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[RP] Roulotte et compagnie, une Vieille et son apprentie

Rodan
Quelques chopes, une bourse vide, une chambre d'auberge, un mal de crâne ...

Pas tout de suite le mal de crâne vous en conviendrez mais il va pas tarder ... bref. Rodan regagnait son auberge l'esprit ailleurs, sans vraiment faire attention à ceux qui le croisaient. Un peu plus il aurait pu passer devant sa soeur sans s'en rendre compte. Vraiment pas la tête à regarder ceux qui l'entouraient.

Il était certain de tenir un début de piste. Cette Annwenn avait du rencontrer sa soeur, il le savait, le sentait. Son instinct ne le trompait pas. Et puis ... et puis il n'y avait pas que ça. Au premier regard qu'il avait posé sur elle il l'avait trouvée attirante. Ses azurs perdus dans le vide au point qu'il avait pu passer un instant à l'observer sans qu'elle le voit. Ce regard ... ce regard avait réveillé quelque chose en lui. Sa soeur avait le même par moment ... c'est ça qui l'avait fait s'arrêter, s'installer.

Ah ce regard ... il trébucha sur un bâton tendu ... lâcha un juron avant de se rendre compte que c'était un vieillard aveugle qui faisait la manche, il grogna après le vieil homme et leva le nez pour regarder où il était... Son auberge ... un peu plus et il l'aurait dépassée.


Merci l'vieux ! _ lança-t-il.

Il entra dans l'auberge, à cette heure, elle était pleine de monde. Un coup d'oeil vers les escaliers, il n'avait pas vraiment envie de rester seul ce soir là. Un instant il songea à aller chercher une présence féminine. Il devait bien y avoir une maison close dans cette ville. Oui ... sauf qu'il fallait payer. Alors autant tenter de charmer la fille de l'aubergiste. Là il paierait pas ... un sourire taquin aux lèvres, il l'aborda alors qu'elle passait près de lui tenant quatre chopes dans chaque main.


Que vous êtes douée mamz'elle ! Joli j'admire autant votre doigté que vos courbes ... Pouvez vous m'apporter un pichet de vin ? Ce soir je ne monterais pas tout de suite dans ma chambre ... et de glisser plus bas ... et si je pouvais monter accompagné ...Phrase prononcée juste assez bas pour qu'elle se demande si elle avait compris ou non. Il savait l'attirance et l'émoi qu'il pouvait provoquer chez les jeunes filles ... autant tenter sa chance. Au pire il se prenait quatre chopes de bière sur la tête ... mais le père de la môme ne le permettrait sans doute pas ...

Au final la soirée s'annonçait bien ... s'occuper l'esprit avec du vin et une fille lui permettrait d'oublier sa rencontre du jour, d'oublier qu'il devait la revoir le lendemain. Boire et courtiser pour arriver à ses fins ... oui le programme lui plaisait bien.

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--Ethelbruge
Ethel par ici ! Ethel par là ! Papa n’arrête pas depuis que j’ai commencé le service et la soirée ne fait que commencer. Je soupire, j’aurais voulu être ailleurs plutôt qu’ici à l’aider à remplir mon devoir d’ainée,mais voilà faut bien nourrir les petits, cinq frères et soeurs et un sixième en route qui cloue maman au lit. Soupire alors que je prend les quatre chopes sous le regards goguenard des clients déjà bien avinés. Et en plus une tape sur les fesses ! Je lance un regard noir, je fracasserais bien les chopes sur leur crane, oui mais voilà papa ne veut pas « le client est roi, il veut tu exécutes et ne te plains pas ! » je soupire.

Je voudrais être ailleurs, comme les filles de mon âge, au lac, en foret avec le beau Mathieu ou un autre. C’est injuste ! Comment veut-il que je me trouve un mari, ils finiront par être tous pris, et je n’aurais plus aucune chance. Injuste, il n’y a jamais que des avinés, des soulards dans la taverne, je n’y trouverais jamais l’Homme de ma vie !

Que vous êtes douée mamz'elle ! Joli j'admire autant votre doigté que vos courbes ..

C’est à moi qu’on parle ? Je me tourne vers l’homme… ben oui c’est à moi qu’il parle….mes courbes ? Je regarde ma robe sur le coup je ne comprend pas…mes courbes ! Haa il me trouve belle…je...je...je sent le rouge monter aux joues sous le compliment, c’est que je n’en reçois pas souvent, j'ai plus de"pelotage" de maisn aux fesses qu'autre chose, tu parles de compliments ! Je le regarde plus attentivement de mon regard noisette, c’est le client d’une des chambres, je l’ai déjà aperçu et j’avoue admirer dans la taverne mais il ne faisait pas attention à moi jusqu’à présent, il n’avait d’yeux que pour celle en face de lui…mais s’il est là seul c’est qu’il n’a pas voulu d’elle au final - chacun interprete les choses à la manière qi lui convient le mieux -et puis elle avait une affreuse cicatrice dans le cou je l’ai vu même si elle met ses cheveux pour la cacher….

Pouvez vous m'apporter un pichet de vin ? Ce soir je ne monterais pas tout de suite dans ma chambre

Tiens donc, c'est pour ça le compliment pour un pichet , pour que je le lui apporte en vitesse...bah c'est si gentiment dit , et puis il est pas moche, même s'il est vieux, et il a une chevelure…on croirait presque du feu, je lui souris, mes mains ne seraient pas occupées que j’aurais presque eu envie d’y glisser ma main pour voir si elle ne brule pas.

Je vous rapporte ça tout de suite…

J’allais pour partir, lui lançant un dernier regard, il n'est pas d'ici, il a du voyager, il a du en avoir et en vivre des aventures, si j'osaos je lui demanderais de me les racompter, si je pouvais aussi....papa veille.

et si je pouvais monter accompagné…

Monter accompagné ? J'ai bien entendu ? Je le regarde un instant oui il semblerait que oui j'ai bien entendu, suffit de voir son regard...mes yeyx dans les siens, un instant, comme suspendu à ses lèvres, je ne sais trop comment réagir... lui fracasser les quatre chopes sur le crane, mais alors là c’est mon crane qui finit fracasser sur le comptoir ce soir par papa, donc on oublie, l’ignorer ou …le ou ! Je souris.

…va savoir peut être peut être pas…

Et toc, je lui adresse un sourire malicieux et me dirige vers le comptoir en basculant un peu plus mes courbes au futur homme de ma vie, je m’illusionne assurément mais je ne m’en rend pas compte, privilège de la jeunesse et de ses erreurs !
Rodan
Et une brunette dans la besace une !

C'est qu'elle est mignonne la brunette en plus ! Et le roux de l'observer dandiner sa jolie croupe après avoir posé ses chopes. Elle lui apporte la suite de suite et elle répond à son invitation à la façon d'une Normande. Il préférait le peut-être plutôt que le peut-être pas ... Bah ... il verrait bien ... quoique non ... autant déployer tous ses charmes pour la ramener non plus dans la besace mais sur la paillasse !

Rodan s'installa à une table à l'écart des autres avinés histoire de pouvoir tout observer. Il ne manqua pas de voir les mains se balader sur les fesses de la demoiselle. C'était d'une impolitesse ... Il détestait ce manque de respect face à une demoiselle. Elle n'avait rien d'une fille de joie. Et le tout semblait réjouir le père. Ce vieux vicieux exploitait sa fille. Il avait vu ça plus d'une fois au cours de sa quête. Tiens d'ailleurs elle avait un nom la demoiselle ? il en chercha un qui lui irait bien ... au final non il manquait d'imagination. Il attendrait de savoir son nom ... ou pas. Savoir un nom c'est s'attacher beaucoup trop s'attacher et là ... il voulait juste une fille pour la nuit sans avoir à payer.

Se calant dans le fond de son siège il plongea dans ses pensées. Il avait besoin d'oublier ce soir ... mais pour l'instant il n'était pas assez aviné. D'ailleurs, peut-être ne boirait-il pas tout son saoul afin de ne pas s'écrouler sur sa paillasse au lieu de s'occuper de la demoiselle. Il s'imagina défaisant sa coiffure savamment nattée .... ses cheveux soyeux tombant sur ses reins dénudés ... Un sourire coquin se dessina sur ses lèvres alors qu'il observait la demoiselle. Viendrait, viendrait pas ... boirait avec lui, boirait pas ... monterait, monterait pas ... oh ça oui elle montera ... sans qu'elle s'en rende compte il ne lui laisserait pas le choix. D'ailleurs, il avait vu la lueur dans son regard, le rouge sur ses joues ... l'affaire était dans la besace. Une ou deux nuits avec la chaleur et la douceur d'un corps féminin contre le sien avant de partir ailleurs ... voilà un programme qui plaisait.


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--Ethelbruge
[Le meilleur pour la fin...]

J’aurais mieux fait de ne pas dandiner des fesses, vu les mains qui s’y sont mises sur mon passage, que je les déteste, je les hais et ça doit se voir sur mon visage. J’aurais mieux fait de ne pas le faire, mais je l’ai fait, juste pour attirer un peu plus son attention, juste parce que c’est le premier a ne pas prendre de droit sur moi, même s’il veut la même chose que tous les autres. Je soupire en arrivant au comptoir. Et voilà , papa me fait encore les yeux noirs et un sermon à voix basses pour que personne n’entende ou presque, un de plus, il a vu mes yeux, j’écoute l’air contrite avec un "oui papa" "bien papa" " comme tu veux papa", faudrait en plus que j’aime leurs mains sur moi et que je cède à leur avance, histoire que l’affaire tourne mieux, que l’on est plus de clients….brrrr….je préférerais celle de Mathieu ou encore celle de ce client sur moi…plus de clients comme les autres très peu pour moi…mais je n’ai pas le choix….je force un sourire sur mon visage, je lui demande les pichets, les verres, je prend le tout, et entame le service des dernières commandes.

Une table, j’évite une main, un sourire l’air de rien, je marche sur le pied dans un "oups désolé " pas du tout désolé mais comme je souris papa ne pourra rien dire, je reste "aimable", je continue un verre, un pichet par ici, une main à nouveau, celle là je ne l’ai pas vu venir, encore un autre, un de ces jours je finirais par vraiment fracasser un pichet sur un crane….me reste plus que mon dernier client, que j’ai gardé exprès pour la fin, il faut toujours finir par le meilleur. Toujours !

Cette lueur dans le regard , j’ai cette impression qu’il a de me regarder comme s’il voulait me croquer et me dévorer, ça me rend toute chose, je n’avais jamais vu un tel regards chez un homme, je ne dis pas ne pas avoir vu de regards concupiscents, avides mais celui qu’il a c’est autre chose...du désir et l’envie que j’ai envie, c’est l’impression que ça me donne alors que j'arrive vers lui avec sa commande. J’ai chaud tout à coup, j’ai chaud qu’il me regarde comme cela. Je pose son pichet et une timbale, j’en ai trois autre sur mon plateau, dès fois qu’une tomberait par terre.

Tenez voici votre pichet de vin….il vous fallait autre chose ?

J’ai hésité sur les derniers mots, j’ai beau être jeunette je décèle le double sens de mes propres mots, j’en rougit presque de gène d’avoir osé…
Rodan
Viens là que je te croque ma mignonne !

La demoiselle se fait sermonner par le paternel ... et le roux de froncer les sourcils ... exploiter ainsi ses enfants ... une lueur de dégout dans les émeraudes ... pour l'homme qui exploite la fille pour lui même qui la désire ... la nature humaine est ainsi faite ...

Viens là que je te croque mignonne ! allez approche ! Par tous les dieux c'est qu'elle me fait languir la chipie ! et ses pensées de le faire rire intérieurement.

La demoiselle avait décidé de prendre tout son temps, il en profita pour admirer ses formes, ses hanches se balançant au rythme de ses pas, ses petits seins ronds et pointus se dévoilant au bord de son décolleté alors qu'elle se penchait pour déposer les commandes. Elle prenait son temps la mignonne.

L'innocence de la demoiselle lui fit penser à sa soeur et une vague de tristesse passa sur son visage. Enored ... sa petite soeur s'était, elle aussi laissée charmée par ce maudit bâtard ! Et la colère de voiler son regard. A cause de lui leurs frères étaient morts, à cause de lui il avait été séparé de sa soeur si longtemps ... trop longtemps.

Un léger courant d'air et une présence féminine devant lui, elle était là, son pichet sur la table ... lui fallait-il autre chose ? oui bien sur ... toi ma mignonne viens que je te croque ! Il lui adressa un doux sourire en voyant passer un léger hale rose sur ses joues.


Il me faudrait autre chose jolie demoiselle oui ... mais oseriez vous me l'accorder ? un sourire coquin qui passe sur ses lèvres alors que son regard tombe sur le décolleté, regard appuyé ... avant de revenir sur les deux noisettes ... il a observé le père, le père ne dira rien si elle monte avec lui ... Oserez vous me dire quel est votre prénom jolie demoiselle ? et de rajouter plus bas, dans un souffle Car j'aimerais savoir le nom de celle avec qui j'ai envie passer une nuit ... et plus si ça lui chante ... Et les émeraudes de glisser le long du cou joliment dévoilé, de se poser un instant sur les petits seins pointus pour descendre toujours plus bas ... pour finir sur la timbale posée sur la table. Un coup d'oeil sur le plateau et de reprendre plus haut ...
Je suppose que votre paternel ne vous autoriserait pas à boire un verre avec moi ... car ce qu'il me faudrait en plus de votre prénom jolie demoiselle c'est un peu de compagnie, je n'aime pas boire seul ... mais si vous ne pouvez pas ... je saurais patienter et attendre la fin de votre service peut-être que là ...

Le roux fouilla dans sa bourse pour chercher les quelques écus pour le pichet ... et le suivant et un peu plus.

Tenez, pour ce pichet, le suivant et ... le reste c'est pour vous. car je suppose qu'en travaillant là vous ne devez pas vous faire beaucoup d'argent.
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--Ethelbruge
[Oui oui j'arrive mais donne moi le temps...]

Autre chose vraiment…j’ose un sourcil interrogateur, surpris presque qu’il ose me demander mon avis, ma volonté…que peut-il bien vouloir ? Je me pose la question même si je sais, je ne suis pas dupe, jeune, mais pas si naïve, j’ai eu le temps en les servant ces ivrognes de savoir qu’ils veulent tous m’imposer leur présence dans mon lit, ou pire s’imposer à moi au détour d’un couloir…mais lui, même s’il veut la même chose que tous les autres, lui c’est différent, son regard qui descend sur moi, ce désir au fonds des yeux, j’en frisonne…c’est…c’est les mots me manquent…c’est intense, troublant de sentir ce regard, tout cela sans aucune mains sur moi..comme un respect que les autres n’ont pas, les autres clients cela fait longtemps qu’ils auraient mis leur main sur moi…quel sourire, je ne peut m’empêcher de lui sourire en retour, c’est plus fort que moi …et il ne veut que mon prénom, je souris je vais le lui donner mais la suite me laisse comme un poisson hors de l’eau, la bouche ouverte sans rien pouvoir dire.

Je mets du temps à reprendre mes esprits, je prend les pièces qu’il me donne, il est gentil il me donne un pourboire, je ne sais pas comment réagir, quoi dire, l’espace d’un instant je me noie dans ses immenses étendues d’herbes qui me font face, l’espace d’un instant dans ce regard , ce désir, j’oublie tout même le beau Mathieu qui d’ordinaire fait battre mon cœur, il n’y a plus que lui, moi, rien d'autre.

Et puis le brouhaha ambiant me fait reprendre, contre mon grès, pied, on me commande d’autre pichets à d’autre tables et papa hurle mon prénom !

ETHELBRUGE ! y a des clients qui te demandent !

Et voilà , comme cela je n’ai même pas la possibilité de lui dire moi-même mon prénom déjà qu'il est pas terrible, je regarde un instant mon père et répond d’une voix forte, histoire qu’il entende

Oui oui je viens !

Quand il sort mon prénom en entier, c’est qu’il n’est pas content, qu’il veut me dire quelque chose…encore ! Je replonge mes yeux dans ceux de mon client, je sais qu’il y a un éclat triste dans ceux-ci, je n’y peu rien, il y a même un éclat de haine contre mon père…je le hais, je le hais, il me vole mon existence…je passe pour quoi maintenant ? Et puis ce prénom stupide qu’il m’a donné !

Je termine avec ces messieurs…et mon service lui dans une heure, je reviendrais avec un autre pichet…et si vous voulez toujours m’offrir un verre ce sera avec plaisir…mais seulement si…vous me dites …vous aussi …votre prénom

Osé pas osé, la question a fait son tour de chemin dans ma tête et puis j’ai osé, je lui souris et file avant d’avoir la réponse, de peur de me prendre un refus et de me recevoir un pichet sur le crane envoyé par mon adorable et gentil paternel, l’homme que je déteste le plus au monde en cet instant.

Une heure a tourner dans tous les sens à servir encore et toujours à essayer d’échapper aux mains, aux hommes qui de force m’installent sur leurs genoux en rigolant, pour que je sente l’effet que j’ai sur eux….je les hais…papa qui ne dit rien, qui bois, rigole avec eux…qui me fais un sermon encore un, et cette fois ci, pas à voix basse non, on pourrait l'entendre à l'autre bout de la taverne, on pourrait l'entendre que le client c'est plus tard que j'irais le rejoindre dans sa chambre, c'est plus tard que....j'en rougis de honte, je le hais, je souris mais je les hais, ce soir je les hais tous, tous sauf lui dont je sens le regard posé de tant à autre sur moi, ce regard qui me fait supporter cette heure, ce regard qui au bout de cette heure me suit alors que je m’approche vers lui un pichet dans la main, un verre dans l’autre, il me suit nul besoin que je le regarde pour savoir je le sens, je suis jeune mais je sens son regard, je me souviens de ses mots, et j'en rougis encore. Et là d’un coup, je ralentis mes pas, moi qui ait couru toute la soirée ou presque, je ralenti de timidité, va-t-il toujours vouloir d’un verre avec moi ? Après tout il est bien mieux que moi que tous ces ivrognes qui sont là, bien mieux que mon propre père qui vente mes charmes à ces soudards, qui veut que je leur cède mon corps...alors pourquoi moi, lui qui est tellement mieux....il pourrait être l'Homme de ma vie. Et je m’arrête devant sa table pour attendre la réponse à cette question que je ne pose pas…
Rodan
Encore un verre ... et puis un verre ...


De verres en verres la soirée passe, la taverne se vide, les derniers s'en vont. Et Ethel se fait gronder, chahuter, palper par ces mains écoeurantes. Pauvre enfant. Car oui après tout cette toute jeune demoiselle est à peine sortie de l'enfance.

Elle lui rappelle tellement sa soeur. Encore un verre et puis il l'oublie, un instant, le temps d'une soirée, le temps d'une heure, le temps d'une nuit ? Peut-être. Et puis la voilà qui s'approche enfin. Un pichet dans une main, un verre dans l'autre.

Doucement, plus elle se rapproche plus elle ralenti. Pauvre petit papillon effrayé par la lumière... pauvre petite fille effrayée par le peu de tendresse qu'il a à lui offrir, par le peu de compassion qu'il peut avoir pour elle. Comment peut-on traiter son enfant ainsi ?

La voilà devant la table, pichet dans une main, timbale dans l'autre et une question muette sur ce visage épuisé qui n'ose pas se lever.


Rodan ... C'est mon nom. Asseyez vous jolie Ethel et ... posez tout cela, tenez, je vais vous servir, voilà, rapprochez vous ... n'ayez pas peur je ...
et dire qu'il y a encore une heure il l'aurait bien forcée à monter dans sa chambre parce que son jeune corps éveille en lui un désir dévorant ... mais il a envie de se montrer patient ... je ne vous ferais rien que vous ne vouliez ... venez ...

Doucement, il tend une main vers elle, effleure son bras. Sa peau est douce il peut la sentir frémir sous ses doigts ... il sourit, cherche son regard ... il la veut oui ... mais pas tout de suite, pas comme ça ... il a vu le désir naitre en elle, alors il attendra ...
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--Ethelbruge
Il y a…

Rodan…je lui souris, un rayon de lumière dans ma vie ce Rodan, un rayon de douceur, voilà ce que je me dis alors qu’il m’effleure, me demande de m’asseoir à coté de lui, là dans ses yeux, j’en oublierais tout, même qu’il ne veut que me mettre dans son lit, qu’il ne veut que mon corps, j’en oublierais tout pour ce petit moment de douceur qu’il semble vouloir me donner, je lui souris encore alors que je m’assoie à ses cotés, qu’il me sert.

Jolie Ethel…

Il prononce mon nom avec douceur, sa voie sonne comme une douce mélodie, il me trouve jolie, j’en rougis encore.

Merci…Rodan

Il m’intimide, là comme cela d’un coup tout près, il m’impressionne, il m’a a peine effleuré, mes ses yeux ont fait bien plus, je baise le regard, le relève, je lui souris timidement en prenant mon verre. Il m’effleure et je frémis de sentir cette chaleur.
Il y a là chez lui le mystère, le silence, une allure, un sourire…je le regarde tel qu’il est, tel qu’il semble être, je le regarde et là dans ses yeux, dans cette douceur, cet émoi qu’il me fait ressentir, je me dis pourquoi pas…

Vraiment ? Vous ne ferrez vraiment rien que je ne veuille ?

J’aimerais le croire, je dois surement avoir les yeux écarquillés d'étonnement, j’ai du mal à le croire, même si j’en ai terriblement envie. Alors je lui souris, encore, il me fait cet effet, je n’ai envie que de lui sourire, c’est drôle cette chaleur que je ressens en moi, cette envie que j’ai de me rapprocher de lui, il m’attire, alors que tous les autres, je n’ai qu’une envie, les fuir, sans m’en rendre compte je me suis rapprochée de lui un peu plus et ma hanche touche sa hanche, mon épaule touche son épaule, enfin non son bras, je suis beaucoup plus petite que lui, mais au travers du tissu de ma robe, je sens sa chaleur, et son odeur musquée qui vient jusqu’à mes narines et m’enivre, surement plus que le verre dont je bois une gorgée, en le regardant… je frisonne….ses yeux…je me noie dans son océan.

Et si je veux ce que vous voulez ?

Je met mes doigts rapidement devant ma bouche, comme pour retenir les mots que je viens de dire, et je l’ai pourtant dit. Il y a l’ivresse, le mystère, son allure, son sourire, sa chaleur et oui pourquoi pas…
Rodan
Je te promets ...

Une biche effarouchée, c'était bien ce qu'il avait là, à côté de lui. Il l'observa s'asseoir, remplit son verre, puis leva les yeux vers elle, détaillant son visage. Sa timidité la rendait encore plus belle. Il l'écouta parler, chuchoter et répondit dans un sourire. Il la senti se rapprocher, se coller à lui. La chaleur de sa peau contre son corps le fit frémir.

Vraiment belle Ethel, rien que vous ne vouliez, je vous le promets ... La vie vous a déjà assez abimée ... et vous me faites tellement penser à ma ... aah ... oublions cela ...voulez vous ?

Il attrapa sa main avec douceur, celle qu'elle venait de poser sur ses lèvres, serrant ses doigts fins entre les siens. Portant les petits doigts fins à ses lèvres, il y déposa un baiser.

Si c'est vraiment la même chose que nous voulons, cela nous promet une belle fin nuit. Mais si vous vous détendiez un peu ? avec la journée que vous venez de passer je suis sure que vous en avez besoin.

Sans lâcher sa main, il attrapa son verre et but une longue gorgée. Une si jeune demoiselle, peut-être qu'un autre aurait eu du remords d'abuser de sa naïveté, de la séduire avec de douces paroles ... Peut-être, mais pas lui. A l'émoi qu'il provoquais chez elle il se demanda si c'était la première fois qu'elle cédait ainsi.

Peut-être qu'un autre se serait arrêté là oui ... mais pas lui. Ce jeune corps contre le sien ne lui donnait qu'une envie, la prendre là, tout de suite, maintenant, dans ce coin de taverne. Mais la belle enfant méritait mieux que ça. Mieux que le spectacle de ses cuisses écartées qu'elle offrirait à un père qui sans doute ... n'attendait de voir que cela.

Pour chasser l'image du paternel qui les observait du coin de l'oeil, il déposa un nouveau baiser sur les doigts si fin, puis retourna la petite main avec douceur pour observer sa paume. Il vida sa timbale et la reposa sur la table. De sa main libre, il caressa les lignes qui se présentaient à ses doigts, suivant chacune d'elle comme aurait fait une bohémienne. Il leva son regard vers la demoiselle.


Promis, je ne vous dirais pas la bonne aventure ... _ et il sourit, une lueur taquine dans le regard _ la seule chose que je puisse vous prédire, c'est une nuit pleine de douceurs et de choses à découvrir ... au moins une nuit ...

L'espace d'un instant, il aurait voulu l'enlever, l'emmener avec lui, l'arracher cette ange déchu à l'enfer qu'elle vivait. Juste l'espace d'un instant. Car la vie qu'il menait ne lui permettait pas, ne lui donnait pas le droit de l'imposer à une enfant.
Même si ce n'était pas rose tous les jours, au moins, elle était nourrie, logée, et dormait au chaud. Lui ne pouvait rien lui promettre de tel. Il ne mangeait déjà pas tous les jours ... alors à deux ... impossible, improbable, inimaginable. Alors ce qu'il imagina juste un instant s'évanouit l'instant d'après pour faire place uniquement au moment présent. Cette fois ça y'est, il la tenait son ivresse, il le tenait son oubli dans ces deux yeux noisettes effrayés et ... inquiets mais ... qui ne demandaient qu'à découvrir ce qu'il venait de promettre.

Il n'avait plus besoin de mots, la demoiselle était sous son charme. Sans quitter son regard des yeux il posa un baiser sur la paume de sa main, un autre dans le creux de son poignet. Sa peau était si douce. Son regard monta le long du bras qu'il tenait prisonnier entre ses doigts, détailla la fine épaule, le cou où il aurait bien plongé ses lèvres pour sentir son odeur, respirer la fraicheur de sa peau. Il descendit le long de sa robe. Elle était là, tout contre lui ... il avait envie d'elle. Mais le besoin impérieux, sauvage s'était tu ... pour cette nuit il avait besoin de douceur autant qu'elle.

Alors doucement il rapprocha son visage du sien, lui souriant toujours il murmura à nouveau


Je te promets ... rien de plus que ce que tu veux belle Ethel ... beaucoup de douceur pour te faire découvrir ce que même, tans tes rêves les plus fous tu n'as osé imaginé ...

A nouveau il sourit, s'enivrant de son souffle, de sa bouche si proche de la sienne. Elle serait à lui cette nuit et il n'aurait pas besoin de la forcer. Il avait eu envie d'elle au premier regard, quitte à s'imposer ... et l'image de la demoiselle grimpant les marches devant lui lui revint en mémoire. Ses jambes si fines, ses hanches, sa croupe, ses petits seins qu'il imaginait alors qu'ils montaient à l'étage. Ah le matin même quand elle lui avait montré sa chambre il l'aurait bien basculée sur la paillasse ... se serait emparé de ce corps ... mais le jeu qu'il venait de mener lui plaisait tout autant. Il l'avait séduite ... c'était bien plus excitant ... Sa main toujours dans la sienne, il caressa sa paume avec douceur, laissant ses doigts y voyager, l'effleurer pour doucement remonter le long de son bras.

Tu vois ... tout en douceur comme ça ... veux tu la même chose que moi ?
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--Ethelbruge
Je le regarde, je lui souris, je me sens drôle, je frisonne et pourtant je n’ai pas froid, quelque chose de nouveau en moi, c’est étrange, je n’arrive pas à saisir vraiment quoi, je lui fait penser à sa…sa quoi ? sa femme ? Et il pense que je vais le laisser faire….je…sa main qui prend la mienne, qu’il tient avec tant de délicatesse, lui pourtant si grand par rapport à moi, sa voie si douce, si terriblement douce et chaude, il m’hypnotise, il me rend chose, je n’avais encore jamais ressenti ça pas même avec le beau Mathieu, j’en oublie tout dans ses yeux, j’en oublie tout, là contre lui. Il dépose un baiser sur ma main, et j’en frissonne de plaisir, oui un énorme frisson de plaisir s’empare de moi…je lui souris, je me détend, là je le crois maintenant, il ne me ferra pas mal. Je me laisse aller contre lui un peu plus, j’en ai besoin c’est vrai, et c’est tellement bon de sentir cette chaleur contre moi, d’avoir l’impression d’un peu de douceur.

Merci…oui la journée n’a pas été de tout repos…le travail au champ plus le service cela devient vite fatiguant…

Je m’arrête, je ne vais pas commencer à lui raconter ma vie, elle n’a rien d’intéressant et puis j’aurais l’impression de passer mon temps à me plaindre et papa il n’aime pas quand je me plains il serait encore capable de venir me le reprocher à nouveau, je…surement qu’il y a un voile dans mes yeux….je vais penser à autre chose…je lui souris et vide mon verre…c’est fort, pas très très bon, mais je me sens mieux d’un coup, je lui souris encore alors qu’il dépose un baiser à nouveau sur ma main, un baiser qui fait frissonner tout mon être…ce sourire, ces yeux, cette chaleur, et cette douceur, comment y résister ? Impossible.

Une nuit…

C’est déjà beaucoup une nuit, une nuit de douceur, c’est déjà tellement plus que ce que j’ai mais tellement peu à la fois, et je sens qu’il faudrait tellement plus, décue un peu de n'avoir qu'une nuit…un nouveau baiser dans ma main, sur mon poignet, une caresse qui se prolonge douce sur mon bras, je le regarde , souris, rougis, je dois vraiment avoir l’air d’une tomate, mais j’aime, je ne voudrais pas qu’il arrête, qu’il me fasse oublier tout, oui je veux qu’il me fasse tout oublier une nuit, même si ce n'est qu'une nuit, je le sais, le sent il en est capable. Et là, grisée par lui, grisée par le vin que je viens de boire, libérée d’une partie de ma pudeur enfantine, je lui répond, j’ose doucement

Tout en douceur…oui… la même chose que vous…

Un peu plus rouge au joues, j’ose faire ce que je n’aurais jamais fait d’ordinaire, je lève mon autre main, l’approche doucement de son visage, je le regarde, me perds dans ses yeux, et doucement , timidement plutôt je pose ma main dans sa chevelure de feu, en prend une mèche, la caresse.

Ils sont beaux…un vrai feu dans vos cheveux…

Je lui souris tout en perdant mes noisettes dans ses étendues herbeuses, alors que ma main innocemment glisse doucement de sa chevelure feu, jusque sur le haut de son torse ou elle se pose. J’y sens chaleur, puissance et cœur battant, et le mien en réponse s’emballe à tout va déjà depuis longtemps.
Rodan
Petit oiseau tombé du nid ...

Si fragile entre ses mains. Elle se détend doucement ... non seulement elle travaille comme une forcenée à la taverne, mais en plus ... en plus ce vieux fou le fait travailler aux champs ! Et son esprit s'emballe, il devrait l'emmener loin de ces tortures ... loin de ce vieux vicieux qui les lorgne ...Oh Seigneur, que faire ... que faire ...

Il se laisse caresser, il se laisse toucher. Du dos de la main il caresse cette joue si proche de lui, si douce. Que faire ... ôter cette môme à cette vie de torture ... elle est si jeune, elle pourrait être sa fille. Mais jamais il ne se serait comporté ainsi avec sa fille. Et s'il l'emmenait ... s'il l'emmenait elle s'imaginerait des choses et son coeur est déchiré. Déchiré par cette demoiselle, par les yeux bleus sauvages qui se superposent aux siens.

La blonde sauvage, la brune douce et si fragile.


Viens, viens belle Ethel ... ne restons pas là ... je vais te soustraire à ce fou au moins une nuit ... et si tu veux tu me raconteras ce que tu vis et ... et je te raconterais peut-être ma soeur ... à qui te me fais penser. La dernière fois que je l'ai vue elle devait avoir ton âge. Mais avant ... avant viens, montons. Montons belle demoiselle. J'ai envie de t'aimer au moins une nuit. Peux tu l'accepter ?

Alors qu'il parle avec elle, il descend sa main le long de son cou, dans son décolleté, entre le creux de ses seins.

Viens, viens ma belle montons ... je ne veux plus qu'il pose son regard vicieux sur toi ...
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--Ethelbruge
Si je l’accepte ? N’est ce pas ce que je viens de lui dire, lui faire comprendre ? Ha cette main qui me caresse, les frissons qu’il me procure, ce besoin urgent, grandissant d’avoir plus, beaucoup plus, nettement plus que ces simples frissons…bien sur que j’accepte, pourquoi doute-il ? Je me pose la question, mais je ne sais qu’elle réponse y mettre…cette odeur qui se dégage de lui, m’enivre comme toute sa personne…même si ce n’est qu’une nuit…il veut m’aimer, et rien que ces paroles, cette douceur, c’est presque trop d’un coup pour moi…demain je sais qu’il ne sera surement pas là, je le sais mais ne veut pas le savoir… je ne veut pas penser à demain, non, alors je lui souris, ferme un instant les yeux sous cette caresse qui descend, sur ces frisons qui me prennent, sur ce moment de bonheur pas encore charnel mais presque...

Je lui prend la main, l’arrête, la sert dans la mienne, lui souris encore, je me lève, le tire doucement, pour qu’il en fasse de même, je murmure, lui seul entendra mes mots…

Aime moi…même si ce n’est qu’une nuit …aime moi…

Rouges, mes joues, elle sont rouges comme les fraises, mais je suis grisée par lui, par cette douceur, cette tendresse qu’il veut me donner, mes yeux dans les siens, je me recule…lui lâche la main…me dirige vers l’escalier, pas très sure d’un coup qu’il me suive vraiment…

Je traverse la salle, droit vers l’escalier, pas un regard au dernier client qui reste encore tapant la discute à papa, pas un regard pour mon paternel,, je le hais…non juste l’escalier, droit sur l’escalier, que je monte sans me retourner, une main sur la rambarde, une main remontant mes jupons….je monte sans me retourner, je monte sans réfléchir, si je réfléchis, je redescend, et rien le fait que de penser à ce qui peut se passer dans sa chambre…j’ai soudain peur, je m’arrête en haut de l’escalier sous cette peur qui s’empare de moi, j’ai réfléchi …et si je faisais une bêtise ?
Rodan
Je vais te croquer jolie pomme !

Il observa ses joues rougir et sourit intérieurement alors que son esprit les comparait à deux pommes bien mûres. Elle se lève, elle le veut, elle en est sure, elle lui tire la main, puis la lâche et fonce droit vers les escaliers.

Rodan l'observa marcher, monter, ses hanches, ses mollets si délicats. Il savourait sa victoire. Elle serait à lui cette nuit. Ne pas trop la faire attendre pour ne pas qu'elle fasse marche arrière ça non.

Alors il se leva, victorieux, comme le chasseur allant quérir sa proie. Cette nuit il ne dormirait pas seul ... Il monta les marches deux par deux, pressé de la rejoindre. Elle attendait en haut de l'escalier. Hésitait-elle ? sans doute. Il se colla à son dos et déposa ses lèvres dans son cou. Il du se retenir pour ne pas la prendre là ... en haut des marches. Il réprima son désir violent une fois de plus.

Il avait promis de la douceur à cette pauvre jeune fille et ... défaut de famille ... il tenait toujours ses promesses. Il baisa son cou avec douceur, ses mains vinrent effleurer ses hanches, puis remontèrent le long de son ventre pour se poser sur sa poitrine. Il sentit les petits seins se tendre sous ses caresses. Il les malaxa tout doucement, poursuivant ses baisers. Puis sa bouche vint se poser au creux de son oreille


Viens ... ne regrette pas ton choix ... va jusqu'au bout laisse toi aimer. Si tu veux demain je m'occuperais de tes champs à ta place. Ou mieux, nous ferons cela ensemble. Je serais là pour t'aider je ne partirais pas pendant la nuit. Promis. Viens ma douce ...

Tout en lui parlant, il glissa une main dans la sienne, enlaça ses doigts au siens. Cette nuit elle serait sienne elle ne pourrait plus reculer ... Il fit le tour de la demoiselle pour se retrouver face à elle. Il posa ses lèvres sur les siennes, plongea ses yeux dans les siens.

Viens, ma douce, ma belle Ethel, mon amour d'au moins une nuit, viens que je t'aime comme tu le mérites viens ... fais moi confiance.


De sa main libre il frôla l'endroit le plus intime de la jeune fille. Du bout des doigts d'abord, puis il se fit plus précis ... il cru la sentir s'abandonner ... il était temps de l'emmener ... sur de son emprise, il l'attrapa et la prit dans ses bras, comme un homme ferait passer le seuil de sa maison à son épouse ... Avançant doucement vers sa chambre il baisa son cou, son décolleté, il s'arrêta et ouvrit la porte. La paillasse était là, elle les attendait. Mais il ne bougea pas cherchant une dernière fois son consentement. Comme pour la dissuader de partir il la garda dans ses bras et défit le haut de sa robe dévoilant les deux petits fruits défendus tendus vers lui...

Tu est belle ... ma douce, ma tendre Ethel ... mon amour d'au moins une nuit. _ il observa ses seins monter et descendre au rythme de sa respiration et sourit. _ Tu es si belle ... si belle et j'ai envie de toi ... abandonne toi à moi ... laisse toi aimer ... Laisse moi te faire l'amour cette nuit ... si tu le veux toute la nuit ... et demain ... tant que je serais là je te protégerais ... et je t'aimerais ... j'ai envie de toi ma douce ... laisse moi te prendre et te faire tout oublier. Pour cette nui il n'y aura que toi et moi. Je sais que tu as envie de moi ... Comme j'ai envie de toi. N'aies pas peur ... abandonne toi.

Tout en parlant, il s'était avancé d'un pas, avait refermé la porte sur eux et l'avait déposée au sol. Elle lui faisait face, petite chose fragile. Une main caressa un sein puis descendit à la recherche de sa féminité. Son souffle s'accéléra, il ne pourrait plus attendre très longtemps. Il la voulait ... il l'aurait ... mais il voulait qu'elle se donne à lui, qu'elle laisse tomber ses dernières réticences et ses peurs alors, il prendrait son corps, viderait sa tête emplirait son coeur ... avant de l'abandonner une fois qu'il aurait senti l'appel de la route ... mais pas pour l'instant. Pour l'instant il n'y avait qu'elle et lui et l'envie qu'ils avaient l'un de l'autre ...
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Krystel_martin
[Pendant ce temps, au camp]

Sourire, non pas de circonstance, mais de joie pure. Non, Krystel ne rêvait pas, et sa marraine était bel et bien là, en chair et en os. Sous ses yeux, et palpable. Elle ne rêvait pas. Ou alors, diantre que le rêve était beau !

Elles étaient là, toutes les deux, filleule et marraine, assises devant un feu de camp. Et que pouvaient faire deux femmes qui s'étaient perdues de vue, sinon recommencer au point de départ et discuter ?

Krystel prit la main de Caline, et la pressa doucement.


J'ai tant de questions, et nous avons si peu d'heures devant nous. Ce repas sera l'occasion de rattraper le retard, mais sera-t-il l'occasion de le rattraper entièrement ?

Elle secoua la tête. Et reprit le fil de ses pensées, de ses questions qui se bousculaient, maintenant qu'elle avait, pour elle seule ou presque, sa blonde marraine à ses côtés.

Ma bonne marraine, j'ai cru entendre qu'on vous appelait Annwenn, un nom comme ça. Que... Pourquoi ?

Elle jeta un coup d'oeil rapide à la Vieille. Etait-ce une idée de cette femme, pensant qu'une bretonne vendrait mieux des potions qu'une flamande ? Ou était-ce parce que désormais, Caline s'appelait Annwenn (pour une raison qui lui échappait sur l'instant) ?
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Huhu...
Caline
[Au campement : une révélation]

Un sourire de marraine à filleule, un sourire de tendresse, de ces sourires que la blonde ne donne que peu, mais qu’elle aurait voulu lui donner plus souvent accompagné de sa présence, de conseils que la jeune fille aurait voulu recevoir ou pas. La bretonne serre avec tendresse la main de Krystel, elles en avaient perdu du temps, et par sa faute aussi, mais la vie amène à faire des choix et certains en pâtisse…

Je ne crois pas que nous pourrons rattraper tout ce temps perdu… par ma faute, et j’en suis désolée ma chère filleule, mais nous pouvons essayer…j’ai souvent pensé à toi, à ce que tu devenais sans prendre ce temps pour t’écrire - un léger sourire, une excuse, ces mots sont peut être surfaits, mais vrais dans la bouche de la blonde

pour répondre à ta question…. tu as bien entendu tout à l’heure…. mon vrai nom est Annwenn du Menez et je suis d’origine bretonne… - un temps, une légère pause, pour laisser l’information le temps d’être analysée- …c’est une longue histoire, mais à l’époque, je fuyais mon père, et je ne voulais pas être retrouvée…logique tu me diras. J’ai donc beaucoup bougé pour ne pas être retrouvée. J’étais bien jeune à cette époque plongeons dans les souvenirs, elle se revoit encore à cette époque, se cacher, errer sur les routes, voler sa nourriture dans les fermes sur son chemin…- J’ai du faire extrêmement attention sur les routes, tu sais combien elles ne sont pas sures pour une femme seule ! Et après quelques temps incertains, je me suis retrouvée en Flandres ou je me suis installée, j’ai changé de nom, changé d’identité...aujourd’hui…mon père, mon frère sont morts, je n’ai donc plus besoin de me cacher sous un autre nom…

Bon le premier de mort de mort naturelle à la façon corse ou breton du nord, le couteau dans le dos gentiment inséré par son propre fils, le deuxième, donc le fils, elle l’y avait fortement aidé, le fils aide le père à passé de vie à trépas, la sœur rend gentiment l’appareil au frère, quoi de plus normal ? Ca reste en famille ! Rétrospectivement, elle n’en conçoit toujours pas l’ombre d’un remords, son père, son frère avaient mérité leur mort au centuple. Mais ça elle ne va pas le dire à sa filleule, il lui faudrait alors dire le pourquoi du comment, et c’est trop personnel, toujours douloureux, elle la choquerait ou pas mais ça elle ne le sera jamais déjà qu’elle se demande comment elle va réagir à cette révélation, si elle ne va pas se sentir un peu trahie. Une idée en entrainant une autre, la bretonne songe un instant au père de sa filleule…

Dis moi en parlant de famille, ton père et toi vous avez réussi à créer des liens avec le temps ?

La blonde espère pour sa filleule que oui mais vu le souvenir qu’elle avait du père, c’était pas gagné, après un mal pour un bien ? Il vaut parfois mieux ne pas avoir de père, elle st bien placée pour le savoir…
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