Edern
ATTENTION : seuls les personnages membres du Conseil Ducal et leurs invités peuvent poster ici, c'est à dire Baylina, Brennus_de_reikrigen, Charles_de_raveline, Clelia, Edern, Globs, Leandre, Linon, Mmelamarquise, Regort, Salebete, Shiwan, les maires, les anciens ducs et personne d'autre. Les échanges sont retranscrits au fur et à mesure par un scribe : vos personnages ont donc accès à leur compte-rendu, c'est-à-dire une retranscription des paroles prononcées ici, mais ne peuvent pas intervenir directement dans le débat.
Les portes du château sont closes, les scribes ont des oreilles. La transparence s'attaque maintenant aux sujets d'importance...
Suite à ma dernière entrevue avec Brennus, il a été décidé qu'il lancerait le vote sur l'indépendance et que j'introduirais le débat afférent.
Vu que lindépendantisme n'est pas une opinion qui se retourne aisément mais une conviction plus profonde, nous nous sommes mis d'accord pour ne pas débattre de l'intérêt propre de l'indépendance mais de la gestion et de l'aménagement des conséquences de sa déclaration officielle si d'aventure elle était votée ; ladite déclaration devra contenir en elle-même des éléments de réponse aux nombreuses interrogations que le nouveau statut de l'Anjou ne manquera pas de susciter.
Sur le plan intérieur, il va être urgent de modifier les textes de loi : si je plaide pour la suppression totale et un passage à une véritable coutume pour d'autres raisons, l'article deux du présent coutumier est évidemment problématique. Renforcer la défense d'Angers ne serait peut-être pas superflu, même si la proximité d'armées amies et la configuration générale du conflit constituent un facteur suffisamment dissuasif contre les Mainois massés au nord. À plus long terme, une réflexion sur l'instauration d'institutions plus stables que la simple succession de conseil ducaux sera nécessaire, sans qu'il ne soit bien sûr obligatoire de copier un quelconque système existant chez nos voisins.
Sur le plan extérieur, la première chose à faire est de s'assurer de la reconnaissance la plus rapide possible du nouvel État angevin par un maximum d'entités politiques. Je pense bien sûr au reste du Ponant, mais aussi au Berry, au Marquisat des Alpes Occidentales, voire au Saint-Empire, à l'Angleterre, à l'Irlande et à tous les pays d'Europe pouvant fournir un document scellé reconnaissant notre indépendance. Il faudra dans un second temps recenser les leviers dont nous disposons pour que la France nous traite d'égal à égal. Enfin, il y aura quelques petits détails juridiques à régler, comme la mise en conformité du traité de l'Alliance du Ponant (notamment les articles 2 et 21), ainsi que la question de savoir si nous voulons notre propre Cour d'Appel ou si nous tentons d'élaborer une structure commune avec nos alliés.
Voilà, à mon humble d'avis, les principaux enjeux liés à l'officialisation d'un Anjou indépendant.
Pause. Le souffle est repris au discours.
Qu'en pensez-vous ?