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Musartine et Istanga vs LD [Jacklepetit - Nicolas]

Nicolas.df
Fort bien. Considérant la relative difficulté de communication avec le juge de prime instance, j'aimerais savoir si la partie requérante a également des questions à lui poser. Elle aura ensuite la possibilité d'interroger le procureur Oiselier en attendant la réponse. Maître Jorocket ?

Et l'Italien de faire signe au greffier pour qu'il note les éventuelles questions supplémentaires avant l'envoi du courrier. L'audience avait pourtant tout pour être simple, pas d'innombrables témoins à entendre, une accusation plutôt basique... mais cela aurait été trop facile, forcément.
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Jorocket
J'aurais une seule question à lui poser : a-t-il subi des pressions pour avoir rendu un verdict aussi sévère et négligé ?

l'Avocat attendit la réponse du Juge.
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Nicolas.df
Merci, je vais faire expédier le pli.

Un greffier s'approcha du pupitre pour récupérer les questions mises par écrit, et alla les donner à l'homme qui avait apporté la lettre du juge de prime instance.

Maître Jorocket, toujours, des questions à poser au procureur Oiselier ? Dans le cas contraire, ce sera au tour de ce dernier d'interroger vos clientes.
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Jorocket
Avec célérité.

Effectivement votre Honneur.

l'Avocat s'avance vers Oiselier, ce qui éveilla en lui un souvenir récent et encore plaisant.

Messire Oiselier, estimez-vous que les deux accusées ont bénéficié des dispositions prévues par la Charte des droits et devoirs des conseillers ducaux ?

Une attention particulière se porte sur la future réponse de l'ancien magistrat.
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Oiselier
Je dirais quele conseil n'a point prit des gants comme le voudrait le protocole.
Mais cela était dut a la situation de l'époque, si complot il y avait il devait être tué dans l'Oeuf sous peine de perdre le chateau.
La crise, les ennemis aux portes du chateau, ont poussé a des mesures plus martiales que juridique.
Cela dit, si mes souvenirs sont bon, la perte de leurs droits, avaient été soumis au vote du conseil.
Et pour l'une des accusées plusieurs griefs avaient été levés contre elle, et de sa politique personnelle qui allait a l'encontre de celle du Duché.
Istanga
Une fois de plus, la réponse de l'évêque me fait frémir d'indignation. Je sors de mon vieux sac de velours noir, vital fourre-tout, et en sors une liasse de parchemins que je tends à mon avocat.

Maître, tout est décrit dans cette Plainte à l'encontre de Thibérian que j'ai déposée.
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Je nettoyais ma fourche... le coup est parti tout seul.
Jorocket
Maître Jo était interloqué.

Le Duc et son conseil se sont fourvoyés, il y avait une procédure à respecter pour pouvoir lever l'immunité des accusées, cette procédure a été ignorée, la levée d'immunité n'était donc pas effective.

Vous avez fait le choix d'ignorer la loi, alors que vous étiez censé la faire respecter.

Une compromission par crainte d'une prise de château, même si je ne vois pas bien en quoi une discussion privé n'abordant aucun sujet sensible aurait pu favoriser la perte du château.

Vous avez parlé de griefs à l'encontre d'une des deux accusées et d'une politique nuisible au duché, pouvez-vous nous donner plus de détails ?

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Gaultier_de_ravart
Chacun vit un greffier entrer , et s'approcher du Procureur Jacklepetit.
Aussitôt , celui-ci prit ses dossiers, se leva , s'excusa auprès des intervenants, et sortit rapidement.

A peine quelques instants plus tard, le Procureur Général du Roi entra à son tour...


Hum ...
Messire Juge, si vous le permettez,
Dames et Messires,
veuillez m'excuser de cette petite interruption du son et de l'image......
Pour ceux qui ne me connaissent pas , je suis Gaultier de Ravart, Procureur Général de la Cour d'Appel.

Je vous prie de bien vouloir excuser le procureur Jacklepetit, appelé à d'autres... obligations, dirons-nous.

Je vais le remplacer dans cette audience.

Je vous prie de bien vouloir continuer cette audience sous la houlette du Juge NicolasDF.

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Musartine
Muse écoutait toujours les débats, n'en perdant pas une miette ... enfin une syllabe plutôt. Quand le procureur sorti, un autre entra et se présenta. Elle ne savait pas trop quoi faire, le saluer, ne pas le saluer ? elle obta donc pour une inclinaison de tête, petite, mais faite quand même.

Puis, elle retourna son attention vers le procureur de prime instance, attendant la réponse éventuelle.

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Oiselier
Il se trouve, comme je le disais qu'une des conseillère avait été remise en question suite a sa façon de gérer ses fonctions de juge et avait reçu des avertissements Oraux.
Le Duché craignait une armée des ombres, dont la menace se voulait plus que réelle, des suspicions de fuite éxistaient.
Au moment des faits il fallait être ferme, aussi quand la vie de conseillers s'est trouvée clairement exposée en gargotte nous avons cherché auprés des intéressées des explications.
Jorocket
Je répond ce soir, joyeux Noël

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Alan.de.t
[Aux abords de Laval, Maine - 26 Novembre 1459]

Le Talleyrand était de planton depuis l'aube à l'entrée du camp. En cette fin de novembre, les soldats n'avaient plus qu'un mot à la bouche : trêve. Pour certains, cela faisait des mois qu'ils arpentaient le sol du DR et de la Touraine : les ressources s'amenuisaient, le moral diminuait, les effectifs s'effondraient... Mais cette trêve ne venait pas et les rescapés de Tours peinaient à rejoindre le Mans sans se faire emboutir par des traqueurs Ponantais.
Le soleil atteignait son zénith, le Talleyrand serait bientôt remplacé et irait rejoindre le mess. Une pensée simple, parmi tant d'autres, mais qui avait le don de lui remettre du baume au coeur. Soudain, un cavalier apparut au bout du chemin. Au triple galop, il gagna la porte du camp où le Talleyrand, alarmé pointait sa hallebarde vers le coeur du destrier, prêt à l'impact. Mais le cavalier tira la bride et ralentit quelques mètres auparavant. Il mit pied à terre et s'avança vers le planton.


- Mes respects, soldat. Je suis courrier et j'apporte ici des nouvelles de la Cours d'Appel du Royaume de France pour un certains Alan de Talleyrand.

Nuitel dévisagea le frêle coursier avec un mélange de surprise et de désappointement. Il avait espérait s'être débarrassé de ses devoirs à la CA par son dernier courrier mais les rouages de cette institution que beaucoup dénigraient ne devaient pas être si rouillés pour qu'on le retrouve ainsi jusqu'au fond du Maine. Il y eut un moment de silence avant que le Talleyrand réponde :

- C'est... c'est moi...
- Et bien voici pour vous. Si vous pouviez répondre rapidement, je ramènerai moi même le pl...

Le coursier n'eut pas même le temps de finir sa phrase qu'Alan l'avait violemment projeté vers l'intérieur du camp. Il ne comprit pas immédiatement cet élan sauvage et se demanda bien quel genre de personne pouvait s'emporter de la sorte sans signe préalable. Mais la voix du Talleyrand s'élevait bientôt pour lui offrir une toute nouvelle perspective.

- Fermez les portes !! Archers, à vos rangs !! Les Irlandais !! Les Irlandais reviennent ! Alerte !!

Gueulant à tout va, Nuitel s'évertuait à refermer une des deux portes. Bientôt, des tentes du campements sortirent les armures étincelantes des Chevaliers de la Licorne, les hordes de volontaires les secondaient. La défense prit place derrière la porte : fantassins protégeant une ligne d'archers qui commençaient déjà à lâcher un flot de flèche en cloche par delà la palissade. Alan croisa le regard apeuré du courrier et vint à grand pas jusqu'à lui. Il le saisit par le bras sans ménagement et le tira jusqu'à une tente.

- Planquez vous là, je reviens bientôt. Ces Chiabrena* gueulent beaucoup mais manquent cruellement d'organisation.

Sans un mot de plus, le Talleyrand ressortit laissant le courrier seul, au milieu de rien. La tente qui entourait le bougre était désespérément vide. Quelques sacs de couchages à même le sol et... rien d'autre. Pas le moindre meuble. Allez savoir pourquoi cet homme, plongé au coeur d'une bataille qui se déroule à quelques mètres de lui, ne trouve rien de mieux à penser que la décoration intérieure de cette tente laisse à désirer... Et pourtant, le courrier restait imperméable aux bruits de ferraille s'entrechoquant derrière cette fine couche de toile... Cette fine couche de toile, ma foy, bien trop peu épaisse pour garantir une barrière anti-froid valable aux soldats... -What the **** !!! C'est fini oui avec la déco ?? C'est la guerre autour !!-
Après de nombreuses autres remarques sur l'absence de confort dans les tentes des armées royales, le coursier fut interrompu dans ses pensées par le retour du Talleyrand, visiblement éreinté mais sauf. Il s'approcha du bonhomme assis dans le fond.


- Ca va messire ? Ces salopards d'Irlandais n'abandonnent jamais. On a poutré leurs armées hier dans la matinée et depuis, on s'est fait attaqué cinq fois par des groupes éparses de rebelles... Toujours aucune perte à signaler, quelques blessures légères tout au plus. Je ne saisis même plus ce qu'ils cherchent à prouver. Bref, vous me parliez d'une missive ?

Visiblement encore un peu déboussolé, le coursier mit quelques secondes pour trouver ses mots.

- C'est... C'est...
- Soufflez, on a du temps maintenant.
- C'est au sujet d'une audience à laquelle vous ne participez pas. Il relut quelques lignes du pli et reprit : L'affaire Istanga et Musartine...

Le visage d'Alan s'assombrit. De toute évidence, s'il était une chose qui ne lui manquait pas, c'était cette sombre affaire. Cette affaire qui parvenait à le poursuivre jusqu'au front. Il parcourut le vélin des yeux et poussa un soupir. L'envie le traversa de ne pas prendre sa plume, de laisser cette affaire à l'abandon. il avait lu récemment que nombres de Juges de Prime Instance ne prenaient pas la peine de se présenter en CA... Pourquoi serait-il différent ? Cette affaire puait, qui plus est. Il l'a perdrait sans aucun doute. Pourquoi se fouler alors ? Il jeta un coup d'oeil au coursier, puis à la missive. D'une voix calme et monotone il déclara :

- Vous reprendrez la route sans mot de ma part. Je n'ai que foutre de cette affaire et mes intérêts sont aujourd'hui tout autre.
- Hum... Je... Bien Messire. Si telle est votre volonté, je reprends la route derechef.
- Pardi, êtes vous sot ?! Nous venons de mettre les Irlandais en fuite, ils se cachent désormais prêts des chemins, en attente de François à écharper. Vous passerez cette fin de journée et la nuit ici et nous tâcherons de vous trouver une escorte, au mois jusqu'au Mans.

Alan fit visiter rapidement les endroits accessibles du camp au nouveau venu et lui indiqua un endroit pour se poser. Quelques instants plus tard, il disparaissait au mess pour enfin se restaurer.

Le soir venu, il rejoignit le courrier avec une couverture et un sac de grains.


- Voilà de quoi vous réchauffer pour la nuit. Je me suis arrangé : un homme d'arme vous escortera demain jusqu'au Mans. De là, vous regagnerez Paris dans une zone sous contrôle Royal. Vous devriez être en sûreté.

Il lui tendit le tout et quitta la tente pour rejoindre la sienne.


[Aux abords de Laval, Maine - 27 Novembre 1459]

La nuit passa sans encombre mais la matinée s'annonçait pleine en émotions. Dès l'aube, le rassemblement fut sonné : en quelques instants, les armées royales se regroupèrent autour de leurs chefs respectifs. L'annonce qui fut faite en étourdit certains, en réjouit d'autres et même, en décontenança quelques autres : en ce vingt-septième jour du mois de novembre, les deux opposants de cette guerre entamaient une trêve ! Personne ne savait trop qu'en penser : combien de temps cela allait-il durer ? Fallait-il s'attendre à des coups bas ? Les questions laissèrent bientôt place à une réjouissance unanime : cette nuit, tous dormiraient en ville, bien au chaud sous une couette sans risque d'être réveillés au milieu de la nuit pour fracasser du Ponantais.
Tous oubliaient les grades et autres fioritures pour se laisser gagner par le soulagement et la joie. Nuitel croisa le regard du courrier et avança à grands pas vers lui.


- Bon allez, venez. Je ne vais pas vous laisser partir les mains vides. J'adresserai une missive à votre Juge. Apportez les questions dans ma tente d'ici dix minutes. Nous avons beaucoup de choses à coucher sur le papier.

Ils se séparèrent un instant légèrement plus long que prévu car le Talleyrand s'était vu rattrapé par ses compagnons d'armes, enivrés par le soulagement avant que ce ne soit par l'alcool. Bientôt pourtant, Alan rejoignit le coursier et s'installa en tailleur avec son bouclier pour support. Il avait bien des choses à écrire, il n'en devait pas manquer une seule.





J'enverrai le courrier en question demain par MP au JD Juge pour ne pas influencer le RP qui a lieu ici. Il en fera la lecture au bon moment j'en suis sûr. Joyeux Noël à tous !!!

* Chiabrena = Chien de m****

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Jorocket
l'Avocat salua GdR avant de surenchérir.

Une remise en question parce que dame Istanga privilégiait la loi royale vis à vis de la loi ducale, ce qui ne plaisait pas au Duc, d'où l'unique avertissement qu'elle a reçu de sa part.

Avertissement qui ne répondait pas aux conditions définies par la charte des conseillers et qui, par conséquent, n'avait aucune valeur.
Et même si c'était le cas, il en fallait au minimum trois pour pouvoir lever son immunité.

Pour Dame Musartine c'était encore plus radical étant donné qu'elle n'avait reçu aucun avertissement.

Quoiqu'il en soit, vous avez demandé des explications aux deux conseillères, explications qui ne vous ont pas vraiment convaincu puisque que vous avez réclamé une peine très légère.


Un rapide regard complice en direction d'Istanga avant de se re-focaliser sur Oiselier.

Le Juge Alan de Talleyrand, à son tour, n'aura pas été vraiment convaincu par votre réquisitoire puisqu'il aura décidé d'infliger une peine bien supérieure et sans la moindre explication.

Cela vous a-t-il étonné ? Est-ce que vous comprenez et approuvez cette décision de Justice ?


Et de nouveau à l'écoute l'avocat était.
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Nicolas.df
Voilà que Jack s'esquivait discrètement pour laisser la place à Gaultier. En général, ces jeux de chaises musicales avaient une bonne raison, aussi le borgne se contenta-t-il de saluer son confrère de la tête et de l'inviter à prendre place. Il reporta ensuite son attention sur l'audience, suivant du regard chacun des deux duellistes au gré des prises de parole, comme des centaines d'autres personnes le feraient des siècles plus tard en un lieu nommé Roland Garros. Après un nouvel échange, il se sentit toutefois obligé d'intervenir.

Maître Jorocket, je pense que vous avez fait clairement apparaître votre... raisonnement. Je vais laisser le sieur Oiselier répondre, après quoi il aura le droit d'interroger vos clientes à son tour s'il le souhaite. Entendu ?
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Oiselier
Le Juge Alan de Talleyrand, à son tour, n'aura pas été vraiment convaincu par votre réquisitoire puisqu'il aura décidé d'infliger une peine bien supérieure et sans la moindre explication.

Cela vous a-t-il étonné ? Est-ce que vous comprenez et approuvez cette décision de Justice ?


Pour moi, un procés n'est pas lié a une sanction ou une peine.
Il a pour but premier d'obtenire des explications, pour permettre a chacun de se grandire.
Chacun a son rôle, le procureur cherche a présenter ce qu'il croit être la vérité vue par la victime, l'avocat défend la vérité de l'accusé et le juge essaie d'avoir une version du vrai.
Certe cela m'a étonné de voir que la peine fut bien plus lourde que demandée.
Mais il ne m'appartient point de juger du verdict d'un juge,
sauf s'il est contraire aux lois Ducales.
Pas plus qu'il n'appartient a un conseiller de juger des décisions d'un Duc.
Aussi je n'ais aucun commentaire a faire sur le verdict.
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