Xalta
Ils avaient quitté Compiègne et avaient tous suivis en ordre de marche leur capitaine Polibe, ils ne connaissaient pas vraiment le but de cette sortie hors de la ville, certains la considéraient comme un peu insensée, d'autres espéraient enfin qu'il y aurait une confrontation avec les Artigots après des semaines _voire des mois pour certains_ passés à défendre les frontières et les villes. A quelques lieues de Compiègne, ils avaient traversé la frontière sans encombre, ils n'avaient faits aucune mauvaise rencontre, ils étaient restés un moment sur place non loin d'une mine artésienne et déjà les Champenois et autres Orléanais se questionnaient et s'interrogeaient sur la prise ou non de la mine, comme une sorte de réponse de la bergère au berger.
Ils n'eurent pas vraiment le temps de se reposer et de palabrer, le capitaine assez rapidement dans la journée redonna l'ordre de lever le camp et de partir sur les routes. Linquiétude se lisait sur les visages, il n'y aurait eu qu'un fou pour aller combattre cheveux aux quatre vents et sourire aux lèvres. On sentait la tension augmenter au fur et à mesure qu'ils s'éloignaient de la Champagne et qu'ils s'enfonçaient dans la campagne artésienne, ils devenaient méfiants, chaque fourrés , bosquets pouvant abriter des ennemis. Enfin après quelques heures de marche rapide sans rencontrer un chat, les murs d'enceinte de la ville de Péronne se découpèrent sur l'horizon.
Ils comprirent tous quel était l'objectif de cette virée, enfin, car le Capitaine avait été plutôt laconique voire même muet sur l'objectif militaire de cette campagne, mais cela était fort compréhensible, ils avaient été tous secoués en apprenant quelques jours plutôt la trahison d'un homme qu'il considéraient comme un des leurs, comme un ami même, elle-même l'avait trouvé sympathique avec son élevage de lapinou des bois. Ils étaient là, tous en rang, en armure plus ou moins légère, équipés de bâtons, de bouclier, d'épées ou bien seulement de leur courage et de leur envie d'en découdre.
Ils attendaient l'ordre fatidique , celui qui leur ordonnerait de donner l'assaut à la ville, ils avanceraient en terre découverte, ils seraient en rapide mouvement, le combat serait forcément rude, les Artésiens étaient sur leurs terres et ils auraient forcément la rage de défendre leur sol. Ils bénéficiaient d'un avantage certains vis a vis d'eux et comment savoir exactement combien ils étaient en face à les attendre pour les cueillir.
Elle lève la visière de son casque, jette un il sur ses compagnons d'armes, un long regard échangé avec son époux, elle lui adresse un sourire autant pour se rassurer elle que lui, son coeur bat la chamade, elle sent ses mains devenir moites, puis pour ne pas qu'il devine l'appréhension qui l'étreint, elle abaisse sa visière et sans honte, elle récite à voix haute son credo.
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Ils n'eurent pas vraiment le temps de se reposer et de palabrer, le capitaine assez rapidement dans la journée redonna l'ordre de lever le camp et de partir sur les routes. Linquiétude se lisait sur les visages, il n'y aurait eu qu'un fou pour aller combattre cheveux aux quatre vents et sourire aux lèvres. On sentait la tension augmenter au fur et à mesure qu'ils s'éloignaient de la Champagne et qu'ils s'enfonçaient dans la campagne artésienne, ils devenaient méfiants, chaque fourrés , bosquets pouvant abriter des ennemis. Enfin après quelques heures de marche rapide sans rencontrer un chat, les murs d'enceinte de la ville de Péronne se découpèrent sur l'horizon.
Ils comprirent tous quel était l'objectif de cette virée, enfin, car le Capitaine avait été plutôt laconique voire même muet sur l'objectif militaire de cette campagne, mais cela était fort compréhensible, ils avaient été tous secoués en apprenant quelques jours plutôt la trahison d'un homme qu'il considéraient comme un des leurs, comme un ami même, elle-même l'avait trouvé sympathique avec son élevage de lapinou des bois. Ils étaient là, tous en rang, en armure plus ou moins légère, équipés de bâtons, de bouclier, d'épées ou bien seulement de leur courage et de leur envie d'en découdre.
Ils attendaient l'ordre fatidique , celui qui leur ordonnerait de donner l'assaut à la ville, ils avanceraient en terre découverte, ils seraient en rapide mouvement, le combat serait forcément rude, les Artésiens étaient sur leurs terres et ils auraient forcément la rage de défendre leur sol. Ils bénéficiaient d'un avantage certains vis a vis d'eux et comment savoir exactement combien ils étaient en face à les attendre pour les cueillir.
Elle lève la visière de son casque, jette un il sur ses compagnons d'armes, un long regard échangé avec son époux, elle lui adresse un sourire autant pour se rassurer elle que lui, son coeur bat la chamade, elle sent ses mains devenir moites, puis pour ne pas qu'il devine l'appréhension qui l'étreint, elle abaisse sa visière et sans honte, elle récite à voix haute son credo.
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