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[RP] Cadastre et tribun

Kykyne
[Quelques pas derrière la rouquine…]

Et oui, elle s’était engagée à offrir son aide autant envers ses amies, que les nouveaux qui se pointaient au village et qui avaient possiblement besoin d’aide. Elle l’avait déjà fait à quelques reprises ici et là dans diverses villes du royaume, mais cette fois contrairement aux autres, elle était adjointe et secondait sa poulette, autrement dit Kali. L’heure était à la mise à jour des dossiers et l’époussetage obligatoire puisque le prédécesseur était un homme et, fidèle à eux, le mot ménage résonnait dans leurs têtes comme un signal de départ pour une course à en perdre le souffle.

Quoi qu’il en soit, elle suivait bien sagement derrière Kali quand soudain, une odeur qui vint chatouiller ses narines, la fit dévier de son chemin. L’odeur était sucrée, chaude et réconfortante et c’est pourquoi, Kyky ne se rendit compte qu’elle venait d’abandonner son amie pour se diriger droit vers la source de ce délicieux arôme.

Quelques minutes plus tard, elle se retrouva le nez à la fenêtre de la taverne municipale et réalisa qu’il s’agissait d’un des nombreux plats spécialement préparés pour les clients de la taverne, par les mains expertes d’Aude. Comment résister ? Elle vérifia si la cuisinière était toujours présente et aussitôt, son regard aperçu cette invitante tarte fumante à souhait qui lui titillait les narines. Ni une ni deux, elle mit le pied sur une balle de foin pour l’aider à enjamber la fenêtre et doucement, telle une grande brigande d’expérience, elle se laissa glisser jusqu’à ce que ses pieds rejoignent le sol. À pas de souris, elle se rendit auprès de la tarte qui ne cessait de l’appeler – bah quoi ? ça s’peut j’vous l’jure ! – et récupéra une cuillère pour s’offrir un petit moment d’extase en dégustant une œuvre de la bourgmestre.

Mmmmm !!! Crooo bonnnn !!!

Ne voulant se faire attraper, elle s’obligea à reposer la dite cuillère et à contrecœur, laissa la tarte bien chaude derrière elle. Une fois les pieds à l’extérieur de la taverne, elle se tapa le front…

Kali !!!! Mouarf… Elle va être insupportable là, je sens !!! S’va encore être ma faute ! Pffffff

À la course, elle se dirigea vers le bureau de tribun, mais un éclair de génie traversa son esprit. « Et si je lui racontais que je me suis fait renverser par une carriole qui filait à toute allure ? Hum oui… Ça pourrait aider à ce que ce n’soit de ma faute pour la xième fois… » Et aussitôt, alors qu’elle grimaça de ce qu’elle s’apprêtait à faire, elle se laissa tomber au sol pour se salir volontairement. Elle se releva, vérifia l’état de sa jupe et marmonna quelques mots à peine audible…

Mouais… Ça devrait aller comme ça !

Reprenant son chemin, elle finit par arriver à sa destination en prenant un air essoufflé alors qu’elle s’appuyait sur le cadrage de la porte…

Kali !!! Excuse moi… J’ai pas voulu… te faire faux… bonds je te… promets… mais voilà… y’a eu un… tit pépin… en cours de route !!!

Le morceau était lâché, restait plus qu’à espérer que ce ne soit « sa fête » !
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Kalimereth
Trois éternuements plus tard, entrecoupés par quelques coups de chiffon indispensables, une ombre se profile dans l’embrasure de la porte restée ouverte. Mains sur les hanches, sourcils froncés, la rouquine est à la limite de l’explosion. Elle a horreur de se retrouver le nez dans la poussière, et d’avoir perdu la blondinette en route n’arrange rien à la situation. Alors qu’elle ouvre la bouche pour exposer son point de vue orageux à sa blondinette, elle reste stupéfaite devant l’état de celle-ci. Lâchant son chiffon elle se précipite vers son amie en la dévisageant de haut en bas, d’un air stupéfait.

Kali !!! Excuse moi… J’ai pas voulu… te faire faux… bonds je te… promets… mais voilà… y’a eu un… tit pépin… en cours de route !!!

La peur fait soudain place à la colère chez la rousse trémouilloise, qui prend les mains de sa caille dans les siennes.

Mais… tu n’es pas blessée au moins ? Ca va tu es sûre ? Tu veux qu’on appelle Aude ? Viens vite t’asseoir je vais te donner quelque chose à boire.. Non mais regarde ta robe ! on dirait que tu t’es roulée par terre dans ce bureau ! Alors raconte-moi ! Que t’est-il arrivé ?

Tout en parlant, Kali avait conduit sa presque sœur, qui l’était encore puisqu’elle ne savait pas du tout ce qui s’était passé, s’asseoir confortablement sur une chaise et lui remplit un verre de liqueur qu’elle avait trouvée dans un meuble.

Alors raconte ! et remets-toi vite parce que si un nouvel arrivant débarque maintenant dans le bureau, vu votre état à tous les deux, il va se prendre peur le pauvre.
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Kamelia
C'était donc vrai, les villes fortifiées regorgent de petites rues et d'un nombre inimaginable de maison dont on n'aurait su dire que c'était une maison si il n'était apparue à sa porte ou à sa fenêtre un être bel et bien vivant.

C'est en me baladant dans les rues de La Trémouille en quête d'indices quel qu'il soit que j'avais pu rencontrer quelques unes de ces maisons. Mais malgré la vie que recelait le centre de la ville et le marché, les rues plus lointaines semblaient bien plus désertes, comme si la peste venait d'emporter une grande partie de la population.

Repérant une ancienne boutique abandonné, visible aux nombreux animaux et autres insectes sauvage y ayant élu domicile je me demandai si elle était habitable. On m'avait justement proposer de chercher une habitation dans le quartier en vue de m'installer en attendant que ma mémoire revienne ou que je puisses partir en chercher les débris.

Quelques minutes de marche plus tard me voila dans un établissement repéré auparavant affichant l'enseigne " Cadastre". Prenant mon courage a deux mains je tapai par deux fois en attendant une éventuelle réponse :


Toc, Toc.
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«Souvent une fausse joie vaut mieux qu'une tristesse dont la cause est vraie.» (René Descartes)
Kykyne
Appuyée contre le cadrage de la porte, son regard se faisait fuyant par moment. Elle ne tentait pas de raconter une histoire à n’importe qui, il s’agissait de sa presque sœur qui la connaissait bien souvent, mieux qu’elle même. C’est donc pourquoi, elle n’insistait point avec ses prunelles, mais aussitôt en voyant la scène, Kali s’empressa de la rejoindre pour joindre ses mains aux siennes. Petit soulagement chez la blondinette qui, pouvait maintenant détourner son regard vers l’union.

T’en fait pas hein ! S’pas une charrette qui va avoir ma peau !!!

À peine terminée sa phrase qu’elle se fit conduire à chaise la plus près d’elle. Kali l’examinait, remarquait la saleté qui reposait sur sa robe et intérieurement, Kyky se dit qu’elle eu une bonne idée malgré le fait qu’elle devrait devancer son prochain séjour au lavoir. Une fois assise, elle poursuivit les réponses de l’interrogatoire posé en rafale…

Je vais bien je t’assure ! Plus de peur que de mal !!! Je te suivais pour venir ici mais, j’ai eu l’idée d’aller chercher quelques galettes à la boulangerie pour qu’on puisse s’offrir une tite pause agréable… Mais en t’abandonnant sur la route, parce que je voulais te faire une surprise, en tournant sur une ruelle, une charrette fonçait droit vers moi à toute allure ! J’ai jamais vu qui conduisait ce bolide de course, mais j’ai eu la frousse et je me suis jetée sur le côté pour éviter d’être frappée ! Et du coup, le temps que je reprenne mes esprits et que je me calme un peu, bah… j’ai oubliée les galettes…

Plutôt fière de son récit, elle espérait que rien ne cloche et que surtout, aucune puce à l’oreille ne parvienne à la rouquine. Elle tapait légèrement les pans de sa robe pour retirer la poussière qui y reposait quand on tapa à la porte. Sauvée par la cloche se dit-elle…
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Kalimereth
Inquiète pour sa blondinette, Kali écoutait son récit avec attention, frémissant en l’imaginant percutée par ladite charrette de course … image d’horreur s’il en est… elle ferme les yeux essayant de chasser cette horrible image de sa tête.

Des galettes… oui… la charrette oui… bolide oui oui… Elle ne savait pas quoi, mais quelque chose clochait dans le récit presque parfait de sa presque sœur. Petite moue dubitative de la rousse qui cherche ce qui ne va pas sans trouver…


Tu as du avoir une peur bleue ma caille… c’est terrible… est-ce que tu…

Et là paf ! la chandelle qui s’allume au dessus de la tête de Kali… au risque de faire prendre feu à sa chevelure flamboyante !


Les galettes !!!!!! Mais c’est bien sûr !!!!


Regard plus que suspicieux envers la blondinette… oublier les galettes… même pas elle y croit la presque futur ex sœur… Elle se relève prête à dire tout ce qui lui passe par la tête à ce moment là et qu’il ne vaudrait mieux pas entendre d’ailleurs, ouvre la bouche et…

Toc, Toc.

Pas le temps de dire un seul mot, la blondinette pourra remercier son ange gardien qui lui envoie un visiteur à point nommé. Abandonnant sa caille non sans lui avoir jeté un œil assassin, elle se dirige vers la porte et l’ouvre. Sa colère tombe aussi vite qu’elle était montée devant la jeune femme qui se tient debout devant elle. Elle s’écarte pour la laisser passer.


Camélia ! Quel plaisir de vous voir ici ! Entrez donc je vous prie. Que peut-on faire pour vous ?
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Kamelia
On pouvait entendre une discussion depuis la porte. Me demandant si j'avais bien fais de frapper à la porte a cet instant. Elle hésita quelques instants a rebrousser chemin quand tout à coup la porte s'ouvrit et devant elle apparût Kalimereth, un sourire naissant au coin des lèvres.

Camélia ! Quel plaisir de vous voir ici ! Entrez donc je vous prie. Que peut-on faire pour vous ?

Un large sourire commença a se former sur mon visage, Kalimereth ! Si je m'attendais à la voir ici, elle qui avait su me guider et m'accueillir moi qui était complètement perdu en arrivant ici. J'allais de nouveau devoir la solliciter. Décidément je lui serai vraiment redevable.

Bonjour Kalimereth, c'est un plaisir partagé, vous revoir ici, je ne m'y attendais pas.

Puis discernant une forme dans le fond qui se détachait, elle distingua la silhouette de Kykyne qui s'était rapproché.

Oh tiens ! Bonjour Kykyne également ! Vous allez finir par croire que je vous suis ... à nouveau un large sourire vint illuminer mon visage. Il était évident à ce moment qu'une complicité venait de naître entre elles.

Eh bien si je suis venu vous voir aujourd'hui, c'est au sujet d'un petit atelier que j'ai vu dans une ruelles a quelques minutes d'ici. J'ai pu voir qu'il n'était pas habité, ou du moins pas par un humain ! Et j'aimerais savoir si je pouvais m'y installer. Elle grimaça en pensant que peut être cet atelier n'était pas a prendre et que ses recherches avait été vaines.
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«Souvent une fausse joie vaut mieux qu'une tristesse dont la cause est vraie.» (René Descartes)
Kalimereth
Kali souriait à la nouvelle trémouilloise, heureuse qu’elle ait enfin trouvé un endroit où s’installer, et pouvoir commencer une nouvelle vie qu’elle espérait des plus heureuses. Ecoutant tranquillement les raisons de la visite de Camélia, elle gardait cependant un œil inquisiteur sur la blondinette pas nette.

Ah vous avez donc choisi un endroit ! C’est parfait ça Camélia ! Par contre…

Petite moue embêtée de la rouquine, dont le regard balaie rapidement la pièce…

Notre responsable du Cadastre, autrement dit Ducho (oui d’accord le beau Ducho ^^) est malheureusement absent… Il m’a bien laissé quelques consignes cependant, installez vous tranquillement le temps que je m’y retrouve. Kyky se fera un plaisir de vous servir une chope… n’est-ce pas ma caille ?

Regard suspicieux se posant sur ladite caille, qui ne perdait rien pour attendre. Elle se met à farfouiller un peu partout, essayant de se rappeler ce que Ducho lui avait laissé comme consignes. Décidément ces derniers jours elle passait son temps entre les parchemins et la poussière… il faudrait qu’elle pense à sortir prendre l’air quand même.
Fouille, farfouille, trifouille et enfin !


Ahhhh j’ai trouvé !!!

Elle retire un parchemin qui bien sûr était le dernier de la pile, et le tend à sa nouvelle amie en souriant.

Tenez voilà regardez le plan du village, et indiquez moi à quel endroit se trouve ce petit atelier. Ensuite je pourrais vous en noter comme l’occupante, et.. avec un peu de chance… en retrouver les clés.
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Kamelia
A haute voix :

Voyons voir ce plan ... si je le tourne comme ça, non. Comme ceci ... Alors, la première à droite, ensuite c'était par où déjà ? Ah oui, l'église est là, donc la rue est juste en face, après en descendant. Ah ! Je me souviens, ça c'était la petite échoppe avec tout plein de ... Oh et là aussi, donc c'est juste a coté ![/i]

L'air triomphant je mis finalement mon doigt a l'emplacement de la petite boutique que j'avais remarqué, il ne me restait plus qu'à lire son emplacement.

[b]Tiens ? Mais quelle est cette langue ? Oh ...


Forcement si c'est à l'envers ... Retournant la carte:

Voila qui est tout de même bien mieux; Rue de l’Église, c'est ça, et le numéro, le huit ( c'est ça, voila. 8 Rue de l’Église.

Annonçais-je triomphalement a Kalimereth qui s'était apparemment légèrement assoupis durant ma recherche. [/i]
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«Souvent une fausse joie vaut mieux qu'une tristesse dont la cause est vraie.» (René Descartes)
Kalimereth
Kali regarde Camélia tourner, retourner et encore incliner le plan dans tous les sens, son doigt se promenant entre les différentes rues, se perdre entre les habitations. Elle sourit, heureuse de voir une nouvelle trémouilloise s’installer parmi eux. Laissant un instant la future propriétaire chercher son bonheur, elle tourne le visage vers sa blondinette, murée dans un silence éloquent. Mais elle s’occupera d’elle plus tard, car voilà que Camélia a enfin retrouvé le lieu qui lui avait paru convenir plus tôt dans la journée.

Donc… le 8 rue de l’Eglise… très bon choix en effet. Et pas très loin de notre terrain de soule, vous pourrez facilement venir nous encourager de ce fait. Si vous voulez bien m’accorder un petit instant, que je fouille dans ce bazar pour vous en trouver les clés ?

Encore un truc facile ça, y’a pas idée d’être si peu ordonné… marmonnant pour elle-même la rouquine fini par trouver le trousseau correspondant, et le tend triomphante à Camélia.

Et voilààààà !!!!! Il ne vous reste plus qu’à vous installer, et on pourra fêter ça devant une bonne chope de bière ! N’hésitez pas si vous avez besoin d’aide, Kyky se fera sûrement un plaisiiiiiiiiiiir à venir vous aider à tout dépoussiérer ….

Petit regard appuyé sur sa presque sœur avec qui elle n’en a pas fini… mais alors pas du tout…
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Kamelia
Camélia pris la clef et l'observa sous toutes les coutures. Elle resta un moment ébahis avant de réaliser. Tout cela avait été si vite. En quelques jours la voila devenue propriétaire d'une échoppe et d'un champ à La Trémouille. Après tout sa nouvelle vie commençait, il fallait qu'elle s'y fasse.

Elle jeta un dernier coup d'oeil à la clef puis en se tournant vers Kali :


Merci énormément pour tout ce que vous avez fait. Ce petit bout de métal n'est peut être rien séparé de tout, mais c'est tout un symbole a mes yeux, votre accueil, vos encouragement, je vous remercie. Je ne sais trop comment mais je reste persuadée qu'un jour ce sera a mon tour de vous rendre service.

Elle signa un papier que lui présenta Kali, l'embrassa une dernière fois et se mis en route vers sa nouvelle "propriété". Bien du travail l'attendait là bas. Évacuer les nuisibles, enlever la poussières, déblayer les débris et installer un petit nid douillet pour la nuit.
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«Souvent une fausse joie vaut mieux qu'une tristesse dont la cause est vraie.» (René Descartes)
Davor
Davor qui, entre deux inspections à la caserne, passage au conseil comtal, au conseil municipal, à sa boucherie, etc, s'ennuyait quelque peu, se décida à aller faire un p'tit tour au cadastre puisque sa douce y était, en remplacement de Ducho absent pour le moment. Décidément, en ce moment, elle cumulait les responsabilités.

Après donc son traditionnel et quotidien passage devant sa glorieuse statue, le CapComte se dirigea vers le cadastre, apercevant Camelia, qu'il avait croisé en taverne peu avant, en sortir. Bon, c'est que Kali devait bien y être alors, il n'aurait pas fait le trajet pour rien. Sans prendre le temps de frapper à la porte, il poussa cette dernière d'un geste décidé, pour tomber nez à nez avec sa rousse, et, désagréable surprise qui lui arracha une grimace, la blondinette. Toujours là quand il ne l'espérait pas celle-là (bon, il ne l'espérait jamais, d'accord). Essayant de faire bonne figure quand même, il sourit largement, avant de lancer :


Bonjour ! Y a-t-il une demeure pour moi dans ce village ?!, phrase qu'il ponctua d'un grand éclat de rire.

S'avançant, il franchit rapidement les quelques pas qui le séparaient de sa douce pour la soulever dans ses bras et l'embrasser passionnément. Sans même la reposer à terre, il plongea son regard dans le sien, lui permettant d'y lire tout l'amour qu'il ressentait pour elle, avant d'ajouter, d'une voix plus sérieuse.

Il faudra quand même indiquer à Ducho de modifier ses registres mon ange, puisqu'il a oublié de noter que l'on vivait tous les deux.
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Seneca
Nouveau venu au village de la Trémouille, Séneca espérait trouver une maison dans le cœur de ville, pour s'y installer et mener la vie à laquelle il aspirait : travail de la terre, étude des textes antiques, vie familiale épanouie.

Sans doute le jeune homme trouverait-il ici tout cela à la fois.

Il découvrait le cadastre et le charme de la cité, sa complexité aussi, ses venelles, ses rues, petites ou plus grandes, les lieux de la vie collective.

Une personne semblait affectée à la responsabilité du cadastre ; il s'enquit auprès d'elle :


-Bonjour, on m'a dit de venir ici pour y obtenir une adresse où je pourrai m'installer à demeure.
Kalimereth
Surprise de voir arriver son tendre en ce lieu, elle sourit avant de répondre tendrement à son baiser.

Oui mon ange, tu as raison, je note ça aussi pour Ducho, ça l’occupera un peu à son retour.
Il est vrai que depuis le temps on ne s’en était pas occupé encore. C’est gentil de passer me voir dis-moi…

Petit sourire vers la blondinette devenue encore plus ronchonneuse que Davor, elle n’a pas le temps de s’occuper d’elle qu’un nouveau venu passe le seuil de la porte.


Bonjour, on m'a dit de venir ici pour y obtenir une adresse où je pourrai m'installer à demeure.

Elle s’approche de lui en souriant, heureuse de voir de nouveaux habitants arriver, et découvrir le village.

Bonjour, oui en effet vous êtes au bon endroit. Je suis Kali, tribun et provisoirement responsable du cadastre, enchantée.

Reprenant en main le parchemin consulté juste avant par Camélia, elle le tend au jeune homme qui lui fait face.

Voilà, vous pouvez choisir parmi les adresses encore disponibles, à moins que vous n’ayez déjà trouvé votre bonheur en parcourant le village. Ah.. par contre le 8 Rue de l’Eglise, n’est plus disponible. Une charmante jeune femme vient d’en prendre les clés. Je vous laisse regarder tranquillement, et n’hésitez pas si vous avez besoin de conseils.
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Bou.bebe
Vivant depuis toujours à La Trémouille, la brunette n'avait toujours pas pris foyer.
Elle se décida à se rendre au cadastre pour pallier à ce manquement.

Elle frappa et ouvrit la porte.

Bonjour Sieur et Dame

Voyant qu'il y avait plusieur personne elle s'assit et attendit son tour patiemment pour demander un logis.
Kalimereth
Alors que le nouvel arrivant commence à regarder les plans, Kali relève la tête en entendant la voix de Bou qui venait d’arriver. Souriant à la jeune femme, Kali s’approche d’elle pour la saluer et s’enquérir de la raison de sa visite, plus habituée à la croiser en taverne que dans les ruelles du village.

Bonjour Bou ! Heureuse de vous voir ici. Vous allez bien ? Vous avez besoin de quelque chose ? Si vous n’avez besoin de rien par contre vous pouvez demander à la blondinette…

Regard amusé vers Kyky, qui jamais ne s’était faite aussi petite, comme quoi tout pouvait arriver. Avec un peu de chance elle resterait dans cet état là jusqu’à la fin du mariage, ce qui éviterait à Davor d’avoir envie de la bâillonner… enfin elle commençait quand même à s’inquiéter de son silence mais était pour l’instant trop occupée pour s’y attarder trop longtemps.
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