[RP] Lorsque le Mal quitte ce monde...

La bataille commençait, le Vice-Capitaine avait fait un discours éloquent sur les poules et ceux qui mange les poules et que la FAV étaient des mangeurs de poule d'ou son nom, Force Anti-Volaille. Les trois armées avaient chargés de concert c'était beau, c'était grandiose ça allait être sanglant et le môme de cinq ans allait être au première loge. Mais plus tard, Sanctus son renard de compagnie décida de ce moment pour sauter sur son maître et à lui mordiller les mollets pour commencer à jouer avec lui. L'esprit joueur de l'enfant l'emporta et c'est ainsi qu'en plein champ de bataille, le blondinet posa sa petite dague et Bang son bouclier pour prendre un baton et le lancer à son animal. C'était franchement énervant, un tas de soldat n’arrêtait pas de leur passer devant, l'envie de les engueuler et de leur apprend à respecter leur supérieur était très forte, mais bon c'était la guerre, il fallait savoir prendre sur sois, il se vengerait une fois tranquillement de retour au camp. Gaël toujours plein d'imagination trouva un autre jeu ! Jouer à la guerre, en pleine guerre ça pouvait être marrant. C'est ainsi qu'il pourfendit les airs avec sa petite dague et crachant des jurons à tout va, le plus souvent sur ses alliés et au bout de quelques minutes il était déjà le maître incontesté de Saintes et tout le monde se prosternait à ses pieds.

Une voix aigu qu'il ne connaissait que trop bien lui perça les tympans et le ramena à la réalité ! Mais c'est qu'ils se battaient vraiment, le simple fait de voir la réalité perturba le petit. Les cris, toujours des cris, les bruits des épées et des assaillants montant au mur ainsi que le son d'une poêle se fracassant contre une pierre. La voila, elle était là sa soeur en haut des remparts entrain de faire la maline. Elle avait vraiment rien compris celle la, il lui avait dit, c'était une fille et les filles c'est nulles ça doit rester à l'arrière. Prenant son courage à deux mains et ne voulant pas se faire engueuler par sa mère parce qu'il n'avait pas su protéger sa jumelle, il ramassa ses armes et entreprit l'ascension d'une échelle. Une fois à la moitié il compris enfin dans quelle situation il c'était embarqué, c'était vraiment haut ! et tout ça à cause de sa soeur, elle verrait une fois rentrée à la maison il lui apprendrai ce que c'est la vie, la guerre c'est pas un jeu et il faut rester constamment sur la défensive.
Complétement fatigué une fois au sommet des remparts il chercha sa soeur en vain. C'est qu'il avait déjà mené et gagné un guerre juste en bas des remparts lui déjà, les autres étaient vraiment trop lents, fallait mieux redescendre ça allait être l'heure du gouter et verrait ça plus tard quand il aurait le temps.

Une douleur sourde lui fit mal au plus profond de lui. Un malaise le prit, il n'avait rien physiquement, pourtant il sentait que quelque chose de grave arrivait. Ce n'était pas la première fois que cela arrivait, c'était près de son coeur, cette douleur survenait à chaque fois que Léna était en danger. Mais ou était elle ? ! Grâce à sa taille microbique il put se frayer un chemin entre toute ses jambes, quand ses propres pieds touchèrent violemment quelque chose de dur lui arrachant un juron. C'était bouing qui lui avait fracassé le pied ! Sans son manche en plus, l'heure était grave car Léna ne se séparait jamais de sa pôele. Sautant à cloche pied et répétant une série de "Aie, Aie, Aieuuuuuh, jte j'ure ne ferais frire twa !""; il vit sa soeur un peu plus loin, par terre, son visage crispé par la douleur, des mèches de ses beaux cheveux éparpillés autour d'elle et se tenant le bras. Juste à ses côtés leurs cousine la princesse Nora n'était pas en meilleur posture. Une longue estafilade zébrait son bras tachant ses vêtements et le sol impur de son sang si pur. Une question lui traverse l'esprit, si il la laissait mourir ou l'achevait, deviendrait il Prince à sa place ? Bon c'était peut être pas le moment de penser à ça, deux ennemis approchaient doucement d'elles comme des vautours, ils faisaient dos à Gael, ce qui était une grossière erreur de leur part. Les deux filles, parce que c'étaient des filles été nulles et ne pouvaient se défendre.

Dague d'une main et bouing son léger bouclier de bois il chargea, plantant sa lame au niveau de l'arrière du genou afin de la faire plier, c'était Fleur qui lui avait apprit ça, et l'ennemi plia effectivement, enfin plutôt la femme plia... Il le savait, les filles sont trop nulles. Plus qu'un, ça allait être du gâteau.

N'attention Gaël n'arrive ! Va sauver les princesses n'en coupant les cuisses des gens et les manger comme di poulet !


L'homme était maintenant face à lui et comme pour ce moquer de son adversaire il saisit également une dague. Le duel promettait d'être fameux et Gaël, un Bleizhmorgan triompherai par ses talents de guerrier. Il porte la premier coup, au niveau de la cuisse de l'homme, il était trop lent, la lame allait le transperçait quand un métal inconnu se figea dans sa main.
Il hurla et lâcha son arme alors que son adversaire riait. La douleur était horrible, en plus il avait un trou d'au moins 4 mètres dans la main ! Reculant de quelques pas il marcha sur les cheveux de sa soeur. Ils avaient osés toucher à deux Bleizhmorgan et maintenant lui faire mal à la main, ce crime allait être puni.

Fuyeeeeeez les filles ! Ne vais le retenir n'avec Bang ! N"ayez confiance, n'être le meilleur ! Le nain Vincible protège mwa.

Savoir si il allait gagner ou perdre quel importance, sa famille était en danger et son honneur en jeu, il avait mal oui, il voulait être ailleurs avec Sanctus, aussi mais il n'avait pas pu monter sur les échelles avec ce dernier. Cependant, ce qu'il voulait encore plus c'était défoncer cet abruti. Bang en avant il fonça, enfin il crut foncer mais un éclair métallique fracassant en deux son bouclier le stoppa net. La lame ripa contre son bras, le lui brisant avant de finir sa course dans son abdomen.

Son souffle fut coupé, la ça faisait vraiment très mal, il avait faillit mourir un nombre incalculable de fois, mais là ce n'était pas la même mort, celle la était si douloureuse et réelle. Il voulut faire quelque chose mais il ne pouvait plus rien faire, tout était noir. C'était si rapide... . Mais après tout ces derniers temps tout allé de travers, sa soeur était gentille avec lui, sa mère l'avais abandonnée, d'ailleurs ou était elle ? Surement plus occupée ailleurs, puis le comble du malheur alors que Lily allait accoucher de leur enfant - Voir un autre Rp, c'est pas vraiment le sien rassurez vous, je ne suis pas fou - au lieu de lui donner un héritier, elle lui donna une fille... . Oui tout allé de travers, enfin surtout son corps qui formait un angle assez impossible. Dans ces cas là, il fallait mieux partir, mais ou ?

Ses yeux s'ouvrirent un peu, une lumière l'éblouit, ah oui, rejoindre Deus... Pourquoi pas, après tout ou pouvait t'il bien aller ? Il n'avait même pas eu le temps d'être Roy... Rejoindre Deus pouvait être intéressant, prendre sa place encore plus... et il était en chemin pour ça.
Oui Deus prépare tes armées pour te défendre car Gaël arrive. Oui Deus craint pour ton trône car bientôt un autre montera dessus. Oui Deus apprend à connaître la peur car tu vas enfin connaître ton maître. Oui Deus tes jours son comptés...
Gaël arrive.
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Ze n'avais pas bien compris grand soze à ce qui ne se passait. N'avait plein des zens d'un coup, ça ne criait de partout et ze n'avais vu mon père et ma mère partir n'en courant avé leurs épées pour aller tuer des autres zens. Papou me n'avait dit n'à moi de rester cachée. N'on n'était pitêtre n'avec eux mais n'étaient pas fous les parents, nous protézaient quand même. Quoi que ce n'était que tout ce bruit? Z'étais dans ma cachette, mais ze n'étais cro curieuse et même si William il me parlait dans son english natal que ze comprenais rien, ze n'avais bien compris que lui me disait de pas bouzer. N'alours pour n'être sûre que lui dise rien n'a ma mère, ze n'avais mis mon doigt sur ma bouche.

Bon William toi reste cas'sé, ze ne vais serser Gael que lui va se faire tuer si reste là n'avec tous ces zens là qui crient, et 'Nora n'ossi . Tu bouzes surtout pô et pis toi pas dire n'a mamou que ze suis sortie de ma cas'sette sinon elle va me disputer

Lui n'avait rien compris à quoi ze racontais pask'il n'avait voulu me raccraper, sont bêtes les anglois , mamou le dit touzours et ze comprenais pou'quoi qu'elle ne disait çà, mais ze n'étais plus rapide que lui, n'alors ze n'avais réussi n'a me faufiler dehors de ma cachette. Ze ne tenais Bouing tout près de moi , ze n'avais un peu beaucoup peur quand même. Ze n'avait les n'yeux tous ronds n'en regardant tout n'autours de moi, les zens se battaient, les épées tombaient partout, les boucliers n'ossi, moi ze n'étais cro petite pour comprendre pou'quoi qu'ils se battaient coume ça, mais ze ne savais n'une soze , mon frère et ma cousine l'étaient en danger pask'ils n'étaient pô n'avec moi dans la cas'sette. Ze ne ser'ssait partout quand ze n'entendis un monsieur crier derrière moi " Attention !!!!!!" , ze me demandais bien sur qui lui criait coume ça, et z'ai vite compris quand ze me suis retournée. N'avait un autre monsieur qui courrait vers moi n'avec son épée, droit devant lui. Z'ai du me pencher crès vite pour n'éviter de me faire blesser, mais il était fou lui !!!!! Mamou dit touzours " faut pas courir avec un couteau ou une épée, tu pourrais te blesser" ze n'allais lui donner la leçon n'à lui, sa mamou l'avait pô bien n'éduqué!!!! Tout n'il n'avait été crès vite, ze n'étais montée sur une charrette et ze n'avais sauté Bouing la première sur la tête du monsieur. Lui ne s'était n'écroulé par terre, et là , n'un autre monsieur lui n'avait planté son épée dans le ventre, en me faisant signe de filer bien vite. Ze n'avais pas n'attendu mon reste, ze n'avais bien cro peur. Mes petites zambes n'allaient crè vite, ze me rappelle n'avoir tapé un autre monsieur n'avec ma poele, mais lui n'était pas mourru, et pis là , n'un autre, ze n'avais pas pu le n'éviter. Ze n'avais entendu un bruit étranze, une sorte de " zing " quand ze vis tomber une meche de mes zoulis cheveux n'a terre. Z'étais crès en colère, paske ze n'aimais beaucoup mes seveux, ze n'étais une princesse !!! C'était normal !!!! ze me n'étais retournée fâchée, et le monsieur lui, ne m'avait frappée crès fort , ze ne m'étais recrouvée par terre. Ze n'avais crès mal , Bouing l'avait volé n'ossi, l'était même cassée. Zétais criste, ze n'avais mal et ze me recrouvais couchée par terre en pleurant crès fort.

N'attention Gaël n'arrive ! Va sauvez les princesses n'en coupant les cuisses des gens et les manger comme di poulet !

Ze n'avais crès mal, mais ze ne pouvais pas le laisser faire çà n'a mon frère, ze ne l'aimais pas beaucoup , mais un tit peu quand même, enfin ze l'aimais vraiment crès fort mais ze n'allais pas lui dire, c'était Gael prout picétou, mais là ze n'avais peur pour lui, ne pouvais pas lui laisser faire çà, n'alors ze n'avais crié crèèèèès foooorrttt

Naaaaaaaaaaaaaaan Gael toi peux pas manzer n'eux coume di poulet, tu vas n'être malade ! Et pis toi va vomir partout et n'être avec le nain poisonné !!!!!

Vous z'allez me dire que ce n'était pô le plus nain portant, paske n'à côté de toutes les épées quoique c'était que du poulet nain poisonné, mais ce n'était graf' fallait le mettre n'en garde de po manzer çà. Ze ne voulais pô mon frère soit malade n'a cause de ces nains béciles d'abourd!!!!! Ce n'était nain possible picétou.

Fuyeeeeeez les filles ! Ne vais le retenir n'avec Bang ! N"ayez confiance, n'être le meilleur ! Le nain Vincible protège mwa.

Mon frère ce héros ... En n'écoutant Gael, ze m'étais rapprochée de Nora, ze n'avais vraiment crès mal, les zens étaient fous, faire mal n'a des n'enfants. Z'allez me dire quoi que çà fait au milieu d'une bataille des n'enfants, ze vous rapelle que z'ai pas écouté papou et William et que ze suis pô restée cachée. Ze savais bien que ze n'aurais du n'écouter mon père, allez crouver un n'enfant qui dit ça n'un zour, z'allez dire que ça n'être un miracle.

Viens 'Nora, faut qu'on se sauve, on peut pô rester là, les zens vont nous faire plus de mal n'encore

Mais ma couzine elle répondait presque pô, l'avait l'air bien abimée, alors z'ai pleuré n'encore plus et là, n'un monsieur zentil, pas un de chez les michants, ne nous a accrapée ze sais po trop coument, mais nous a amenées n'ailleurs. Ze voulais voir Gael, ze voulais voir maman, ze voulais voir papou n'ossi, ze n'étais perdue dans tout ce fatras de n'armes et de zens, ça courrait partout, ze voulais comprendre quoi qui n'était n'arrivé et pis, ze cherchait mon frère de mes tits nyeux . Lui n'était nulle part. Mon tit coeur se n'était arrêté de battre un moment et là .. ze n'avais compris que quelque soze de terrib' n'était n'arrivé.
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Le lieutenant mena la charge des castillonais de l'armée du capitaine contre les armées ennemies, une ligne de lanciers les bloquèrent aux abords de la muraille.
Il dévia un coup de lance s'avança et enfonça sa lame dans le ventre du ponantais :

Vous avez frappé Mauvaistooker. Ce coup l'a probablement tué.

Créve charogne, mais ! Ficth !

Une flèche se planta dans son épaule. Il recula en grognant de douleur, quand profitant de l'ouverture un autre lancier frappa.
Hagos ne dévia que trop tard et la lance s'enfonça dans la cuisse. le faisant tomber à la renverse en beuglant.

Perdant son sang à gros bouillons il recula en se tirant de son bras droit valide. Il cria en voyant Gandalf et Bouldebois être abattu leur tour et lança dans un rale :

Mes hommes non ! ...arhh... Satine ou est tu ?

Il s'évanoui ensuite alors qu'une pluiede fléches faisait reculer l'ennemi permettant la récupération des blessés.


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-Deux campagnes en Bretagne, - Guerre d'Anjou - Suites de combats dans le Berry - Une ou deux autres missions pour l'ADC-Une petite chasse aux pillards en Guyenne-Deux croisades- Guerre du Berry--Prise de Porto.-Passage par le feu du Black Amesha.

La brune avait donné l'assaut, enfin. Du haut de son canasson, la bretonne carnacière avait resurgi, mais cette fois ci elle dirigeait, ce n'était pas elle qui était en première ligne, ses hommes se battaient avec la plus grande ferveur.
Mais s'en était trop elle avait attendu cela des mois, et là on la laissait sur le banc de touche, alors un coup de talon au flanc du cheval, un regard à son époux, et la brune s'élança dans la bataille mais elle ne fut pas arrivée au bas des remparts que William la stoppa dans son élan, le visage blême, et l'air totalement paniqué.
Dans sa langue il bredouilla quelques mots que la bretonne eut d'abord du mal à comprendre :

Baronness...children...left..can't do anything!

Elle dut tourner plusieurs fois ses paroles dans sa tête, en pensant une à deux fois lui couper la tête pour qu'on la laisse enfin aller se battre.
Bordel, pensait elle, je peux pas faire comme tout le monde et taper sur quelqu'un????
Mais les paroles heurtèrent enfin, et de la façon la plus violente son cerveau, sans même répondre, posant juste son regard noir sur William qui devait les surveiller, elle s'élança à cheval traversant le champ de bataille sans même regarder les combats, cherchant des yeux ses enfants.
Elle les connaissait les monstres Bleizh, les mini Bleizh comme elle les appelait, et il n'y avait pas 3000 endroits où ils pouvaient être...dans le feu de l'action bien sûr...
Elle aurait du s'en douter, Gael pensait être invicible, et sa fille Lena, n'avait aucune conscience du danger, pensant pouvoir vaincre tout le monde armée de sa poele...Quant à la petite princesse Nora, sa filleule, elle n'était pas mieux que ses cousins, intrépide, mortellement téméraire.
Elle entendit au loin, la voix de crécelle de sa fille, pleurant et implorant, alors ni une ni deux elle descendit de cheval, repoussant les assaillants, sans même réfléchir à ce qu'elle faisait, elle grimpa sur les remparts, deux barreaux par deux barreaux, et arrivée en haut, elle vit un homme qu'elle ne reconnut pas au prime abord tenant sa fille et sa filleule.
La baronne crut bien défaillir un instant, mais l'adrénaline repris le dessus.
Elle récupéra sa fille, des bras de l'homme vérifiant, qu'elle était toujours consciente, la petite était plus que pâle, pleurant tout ce qu'elle pouvait, Eini ne remarqua d'abord pas, le sang coulant des vêtements de sa fille trop occupée, au milieu des combats, à l'embrasser. Scène plus que déroutante vous me direz.
A ce moment là, le monde pouvait bien s'écrouler autour d'elle, qu'elle ne l'aurait pas vu.
Elle cacha sa petite près d'un amas de pierres écroulées, dans un renfoncement des remparts et lui dit :

Lena quoique tu entendes, tu ne sortiras pas d'ici avant que plus un bruit ne se fasse entendre, et ne dis pas un mot, tu dois être muette comme une carpe! Promets le moi!
Je vais revenir...

La brune alors sans plus de mots se précipita vers le corps inanimé de la princesse et dans l'action se prit un coup à la machoire, ce qui lui éclata une lèvre. Elle cria, mais ne se retourna pas pour faire rendre gorge à celui qui vait osé levé la main sur elle. Non elle continua, et prenant le corps de la petite princesse dans ses bras, protégeant la tête et le plus possible du corps de sa filleule contre le sien, elle avança en évitant les coups près de l'endroit où sa petite était cachée.
Déposant le corps, elle regarda Lena, et vit enfin que ses vêtements était taché de sang. Eini déchira une partie de sa chemise alors et appliqua sur la petit un garot bien serré.

Lena tu ne bouges plus, et tu veilles sur ta cousine, parles lui, raconte lui comment soeur Philomène faisait bouing avec ses fesses.
Maman va revenir mais tu ne bouges surtout pas!

En se relevant, elle fut prise de vertiges, le coup à la mâchoire devait avoir été plus fort qu'elle ne le pensait, et en bas, elle vit William dans la débâcle combattant avec ferveur.
Elle se mit à crier alors :

William! here!!!! Princesses are here come on!!!

Alors embrassant une dernière fois sa fille, elle partit à la recherche de son petit, mais comment le retrouver dans ce fatras?
A ce moment, elle pensa à dégainer son épée, et seulement à ce moment, la baronne mercenaire, était perdue des qu'il s'agissait de ses enfants, elle avançait n'attaquant pas non, mais parant les éventuels assaut, le regard perdu à la recherche des mèches blondes de son fils, de sa chemise violette et du fameux renard...
Mais rien rien de rien elle chercha ce qui lui sembla des heures, en réalité seul un quart d'heure venait de s'écouler, quand enfin elle le vit.
Son coeur s'arrêta surement de battre quelques instants. Le petit était affalé sur le sol, du sang coulant sous son corps, formait une petite flaque déjà, ses mèches blondes étaient devenue pour la plupart rouge, et son visage pâle avait pris un ton verdâtre.
Gael avait un don inné pour les problèmes mais cette fois ci la brune, sentait bien que son petit ne guérirait pas de quelques potions...
Lâchant son épée au sol elle courut près de son fils, arrêtée par un homme qui l'a frappa violemment aux côtes cette fois, elle toussa, mais l'homme ne l'acheva pas contre attaqué qu'il fut par un des hommes des armées amies, elle continua alors sa courses, pour finir à genoux, ce qui troua largement ses braies, auprès de son fils le prenant dans ses bras déjà, elle regarda la blessure et les larmes alors vienrent immergées ses pupilles :

Gael mon petit mais pourquoi tu n'es pas resté avec William!

Elle serra le corps inanimé contre le sien encore quelques instants, plus rien n'existant autour d'elle quand elle fut sortie de son isolement par le corps d'un homme qui faillit leur tomber dessus, elle prit alors Gael dans ses bras, et comme elle l'avait fait pour Nora, elle le ramena prêt de l'endroit où était les deux petites.
William les descendait déjà des remparts, Lena aggripée à son dos et Nora dans les bras.
Eini quant à elle , emmitouffla son fils dans sa cape et le gardant près de son coeur, descendit à son tour les remparts, évitant les lieux de combat, après moult détour elle arriva à la tente posant le petit délicatement près de la Princesse Nora et de Lena, qui avait toujours les yeux aussi ouverts et plein de larmes, enfin, elle ouvrit la chemise de son fils....
Une longue entaille, parcourait son flanc, son corps avait déjà bleui, et elle ne savait que faire, elle le regardait impuissante qu'elle était là, piquée debout, comme une pintade.
William alors la poussa et commença les soins à donner à son fils...
Tout était sa faute une fois de plus, les petits avaient trinqué et tout était sa faute.
Elle n'était plus capable de se battre plus capable de rien, elle resta là debout, tâché de sang, jusque sur le front, sa lèvre enflée par le coup, son ventre meurtri également, elle resta là sans pouvoir parler...

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