Cymoril
Imagine-t-il combien elle a retenu sa main de le gifler ? "Maîtresse"... "Dans tes rêves alors"... De plus en plus souvent la Voix revenait, lancinante, sursaut de vie contre le poison. Amusant qu'il s'emploie à lui donner ce titre qui l'agace. Lui qui sans doute était venu là, présumant d'une situation dont il n'avait appréhendé toute la complexité. Lui qui certainement pensait déjà être en terrain conquis.
Elle ne peut réprimer un petit rire. Contenu. "Maîtresse"... "Tu ne sais rien de moi.. Même pas mon nom !"
Blablabla...Puéril peut être, mais le propos lui semble si plat.
Bien sûr elle n'a pas entendu le reste. Tout juste deviné le regard fouillant les formes sous les jupons, alors qu'elle sourit, satisfaite quelque part. Qu'il rumine. Elle n'en a cure. Il ne sait qu'au final, elle l'épargne quelque part. Bienveillante. Si si... "Maîtresse"... "T'es pas outillé pour..." "Suffit la Voix..."
Elle prendrait bien une décoction made in Lance ce soir contre un peu de répit.
La porte de la chambre se referme sur elle, après un Faites de beaux rêves aux accents moqueurs et sur un clinquant tour de clef annihilant toute forme de sursaut d'espoir de venir y gratter.
Nul doute que sa nuit est agitée, de rêves tortueux où elle s'égare en cherchant la Lumière, oubliant la bluette qui trône dans son salon.
Le lendemain, avec Berthilde elles débarrassent toute trace du festin avorté. Donnant ordre d'aller faire don de tout aux pauvres. Elle s'en fiche, n'accordant que peu d'importance aux biens matériels.
En forge, l'épée sera terminée. Sous l'aiguisage précis, la lame de cinq pouces de large prendra toute sa beauté, d'un bleu acier brillant au fil tranchant. Elle y laissera sa marque, en légères arabesques ciselées près de la garde.
Qu'au moins il soit équipé comme il le faut. En parfait duo de lames avec le petit écuyer. Pour la route. L'escorte parfaite, l'hydreux et l'unijambiste. Pas à dire, l'est vernie la Fourmi.^^
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Elle ne peut réprimer un petit rire. Contenu. "Maîtresse"... "Tu ne sais rien de moi.. Même pas mon nom !"
Blablabla...Puéril peut être, mais le propos lui semble si plat.
Bien sûr elle n'a pas entendu le reste. Tout juste deviné le regard fouillant les formes sous les jupons, alors qu'elle sourit, satisfaite quelque part. Qu'il rumine. Elle n'en a cure. Il ne sait qu'au final, elle l'épargne quelque part. Bienveillante. Si si... "Maîtresse"... "T'es pas outillé pour..." "Suffit la Voix..."
Elle prendrait bien une décoction made in Lance ce soir contre un peu de répit.
La porte de la chambre se referme sur elle, après un Faites de beaux rêves aux accents moqueurs et sur un clinquant tour de clef annihilant toute forme de sursaut d'espoir de venir y gratter.
Nul doute que sa nuit est agitée, de rêves tortueux où elle s'égare en cherchant la Lumière, oubliant la bluette qui trône dans son salon.
Le lendemain, avec Berthilde elles débarrassent toute trace du festin avorté. Donnant ordre d'aller faire don de tout aux pauvres. Elle s'en fiche, n'accordant que peu d'importance aux biens matériels.
En forge, l'épée sera terminée. Sous l'aiguisage précis, la lame de cinq pouces de large prendra toute sa beauté, d'un bleu acier brillant au fil tranchant. Elle y laissera sa marque, en légères arabesques ciselées près de la garde.
Qu'au moins il soit équipé comme il le faut. En parfait duo de lames avec le petit écuyer. Pour la route. L'escorte parfaite, l'hydreux et l'unijambiste. Pas à dire, l'est vernie la Fourmi.^^
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