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[RP] De l'Amour et de la folie...

--Cairn


Marguerite a écrit:
« Marie ! »


Sursum corda ! Loués soient les mariages qui rivalisent de coups d'éclat à l'envi. Sans que nul ne s'y attende, coup de tonnerre: biquette alla se nicher dans la sacristie, de crainte de se faire plaquer au sol avec la brutalité propre à l'urgence si jamais elle osait émettre la volonté de poser un pied dehors. Mais l'évènement fit odieusement rire le grand borgne qui s'était jusque là appliqué à demeurer discret, dans l'ombre d'une colonne. Ne connaissant point les mariés et n'étant là que pour assurer l'escorte du Resplendissant et du petit prince, aucun larmoiement ou autre pincement de cœur ne vint entacher l'esprit goguenard et cynique qui l'animait en ces lieux de perdition papiste.

Ventre Saint-Gris ! Ahah ! Si je m'y attendais ...
Il semblerait que la Marie ne se marie plus.


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Cairn Little
Reformaté de la Foi.
Natale
Généralement les mariages c’est ronflant à souhait. Les convives attendant patiemment que les mariés en finissent d’étaler leur bonheur en public, du genre : « oui c’est ça, mariez-vous, soyez heureux, mais pitié, faites le vite ! », généralement le propos est un peu teinté d’un brin de jalousie : « Profitez-en ! Profitez-en ! Vous verrez plus tard… ».
Heureusement il y a le repas qui vient ensuite et qui est sensé combler tout le monde : « -Au moins on n’est pas venu pour rien, tu crois qu’ils ont prévu une place pour les enfants ? -Oui mais bof chéri, je trouve que leur foie gras est dégeulasse. –Comment ça on ne peut pas changer le plan de table !? –Maman je connais personne ! C’est trop nul ! –Regarde ! T’as déjà fait une tâche sur ton costume ! Et s’il te plaît trésor arrête un peu de courir de partout…».
Mais bien entendu : Vive les mariés !


Un ange passe (ou un Ange vint, c’est selon).

Quelle chiale, ouais bon, ce n’est pas non plus les futures grandes eaux de Versailles, ni même les fontaines Wallace, mais surtout ça arrive comme ça tout d’un coup, peut-être que ça mijotait tout doucement, qui sait. A vrai dire, le promis commence à réaliser la situation à partir du moment où elle retire ses bijoux et décide de se rebeller.
Autant dire qu’à cet instant il tire une tronche comme pas deux, les mots lui manquent même, il est tout à fait estomaqué.

Passé la surprise commence à venir l’énervement.
*Comment ça « désolé », c’est tout !? Non mais on se fout de qui là !*
Il comprend pas trop encore, se demande s’il a bien entendu, ou si la mariée se sent mal pour des causes extérieures. Une mauvaise digestion. Oui certainement ça… non, non, non.
La cavalcade qui suit représente pour lui le summum de l’injure, pire qu’une gifle en public.
*Non mais tu vas voir petite fille gâtée et prétentieuse, je vais te mater moi !*
Lui faire ça à lui, en cette journée, devant un parterre de têtes couronnées venue des quatre coins cardinaux et devant la gueusaille locale, on ne peut pas faire plus pire affront, ça devient une question d’honneur ! Aussi bien il est parvenu bien malgré tout à avoir un peu plus qu’une grande amitié pour elle, aussi bien là il a plus que tout envie de reprendre possession de son dû.

Généralement en pareil cas on se retourne d’abord vers la future belle famille, pour lui reporter la faute.

- On se demande quand même qui est responsable de son éducation.

Parvient –il à persifler à qui veut l’entendre. Et tout en avisant également la Champenoise qui représente là l’entourage proche de Marie-Victoire :

- Ou bien dois-je également faire attention à ses connaissances.

Pour le peu il viendrait même jusqu’à prendre à parti l’Eglise et le Capadré, qu’il admire plus que tout pourtant.
Pourtant la place de la mariée c’est d’être là devant l’autel, de sourire, de dire oui et de faire comme si tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes. Et pourtant elle est baptisée. Non mais où va t’on ! Pas étonnant que l’hérésie gagne du terrain, pas étonnant qu’il y ait un manque de vocations !
Surtout quand on sait le coût pour l’organisation d’un tel événement. Alors la moindre des choses pour le rentabiliser c’est… de prendre un peu sur soit et de faire avec. Ça ne demande pas un effort insurmontable. Non !?
Il distribuerait bien une série de mandales afin de se soulager. Le prêtre, les témoins il a bien envi de tout envoyé valdinguer.
Allons, allons, Natale ! Garde ton calme, fais comme si ! Reste diplomate en toutes occasions, même quand on te chie dans les bottes. Autant vous dire que ça bouillonne dans la marmite.

Il regarde l’assemblée, qu’elle va être sa réaction ? Il entend déjà des murmures, des exclamations, des bruis de pas. Les spectateurs vont-ils agir en conséquence ? Il décide d’élever la voix et de se faire rassurant :

- Allons ce n’est rien ! Gardez votre calme !
C’est surtout lui qui doit tout faire pour le garder à vrai dire.

Puis de bousculer un peu son entourage proche…
- Poussez-vous de là !
… Pour se rendre jusque devant la porte de la sacristie et de prendre cette fois-ci un ton plus impérieux : *Non mais tu vas voir de quel bois j’me chauffe*
- Marie !!!
Et de se raviser quelque peut en réalisant qu’il y a toujours du public autour.
- Hum… Chérie ? … minou… c’est moi… tout va bien ?
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number 7
Pelagie
Et ça entre, et ça chuchote, et ça ricane… et elle soupire ! Non mais qu’est-ce qu’elle fout là aussi ? Ben quoi, Sa blondeur l’invite, elle est bien éduquée hein ! Tu parles, plutôt une excuse pour porter LA toilette ! Rabat-joie !... Une fois n’est pas coutume, les pélagiesques voix n’étaient pas loin de la vérité ; un minimum d’éducation certes, mais ce n’était pas l’unique raison de sa présence. Sérieusement, elle n’aurait manqué le mariage pour rien au monde, ne serait-ce que par curiosité ; quelle femme avait une telle faculté d’adaptation de vouloir s’unir avec un tel chieur ?

Penchant la tête, tantôt à gauche, tantôt à droite, elle observait l’assemblée chamarrée… Davantage de noblesse bien sur mais, en vérité, la proximité d’un Duflan et d’une comtesse d’on-ne-sait-où était tout à fait hilarante et la roussette de se contrôler difficilement pour ne pas rire jusqu’à l’intervention du capadré.
Evidemment, elle singea son barbu, remuant les lèvres en marmonnant des mots incompréhensibles puisque, est-il nécessaire de le rappeler, elle refusait obstinément la pastorale. Bref, elle suivait le mouvement sagement, plus attentive aux invités qu’au curé…


Marievictoire a écrit:
Désolé !


Les ambres suivirent la fuite de l’ex-future mariée ou la future-ex, au choix avant de revenir sur Sa blondeur… éberluée par la tournure des événements, elle ne pu néanmoins s’empêcher de compter à rebours ; 5… il avale la pilule, 4… il ne digère pas bien, 3… il est ballonné là, 2… il va éclater, 1… tous aux abris, 0… ne pas rire, non surtout pas, il le prendrait surement mal hein.


Natale a écrit:
- Hum… Chérie ? … minou… c’est moi… tout va bien ?


Ah oui mais là… il le fait exprès aussi !! « minou »… vachement viril le souleur… et la caboche cuivrée de songer à ses prochaines moqueries en gloussant avant de se ressaisir. Une profonde inspiration en se planquant derrière son voisin, tachant de reprendre constance pour afficher un sourire compatissant… des fois qu’il se foute vraiment en rogne hein !
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Themis
Euh... comment dire? enfin surtout pas parler justement! déjà que Pélagie commence à se gondoler. Thémis ne regrette pas d'être dans le coin des chauriens "de base" et autres souleurs, mais là que faire? Son cher Blondinet qui se prend un râteau en public? ou alors l'Aveugle s'est sentie mal? et pour ne pas s'évanouir devant tout le monde s'est enfermée dans la sacristie avec sa suivante? "enfermée" ça correspond pas avec une faiblesse passagère, c'est volontaire. comme la distribution de bijoux, je veux bien croire que les métaux précieux pèsent lourds, surtout l'or, mais quand même, c'est pas des chaines dont il faut se libérer, elle aimerait bien en avoir des beaux comme ça elle aussi, avec les jolies pierres de couleurs toutes brillantes... dont certaines sont fragiles quand même, faut faire attention avec ces petites choses hors de prix, mince!
Et natale qui fulmine sans trop le montrer, chapeau pour une fois! va monter en grade là, c'est beau d'arriver à pas exploser dans ces cas-là.

bon surtout, y a pas de quoi rire. Déjà qu'elle trouvait pas très fine la Marie-victoire, là elle la trouve franchement mal élevée.

de 1 venir en deuil, c'est" illégale" pour se marier, soit on est en deuil, soit on se marie, mais on fait pas les deux en même temps: le deuil c'est la mort, le mariage c'est la vie. Après on peut se marier en noir, ça, ça dérange pas, surtout avec des belles broderies, ça mets bien en valeur la pâleur du teint et les bijoux. Les grandes princesses le font car en plus ça permet d'utiliser les plus belles fourrures sombres (c'est le cas de la robe de mariage d'Anne de Bretagne notamment).

de 2 si on est pas d'accord on le dit au moins la veille devant témoins si besoin ou au pire on rentre pas du tout. Mais quand on est à l'autel c'est qu'on a choisi. On a bien eut le temps de réfléchir avant. Thémis est encore jeune, mais elle a déjà réfléchit à ça, bien avant que quelqu'un lui parle de mariage, non mais... faut vraiment avoir rien entre les deux oreilles et dans le cœur pour penser à son avenir et à ses propres désirs au dernier moment! En plus ça fait un bail qu'ils sont fiancés, ils avaient donc tout le temps de se préparer et de réfléchir à leur désir personnel. Encore, il lui aurait proposer la semaine dernière, on pourrait comprendre. Elle est blonde mais quand même...

de 3 si c'est pour se réveiller trop tard, autant se réveiller pour de bon après. Ça arrive plus souvent qu'on ne pense et du coup y a toujorus moyen de s'arranger et puis voila. Car là elle passe vraiment pour une cruche, bravo pour l'image de la femme! on est pas sortie de l'auberge avec des nouilles pareils! Et si c'est un réveil de conscience, faut jouer au plus fin et retourner la situation à son avantage: Natale n'est pas un mauvais bougre alcoolique qui battrait sa femme et ses enfants. Non! Elle n'a donc pas compris qu'en ayant des enfants elle assoit sa position sociale, elle gagne en importance, qu'elle réalise et prend possession de toute sa féminité? qu'en encourageant et soutenant son époux et leurs familles respectives elle prend une importance immense? qu'elle est en accord avec son baptême, son éducation depuis l'enfance, l’humanité toute entière? Qu'elle est totalement l’égal des hommes? et qu'elle en a un, rien qu'à elle et pour combler touts ses désirs? La preuve l'église à bien voulu leurs ouvrir ces portes pour les marier. Car y a en d’autres qui rêvent de se marier et on les en empêche avec des détails du type: "vous avez pas le bon caché" ou alors bien plus grave et injuste; on assassine leur promis...

de 4 elle se rend vraiment pas compte de sa chance cette égoïste. encore une incapable d'aimer simplement et sincèrement, car elle est trop pleine d'elle-même?

gros soupire de la brunette, qui laisse échapper un:

Faut arrêter de déconner, gamine pourrie gâtée va...
Deubs0
prier, oui oui prier, dans les elans des emotions un trou de memoire monumental qui l'obligea a suivre les levres de la vicomtesse pour reciter les quelques paraphets... Pas simple a faire mais le jeu etait amusant, et agreable au regard... jusqu'a... jusqu'a que petite incongrue vienne casser le rythme de la scene.

Regarde l'action, des plus surpris par l'attitude de chacun.... gromelle


j'aurais ptet du la pousser a suivre le chemin de sa mere a celle la...

fronce du sourcil en regardant l'action de son couvasal,

Mais quel petit joueur, le seigneur a perdu de sa fourche en s'enmarquisant...

tourne la tete vers sa belle, et vient lui murmurer a l'oreille

rassure moi, vous n'etes pas toute comme ca dans votre famille?
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Louis Philippe Von Wittelsbach, Vicom de Frejus, Vicomte de Came
Una_agnes
Un malaise grandissant. Voilà ce qu'elle ressent, la novice. Un malaise. Elle déteste les adultes. Euh, elle est adulte. Donc elle se déteste oui, c'est vrai, mais les vrais adultes encore plus. Ils s'inventent tellement de problèmes, bien plus qu'ils ne savent en gérer.

C'est un mariage. Certes. Ca n'a rien de gai par essence. C'est une formalité à laquelle on est obligé parce que sinon, pas d'héritier. Et il suffit d'avoir vu une fois une femme accoucher pour savoir que le mariage, c'est juste avant le bûcher dans l'ordre des supplices qu'on peut infliger. Ajouté à cela la nuit de noces qui doit être drôlement drôlement pénible pour que personne n'ose en parler, non, définitivement, le mariage n'est pas gai par essence. C'est le début d'un cauchemar auquel on ne peut échapper. Sur le chemin du tombeau, deuxième à droite après les menstruations. Vous ne pouvez pas vous tromper. De toutes manières, tous les autres chemins sont bouchés.

Mais s'il n'y avait que la mariée qui fasse une tête de condamnée, finalement, ça ressemblerait vraiment à un mariage. Là, ils ont tous l'air d'avoir quelque chose à se reprocher, à regretter, à soupirer.

Qu'est-ce qu'elle fait là, au fait ? Ah ! Oui... Elle est venue représenter. Mais la représentation se joue sans elle. Elle ne suit pas une seconde ce qui peut se passer. Elle est ailleurs, avec des poneys justement. Est-ce que cela leur viendrait un instant à l'idée de se marier, aux poneys ?

Puis vient la dernière expression de Natale en direction de la mariée. C'est sûr maintenant... Jamais elle ne se mariera ! Elle élèvera des poneys !

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Marievictoire
Et pendant ce temps derrière la porte la petite continue de pleurer dans les bras de sa chère Marguerite.
« Mais Ma Dame, vous l’aimez alors ou pas le Comte de Rabat ? »
C’est pas ça !
Dit-elle toujours en sanglotant.
Alors elle tente de se concentrer à nouveau pour formuler sa réponse, elle a vraiment l’impression d’être à un moment clef de sa vie, soit choisir le destin que l’on a tracé pour elle, soit frayer elle-même son propre chemin armée de sa seule témérité naissante.

J’ai… j’ai l’impression de ne point m’appartenir à moi-même. Et j’ai peur que nous fassions tous deux plus cela par devoir et engagement…
« Allons, allons, ma petite, mais cela a toujours été ainsi. Dis toi que tu as déjà la chance d’être bien née et qu’il vaut mieux faire grandir doucement une relation que de voir midi à quatorze heure, on dit bien que l’amour est aveugle.
Mais si souhaite diriger autrement ta vie, alors oui c’est le moment de le faire ».

Choix crucial et cornélien, elle enfonce sa tête dans les plis de la robe de sa camériste, en fait elle, à cette ultime seconde, ce qu’elle aurait aimé plus que tout, c’est de rester une enfant, douce et innocente et surtout ne pas avoir à choisir quoique ce soit en la matière, seulement se contenter de ses propres rêveries.
C’est dingue comme la vie vous fait ressentir les choses parfois.


Quand soudain.
Natale a écrit:
- Marie !!!


C’est lui, c’est sa voix, elle ne l’a jamais entendu utiliser ce ton.
Puis, il semble que la colère retombe, peut-être trop bon pour être honnête :


Natale a écrit:
- Hum… Chérie ? … minou… c’est moi… tout va bien ?


Elle sèche ses yeux, se redresse et tente de reprendre la parole un peu sur la défensive, courage ! Affronte !

Oui… Oui ! Que me voulez-vous !?
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Natale
Il se retenait et pourtant il avait toujours envi d’exploser, au moins ne pas le faire devant trop de monde. Il était donc comme le loup à attendre qu’on lui ouvre la porte… « Tire la bobinette et le chevillette cherra ! *»
Voix douce afin de tromper son monde mais légèrement impérative tout de même :


- Je veux vous parler et j’espère que vous allez bien ! Je m’inquiète pour vous. Cela semble si soudain…

Oui… ce n’est pas non plus Roméo qui fait sa cour à Juliette.

- Ouvrez je vous en prie

Une minute de silence… on ne lui résiste pas, il reprend comme un ordre :
- Ouvrez !




*Merci à Monsieur Perrault

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number 7
Marievictoire
Que faire !

    « Ô Roméo ! Roméo ! Pourquoi es-tu Roméo ? Renie ton père et abdique ton nom ; ou, si tu ne le veux pas, jure de m’aimer et je ne serai plus une Capulet ! *»

Ce n’était pas non plus sa tasse de thé pour le moment, quoiqu’il y aurait pu y avoir de cela…
Inspire – Expire – Inspire – Expire



Résiste !

Non !




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*William Shakespeare
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Natale
Un bruit faible lui parvient derrière la lourde porte en chêne.

Marievictoire a écrit:
Non !


*Quoi ?*

*Comment ça non ?*

* Non mais tu vas voir ce que tu va voir ma mignonne !*

Il reprend donc un peu plus fort à son attention :

- Ouvrez donc !
Plus elle joue avec sa patience et plus il a envi de casser la baraque.
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number 7
Marievictoire
Son Blond à elle a écrit:
- Ouvrez donc !


C’est comme ça que ça commence le mariage ?
Et après ça se poursuit par : Apporte moi à manger ! Cire moi les pompes ! Fait la vaisselle et le ménage ! T’as repassé mes chemises ? Occupe-toi des gosses !

Et bien aujourd’hui c’est non, palsambleu !


Non !

Non !

Et non !

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Natale
Un faible son que lui seul peut entendre lui parvint de l’autre côté de la porte :

Marievictoire a écrit:
Non !

Non !

Et non !



*Crévinzou ! Foutue femme !*

Il serre les dents et prend une grande inspiration il décide de prendre à parti le public :


- Quoi ? Comment ça ? La porte est bloquée ?

Et pour lier le geste à la parole il actionne la poignée qui ne s’ouvre pas… bien sûr la porte est toujours fermée à double tour de l’autre côté.

- Attention Chérie !!!!
Il remonte ses manches tout en poursuivant son injonction :
- Pousses-toi de là ! J’arrive !

Il prend son recul, l’épaule bien en avant et il fonce sur l’obstacle, prêt à défoncer cette porte.

Vlan !

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number 7
Marguerite, incarné par Marievictoire




-Clang-

*Ô bonne mère !*
Par Aristote, Christos, Maria, Gisosèp, Bynarr, Boulasse et tous les Saints. Mais que se passe-t’il ?

Sa petite se tient toujours prêt de l’embrasure, la porte est toujours là fermée et la clef toujours dans la serrure.
*Il va finir par démonter cette église pierre par pierre !*
La bonne implore :

« Ma Dame ! »
--Cairn



-Dossier: pourquoi l'Arte Povera est un art majeur ?-

*J'ai finalement bien fait de venir. Pourvu qu'on assiste à la naissance du futur marmot de ces deux là. Pendant qu'ils dressent le portrait de la foi sous Ponce ou pendant que se fissurent les pierres ponces*


« Heum ... Hmm. Dites. Quelqu'un saurait-il expliquer précisément ce qui se passe ? »

Ou plus spéficiquement pourquoi la mariée supposée avait réservé à celui qui devait l'épouser une magnifique conduite de Grenoble ? Quant au mari, avec ou sans alliance, il ne s'était visiblement pas encore refusé à l'idée de ne plus être le patron d'un couple à l'avenir pour le moins incertain. Comme en témoignait son acharnent sur une porte qui aurait visiblement bientôt raison de son épaule ...

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Cairn Little
Reformaté de la Foi.
Natale
Fichtre, c’était du bon bois !
Et plus on lui résiste plus il a la hargne.

C’est alors qu’avance un « convive » qui le prend un peu au dépourvu faut dire.
*Surtout ne point dire qu’elle refuse d’ouvrir* même si l’inconnu devait certainement s’en douter un peu.

- Et bien vois-tu cette porte est fermé et d’autres sont bloqués à l’intérieur et je compte bien pouvoir les en déloger.
Voyant donc le peut d’effet de ses coups de boutoirs il décide de passer à la vitesse supérieur. A la guerre comme à la guerre.

- Ah ! Tu ne vas point me résister longtemps !
C’est comme s’il parlait à la porte qui se montre récalcitrante, mais aussi et surtout à la jeune rebelle qui se trouve derrière.
-Han
Il se saisit donc la belle statue d’Aristote du XIIème siècle en bois polychrome, la première qui lui est tombée sous la main en fait, et est bien décidé à s’en servir de bélier.

- Ton aide ne me serait point de refus.



- A la Une !


-Clang-


- A la Deux !

La porte tremble dans ses gons…
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