Jean.de.cetzes
Citation:
Je regrette infiniment avoir du vous imposer cet embargo qui va à l'encontre même des souhaits que je forme à l'égard du Grand Duché de Bretagne. Mais dites moi ce que je pouvais faire en apprenant que vous alliez officiellement commercer avec les ennemis de la couronne de France dont vous avez accepté qu'ils signent "Duc souverain du Berry" ou "Archiduchesse d'Anjou", semblant ainsi reconnaitre leur indépendance et leur légitimité ? M'avez-vous laissé le choix ?
A regret, J'ai donc du choisir une réaction à cette entente, ce traité, avec nos ennemis.
Néanmoins, J'ai alors, comme vous, délibérément mis de côté cet outrage, adoptant une attitude modérée, en faveur de notre amitié en vous tendant la Main, et en choisissant une solution non violente et non véhémente consistant en la simple cessation du commerce. Et pourtant c'est un motif de Guerre dont un Roi de France moins soucieux de la paix aurait pu faire cas.
Aussi, je vous ai proposé, toujours dans cette attitude amicale, soucieux des relations paisibles et fructueuses que nous avions construites jusqu'alors, de vous rencontrer pour discuter de cette situation mutuellement déplorable. Vous dites vouloir maintenant que je lève l'embargo avant la rencontre. Mais dès lors, de quoi discuterons-nous ? Voulez-vous nous priver du plaisir de parler avec vous ? Je le regretterais vivement, espérant vous revoir promptement et m'engageant à la plus grande assiduité lors de notre entretien qui, j'en suis sur, permettra de lever tout motif de brouille entre nous.
Par ailleurs, nous tenons à préciser que nous n'aurions pas tenu rigueur au Berry d'une attaque menée par des sujets berrichons sans lien avec le pouvoir en place. Mais ici nous parlons des soldats d'une armée sous contrat répondant à un vassal du duc illégitime du Berry. Il ne s'agit pas de canailles incontrôlables. La preuve : l'armée des renards défendra Sancerre avec les hommes qui nous ont attaqués. La preuve encore pour le fatum : ces infâmes lèvent deux armées pour défendre le Berry ou pis, attaquer la France. Pourront-ils dire n'avoir aucun lien avec eux ? Ce serait une offense à l'intelligence et la raison.
Aussi, l'absence de Georges le Poilu ne change rien à l'affaire. Il ne se prétend point duc du Berry et aussi "charismatique" soit-il, je ne vois pas bien quel place il aurait à jouer ici. Les renards ont d'ailleurs quitté une nouvelle fois sancerre et se trouve à Cosne sans que nos troupes n'aient fait un quelconque mouvement. N'est-ce pas là la confirmation de la volonté du Berry d'envenimer et d'affermir le conflit ?
Ainsi, nous ne saurions que vous appeler, avec toute l'amitié aristotélicienne que nous vous portons, à nous rejoindre pour discuter de notre relation, et prier ensemble, avec le Vice-Primat de France, que je recevrai avec joie. Laissons là le Berry qui n'a pas sa place entre nous, Souverains indépendants et légitimes.
Que Dieu nous apporte paix et prospérité mutuelle.
- De Jean, par la grâce de Dieu, Roi de France,
À Sa Majesté Patate 1er, Grand duc de Bretagne et Sa Grâce Lallie ap Maëlweg de Kerdraon, Duchesse de Bretagne.
Je regrette infiniment avoir du vous imposer cet embargo qui va à l'encontre même des souhaits que je forme à l'égard du Grand Duché de Bretagne. Mais dites moi ce que je pouvais faire en apprenant que vous alliez officiellement commercer avec les ennemis de la couronne de France dont vous avez accepté qu'ils signent "Duc souverain du Berry" ou "Archiduchesse d'Anjou", semblant ainsi reconnaitre leur indépendance et leur légitimité ? M'avez-vous laissé le choix ?
A regret, J'ai donc du choisir une réaction à cette entente, ce traité, avec nos ennemis.
Néanmoins, J'ai alors, comme vous, délibérément mis de côté cet outrage, adoptant une attitude modérée, en faveur de notre amitié en vous tendant la Main, et en choisissant une solution non violente et non véhémente consistant en la simple cessation du commerce. Et pourtant c'est un motif de Guerre dont un Roi de France moins soucieux de la paix aurait pu faire cas.
Aussi, je vous ai proposé, toujours dans cette attitude amicale, soucieux des relations paisibles et fructueuses que nous avions construites jusqu'alors, de vous rencontrer pour discuter de cette situation mutuellement déplorable. Vous dites vouloir maintenant que je lève l'embargo avant la rencontre. Mais dès lors, de quoi discuterons-nous ? Voulez-vous nous priver du plaisir de parler avec vous ? Je le regretterais vivement, espérant vous revoir promptement et m'engageant à la plus grande assiduité lors de notre entretien qui, j'en suis sur, permettra de lever tout motif de brouille entre nous.
Par ailleurs, nous tenons à préciser que nous n'aurions pas tenu rigueur au Berry d'une attaque menée par des sujets berrichons sans lien avec le pouvoir en place. Mais ici nous parlons des soldats d'une armée sous contrat répondant à un vassal du duc illégitime du Berry. Il ne s'agit pas de canailles incontrôlables. La preuve : l'armée des renards défendra Sancerre avec les hommes qui nous ont attaqués. La preuve encore pour le fatum : ces infâmes lèvent deux armées pour défendre le Berry ou pis, attaquer la France. Pourront-ils dire n'avoir aucun lien avec eux ? Ce serait une offense à l'intelligence et la raison.
Aussi, l'absence de Georges le Poilu ne change rien à l'affaire. Il ne se prétend point duc du Berry et aussi "charismatique" soit-il, je ne vois pas bien quel place il aurait à jouer ici. Les renards ont d'ailleurs quitté une nouvelle fois sancerre et se trouve à Cosne sans que nos troupes n'aient fait un quelconque mouvement. N'est-ce pas là la confirmation de la volonté du Berry d'envenimer et d'affermir le conflit ?
Ainsi, nous ne saurions que vous appeler, avec toute l'amitié aristotélicienne que nous vous portons, à nous rejoindre pour discuter de notre relation, et prier ensemble, avec le Vice-Primat de France, que je recevrai avec joie. Laissons là le Berry qui n'a pas sa place entre nous, Souverains indépendants et légitimes.
Que Dieu nous apporte paix et prospérité mutuelle.
- Donnée et scellée le 10e jour du mois de juillet 1462.
Pour mémoire :
Citation:
Puisse la Paix Aristotélicienne regagner le cur de ses fidèles.
Telle est Notre volonté conjointe.
E Naoned,
d'al Merc'her 9 a viz Gouere 1462
Sa Majesté Patate 1er.
Sa Grâce Lallie ap Maëlweg de Kerdraon, Duchesse de Bretagne.
- À Sa Majesté le Roi de France,
Aux Membres de la fédération du commerce,
À Nos peuples respectifs,
À tous ceux qui liront cette déclaration
Nous, Sa Majesté Patate 1er, Grand-Duc de Bretagne et Sa Grâce de Poudouvre, Duchesse de Bretagne, faisons savoir que :
Prenons acte de votre refus de médiation et de retour à la Paix Aristotélicienne.
Prenons acte de votre nouvelle invitation. Nous vous en remercions même si cette dernière nous laisse dubitative. En effet, nous craignons que vous vous enfermiez dans le mutisme. Une fois encore.
Nous ne pouvons espérer que le contraire. Le dialogue étant le seul antidote à la guerre.
Regrettons que vous ayez imposé un embargo commercial à notre belle et grande Nation sans même une annonce officielle.
Cet embargo, n'en doutez pas, a le goût et l'odeur d'un motif de guerre. Motif de guerre dont un Grand Duc moins soucieux de la paix aurait pu faire cas.
Néanmoins, nous avons délibérément mis de côté cet outrage en faveur de notre amitié en vous tendant la Main. Cette Main tendue, vous venez sans ambages de la balayer.
Aussi, avant d'envisager un quelconque dialogue, il nous apparaît nécessaire et indispensable que vous leviez cet embargo. En guise de bonne foi. Car nous ne saurions quitter notre pays à votre rencontre dans les conditions actuelles.
Par ailleurs, nous tenons à rectifier ceci : non, nous n'aurions pas déclaré la guerre à la France si une quinzaine des vôtres nous avaient pillé pour trouver refuge, ensuite, chez vous.
Pourtant, ce genre d'échauffourées est arrivé sous notre règne. Et nous avons eu la sagesse de ne pas mettre en cause la responsabilité du Roi de France.
Car un souverain, quel quil soit, ne peut être mis en cause pour toutes les exactions de certains compatriotes incontrôlables.
Ainsi, nous ne saurions que vous conseiller d'attendre le retour du charismatique berrichon Georges le Poilu avant de lancer toute offensive contre le Berry.
Cette tentative ratée de prise de mairie est plus un geste malheureux et désespéré qu'une véritable vendetta.
Et cela constitue un prétexte fort chétif pour le déclenchement d'une guerre.
Georges le Poilu, malgré tous les conflits qui vous opposent, n'aurait pu commanditer cette attaque puisqu'il se trouve en retraite auprès du Très Haut.
Nous avons l'intime conviction qu'il punira ses vassaux si vous lui en laissez l'opportunité.
Nous avons l'intime conviction que la précipitation n'est pas, en l'état, la meilleure des alliées.
Nous vous enjoignons à écouter notre appel à la Paix et à la Raison, et celui du Premier Vice-primat de France, Son Éminence Arnault d'Azayes.
Nous espérons vous dissuader de lancer vos faucons assoiffés de destruction sans permettre aux berrichons de s'expliquer d'abord.
Une fois le premier Sang versé, plus de retour en arrière possible.
Puisse la Paix Aristotélicienne regagner le cur de ses fidèles.
Telle est Notre volonté conjointe.
E Naoned,
d'al Merc'her 9 a viz Gouere 1462
Sa Majesté Patate 1er.
Sa Grâce Lallie ap Maëlweg de Kerdraon, Duchesse de Bretagne.
Code:
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À Sa Majesté Patate 1er, Grand duc de Bretagne et Sa Grâce Lallie ap Maëlweg de Kerdraon, Duchesse de Bretagne.[/b][/list][/list]
Je regrette infiniment avoir du vous imposer cet embargo qui va à l'encontre même des souhaits que je forme à l'égard du Grand Duché de Bretagne. Mais dites moi ce que je pouvais faire en apprenant que vous alliez officiellement commercer avec les ennemis de la couronne de France dont vous avez accepté qu'ils signent "Duc souverain du Berry" ou "Archiduchesse d'Anjou", semblant ainsi reconnaitre leur indépendance et leur légitimité ? M'avez-vous laissé le choix ?
A regret, J'ai donc du choisir une réaction à cette entente, ce traité, avec nos ennemis.
Néanmoins, J'ai alors, comme vous, délibérément mis de côté cet outrage, adoptant une attitude modérée, en faveur de notre amitié en vous tendant la Main, et en choisissant une solution non violente et non véhémente consistant en la simple cessation du commerce. Et pourtant c'est un motif de Guerre dont un Roi de France moins soucieux de la paix aurait pu faire cas.
Aussi, je vous ai proposé, toujours dans cette attitude amicale, soucieux des relations paisibles et fructueuses que nous avions construites jusqu'alors, de vous rencontrer pour discuter de cette situation mutuellement déplorable. Vous dites vouloir maintenant que je lève l'embargo avant la rencontre. Mais dès lors, de quoi discuterons-nous ? Voulez-vous nous priver du plaisir de parler avec vous ? Je le regretterais vivement, espérant vous revoir promptement et m'engageant à la plus grande assiduité lors de notre entretien qui, j'en suis sur, permettra de lever tout motif de brouille entre nous.
Par ailleurs, nous tenons à préciser que nous n'aurions pas tenu rigueur au Berry d'une attaque menée par des sujets berrichons sans lien avec le pouvoir en place. Mais ici nous parlons des soldats d'une armée sous contrat répondant à un vassal du duc illégitime du Berry. Il ne s'agit pas de canailles incontrôlables. La preuve : l'armée des renards défendra Sancerre avec les hommes qui nous ont attaqués. La preuve encore pour le fatum : ces infâmes lèvent deux armées pour défendre le Berry ou pis, attaquer la France. Pourront-ils dire n'avoir aucun lien avec eux ? Ce serait une offense à l'intelligence et la raison.
Aussi, l'absence de Georges le Poilu ne change rien à l'affaire. Il ne se prétend point duc du Berry et aussi "charismatique" soit-il, je ne vois pas bien quel place il aurait à jouer ici. Les renards ont d'ailleurs quitté une nouvelle fois sancerre et se trouve à Cosne sans que nos troupes n'aient fait un quelconque mouvement. N'est-ce pas là la confirmation de la volonté du Berry d'envenimer et d'affermir le conflit ?
Ainsi, nous ne saurions que vous appeler, avec toute l'amitié aristotélicienne que nous vous portons, à nous rejoindre pour discuter de notre relation, et prier ensemble, avec le Vice-Primat de France, que je recevrai avec joie. Laissons là le Berry qui n'a pas sa place entre nous, Souverains indépendants et légitimes.
Que Dieu nous apporte paix et prospérité mutuelle.
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[i][b]À[/b][/i] Nos peuples respectifs,
[i][b]À[/b] [/i]tous ceux qui liront cette déclaration
[i][b]N[/b][/i]ous, Sa Majesté Patate 1er, Grand-Duc de Bretagne et Sa Grâce de Poudouvre, Duchesse de Bretagne, faisons savoir que :
[i][b]P[/b][/i]renons acte de votre refus de médiation et de retour à la Paix Aristotélicienne.
[i][b]P[/b][/i]renons acte de votre nouvelle invitation. Nous vous en remercions même si cette dernière nous laisse dubitative. En effet, nous craignons que vous vous enfermiez dans le mutisme. Une fois encore.
Nous ne pouvons espérer que le contraire. Le dialogue étant le seul antidote à la guerre.
[i][b]R[/b][/i]egrettons que vous ayez imposé un embargo commercial à notre belle et grande Nation sans même une annonce officielle.
Cet embargo, n'en doutez pas, a le goût et l'odeur d'un motif de guerre. Motif de guerre dont un Grand Duc moins soucieux de la paix aurait pu faire cas.
[i]
[b]N[/b][/i]éanmoins, nous avons délibérément mis de côté cet outrage en faveur de notre amitié en vous tendant la Main. Cette Main tendue, vous venez sans ambages de la balayer.
[i][b]A[/b][/i]ussi, avant d'envisager un quelconque dialogue, il nous apparaît nécessaire et indispensable que vous leviez cet embargo. En guise de bonne foi. Car nous ne saurions quitter notre pays à votre rencontre dans les conditions actuelles.
[i][b]P[/b][/i]ar ailleurs, nous tenons à rectifier ceci : non, nous n'aurions pas déclaré la guerre à la France si une quinzaine des vôtres nous avaient pillé pour trouver refuge, ensuite, chez vous.
Pourtant, ce genre d'échauffourées est arrivé sous notre règne. Et nous avons eu la sagesse de ne pas mettre en cause la responsabilité du Roi de France.
[i][b]C[/b][/i]ar un souverain, quel quil soit, ne peut être mis en cause pour toutes les exactions de certains compatriotes incontrôlables.
[i][b]A[/b][/i]insi, nous ne saurions que vous conseiller d'attendre le retour du charismatique berrichon Georges le Poilu avant de lancer toute offensive contre le Berry.
[i][b]C[/b][/i]ette tentative ratée de prise de mairie est plus un geste malheureux et désespéré qu'une véritable vendetta.
Et cela constitue un prétexte fort chétif pour le déclenchement d'une guerre.
[i][b]G[/b][/i]eorges le Poilu, malgré tous les conflits qui vous opposent, n'aurait pu commanditer cette attaque puisqu'il se trouve en retraite auprès du Très Haut.
[i][b]N[/b][/i]ous avons l'intime conviction qu'il punira ses vassaux si vous lui en laissez l'opportunité.
[i][b]N[/b][/i]ous avons l'intime conviction que la précipitation n'est pas, en l'état, la meilleure des alliées.
[i][b]N[/b][/i]ous vous enjoignons à écouter notre appel à la Paix et à la Raison, et celui du Premier Vice-primat de France, Son Éminence Arnault d'Azayes.
[i][b]N[/b][/i]ous espérons vous dissuader de lancer vos faucons assoiffés de destruction sans permettre aux berrichons de s'expliquer d'abord.
[i][b]U[/b][/i]ne fois le premier Sang versé, plus de retour en arrière possible. [/list]
[b][i]P[/i][/b]uisse la Paix Aristotélicienne regagner le cur de ses fidèles.
[i][b]T[/b][/i]elle est Notre volonté conjointe.
E Naoned,
d'al Merc'her 9 a viz Gouere 1462
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Sa Majesté Patate 1er.
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Sa Grâce Lallie ap Maëlweg de Kerdraon, Duchesse de Bretagne.[/quote]
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À Sa Majesté Patate 1er, Grand duc de Bretagne et Sa Grâce Lallie ap Maëlweg de Kerdraon, Duchesse de Bretagne.[/b][/list][/list]
Je regrette infiniment avoir du vous imposer cet embargo qui va à l'encontre même des souhaits que je forme à l'égard du Grand Duché de Bretagne. Mais dites moi ce que je pouvais faire en apprenant que vous alliez officiellement commercer avec les ennemis de la couronne de France dont vous avez accepté qu'ils signent "Duc souverain du Berry" ou "Archiduchesse d'Anjou", semblant ainsi reconnaitre leur indépendance et leur légitimité ? M'avez-vous laissé le choix ?
A regret, J'ai donc du choisir une réaction à cette entente, ce traité, avec nos ennemis.
Néanmoins, J'ai alors, comme vous, délibérément mis de côté cet outrage, adoptant une attitude modérée, en faveur de notre amitié en vous tendant la Main, et en choisissant une solution non violente et non véhémente consistant en la simple cessation du commerce. Et pourtant c'est un motif de Guerre dont un Roi de France moins soucieux de la paix aurait pu faire cas.
Aussi, je vous ai proposé, toujours dans cette attitude amicale, soucieux des relations paisibles et fructueuses que nous avions construites jusqu'alors, de vous rencontrer pour discuter de cette situation mutuellement déplorable. Vous dites vouloir maintenant que je lève l'embargo avant la rencontre. Mais dès lors, de quoi discuterons-nous ? Voulez-vous nous priver du plaisir de parler avec vous ? Je le regretterais vivement, espérant vous revoir promptement et m'engageant à la plus grande assiduité lors de notre entretien qui, j'en suis sur, permettra de lever tout motif de brouille entre nous.
Par ailleurs, nous tenons à préciser que nous n'aurions pas tenu rigueur au Berry d'une attaque menée par des sujets berrichons sans lien avec le pouvoir en place. Mais ici nous parlons des soldats d'une armée sous contrat répondant à un vassal du duc illégitime du Berry. Il ne s'agit pas de canailles incontrôlables. La preuve : l'armée des renards défendra Sancerre avec les hommes qui nous ont attaqués. La preuve encore pour le fatum : ces infâmes lèvent deux armées pour défendre le Berry ou pis, attaquer la France. Pourront-ils dire n'avoir aucun lien avec eux ? Ce serait une offense à l'intelligence et la raison.
Aussi, l'absence de Georges le Poilu ne change rien à l'affaire. Il ne se prétend point duc du Berry et aussi "charismatique" soit-il, je ne vois pas bien quel place il aurait à jouer ici. Les renards ont d'ailleurs quitté une nouvelle fois sancerre et se trouve à Cosne sans que nos troupes n'aient fait un quelconque mouvement. N'est-ce pas là la confirmation de la volonté du Berry d'envenimer et d'affermir le conflit ?
Ainsi, nous ne saurions que vous appeler, avec toute l'amitié aristotélicienne que nous vous portons, à nous rejoindre pour discuter de notre relation, et prier ensemble, avec le Vice-Primat de France, que je recevrai avec joie. Laissons là le Berry qui n'a pas sa place entre nous, Souverains indépendants et légitimes.
Que Dieu nous apporte paix et prospérité mutuelle.
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[i][b]À[/b] [/i]tous ceux qui liront cette déclaration
[i][b]N[/b][/i]ous, Sa Majesté Patate 1er, Grand-Duc de Bretagne et Sa Grâce de Poudouvre, Duchesse de Bretagne, faisons savoir que :
[i][b]P[/b][/i]renons acte de votre refus de médiation et de retour à la Paix Aristotélicienne.
[i][b]P[/b][/i]renons acte de votre nouvelle invitation. Nous vous en remercions même si cette dernière nous laisse dubitative. En effet, nous craignons que vous vous enfermiez dans le mutisme. Une fois encore.
Nous ne pouvons espérer que le contraire. Le dialogue étant le seul antidote à la guerre.
[i][b]R[/b][/i]egrettons que vous ayez imposé un embargo commercial à notre belle et grande Nation sans même une annonce officielle.
Cet embargo, n'en doutez pas, a le goût et l'odeur d'un motif de guerre. Motif de guerre dont un Grand Duc moins soucieux de la paix aurait pu faire cas.
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[b]N[/b][/i]éanmoins, nous avons délibérément mis de côté cet outrage en faveur de notre amitié en vous tendant la Main. Cette Main tendue, vous venez sans ambages de la balayer.
[i][b]A[/b][/i]ussi, avant d'envisager un quelconque dialogue, il nous apparaît nécessaire et indispensable que vous leviez cet embargo. En guise de bonne foi. Car nous ne saurions quitter notre pays à votre rencontre dans les conditions actuelles.
[i][b]P[/b][/i]ar ailleurs, nous tenons à rectifier ceci : non, nous n'aurions pas déclaré la guerre à la France si une quinzaine des vôtres nous avaient pillé pour trouver refuge, ensuite, chez vous.
Pourtant, ce genre d'échauffourées est arrivé sous notre règne. Et nous avons eu la sagesse de ne pas mettre en cause la responsabilité du Roi de France.
[i][b]C[/b][/i]ar un souverain, quel quil soit, ne peut être mis en cause pour toutes les exactions de certains compatriotes incontrôlables.
[i][b]A[/b][/i]insi, nous ne saurions que vous conseiller d'attendre le retour du charismatique berrichon Georges le Poilu avant de lancer toute offensive contre le Berry.
[i][b]C[/b][/i]ette tentative ratée de prise de mairie est plus un geste malheureux et désespéré qu'une véritable vendetta.
Et cela constitue un prétexte fort chétif pour le déclenchement d'une guerre.
[i][b]G[/b][/i]eorges le Poilu, malgré tous les conflits qui vous opposent, n'aurait pu commanditer cette attaque puisqu'il se trouve en retraite auprès du Très Haut.
[i][b]N[/b][/i]ous avons l'intime conviction qu'il punira ses vassaux si vous lui en laissez l'opportunité.
[i][b]N[/b][/i]ous avons l'intime conviction que la précipitation n'est pas, en l'état, la meilleure des alliées.
[i][b]N[/b][/i]ous vous enjoignons à écouter notre appel à la Paix et à la Raison, et celui du Premier Vice-primat de France, Son Éminence Arnault d'Azayes.
[i][b]N[/b][/i]ous espérons vous dissuader de lancer vos faucons assoiffés de destruction sans permettre aux berrichons de s'expliquer d'abord.
[i][b]U[/b][/i]ne fois le premier Sang versé, plus de retour en arrière possible. [/list]
[b][i]P[/i][/b]uisse la Paix Aristotélicienne regagner le cur de ses fidèles.
[i][b]T[/b][/i]elle est Notre volonté conjointe.
E Naoned,
d'al Merc'her 9 a viz Gouere 1462
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Sa Majesté Patate 1er.
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Sa Grâce Lallie ap Maëlweg de Kerdraon, Duchesse de Bretagne.[/quote]
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