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[RP conseil]Bureau ducal

Alatariel
Folie ! Le monde n'était aujourd'hui plus que folie ! La baronne tenait d'une main une lettre de la reine qui disait le désespoir qui l'habitait et de l'autre la déclaration d'indépendance.
Folie ! la France était aujourd'hui mutilée par la folie des hommes !
Malgré la mort qui se rapprochait toujours un peu plus, sans jamais vouloir faire son office, la Couturière des rois arpentait sa chambre dans tous les sens, hurlant sa colère et son désespoirs.
Dans un excès de rage, elle entrepris d'écrire au Duc. "Au ducaillon d'Anjou" "à l'idiot qui dirige l'Anjou" "au fol Brennus". Il y eu plusieurs version avant que la baronne trouve comment écrire à cet homme qu'elle méprisait ce qu'elle avait à dire sans qu'il ne s'arrête à l'entête.


De nous, Alatariel du Bois doré Penthièvre, Baronne de Chemillé & Dame de Luché-Pringé
A vous, Brennus de Reikrigen,
Je vous dirais bien que vous n’êtes qu’un sot d’avoir déclaré l’indépendance… mais il me faut reconnaître que malgré tout le mépris que vous m’inspirez, vous ne faites qu’exprimer la voix de l’Anjou, et c’est l’Anjou qui est trop sotte pour avoir tiré les bonnes conclusions de son histoire. Vous gouvernez donc le peuple vers l’avenir qu’il veut se construire...


La lettre une fois écrire, fut relue, encore et encore. Et puis, soudain, dernière folie, Alatariel décida d'aller voir le Duc en personne pour lui donner sa lettre.

Le lendemain, après un voyage qui fut des plus horribles, elle se présenta au bureau ducal.

- Annoncez au Sieur Brennus que la Baronne de Chemillé souhaite l'entretenir de la déclaration d'indépendance s'il n'est pas trop occupé.
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Brennus_de_reikrigen
Brennus était occupé à rédiger un courier lorsqu'on frappa à sa porte.
Entrez.
Un garde ouvrit la porte et s'adressa au Duc.
La Baronne de Chemillé sollicte une entrevue. C'est à propos de l'indépendance.
Si l'Anjou ne l'avait pas déja habitué à ce genre de surprise, il n'y aurait pas cru à celle là.
Faites entrer je vous prie.
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Alatariel
Un instant la baronne hésita un instant avant d'entrée. Quelle formule avait-elle choisit finalement ? Ah! oui, la sobre "A vous, Brennus de Reikrigen". Les choses pourraient peut être bien se passer.

D'un pas qu'elle voulu le plus assuré possible malgré la douleur qui lui sciait les entrailles, la baronne entra dans le bureau. Elle inclina légèrement la tête devant Brennus en signe de salut.


- Je voulais vous entretenir de l'indépendance, et surtout de la paix...

Alatariel tendit sa lettre au Duc. C'était directe, mais lorsqu'on est habituée à parler à la reine sans retenue, l'on ne se préoccupe point d'étiquette devant un Duc, qui qu'il fusse.

- Voilà une lettre que je vous ai écrite. Je pense que votre réponse sera plus appropriée de vive voix... j'ai aussi une lettre que Sa Majesté m'a écrite et dont nous devons discuter...

Citation:
De nous, Alatariel du Bois doré Penthièvre, Baronne de Chemillé & Dame de Luché-Pringé
A vous, Brennus de Reikrigen,

Je vous dirais bien que vous n’êtes qu’un sot d’avoir déclaré l’indépendance… mais il me faut reconnaître que malgré tout le mépris que vous m’inspirez, vous ne faites qu’exprimer la voix de l’Anjou, et c’est l’Anjou qui est trop sotte pour avoir tiré les bonnes conclusions de son histoire. Vous gouvernez donc le peuple vers l’avenir qu’il veut se construire.

Cependant, lisez ces mots d’une vieille que – je l’espère de tout cœur – la mort finira bien par attraper un des quatre matins.

Vous ne construirez aucun avenir pour l’Anjou avec l’indépendance. Comme la guerre qui ravage la France a éclatée, dans six mois, dans trois ans, elle éclatera de nouveaux. Il n’est qu’un seul chemin pour préserver la vie des peuples de France, c’est celui qu’ont pris le Poitou et l’Anjou. Tout autre solution n’est qu’un leurre qui ne fait que reporter l’inévitable sur nos enfants.

Cette guerre est née d’une certitude : la Bretagne est l’ennemie de la France. Cette conviction Sa Majesté la chevillée au corps comme moi j’ai la conviction que la France et la Bretagne doivent s’allier et vivre comme deux sœurs. Aussi fou que cela puisse nous paraître, Sa Majesté aime sincèrement l’Anjou et pense bien faire en nous « délivrant » du joug breton.

Lorsque Sa Majesté évoque son séjour dans les geôles angevines, moi je me souviens qu’elle prit pour amant Méroot le Stratège, qui fut un des Grand d’Anou et que c’est la que naquit notre amitié.
On vous dira ce que l’on veut de Sa Majesté, de sa perversité, mais sa dernière déclaration publique est sincère. Vous vous demandez où je veux en venir ?

A l’aveuglement et à la folie qui amène Sa Majesté à penser nous sauver en mettant la France à feu et à sang.

J’ai échouée à ouvrir les yeux de Sa Majesté. Je ne peux aujourd’hui que prier pour que le Très Haut se prenne de pitié pour elle et qu’Il lui redonne la raison et vous donner ce conseil :
Ne construisez pas l’indépendance sur la haine des peuples, mais sur la concorde entre les peuples. Sa Majesté, Son Altesse Armoria, Sa Grâce Llyr et moi-même ne sommes pas éternels, et les rancœurs qui déchirent la France doivent mourir avec nous.

Je sais le dégoût que vous avez pour ma personne… mais je vous prie de ne pas ignorez le conseil et l’expérience d’une noble d’Anjou. Car malgré tout ce qui nous oppose, je sais où est mon devoir.


La baronne s'arrêta alors de parler laissant au Duc le temps de lire et de lui donner sa réponse.
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Brennus_de_reikrigen
Brennus toujours surprit de cette visite, lu attentivement la lettre remise.
Surprit que la baronne daigne s’adresser à lui, duc qu’elle ne reconnaissait pas et avait insulté avec virulence au lendemain de son accession au trône.
Bien qu’agrémenté de la polémique habituelle, le message était assez clair, il lui répondit.

Baronne, sachez que nous ne construisons pas cette indépendance sur une haine quelconque.
Cette guerre ne fait qu’affirmer la volonté des angevins de ne plus être tributaires d’une volonté extérieure. Leur liberté de s’allier aux gens en qui ils ont confiance. Il n’y a pas de joug breton, une entre- aide, uniquement.
Les angevins ne sont jamais entrés dans le moule, vous le savez bien.
Cette indépendance est leur manière d’affirmer cette différence, pas juste une protestation contre cette reine que la folie a emporté.
Enfin, nous savons qu’une indépendance ne se construit pas en deux mois, ce sont les générations futures qui l’achèveront ou non. Nous y croyons suffisamment pour lancer cette évolution. Seul l’avenir nous donnera raison ou tort.
Pour terminer, je n’éprouve aucun dégout à votre égard. Vous semblez prompte à la rancune pour quelques paroles prononcées sous le coup d’un emportement. Votre mépris est sans doutejustifié, mais dans le cadre de ma positon de Duc, j’en ferai toujours fi.

Il attendit la réaction de son interlocutrice en pliant soigneusement la lettre.
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Edern
D'un bureau à l'autre...
Citation:
Monsieur le duc, le bonjour.

Je me permets de vous déranger dans la grâce naturelle qui est la vôtre pour vous prévenir d'une atteinte potentielle à votre mirifique pouvoir. En effet, vous avez démis - en privé, certes - le conseiller Leandre de ses fonctions de hérault pour le remplacer par notre ami Thibauld ; si je ne peux contester cette décision, il se trouve que d'autres vous reprocheront symétriquement de ne pas avoir procédé à un autre remplacement, autrement plus important !

Je veux parler ici du "conseiller extraordinaire" Globs, nommé recteur par vos soins il y a des semaines. Les conditions sont plus que favorables à la réouverture de l'université depuis la signature de la trêve il y a déjà dix jours de cela, réouverture que vous lui avez vous-même formellement ordonnée il y a plus de quatre jours. Et pourtant, aucune nouvelle, pas le moindre début de commencement d'enseignement ! C'est à se demander si l'homme est encore vivant...

Nous voulons éviter un soulèvement estudiantin et la propagation malsaine de l'opinion disant que le principe "deux poids, deux mesures" s'appliquerait toujours en Anjou... n'est-ce pas ?

Un recteur, et vite.

Le Fou,
Chambellan d'Anjou.
Mckagan
La Baronne se présenta aux gardes, demandant audience auprès du Duc d'Anjou, sachant bien qu'il devait être occupé mais elle avait une question importante à lui poser.
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Brennus_de_reikrigen
Un garde ouvrit discretement la porte du bureau ducal et s'adressa au Duc.
La Baronne Mckagan sollicte une entrevue.
Faites entrer.
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Mckagan
La Baronne entra dans le Bureau du Duc. Elle était comme depuis nombres jours maintenant parée de noir une petite voilette sur le visage. Elle fit une élégante révérence à Brennus.

Mon cher Duc, pardonnez moi de vous dérangez ainsi, je puis imaginer à quel point vos heures sont précieuses. Mais une chose m'intrigue au plus haut point et il n'y a que vous qui puissiez répondre à mon interrogation. Je ne sais si vous avez prêté attention aux candidatures pour votre succession, mais je suis interloquée par celle de Calyce. En effet sa liste inclues nombre de non angevins, et je voulais savoir si vous comptiez invalider sa liste.
_________________
Mckagan
La baronne s'inquiétant du long silence de son duc se permit de l'interpeller de nouveau.

Monsieur le Duc?
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Brennus_de_reikrigen
Brennus avait prit le temps de la réflexion...et Mckagan commençait à s'impatienter, ce qui était normal.

Je n'invaliderai pas cette liste.
Bien qu'irréguliere sur certains points, cette liste comporte des personalités respectables et respectées tel que le Vicomte de Gennes.
Ceci me permet de penser qu'elle n'a pas d'intentions bélliqueuses, c'est tout au plus une stratégie grossière pour permette à messire le Fou d'accéder enfin au trône qu'il convoite tant.
Les angevins voterons pour qui ils veulent, laissons leur le choix.

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Mckagan
La Baronne resta interloquée.

Cher Duc loin de moi l'idée de vous tenir tête mais je suis outrée de vous voir ainsi balayer la coutume angevine. A ce que je sache vous n'en n'avez point voter une autre. Or dans la partie élection se trouve la règle suivante :

Citation:
7- Tout angevin habitant le duché depuis deux mois (résidence IG) peut se présenter à une élection municipale ou ducale. Un angevin habitant le duché depuis moins de deux mois peut se présenter aux élections dès lors qu'il aura rejoint les rangs de notre divine armée ducale .


Que je sache ces étrangers n'ont rien à faire dans nos élections, et pour beaucoup d'angevins loin d'être érudits comme nous leurs appartenances locales ne sont point transcrites sur leur visage. Ils vont donc se faire avoir pensant pour une grande partie voter pour des angevins alors qu'il n'en est point. Je savais que l'Anjou était tombée bien bas après la déclaration d'indépendance, mais là cher duc autant vendre notre duché à la bretagne ou au ponant. Vous me parler de la présence du comte de gênes, en quoi cela présage d'une honnêteté sans faille, finam serait bien capable de prévoir quelque chose en sous main ce ne serais la première fois.

Puisqu'il en est ainsi de mon anjou que j'ai donc perdu à tout jamais, j'écrirais un mot à chaque angevin pour le prévenir de ce simulacre d'élections, puis je m'en irais puisque cet anjou n'est plus le mien, sans honneur sans règle et sans respect pour son peuple.
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Mmelamarquise
[La fête surprise c'était à côté...]


Laissez-moi passer vous dis-je !

C'est qu'il fallait jouer des coudes pour entrer dans ce château de malheur.
Le plan de la journée, c'était une matinée tranquille, à veiller sur les enfants. Et l'après-midi, fête d'anniversaire pour les jumeaux. Tout La Flêche était invité.
Mais ça, c'était avant de recevoir le maudit courrier : courrier qui l'obligea à faire un crochet par le bureau du Duc.


Sa Grâce est occupée, sa Grâce est occupée... Grand bien lui fasse ! Vous m'entendez ???

C'est-à-dire qu'il ne fallait pas se mettre sur le chemin de la baronne quand elle était énervée. Comme la veille, en taverne : le pauvre Viscompte, il n'avait pas eu le temps de comprendre ce qui lui arrivait.

Plus qu'une porte, qui vola plus que ne s'ouvrit.


Votre Grâce ! Puis-je vous faire la lecture ?

La question n'attendait pas de réponse.

Citation:
De l'administration ducale,

A la baronne de Durtal, dite Marquise,

Démission de Iris_de_khorne.


Iris_de_khorne vient de mettre fin à ses fonctions au sein du Duché d'Anjou.

Conformément à la loi, elle est remplacée par la baronne de Durtal qui prend ses fonctions aujourd'hui même.


Vous m'expliquez ??
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Marquise, Baronne de Durtal
Edern
Une porte quitte définitivement des gonds auxquels elle n'a jamais vraiment goûté, creusant violemment la pierre d'un mur déjà éprouvé. Marquise de mauvaise humeur... la fin du monde est proche. Ce grondement n'est que celui des anges qui se réunissent à ses tempes pour en sonner l'heure...
Quinze février mille quatre cent soixante.
Ci-gît un duc, usé par la trivialité.


C'est très simple.

Inspiration dont le calme n'est qu'apparent...
Yeux fermés par la douleur verbale qui s'échappe de son corps.


Iris a démissionné après avoir été révoquée de son poste de porte-parole par l'intermédiaire d'une annonce publiée au panneau d'affichage ducal, écrite et pensée par-moi même suite à l'utilisation par Iris des clefs de son bureau pour faire passer une annonce privée contre la tavernière d'un établissement de boisson à Angers dont le propriétaire n'est autre que notre commissaire aux mines, les deux étant très liées par des relations d'amitié aussi merveilleuses que destructrices notamment pour les pauvres hères tels que moi qui n'ont d'horizon que celui du pays et de ses enfants, annonce privée que j'ai réussi à intercepter avant qu'elle ne soit diffusée à tout le duché mais qui a eu le temps de faire assez de dégâts pour qu'on puisse qualifier cela d'abus de pouvoir et que la petite communauté andégave des amis de la calomniée se fâche tout rouge contre mon auguste personne et que je sois confronté à un choix terrible entre d'une part pardonner totalement son caprice à Iris et perdre la confiance ainsi que le soutien politique de Fibinath menaçant de démissionner et d'autre part congédier Iris pour les deux dernières semaines du mandat afin de m'assurer la paix, de m'épargner un peu de temps pour résoudre des problèmes bien plus importants comme l'avenir institutionnel de l'Anjou ou la ligne diplomatique de l'Alliance du Ponant, sachant d'ailleurs que le bailli me décapiterait à coups de parchemin à fonctionnaires si d'aventure j'osais ajouter ne serait-ce qu'une ligne à la longue liste des tâches qu'il doit accomplir au quotidien, soulignant bien à quel point le poids des mines et des mineurs est explosif et rappelant combien j'aurais mieux fait de devenir brigand comme l'a toujours dit ma maman.

Clignement rapide chassant le tourbillon avant qu'il ne parvienne à l'emporter...

Vous n'avez à vous occuper de rien, sauf si vous le voulez bien sûr : je crois me souvenir que vous m'aviez dit vouloir consacrer votre temps libre à des activités autres que celle-ci. Je remplacerai l'ex-porte-parole jusqu'aux élections : il y a bien assez de trente-six heures dans une journée pour que je puisse m'en charger.
Mmelamarquise
Tssss !

Mine pincée. Soupire. Elle avait déjà capitulé. Ses mains firent une boule du parchemin. Et hop ! En pleine face ducale.

Vous n'aviez qu'à dire que vous aviez besoin d'un porte parole aussi génial que moi, ça aurait suffit.

Elle lui sourit gentiment, il avait mauvaise mine.

Mais la prochaine fois, je n'accepterai pas mieux que la dixième place sur la liste, c'est clair ?

Hochement de tête pour ajouter la ponctuation qu'il avait enlevée.

La baronne se détourna, allait partir, puis se ravisa. Elle fouilla dans sa poche en s'approchant du bureau du Duc, et y déposa quelques écus.


Pour la porte.

Encore un sourire gentil, presque joyeux. Et elle prit la direction de la fête surprise, à côté.
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Marquise, Baronne de Durtal
Edern
Plus tard...

Citation:
A sa Grasce Edern Duc d'Anjou,
De François Von Wittelsbach,vicomte de Baygorri, audiencier royal,

le 12 mars 1460,

Salut et Paix,

Je viens à vous en tant qu'audiencier royal de la Chancellerie de France.En effet, le verdict opposant Mgr Scipio Chandos de Penthièvre et le duché d'Anjou a été rendu.
Aussi, la présente Cour d’Appel du Royaume de France, infirme le prime verdict rendu par l’institution juridique du duché d'Anjou, alors menée par le juge Fildais, et le procureur .Jim.

Il fait état de la Condamnation de Trouble à l'Ordre Public pour Brigandage de Mgr Scipio Chandos de Penthièvre accompagnée d'une peine de deux jours de prison et d'une amende de 50 écus comme préconisée par le Procureur de l'époque pour respecter l'égalité de la sanction avec son complice."

Nous espérons au nom de la justice que cette sanction sera effectué par vos soins, si le sieur en question est encore sur votre territoire, aussi voudriez vous me tenir informé de l'avancée de la peine.

Avec mes salutations distinguées,
François Von Wittelsbach.
Audiencier Royal.


Citation:
À François Von Wittelsbach, vicomte de Baygorri, audiencier royal de France.

Trois éléments semblent vous échapper...
  • L'Anjou est un pays indépendant qui ne reconnaît pas les institutions françaises sur son territoire, ce qui comprend a fortiori la cour d'appel de Paris. Il est donc très facile de vous tenir informé de l'avancée de la peine : définitivement nulle.
  • Ceci a déjà été signalé à la France le 17 janvier de cette année par l'intermédiaire du procureur d'Anjou, dame Linon, en réponse à une demande du dénommé Aymeri Bisac, votre collègue au sujet de cette même affaire.
  • Tout aussi invalide qu'il soit, ce verdict a été rendu il y a un mois : comment voulez-vous que quiconque prenne au sérieux une institution judiciaire qui s'enquiert de l'application de ses jugements après un tel délai ?

Salut et paix malgré tout !

Le Fou,
Duc d'Anjou.

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