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[RP] Roulotte et compagnie, une Vieille et son apprentie

Rodan
Il l'écouta tenter de trouver le moyen de l'écarter d'elle, de le faire fuir. Ratée ma jolie _songea-t-il. Il m'en faut vraiment plus et plus tu tenteras de me faire fuir, plus je te trouverais attirante. Il l'observa, décryptant les émotions qui passaient sur son visage. Il aimait ses contradictions, sa façon de faire attention à ce qui se passait autour tout en restant attentive à leur discussion.

Ne pas savoir faire la cuisine, et en plus elle se moquait de lui ... il sourit alors que le rouge lui montait aux joues. Et en plus elle portait malheur ... léger haussement de sourcils avant de répondre.


Je ne crois pas au porte bonheur, je ne suis pas superstitieux.

Ou comment en une phrase faire exploser un nouvel argument pour l'éloigner de lui. Il s'adossa à sa chaise, réfléchissant un instant.

Ce n'est peut-être pas seulement à cause des mauvais souvenirs qu'elle ne parlait pas. Je pense que partir, quitter le pays a été pour elle une sorte de trahison. Mais, au moment où elle est partie, elle n'avait plus personne à qui se fier. un silence Tout comme moi elle n'aimait pas parler d'elle, je suppose que ça n'a pas changé avec le temps ... nouveau silence ... parler de chez eux ... Nous avons tous grandit plus ou moins sur le bateau familial. Nous faisions escale les hivers où lorsqu'il fallait mettre le butin en sécurité. Nous habitions alors un village au milieu de paysans. Ils nous faisaient nos réserves de nourriture, nous partagions avec eux une partie de notre butin. Ce petit village était situé non loin de la crique aux falaises abruptes où nous amarrions notre navire. _ alors qu'il parlait les images défilaient devant ses yeux, il était ailleurs ... il était là bas _ Parfois nous restions dans les habitations troglodyte dans la falaise, parfois nous montions et alors s'ouvraient à nous une grande plaine verdoyante à perte de vue. Par endroit il y avait des animaux qui nous regardaient passer. _un nouveau silence plus long que les précédents.

J'aimais aller regarder le soleil se lever sur la falaise. Le matin, il enflammait la mer et l'horizon c'était ... magnifique. Beaucoup plus beau qu'un coucher de soleil. Beaucoup de monde regardent le soleil se coucher, peu prennent le temps de le regarder se lever. _ un soupire mélancolique _ C'est vraiment un moment ... spécifique. Un moment de calme qui permet de se ressourcer.

Un verre rempli ... un verre vidé ...

Là bas, les gens aiment faire la fête, boire ensemble ... ils ont une vie simple, des plaisirs simples. Rien de bien compliqué. J'ai beaucoup voyagé dans votre pays, mais n'ai jamais trouvé des paysages semblables à ceux de mes terres. _ un silence ... une idée ... _ Si ça vous tente ... je n'ai pas perdu l'idée de retourner là bas ... peut-être alors m'accompagnerez vous.

Silence définitif cette fois. Retour à l'instant présent, la taverne, l'étrange blonde devant lui ... elle avait du souffrir pour vouloir faire fuir ainsi ...
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Sean_alsender
Sean fit un petit signe de tête à sa mère et sortit rapidement de la pièce. Voyager, ça il aimait bien, il lui fallait faire le plus difficile, son bagage.

Passant en dessous du mât, il leva la tête vers Wang. Ce dernier l'avait vu, on ne pouvait lui cacher le moindre mouvement sur le bateau, Sean avait pourtant souvent tenté de le surprendre, mais tous ses effots échouaient lamentablement.

Sean plaça ses mains devant sa bouche en porte-voix et hurla à pleins poumons :


Wang !!!!! Le cap'taine te demande !!!!!

Puis il le regarda descendre, l'observant pour arriver un jour à descendre de la vigie aussi vite que lui. Un petit sourire, et il entama la montée vers la vigie. Ne jamais laisser la vigie vide, une consigne des plus importantes qui plaisait bien à Sean. Là-haut, il dominait tout le paysage, il pouvait presque toucher le ciel, mais il n'oubliait pas la mission de surveillance, l'oeil aux aguets. Aujourd'hui il faisait beau, le regard portait loin, tous les détails de la cote était visibles et le bateau ne bougeait pratiquement pas. Le tangage n'était pas un souci pour Sean, heureusement pour lui, il avait appris à maitriser le mal de mer. Il scruta donc avec minutie l'horizon, attendant patiemment la relève.
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Le courage est le juste milieu entre la peur et l'audace.
--Ethelbruge
Je les regarde alors que je sert la table juste à leur coté, et ce que je vois sur leurs visages…je suis peu être jeune mais je sais encore reconnaître ce que je vois…je la hais, elle tente de me le voler, il est à moi, le peu que je peu avoir elle veut me le prendre, je la hais…je sais qu’il ne restera pas, mais le peu qu’il reste il est à moi ! Je…je…

Et puis je sens une main sur mes fesses, je n’avais pas fait attention, je regarde un instant le client qui ose faire ça…Robbert cet ivrogne ventripotent…et soudain je sais ce que je vais faire ! Je recule mon plateau à la main en poussant un « HEEEeee », mimant la surprise et l’indignation, je recule pile poil dans la direction de leur table, me déséquilibre volontairement et renverse mon plateau avec les deux chopes pleines qu’il me reste sur cette fichue Blonde !

Oh je suis désolée, Madame, vraiment désolée…
ETHEL ! QU’EST CE QUE TU AS ENCORE FAIT MALADROITE ! RÉPARE CA TOUT DE SUITE !

Je suis contente mais je le montre pas, j’ai réussi, je fais semblant d’être désolée, prend un air désolé, fais mes yeux de chien triste et avec un chiffon sale je fais celle qui tente d’éponger les dégâts, je crois bien que ça fait des taches en plus, je suis contente mais je ne le montre pas j’ai mon paternel qui de m'hurler dessus, qui me regarde alors qu'il s’occupe de servir les autres clients pendant que je répare les dégâts volontairement créer.

J’suis désolée, y a dans une pièce à l’étage des affaires oubliées par des clients, vous trouverez p’etre de quoi pour vous changer….j’suis désolée

Bon j’vais pas lui dire que les affaires sont en réalité de vieilles nipes, elle fait comme elle veut la blonde, mais elle laisse mon Rodan tranquille, le temps qu’il est là, il est à moi ! Na !
--Wang
[Sur le navire]

Wang a vu le petit sortir de la cabine pour se diriger droit sur le mat, droit sur lui, sans essayer pour une fois de le surprendre. Le petit avec sa bonne humeur, sa jeunesse a pour jeu d'essayer de le surprendre constamment, mais Wang a les yeux partout, Wang voit tout. Sourire en coin. Le chinois ne sourit que lorsque personne ne le voit.

Wang !!!!! Le cap'taine te demande !!!!!

Si le Capitaine le demande, il va donc voir le Capitaine, Wang ne se pose pas de question inutile, il prend les choses l'une après l'autre, un peu basique comme approche, mais efficace pour sa tranquilité d'esprit. Il descend donc le mat, tapote la tête du petiot d'un geste affectueux, il l'aime bien ce petit mousse, et file vers la Cabine du Capitaine.

Un coup à la porte, l'attente du cezame et une fois donné, il entre dans la cabine.


Capitaine

Un mot pour la saluer, on salut toujours un capitaine, respect du chef, le chinois est avare de mot, s'il est là c'est d'abord pour entendre, pas pour parler, là il a rien à dire pour le moment au Capitaine et ça risque de changer en fonction de ce qu'elle va lui dire, alors il attend.
--Enored.ocaellaigh
Debout, les poings appuyés sur la table des cartes, l'Irlandaise attendait Wang. Elle n'eut pas à patienter longtemps. Un coup à la porte et voilà le Chinois face à elle. Toujours aussi avare de mots. Elle appréciait cet homme. Silencieux et efficace.

Wang. Vous n'allez pas apprécier mais j'ai une mission pour vous. Sean veut rejoindre sa tante Annwenn. J'ai besoin d'hommes de confiance pour l'escorter. Vous ferez partie de l'escorte avec Flannagan.

L'Irlandaise savait que l'homme n'aimait pas s'enfoncer dans les terres à cause de son apparences, du regard des gens. C'est justement ce qu'elle cherchait la rouquine. Que les gens fuient son fils et son escorte un peu spéciale. Ainsi il serait en sécurité sur les routes.

D'ici quelques jours, j'aurais sans doute une réponse et je saurais où elle se trouve. Jusque là, vous conserverez votre poste. Il est possible que je vous accompagne au moins sur une partie du chemin.

Si elle y arrivait ... là c'était autre chose. Mais cela, son matelot n'avait pas besoin de le savoir.

Un commentaire ?
--Wang
[Dans la cabine du Capitaine]

Bien campé sur ses pieds, Wang écoute les bras croisés sur son torse, et elle a raison la Capitaine, il aime pas ce qu'elle lui dit, il aime pas du tout même. Elle sait qu'il n'aime pas aller à terre, et le fait de savoir qu'il est un homme de confiance, ne suffit pas à rendre plus joyeuse une pareille perspective ! Il est marin et étranger, pas terrien et ....local !

Un commentaire ?

Il plisse les yeux le chinois, la mine encore moins avenante que d'habitude, non pour impressioner la Capitaine, il lui en faut plus, non il est juste pas content et ça se voit.

Rester ici j'aime mieux. Un autre à ma place plutôt. Possible ?

Voilà pour le commentaire, et tant qu'elle prononce pas le fatidique "c'est un ordre" pour Wang , il y a toujours moyen de changer la donne. Le Wang n'est pas très habile avec cette langue, trop compliquée à son gout, mais l'idée est là. Reste plus qu'à savoir si elle change d'avis, mais elle ne l'a encore jamais fait. Basique le chinois, un ordre est un ordre on ne le discute pas, et pour tout ce qui n'en est pas, il fait à sa façon.
--Enored.ocaellaigh
Léger haussement de sourcil. Elle s'attendait à cette protestation, mais pour son fils, elle voulait les meilleurs à ses côtes.

Non. Pas possible. C'est un ordre.

Voilà qui est fait, il va bougonner à l'intérieur et ne rien dire. C'est ça qu'elle apprécie chez lui. Il obéit et ne conteste pas. Elle sait qu'elle lui demande un gros effort. Elle l'observe un instant et voit son mécontentement.

Ce sera tout. Vous pouvez disposer.

En observant son matelot la rouquine se demanda si elle avait eu raison ou non de l'affecter à cette mission. Elle a confiance dans les gars restés ici. Mais la surveillance de Wang est infaillible. En même temps c'est pour cette raison qu'elle l'affecte comme garde du corps pour Sean. Et puis Sean l'apprécie et inversement.

Une respiration un peu plus forte que les autres qui aurait pu ressembler à un soupire. L'Irlandaise se sent fatiguée malgré le repos dont elle peut jouir depuis qu'ils se sont mis à l'abri de la crique. Et pourtant, le temps passe et le repos ne l'apaise pas. L'épuisement est là, collé à ses bottes ...
--Un_vieux_corbeau
Un CROOOOAAAAAAAAAAA raisonna dans la forêt en plein milieu de la nuit. Le vieux corbeau venait de se réveiller. Il s'était assoupi bien plus longtemps que ce qu'il l'avait voulu.

Il estima qu'il était au milieu de la nuit. Le vieux corbeau étira ses ailes et s'envola en direction de la ville. Il devait retrouver la destinataire de sa lettre. Après plusieurs battement d'ailes, il avait passé les remparts. Il se laissa planer un moment et découvrit dans une cour une roulotte. Il cru reconnaitre la roulotte de la blonde et s'installa confortablement sur le toit.

Tout était calme dans le village, le vieux corbeau profita du silence pour s'endormir inconfortablement gêné par le rouleau de parchemin suspendu à sa patte.
Caline
[Dans la taverne]

Elle touche presque du bout du regard l’endroit qu’il évoque à ses souvenirs, elle s’y voit presque, en quelques mots emplis de mélancolie et d’une certaine passion…mélange qui la touche bien plus qu’elle ne le pense, il vient de les y transporter, il ne manque plus que le levé de soleil…un jour, il faudra qu’elle pense à regarder le soleil se lever sur la mer. De ses nuits d’insomnies, elle connaît les lever sur les prairies, les forêts et les champs de bataille, mais étonnement, elle la bretonne qui a vécue au bord de la mer, elle n’a jamais vu le soleil se lever sur l’océan, oublie qu’il lui faudra réparer un jour.

Est ce les verres qu’elle a vidé tout en l’écoutant qui ont émoussé ses réactions, est ce tout simplement lui qui l’espace de cet instant l’a captivé au point de ne pas réagir a temps, elle ne le saura jamais, mais elle se recule bien trop tard pour échapper à la douche alcoolisée que lui fait prendre de force la serveuse.


Gast !

Elle se recule, tente d’enlever le liquide qui n’a pas encore imprégné ses vêtements, alors que la petite serveuse se répand en excuses, et tente de l’éponger avec un chiffon plus sal que propre. Gast, gast, elle ne comptait pas terminer la soirée ainsi, en se parfumant à la vinasse. La blonde repousse la main de la jeune maladroite volontaire, sauf que ça, même si elle peut en avoir un doute, elle ne le sait pas. car pourquoi après tout la serveuse lui en voudrait pour lui renverser son plateau expres dessus, au risque de se prendre une volée par le tavernier , hein ?Car il doit bien en donné une ou deux de temps en temps, elle le voit bien faire le tavernier.


Ca va allez comme ça….je vais me débrouiller.


La blonde regarde les dégâts, tout est bon à laver, elle aussi, la serveuse n’y a pas été de mains mortes, les chopes devaient être pleines à ras bord ! Elle s’excuse encore. Oui oui elle a compris, elle hoche la tête, garde son calme, mais si l’écervelée continue à se répandre en excuses ainsi, elle va l’envoyer balader, elle a comprit qu'elle est désolée, c'est bon pas besoin d'insister en plus. Debout, le regard à nouveau porté sur Rodan...

Je vais vous laisser….

La voici parfumé avec le parfum tort boyaux numéro 5, de quoi attiré tous les soudards locaux en état de manque qui la confondrait avec une bouteille, quand elle disait qu’elle portait malheur ! Elle regarde Rodan avec cet air qui dit « tu vois, j’avais raison »

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Rodan
Il l'avait vue venir, du coin de l'oeil mais sans vraiment y prêter attention. Un "heeee" et des excuses plus tard, voilà une Ethel embourbée dans une sale situation et une Annwenn plus très propre ...

Un battement de paupières pour réaliser ce qui venait de se passer. Se retenir de rire surtout, pour ne pas gêner l'une et ne pas fâcher l'autre... Voilà, se retenir de rire ... c'est bien.

Un peu hagard le roux observa la situation plutôt cocasse. Cocasse et décevante. La soirée se passait plutôt bien jusque là. Ils avaient parlé, pas mal, il avait eu des nouvelles, il lui avait raconté son pays ... oui la soirée se passait bien jusque là ... Un coup d'oeil vers Ethel et une lueur de compréhension dans le regard du roux. La petite serait-elle jalouse ? Ce point serait à éclaircir plus tard.

Un regard vers Annwenn qui vient d'annoncer son départ. Il hoche la tête. Il y a quelque chose d'indéfinissable au fond de son regard. Quelque chose qui dit "tu vois c'était inévitable, j'attire les ennuis".

"Bah tiens ... mais non j'suis sure que la môme a fait exprès. Mais heu je ne détaillerais pas le pourquoi du comment hein ! "Voilà à peu près ce que disaient les émeraudes fixant la blonde sur le départ.


C'est dommage que cette soirée se termine ainsi Il se leva et prit la cape posée sur le dos de sa chaise pour la poser sur les épaules de la blonde. Prenez ma cape, vous allez attraper froid. Un silence avant de rajouter. Acceptez que je vous accompagne, j'ai besoin de prendre l'air après ce que je viens d'entendre. Et comme ça je saurais où se trouve votre auberge.

Déjà il se dirigeait vers la sortie. De l'air il en avait besoin oui. D'un coup, la taverne devenait beaucoup trop petite. Doucement il réalisait les choses... le tout le bouleversait plus qu'il ne l'aurait voulu.
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--Wang
[Dans la cabine du Capitaine puis en haut du mat]

Elle l’a dit, il s’en doutait le Wang, il est pas content, ha ça non, mais bon un ordre est un ordre, et La Capitaine est bien mieux que tout un tas d’autres, juste , équitable, il va obéir le Wang mais à contre cœur, il a beau apprécié la compagnie juvénile du petit, descendre à terre lui est pénible. Il grogne de l’intérieur, mais ne dit rien, au dehors il a sa mine renfrognée de tous les jours, seul le plissement de ses yeux plus prononcé qu’à l’habitude trahit son émoi, et il faut sérieusement être observateur pour le remarquer. Alors le Wang se contente d’un simple :

Bien Capitaine.

Et il sort de la cabine, il est déjà passé à autre chose il est ainsi le chinois, il ne rumine pas les choses désagréable, cela ne sert à rien, sa philosophie accepter les choses telles qu’elles viennent, le regard se plisse un peu plus en direction de la vigie, pour apercevoir le petit, un sourire intérieur et voilà le chinois qui escalade souplement et discrètement le mat dans le but de surprendre.

Sean…

Quelques instants plus tard, Wang accroché au mat, pas encore dans la vigie mais presque, il attend la réaction du petit mousse, qu'il lui fasse de la place. En se serrant, ils passent à deux, ils l’ont déjà fait, le petit aime bien venir s’y cacher lorsqu’il veut échapper à la corvée de nettoyage du pont et que c'est lui qui est de quart.
Caline
Dans la taverne, quand un regard répond à un autre…

Un dialogue muet d’azurs et d’émeraudes, une certaine compréhension dans le regard du roux que la blonde ne saisie pas vraiment, elle traduit bien l’expression « aux oubliettes le porte malheur, ce ne sont que des foutaises » , il ne la croit pas et s’en moque, mais le petit truc en plus, l’éclat dans les émeraudes, elle ne le saisit pas, il sait quelque chose, elle sait qu’il sait mais ne sait pas ce qu’il sait, et lui sait qu’elle sait qu’il sait mais ne sait pas ce qu’il sait, vous saisissez ce qu’ils savent ?

Surprise, étonnement voilà les sentiments qui agitent la blonde alors qu’il pose sa cape sur ses épaules, dans un geste prévenant. Si elle s’attendait a être chamboulée par un simple geste ordinaire. Elle se reprend, cela lui fait juste un peu bizarre c’est tout, cela fait bien longtemps qu’elle ne s’est pas laissé surprendre ainsi, qu’elle n’a permis à personne un tel geste et lui se l’est tout simplement autorisé, il est là le sentiment étrange qui la prend, elle n’a tout bêtement plus l’habitude.


Merci.

Elle s’emmitoufle dans la cape dont l’odeur musquée du propriétaire vient à ses narines, agréable odeur qui va l’accompagner. La blonde de le suivre haussant un sourcil amusé, il lui demande l’autorisation de l’accompagner et en même tant en prend le droit en se dirigeant vers la sortie sans attendre la réponse. Un paradoxe ambulant ce Rodan…il l’amuse et il l’énerve, un pirate et un galant, un homme de caractère qui à son grand dam ne la laisse pas indifférente.

J’accepte oui que vous m’accompagniez….venez.

Et la blonde de franchir la porte qu’elle vient d’ouvrir, quelques pas au dehors et Annwenn lève les yeux au ciel, nullement en prière, non juste pour admirer la beauté d’un ciel hivernal. Vite rappelée à la raison par la rafale de vent glacial qui s’engouffre sous sa cape, la bretonne sans un mot s’avance dans les rues de la ville, en direction de l’auberge, elle n’a nulle envie de parler, et il lui semble que Rodan est dans le même esprit, peut être se trompe t-elle, avec lui rien n’est moins sur.
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Sean_alsender
Sean…

Le sursaut que fit Sean, avait trahi sa surprise. Et oui il ne l'avait pas entendu monté, et n'avait pas plus remarqué le mouvement sur le bateau, trop concentré sur l'horizon, à voir passer une voile au loin, l'observer pour bien définir si elle se rapproche ou pas, trop de concentration tue la concentration.

Oh Wang, tu m'as encore eu ! Attends je me pousse, l'cap'taine verra peut-être pas que je suis encore là.

Un grand sourire illuminait son visage, il aimait bien Wang, il ne lui posait pas de question idiote comme certains matelots sur le fait que le capitaine était sa mère. Il ne parlait jamais pour ne rien dire, Wang, ça ça lui plaisait à Sean. Il lui fit un signe de tête vers la voile, au loin pour avoir son point de vue, il était imbattable Wang pour estimer une distance et affirmer l'innocence ou la menace d'un batiment.
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Le courage est le juste milieu entre la peur et l'audace.
--Wang
[En haut du grand mat, maintenant dans la vigie]

Souplement Wang atterrit dans la vigie au coté du petit, pose une main sur l'épaule du futur pirate, du futur homme en devenir et esquisse un sourire amusé en réponse à celui lumineux et juvénile du petit. Avec Sean, Wang se laisse un peu aller, il est d’ailleurs le seul à l'avoir vu sourire, mais ça s'arrête là, celui qui verra Wang éclater de rire n'est pas encore né.

Elle te verra pas, mais elle sait. Le Capitaine pas bête.

Puis Wang regarde au loin, lisse instinctivement sa moustache, observe la voile qui passe, note la façon dont il prend le vent, la vitesse à laquelle il va, estime la ligne de flottaison, et les petits détails minimes qui lui font déterminer si une menace arrive, ou si une potentielle proie leur fait face.

Wang fait un signe négatif de la tête, pas de menace. Dommage qu'ils soient au repos, une proie leur passait justement devant.


La voile est grande, le vent souffle fort, il devrait aller plus vite, il est lourd. Navire marchand.

Wang, fidèle à ce qu'il est, n'est pas prolifique de paroles, quelques mots suffisent à expliquer l'essentiel, et c'est bien suffisant. Pour les détails, ça s'apprend avec la pratique et le temps, et un jour le petit arrivera à savoir sans se tromper, à devenir aussi bon que lui.
--Flannagan.
Accoudé au bastingage...

Je suis resté non loin de la cabine du Capitaine, inquiet, attendant adossé au bastingage dans un premier temps pour voir le petit entré inquiet, sortir plus rassuré, pour voir Wang y rentrer et en sortir à son tour l'air encore plus renfrogné que d'habitude. Maintenant, j'y suis accoudé regardant les flots libres de la mer, attendant qu'elle me demande, qu'elle me mette au courant.

Je suis inquiet pour elle, elle semblait fatiguée tout à l'heure, mais je la connais, elle a prit une décision, sinon elle n'aurait pas demandé à Wang de venir la voir aussitôt après avoir parlé au gamin, après avoir reçu ce courrier. Mais quelle décision ? Que contient ce courrier? Je le saurais peut être, elle dira ce qu'elle veut bien me dire, comme d'habitude, mais je m'en contente.

Je suis inquiet pour ma Capitaine, pour celle que j'aime, et j’attends avec inquiétude de savoir....
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