Caline
[Quand il est temps
]
Assise à déguster un verre, la blonde hypnotisée sur le feu, laisse son esprit vagabonder vers dautres lieux et dautres contrées, plus particulièrement vers celles du souvenirs, aussi met-elle un instant avant de reprendre pied, de comprendre ce que vient de lui dire Aglae. Un sourire sesquisse, dire quelle pensait le sujet clos. Aglae revenait à la conversation quelles avaient laissé pour venir jusquici, enfin sur la conversation à laquelle la blonde avait coupé court, ne voulant pas vraiment de réponse. Mais cest sans compter sur La Vieille et son caractère tout aussi trempé que le sien, qui estime surement quelle doit entendre cela. Un hochement de tête, oui elle comprend ce quelle tente de lui dire.
Un sourire plus loin, une taquinerie qui lui rappel ce rendez-vous quelle aurait voulu oublier.
Moi me ramollir ? Impossible Aglae, je mentraine tous les jours voyons !
Une expression faussement choquée, cest que la bretonne sentraine tous les jours au maniement des armes, obligatoire pour leur survie. Deux femmes seules sur les routes cest tellement tentant pour les brigands, il faut savoir se défendre. Et lentrainement est quotidien, sauf celui daujourdhui qui na pas eu lieu un sourire plus loin la blonde continue.
Mais tu as raison, je dois y aller.
Et la blonde de se lever, sur un geste spontanée et exceptionnel de déposer un baiser sur la joue de la Vieille avant de quitter lauberge.
[Quelques minutes plus tard ]
Appréhension, voilà le maître mot qui tiraille lestomac de la blonde alors quelle sengouffre dans la taverne, elle ne veut être là, elle ne veut lui faire face et pourtant elle sy oblige, pour elle, pour eux. Un regard sur la salle. Il est là, et lespace dun instant cest Enored quelle voit. Eclat de tristesse vite dissimulé, elle lui manque, Sean lui manque, beaucoup trop de personnes lui manquent.
Tout en se dirigeant, vers lui, elle stoppe la petite serveuse dune main posée sur le bras.
Amenez moi un pichet de vin et un gobelet à la table de ce monsieur sil vous plait.
Et la blonde de désigner Rodan, de déposer les pièces nécessaires pour sa commande, de remercier dun sourire et de finir les quelques pas qui la séparent de lhomme, pour sasseoir à sa table. Un pichet, deux ou plusieurs, il va lui falloir ça au moins !
Bonsoir
Ses azurs sur lui, comme pour le sonder, déterminer pourquoi lui plus quun autre, fait naître en elle des sentiments aussi violents, aussi bien positifs que négatifs, machinalement une main vient rabattre une mèche dor pour dissimuler la cicatrice dans son cou, geste quelle regrette tout aussitôt, mais ce qui est fait est fait.
Dites moi votre nom Rodan.
La bretonne ne perd pas de temps, sa question est posée doucement mais ne veut souffrir aucun chemin de traverse dans la réponse. Étrangement, cet homme réussit à faire disparaître toutes ses bonnes manières, et elle ne comprend pas comment !
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Assise à déguster un verre, la blonde hypnotisée sur le feu, laisse son esprit vagabonder vers dautres lieux et dautres contrées, plus particulièrement vers celles du souvenirs, aussi met-elle un instant avant de reprendre pied, de comprendre ce que vient de lui dire Aglae. Un sourire sesquisse, dire quelle pensait le sujet clos. Aglae revenait à la conversation quelles avaient laissé pour venir jusquici, enfin sur la conversation à laquelle la blonde avait coupé court, ne voulant pas vraiment de réponse. Mais cest sans compter sur La Vieille et son caractère tout aussi trempé que le sien, qui estime surement quelle doit entendre cela. Un hochement de tête, oui elle comprend ce quelle tente de lui dire.
Un sourire plus loin, une taquinerie qui lui rappel ce rendez-vous quelle aurait voulu oublier.
Moi me ramollir ? Impossible Aglae, je mentraine tous les jours voyons !
Une expression faussement choquée, cest que la bretonne sentraine tous les jours au maniement des armes, obligatoire pour leur survie. Deux femmes seules sur les routes cest tellement tentant pour les brigands, il faut savoir se défendre. Et lentrainement est quotidien, sauf celui daujourdhui qui na pas eu lieu un sourire plus loin la blonde continue.
Mais tu as raison, je dois y aller.
Et la blonde de se lever, sur un geste spontanée et exceptionnel de déposer un baiser sur la joue de la Vieille avant de quitter lauberge.
[Quelques minutes plus tard ]
Appréhension, voilà le maître mot qui tiraille lestomac de la blonde alors quelle sengouffre dans la taverne, elle ne veut être là, elle ne veut lui faire face et pourtant elle sy oblige, pour elle, pour eux. Un regard sur la salle. Il est là, et lespace dun instant cest Enored quelle voit. Eclat de tristesse vite dissimulé, elle lui manque, Sean lui manque, beaucoup trop de personnes lui manquent.
Tout en se dirigeant, vers lui, elle stoppe la petite serveuse dune main posée sur le bras.
Amenez moi un pichet de vin et un gobelet à la table de ce monsieur sil vous plait.
Et la blonde de désigner Rodan, de déposer les pièces nécessaires pour sa commande, de remercier dun sourire et de finir les quelques pas qui la séparent de lhomme, pour sasseoir à sa table. Un pichet, deux ou plusieurs, il va lui falloir ça au moins !
Bonsoir
Ses azurs sur lui, comme pour le sonder, déterminer pourquoi lui plus quun autre, fait naître en elle des sentiments aussi violents, aussi bien positifs que négatifs, machinalement une main vient rabattre une mèche dor pour dissimuler la cicatrice dans son cou, geste quelle regrette tout aussitôt, mais ce qui est fait est fait.
Dites moi votre nom Rodan.
La bretonne ne perd pas de temps, sa question est posée doucement mais ne veut souffrir aucun chemin de traverse dans la réponse. Étrangement, cet homme réussit à faire disparaître toutes ses bonnes manières, et elle ne comprend pas comment !
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