenu de la guerre. C'était avec une jambe folle. Sa blessure suintait encore, son odeur incommodait parfois même le Grand Ambassadeur Royal lui-même. Que devait-il en être de son épouse ?
Oh certes les cautérisations avaient été douloureuses. Mais jamais la plaie ne cesserait de vivre et de faire geindre, sous la lune, Keridil.

Vêtu de gueule, au bras de son épouse. Bréméan avait avancé, et ne désirant marcher trop longtemps, après un voyage suffisamment éreintant, il s'était installé au fond. De là, il voyait l'assemblée.
Dans l'assemblée, il nota quelques silhouettes familières, mais celui qui était un forcené mondain ne put prendre son plaisir à les saluer tous, se tenant droit.
Il était sombre. Sa mère vivait ses dernières heures, sous une tente chinonaise.

Et là, au fond aussi, le Prince maudit. Et Della qui craignait pour lui. A l'évidence, le morveux ne se privait pas de cérémonie, avec son illustre ravisseur. Et Montpipeau de se garder d'en faire la remarque à Della. Peut-être ne le verrait-il pas.

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Toni_montana
un voyage interminable , le carrosse comtal aux armes d'Ayssènes était arrivé . long fût ce voyage mais le comte était soulagé d'arriver. Pas que les discussions sur les toilettes de la comtesse l'ennuyait, mais plus qu'il n'en avait pas grand chose a faire au final.

La comtesse avait bondi du carrosse sans même attendre le comte. Celui ci était resté quelques temps seul dans celui ci afin de prendre une grande inspiration avant de devoir se charger des mondanités... la foule, pouah! des nobliaux imbus de leurs personnes , encore mieux. le comte allait encore adorer cet exercice... comme d'habitude.

Il entre donc dans l'église ... pleine ... le comte serait il une nouvelle fois en retard? plus qu'une coutume, une institution . Au moins, ca lui permettra de ne point rester trop longtemps au milieu de la foule.

Du fond de la salle , il essaie de trouver quelques visages familiers ou au moins connus pour passer le temps.

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Saino


La future mariée termina de remonter l’allée centrale de l’église pour rejoindre son futur époux. La musique d’entrée s’arrêta sur les pas de MarieVictoire. On n'entendait plus que les murmures et les pas des retardataires. Le père Saino s’avança pour se tenir face à la foule nombreuse dans cette si petite église de Castelnaudary. Il leva les bras vers le ciel pour attirer l’attention de tous.

Mes Dames, mes Sires, gens d’ici ou d’ailleurs, français ou étrangers,

Je vous souhaite la bienvenue en l’église Saint Michel de Castelnaudary en cette journée de Novembre.

Par avance, je vous remercie d’être venu si nombreux pour entourer de nos prières nos deux tourtereaux. Geste de la main pour désigner MarieVictoire et Natale.

Oui, nous sommes réunis ce jour pour célébrer l’union de deux êtres devant le regard bienveillant du Très Haut. Deux êtres que vous connaissez bien, soient pour les avoir côtoyés, soient parce qu’ils sont ou vont devenir membre de votre famille.


Le père Saino marqua une pause pour reprendre son souffle après une si longue tirade. C’est qu’il avait un peu perdu l’habitude de parler autant, surtout devant une assemblée composée pour la plus part de personnes d’origine noble. Heureusement, que la flamboyante et ce rat de Duflan étaient là pour représenter Castelnaudary.

Se tournant vers les futurs époux, il poursuivit :


Afin d’entrer pleinement dans cette célébration de mariage, nous devons laisser de coté les péchés que nous avons pu commettre au cours de ces derniers jours. C’est pourquoi, nous allons les exprimer afin que le Très Haut puisse nous absoudre et nous purifier. L’assemblée fera de même afin de vous accompagner dans votre démarche.


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Capadre des Vents chauriens
Della
Encore un mariage.
Des personnes qu'elle ne connaissait pas même si le nom de l'épousée évoquait, lui, des souvenirs.
Epouse sage et disciplinée, elle avait tenu à accompagner son époux qui était invité, GO oblige, sans doute car elle ignorait jusqu'à la raison de cette invitation.
C'est qu'elle était maintenant fatiguée, arrivant vers la fin de sa grossesse, et préférait se laisser guider, pour une fois.

Vêtue de façon assortie à son époux, elle avait pris place à ses côtés, sans même prendre le temps de regarder parmi les personnes présentes si elle connaissait quelqu'un.

Ce n'est qu'une fois bien installée, qu'elle ressentit une drôle d'impression, elle ne sentait pas à l'aise, comme si quelque chose la taraudait, l'empêchait de sombrer dans ses longues litanies de prières, comme à l'accoutumée dans une église.
Alors, elle renonça à courber la tête et au contraire, s'étira un peu le cou, regardant par la droite, par la gauche...jusqu'à ce que ses yeux se ferment à demi après s'être posés sur l'hérétique !
Alors, il se permettait même d'entrer dans une église ! Il ne manquait pas de culot, le rustre ! L'infâme...Pourquoi diantre un bûcher ne l'avait-il pas encore consumé ? Quel était donc ce laxisme de la part de l'Eglise face à une crapule dans son genre ?
Elle fulminait !
Elle allait se lever lorsque le clerc entama la célébration, ce qui l’obligea à plus de discrétion.
Se contentant alors de secouer un peu le bras de Kéridil, elle lui chuchota :
L'hérétique Sancte est ici. Qu'a-t-il fait de Charlemagne ?
A cet instant, Della n'avait pas encore vu l'Enfant, caché par la stature de son frère.
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Marievictoire
Il était tout juste à ses côtés, elle le sentait bien, elle pouvait entendre sa respiration. Elle n'avait pas pu le choisir, mais elle avait apprit à l'accepter, à le désirer même parfois. Aussi comprenez l'ambivalence de ses sentiment à l'heure actuelle.
Épouser un homme qu'elle n'a pas choisi, mais vouloir passer à l'acte bien avant l'échange des alliances.
Elle pouvait aimer cette personne qui sera son Homme, et le détester tout autant.
L'aimer car elle le trouvait vachement attirant mine de rien, mais détester, car il symbolisait sa perte, sa mise au pli, son enterrement. Soit femme, bien dotée et surtout tais-toi.

Marie-Victoire était donc totalement torturée. Elle se signa prestement et se mit à genoux sur son prie dieu et commença à réciter le Credo en joignant les mains en signe de prière :


Je Confesse à Dieu Tout Puissant,
à tous les Saints et à Vous aussi mes Amis,
parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole en action.

*S'il Vous plait, permettez-moi de l'aimer, de l'embrasser et d'être aimer en retour, et si il ne m'aimait pas !?*
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi.
*Si je ne parviens pas à remplacer celle qui trône en son cœur !? Pourquoi Seigneur me faites-vous subir cette torture? Qu'ai-je fais pour mériter cela, libérez-moi de cet engagement, redonnez-moi le choix...*
Que le très haut nous accorde la pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.
*Souhaitez-vous ma perte, ou me donnerez-vous le courage un jour d'armer ma main contre lui ?*
Car la suite elle commençait à l'entrevoir, "œil pour œil, dent pour dent, pas de quartier", tout en s'en voulant de penser cela en un tel lieu et en pareil instant. Elle la jeune Marie-Victoire, pure et encore innocente atteindrait-elle de telles extrémités ? C'était folie.

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Duflan
Ses yeux passent d'un vitrail à l'autre, seul chose qui interpelle son esprit, le passeur de lumière modifie celle ci suivant sa couleur le bleu et le rouge sont dominant ici, il se souvient que le jaune est obtenue grâce à l'urine, forcément ça le fait sourire lui.
Il imagine la scéne




Et apporte zi un autre pichet de bière, l'es encore de la couleur à faire !
Bougre diou sera jamais fini ce soir...


Pas la peine de lui expliquer que l'ocre et le sel d'argent sont les principaux ingrédients, lui il retient que ce qui l''intéresse.
Un léger rire sort de sa bouche et puis il tente de reprendre son sérieux et de penser chose, et puis il surveille la gamine, il n'aime pas les enfants et espère qu'elle restera loin de lui.
"Toujours entrain de demander des trucs...et pourquoi si et pourquoi ça...gna gna...je te foutrais ça au fond de la mine moy té , ferais des économies de pioches...le manche sera moins long té ! "
Il ne peut s'empêcher de lorgner sur la houppelande posé devant lui, il se demande si il n'y a pas une bourse pleine d'écus dedans, un regard à droite et à gauche et puis il jette un œil discrètement derrière, il n'a jamais vu autant de monde au fond de l'église...
" z'ont pas d'invitation ou quoi ?"
Et puis il regarde le manteau, vise la poche de ses yeux, il tire tout doucement avec sa main sur la bas de la houpellande pour le faire glisser..
Et puis il entend le crédo et se dit que c'est le bon moment

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Sancte
Votre tutrice féodale est présente dans l'église, Prince.
Tant que votre instruction n'est point achevée, je vous conseille de vous méfier d'elle comme vous le feriez d'un bâtard Malemort.


La profonde gravité de son visage semblait lui conférer en cet instant un âge canonique. L'arrivée des Barons de Montpipeau -un nom fort adéquat, pour un fief de diplomate- finit par l'arracher à son trouble récent. L'illusion enfantée de ses fantasmes s'était effacée devant le danger porté par une froide réalité. On chercherait fatalement à le priver de la seule compagnie qu'il lui restait. Celle de son frère. Car Iohannes était veuf. Et si le poids de ce veuvage appartenait au passé, il en ressentait encore les conséquences aujourd'hui. C'était pourtant un homme suivi, et même profondément aimé. Mais la guerre, autant que les basses manœuvres politiciennes, lui avait tout pris. Il ne se définissait plus aujourd'hui que comme une bête traquée, et parfois bien trop isolée pour résister aux terribles caprices d'un monde qui semblait désespérément vouloir toucher à sa fin.

Parallèlement, les paroles de Saino -dont la curieuse dégaine s'apparentait davantage à celle d'un rabbin Spinoziste qu'à celle d'un prêtre- lui semblaient aussi distantes et lointaines que le doux ronronnement d'une berceuse que perçoit un enfant lorsqu'il se trouve aux portes du sommeil. Il écoutait ses propos sans les entendre. Seul le devenir de son frère occupait ses pensées. Charlemagne avait un avenir tout tracé: il allait se retrouver, tôt ou tard, d'une façon ou d'une autre, en tête des institutions d'un Royaume à la dérive. Il maîtrisait déjà la prose d'un Prince du sang. Mais il lui manquait encore cet art inestimable, qui consistait à conter des fables ... pour mieux les incarner.


Que le Très-Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.

Il murmura les derniers mots de cette confession à Dieu. Machinalement. Sans y penser. Ce furent les seuls qu'il prononça au diapason de l'assemblée.
Sans doute parce que c'était là une des rares phrases de cette prière qui n'était pas entachée d'idolâtrie.

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Asophie
Non mais c'est elle qui rêvait. Ou cauchemardait peut-être...

Ses yeux s'étaient illuminés d'un feu d'amour ineffable lorsqu'il s'était tourné vers elle, l'avait contemplée une seconde, émerveillé...

Et puis, comme le métal qui fond, l'image s'était déformée. Il avait regardé à travers elle, comme si elle était transparente. Il avait détourné ses yeux vides et froids et les avaient reportés sur le Grand Ambassadeur de France et sa femme, probablement. Sophie était restée bouche bée... Pourquoi est-ce qu'il fixait ainsi le Grand Ambassadeur de France? Pour ce qu'on s'en tamponne tout de même royalement de celui-là, c'est le cas de le dire, là, tout de suite?!... Et puis elle l'observe, se penchant vers un jeune garçon... C'est qui lui? Un nouveau bâtard encore?!
Étonnement. Désappointement. Consternation.
C'est quoi cette farce qu'il lui joue? Est-ce qu'il lui en veut à ce point? Doit-elle comprendre qu'elle se trouve "répudiée"?...

Elle se retient seulement de faire un scandale là, tout de suite, en ces lieux même si tout le reste la rend totalement indifférente, il faut bien l'avouer... Même si l'idée de franchir l'espace qui les sépare et de lui coller sur le champs deux gifles retentissantes lui traverse l'esprit une seconde. Il faut bien l'avouer aussi...


"... Que le Très-Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés."


C'est comme un gémissement qui s'échappe de ses lèvres malgré tout au moment où elle est obligée de s'agripper à son voisin, qui qu'il soit, pour ne pas tomber...


"Iohannes..."
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"Connais-toi toi -même et tu connaitras l'Univers et le Divin."
Sancte
« Iohannes ... »

Il est de ces murmures suaves qui dissuaderaient l'homme le plus jaloux et le plus circonspect de se voir une nouvelle fois en porteur de cornes. Contrairement à ce que l'on aurait pu penser, cette girie venimeuse entra dans sa chair comme une lame d'acier, même si de l'extérieur son visage ne frémit qu'au travers d'une lippe soucieuse. Néanmoins, cependant qu'il s'assurait de la véracité de cette présence fantasmagorique, il se reprocha presque de ne pas être en mesure de lui dire froidement en la scrutant dans le blanc des yeux: "Maintenant que vous savez ce que cela fait, nous sommes quittes." Le faisait-il réellement exprès, de s'attacher à se montrer toujours sous un jour différent de celui qu'on attendait de lui ? Il était parfois légitime de le croire. Même si dans le cas présent, il y avait beaucoup de crédit à porter à l'effarement assez compréhensible issu d'une telle surprise et à la pudeur qu'il s'imposait dans le cadre d'une telle cérémonie. Il sentit ses jambes flageoler sur la dalle. Il ne serait certainement pas contre bouffer un morceau, une fois tout ce ramdam liturgique achevé.

« Sophie ...
Que faites-vous ici ? »

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Asophie
[suite de l'interlude chuchoté ou "Vous dérangez pas pour nous, surtout..."]

« Sophie ...
Que faites-vous ici ? »


"A votre avis?..." C'est ce qu'elle fut tentée de répondre sèchement, par simple réflexe de défense au regard de la mine fermée qu'il lui offrait. Pas d'air niais, pas de ralentis cotonneux, pas de "chabadabada" : y avait quelque chose de pourri au royaume des histoires d'amour. La leur avait toujours été différente et, visiblement, ça n'était pas prêt de changer.
Dès lors, que répondre à part faire la carpe...? Car sa bouche s'ouvre pour parler mais au final ne sort aucun son, la gorge nouée encore quelques secondes. Une main toujours agrippée à son voisin, l'autre qui se tend devant elle pour le toucher tout en s'interdisant de le faire.
Et puis enfin, la réponse toujours dans le ton :


"Ben... ben... j'tais invitée..."

Mais il faut croire que parfois, les anges effleurent les esprits des amants qui ont trop désappris à s'aimer :


"Vous me manquiez tant, Iohannes... Tellement..."


Et la voix qui part en trémolos tant la gorge se noue. Les larmes qui montent aux yeux et troublent le regard : ralentis cotonneux. "chabadabada... chabadabada..." Enfin !

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"Connais-toi toi -même et tu connaitras l'Univers et le Divin."
Sancte
[En troisième de couverture.]


"Vous me manquiez tant, Iohannes... Tellement..."

Diantre. Était-ce réellement le contexte adéquat pour lui sortir les vers sentimentaux du nez ? Premièrement, ce n'était pas le bon endroit. Secondement, ce n'était pas non plus le bon moment. Ayant sans doute envie de tout, sauf d'afficher la moindre faiblesse en des lieux plus hostiles que l'enfer, et ce à plus d'un titre, il se résolut à s'infliger une extraordinaire violence pour ne pas rajouter de nouveaux démons à ceux qui occupaient déjà le terrain. A force, tous ces gars, c'est parfois carrément plus fort que toi.

« Maitrisez-vous. Nous ne sommes pas seuls. Retrouvons-nous dehors. Après le Sacrement de l'Autel. Derrière l'édifice. »

Ou assimilé ...
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