Argael
Citation:
Éloge d’Anthony de Massigny, dit le Wulfen
Par l'Académicien Royal de France
Francois Noel de Voltaire
L'Académie n’ira point chercher dans un sujet étranger à lui des moyens de vous intéresser.
Cette ressource, imaginée pour suppléer au peu d’événements que présente à la curiosité publique la vie de la plupart des gens d’état, renfermés dans l’ombre de leur cabinet et dans le cercle de leurs études, lui devient inutile, par la variété des talents du Duc de Montchenu, par l’incroyable activité de son âme, la singularité piquante de son caractère, et une vie qui suffit à tant de travaux, suffiroit à plusieurs éloges.
Le Wulfen entra d’abord dans le service de l’Ordre du Temple, et s’y distingua par cette intrépidité qu’il signala depuis dans la poursuite des bonnes affaires de l’état.
De ces jeux sanglants il s’étoit fait un spectacle, dont son avidité naturelle de connoître, augmentoit pour lui le danger. On l’a vu dans un siége, vêtu d’une couleur remarquable, s’avancer pour voir de plus près l’effet d’une pluie de feu, dont il étoit le but, sans s’en apercevoir. Ainsi, l’observateur se montroit déjà dans le guerrier, et peut-être, au lieu de dire qu’il porta dans les sciences héraldiques le courage militaire, seroit-il plus vrai de croire qu’il portoit déjà dans l’art militaire la curiosité courageuse du Héraut.
Sa passion dominante fut cette curiosité insatiable.
Ce doit être celle de ce petit nombre d’hommes destinés à éclairer la foule, qui, tandis que les autres s’efforcent d’arracher à la nature ses productions au gré de leurs ambitions, travaillent à semer les graines qui feront demain les plus belles pousses de France.
Sans ce puissant aiguillon, son écoute et son intégrité, la hérauderie resteroit pour nous invisible et muette, car elle ne parle qu’à ceux qui l’appellent, elle ne se montre qu’à ceux qui cherchent à la pénétrer, elle ensevelit ses mystères dans des abîmes techniques de sa science.
Ses connoissances étoient vastes, son style avoit de la pureté, de la noblesse, et une sage sobriété d’ornements. Il cultiva même une malicieuse frivolité en participant à l’organisation du Grand Festival de la couronne
En faisant honneur de cette élévation d’âme au caractère de Messire de Massigny, Nous croyons qu’il en revient quelque gloire aux sciences sublimes, dont il s’occupoit.
Car sans doute l’esprit, accoutumé à contempler cette foule innombrable d’armes et de blasons, ne revient qu’avec dédain sur les choses terrestres, et ne voit que comme un point ce globe où nous voyons deux mondes.
Car sans doute les choses de l’esprit élèvent, harmonisent et arbitrent les êtres.
Par là vous êtes bien digne, Anthony de Massigny, dit Wulfen, Duc de Montchenu, Vicomte de Clérieu, Chevalier de Massigny, de ces grands protecteurs qui vous ont confié le soin de leur gloire, qui ont voulu aller à la postérité, mais qui ont voulu y aller avec vous.
Éloge d’Anthony de Massigny, dit le Wulfen
Par l'Académicien Royal de France
Francois Noel de Voltaire
L'Académie n’ira point chercher dans un sujet étranger à lui des moyens de vous intéresser.
Cette ressource, imaginée pour suppléer au peu d’événements que présente à la curiosité publique la vie de la plupart des gens d’état, renfermés dans l’ombre de leur cabinet et dans le cercle de leurs études, lui devient inutile, par la variété des talents du Duc de Montchenu, par l’incroyable activité de son âme, la singularité piquante de son caractère, et une vie qui suffit à tant de travaux, suffiroit à plusieurs éloges.
Le Wulfen entra d’abord dans le service de l’Ordre du Temple, et s’y distingua par cette intrépidité qu’il signala depuis dans la poursuite des bonnes affaires de l’état.
De ces jeux sanglants il s’étoit fait un spectacle, dont son avidité naturelle de connoître, augmentoit pour lui le danger. On l’a vu dans un siége, vêtu d’une couleur remarquable, s’avancer pour voir de plus près l’effet d’une pluie de feu, dont il étoit le but, sans s’en apercevoir. Ainsi, l’observateur se montroit déjà dans le guerrier, et peut-être, au lieu de dire qu’il porta dans les sciences héraldiques le courage militaire, seroit-il plus vrai de croire qu’il portoit déjà dans l’art militaire la curiosité courageuse du Héraut.
Sa passion dominante fut cette curiosité insatiable.
Ce doit être celle de ce petit nombre d’hommes destinés à éclairer la foule, qui, tandis que les autres s’efforcent d’arracher à la nature ses productions au gré de leurs ambitions, travaillent à semer les graines qui feront demain les plus belles pousses de France.
Sans ce puissant aiguillon, son écoute et son intégrité, la hérauderie resteroit pour nous invisible et muette, car elle ne parle qu’à ceux qui l’appellent, elle ne se montre qu’à ceux qui cherchent à la pénétrer, elle ensevelit ses mystères dans des abîmes techniques de sa science.
Ses connoissances étoient vastes, son style avoit de la pureté, de la noblesse, et une sage sobriété d’ornements. Il cultiva même une malicieuse frivolité en participant à l’organisation du Grand Festival de la couronne
En faisant honneur de cette élévation d’âme au caractère de Messire de Massigny, Nous croyons qu’il en revient quelque gloire aux sciences sublimes, dont il s’occupoit.
Car sans doute l’esprit, accoutumé à contempler cette foule innombrable d’armes et de blasons, ne revient qu’avec dédain sur les choses terrestres, et ne voit que comme un point ce globe où nous voyons deux mondes.
Car sans doute les choses de l’esprit élèvent, harmonisent et arbitrent les êtres.
Par là vous êtes bien digne, Anthony de Massigny, dit Wulfen, Duc de Montchenu, Vicomte de Clérieu, Chevalier de Massigny, de ces grands protecteurs qui vous ont confié le soin de leur gloire, qui ont voulu aller à la postérité, mais qui ont voulu y aller avec vous.
Code:
[quote]
[img]http://i66.servimg.com/u/f66/10/06/51/80/laurie11.gif[/img]
[u][b]Éloge d’Anthony de Massigny, dit le Wulfen[/b][/u]
Par l'Académicien Royal de France
Francois Noel de Voltaire
L'Académie n’ira point chercher dans un sujet étranger à lui des moyens de vous intéresser.
Cette ressource, imaginée pour suppléer au peu d’événements que présente à la curiosité publique la vie de la plupart des gens d’état, renfermés dans l’ombre de leur cabinet et dans le cercle de leurs études, lui devient inutile, par la variété des talents du Duc de Montchenu, par l’incroyable activité de son âme, la singularité piquante de son caractère, et une vie qui suffit à tant de travaux, suffiroit à plusieurs éloges.
Le Wulfen entra d’abord dans le service de l’Ordre du Temple, et s’y distingua par cette intrépidité qu’il signala depuis dans la poursuite des bonnes affaires de l’état.
De ces jeux sanglants il s’étoit fait un spectacle, dont son avidité naturelle de connoître, augmentoit pour lui le danger. On l’a vu dans un siége, vêtu d’une couleur remarquable, s’avancer pour voir de plus près l’effet d’une pluie de feu, dont il étoit le but, sans s’en apercevoir. Ainsi, l’observateur se montroit déjà dans le guerrier, et peut-être, au lieu de dire qu’il porta dans les sciences héraldiques le courage militaire, seroit-il plus vrai de croire qu’il portoit déjà dans l’art militaire la curiosité courageuse du Héraut.
Sa passion dominante fut cette curiosité insatiable.
Ce doit être celle de ce petit nombre d’hommes destinés à éclairer la foule, qui, tandis que les autres s’efforcent d’arracher à la nature ses productions au gré de leurs ambitions, travaillent à semer les graines qui feront demain les plus belles pousses de France.
Sans ce puissant aiguillon, son écoute et son intégrité, la hérauderie resteroit pour nous invisible et muette, car elle ne parle qu’à ceux qui l’appellent, elle ne se montre qu’à ceux qui cherchent à la pénétrer, elle ensevelit ses mystères dans des abîmes techniques de sa science.
Ses connoissances étoient vastes, son style avoit de la pureté, de la noblesse, et une sage sobriété d’ornements. Il cultiva même une malicieuse frivolité en participant à l’organisation du Grand Festival de la couronne
En faisant honneur de cette élévation d’âme au caractère de Messire de Massigny, Nous croyons qu’il en revient quelque gloire aux sciences sublimes, dont il s’occupoit.
Car sans doute l’esprit, accoutumé à contempler cette foule innombrable d’armes et de blasons, ne revient qu’avec dédain sur les choses terrestres, et ne voit que comme un point ce globe où nous voyons deux mondes.
Car sans doute les choses de l’esprit élèvent, harmonisent et arbitrent les êtres.
[b] Par là vous êtes bien digne, Anthony de Massigny, dit Wulfen, Duc de Montchenu, Vicomte de Clérieu, Chevalier de Massigny, de ces grands protecteurs qui vous ont confié le soin de leur gloire, qui ont voulu aller à la postérité, mais qui ont voulu y aller avec vous.[/b]
[img]http://img98.imageshack.us/img98/2655/logoacademiee.png[/img]
[/quote]
[quote]
[img]http://i66.servimg.com/u/f66/10/06/51/80/laurie11.gif[/img]
[u][b]Éloge d’Anthony de Massigny, dit le Wulfen[/b][/u]
Par l'Académicien Royal de France
Francois Noel de Voltaire
L'Académie n’ira point chercher dans un sujet étranger à lui des moyens de vous intéresser.
Cette ressource, imaginée pour suppléer au peu d’événements que présente à la curiosité publique la vie de la plupart des gens d’état, renfermés dans l’ombre de leur cabinet et dans le cercle de leurs études, lui devient inutile, par la variété des talents du Duc de Montchenu, par l’incroyable activité de son âme, la singularité piquante de son caractère, et une vie qui suffit à tant de travaux, suffiroit à plusieurs éloges.
Le Wulfen entra d’abord dans le service de l’Ordre du Temple, et s’y distingua par cette intrépidité qu’il signala depuis dans la poursuite des bonnes affaires de l’état.
De ces jeux sanglants il s’étoit fait un spectacle, dont son avidité naturelle de connoître, augmentoit pour lui le danger. On l’a vu dans un siége, vêtu d’une couleur remarquable, s’avancer pour voir de plus près l’effet d’une pluie de feu, dont il étoit le but, sans s’en apercevoir. Ainsi, l’observateur se montroit déjà dans le guerrier, et peut-être, au lieu de dire qu’il porta dans les sciences héraldiques le courage militaire, seroit-il plus vrai de croire qu’il portoit déjà dans l’art militaire la curiosité courageuse du Héraut.
Sa passion dominante fut cette curiosité insatiable.
Ce doit être celle de ce petit nombre d’hommes destinés à éclairer la foule, qui, tandis que les autres s’efforcent d’arracher à la nature ses productions au gré de leurs ambitions, travaillent à semer les graines qui feront demain les plus belles pousses de France.
Sans ce puissant aiguillon, son écoute et son intégrité, la hérauderie resteroit pour nous invisible et muette, car elle ne parle qu’à ceux qui l’appellent, elle ne se montre qu’à ceux qui cherchent à la pénétrer, elle ensevelit ses mystères dans des abîmes techniques de sa science.
Ses connoissances étoient vastes, son style avoit de la pureté, de la noblesse, et une sage sobriété d’ornements. Il cultiva même une malicieuse frivolité en participant à l’organisation du Grand Festival de la couronne
En faisant honneur de cette élévation d’âme au caractère de Messire de Massigny, Nous croyons qu’il en revient quelque gloire aux sciences sublimes, dont il s’occupoit.
Car sans doute l’esprit, accoutumé à contempler cette foule innombrable d’armes et de blasons, ne revient qu’avec dédain sur les choses terrestres, et ne voit que comme un point ce globe où nous voyons deux mondes.
Car sans doute les choses de l’esprit élèvent, harmonisent et arbitrent les êtres.
[b] Par là vous êtes bien digne, Anthony de Massigny, dit Wulfen, Duc de Montchenu, Vicomte de Clérieu, Chevalier de Massigny, de ces grands protecteurs qui vous ont confié le soin de leur gloire, qui ont voulu aller à la postérité, mais qui ont voulu y aller avec vous.[/b]
[img]http://img98.imageshack.us/img98/2655/logoacademiee.png[/img]
[/quote]
_________________
PLUS DE BLASON EN SIGNATURE ALORS HEUREUX ? Mode révolte ON
Dauphin de France
Pair de France
Marquis de Senlis,
Comte de Menin,
Vicomte de Monestier de Briançon,
Baron de la Tour du Pin,
Seigneur de Saint Giraud, de Gavre et de Vinderhoute
