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Audiences multiples versus BA [Heimdal - Antonio]

Ivrel
Arrive et s'installe, se demandant bien ce qu'elle fait là car la justice des hommes la dépasse, trop compliquée et trop procédurière !
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Cardinal-évêque de Clermont - Co-fondatrice de la Manufacture du Luern - Capitaine du Voitloin - CaMGT du BA
QSLP vivant dans le luxe, le calme et la volupté... CHUT !
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Heimdal
Heimdal avait relu le dossier, il devra le faire plusieurs fois tellement il est volumineux. Bref, il voulait comprendre, mais cela risque d'être un peu difficile.
Il prit la parole à la suite du juge


Oui j'en aurais plusieurs.

La première est la raison du pillage ou de la prise du château
Ensuite je ne vois pas votre première preuve, il semble que le temps a
effacé l'encre, pourriez vous m'indiquer ce qu'il contenait ?

Je constate que vous jouez sur le temps entre le régence et le règne de la Duchesse. Pouvez me dire alors quand durant la journée La duchesse a signé l'annonce et quand Messire Caddrik s'est vu attroyé la régence?

Vous avez dit : Verdict qui se base sur une excuse de loi martial qui pourrait de ce fait retirer les droits à un citoyen. Quel est cette loi martiale ?

Il est possible qu'il y a vice de procédure, mais nous révisons également ces procès. J'aimerai également connaitre votre argumentation de défense, car vous avez une acte d'accusation de trahison. Et j'aimerai entendre autres choses que des vices de procédure.

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Naudeas
Elle avait recu, elle aussi l'ordre de venir en tant que témoin. Décidément, le Ba devenait un peu trop présent pour elle, bref. Elle arriva donc et reconnut Son Éminence Ivrel, c'est naturellement que l'Inquisitrice vint se placer à ses côtés, non sans lui baiser discrètement l'anneau cardinalice. Un léger sourire vint se dessiner pour Angel.
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Angel.
Angel resta perplexe aux questions du procureur, surtout pour les premières, était-ce en lien direct avec son recourt en CA ? Il avait de gros doute sur le coup puis avec un air amical, il lui sourit et commença :


- « Bien avant tout, j’aimerai faire les choses dans l’ordre donc expliquer mon dépôt de ce dossier en cette cour, et ainsi faire point par point pour ne tout mélanger. Je vais donc répondre sur la forme et ensuite sur le fond… »


Angel calme et froid comme à son habitude, tourna les pages de son dossier pour commença sa plaidoirie sans relever les yeux vers le procureur :


- « Je n’aurais pas employé le mot « jouer » avec les vices de procédures, mais plutôt « constater », ceci étant point important est surtout ce qui en découle qui n’est autre que le manquement du respect des lois par les instances en vigueur à l’époque des fait. Cher juge, cher procureur, il est un fait que la déclaration est été faite le 4 mai et notre mise en accusation le 3 mai à l’aube. Vous vous demander quand messire Caddarick à prit sa régence, et bien pour moi cela est à l’aube de la reprise du château, qui n’est autre que le 3 mai, en toute logique par les faits d’actes… tout le monde pouvait le voir en salle du conseil en ce lundi du 3 mai et reconnu le 4 mai pourquoi la déclaration à la même date de Son Éminence Ivrel aurait il été valide ? Les témoins ici présent peuvent certifier que le 4 mai cela était pareil mais nous y reviendrons un peu plus tard. »



Un sourire se dessinait sur son visage au fur et à mesure des mots qui en sortaient…Puis il reprit :


- « Pour ce qui est de la loi martial, a l’époque des faits elle était sommes toute comme toute loi martial, demande de sortie aux étrangers du duché de sortir sous les 48 h sous peine de ce voir infliger un jugement pour trouble à l’ordre publique, mais j’ai évoqué cela car si on se penche sur le verdict annoncer par le juge Landfeust à l’époque en voici les minutes de celui-ci. »



Angel se mit à lire le début du verdict :


- «Nous pouvons constater :
« Attendu que la loi martiale a conduit à prendre une décision dans l'urgence… »
que cette phrase est presque un aveu des fautes commises à l’encontre de leurs propres lois, non pas seulement des vices de formes mais bien non respect des lois en vigueur car je vous le rappel à titre indicatif qu’un bourgmestre ne peut mettre en jugement une personne que s’il y a déclaration de mise en œuvre de ceci par le duc ou duchesse légal en place comme l’indiquait le Livre I : Titre A Article 8 alinéa b d’époque. Nous avons pu voir que Son Éminence Ivrel ne l’était plus au 4, donc encore moins le 3, jour de la mise en procès… Et je vais même pousser la chose en reprennent ses dires :
« que l'on valide bien une révolte légale après qu'elle soit faite, il en est donc de même pour ces procès validés par ordonnance ducale.... »,
je suppose qu’il en va de même donc pour une reprise de château…Donc comme qui dirait poétiquement par effet de miroir, ce qui vaut pour l’un vaut pour l’autre… Si une révolte est validé après qu’elle soit faite, la reprise du château l’est donc aussi…»


Il prit un peu de temps pour se reprendre la voix après un discours et surenchérit :


- « Notez que je ne tiens pas rigueur de cela à Son Éminence Ivrel, je pense juste qu’elle à été dupé en faisant confiance à certaines personnes, car j’eus appris que le bourgmestre Princesselaure, à fait partie du barreau et procureur de nombreuses fois, je sais que je ne suis pas apte à posé des questions icelieu, mais comment, avec cette expérience, pouvait elle ignorer cette loi sur la possibilité judiciaire des bourgmestres ? Je me le demande… Peut être voulait elle s’assurer de cette fonction avant tout autre personne ? Je trouve cela un peu limite tout de même… »


Angel abordait le thème du fond à présent qu’il sait d’ailleurs que le procureur veut surtout orienter le jugement sur cela :


- « Avant d’aborder le fond du ce procès qui est presque un cas d’école pour avocat, je tiens tout de même à signaler que le juge savait mes griefs contre ce genre de pratique qui bafoue les lois, et à tout de même et son âme et conscience rendu un verdict et fait appliquer la peine et amende donc jugement consommer. De ce fait avérer, je n’aimerai pas me faire juger deux fois pour la même chose qui plus est pas autorisé mais peut être que je me trompe, n’étant pas avocat, mais je ne vous en voudrais pas de me reprendre si cela est faux… D’où le fait que j’eus déposé ce dossier ici, me sentant spolier de ses choses, car si les lois sont faites pour que les instances puissent les bafoués quand cela les arranges, pourquoi en faire…»


- « Pour ce qui est des preuves que vous demandez, si cela est celle des coffres, je ne les ai jamais eux, pour la simple et bonne raison, que je n’avais que le poste de prévôt… »


- « Pour les raison de cet acte, il était clairement dit que nous avons fait cela pour redonner aux pauvres, d’ailleurs, aucun paysan et cela vous le comprendrez aisément, n’a voulu venir dire qu’il avait bénéficié de chose à prix très peu coûtant… »



Angel relâcha un léger sourire à ses derniers dires…


- « Si vous avez d’autres questions… Je reste à votre écoute… »







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Lanfeust86
Lanfeust avait été prévenu par courrier, il entra donc dans la salle car il été juge à l'époque.
En écoutant le juge, apparemment il fallait tout recommencer, cela devenait fatiguant d'ailleurs de se déplacer pour un traître.

Ecoutant à peine le dit traître et sa rengaine, il regarda par la fenêtre, attendant son tour.

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Heimdal
Oui, j'ai encore une, j'ai trouvé ceci dans les loi du duché sous titre A Art.3.




Cette article donne au duc plein pouvoir donc cela valide l'ordonnance qu'elle a annoncé le 4 et de plus il n'a pas été contredit par le régent qui aurait pu l'invalidé. Alors messire Angel qu'avez vous à dire?

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Princesselaure
Laure avait elle aussi reçu une nouvelle invitation... Pile pour entendre le juge... Puis le traitre !!! Puis le Proc'... Et on continue !!! Amusant quand même de voir à quel point on pouvait jouer des textes et un oubli volontaire de la part du plaignant Mais bon... Bientôt viendra son tour... L'actuelle juge du BA avait confiance en la Cour d'Appel mais aussi en ces choix qu'elle avait pu faire jadis ! Elle prit tout naturellement place auprès de son époux… Non sans saluer Ivrel et Naudéas d'un large sourire
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Angel.
Le procureur commençait à amuser l'homme froid avant de répondre calmement :

- "J'ai à dire que le 4 mai Son Éminence Ivrel n'était plus duchesse au vu de la régence, et qu'un juge n'est pas un duc donc " la loi martial et l'urgence..." donc cela rend caduque cette article de loi...Le 4 mai serait il deux sur le trône de duc ? restons sérieux messire le procureur... Malgré que cette cour de justice à l'air de valider le fait qu'ils pouvaient être deux sur un trône, cela ne change rien au fait qu'on a été mis en jugement le 3 mai, ce document est invalide de toute façon car l'antidaté n'es pas permis, elle était donc bien bourgmestre quand cela est arrivé..."

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Heimdal
Je n'ai pas d'autres questions
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Angel.
Sur cette phrase du procureur, Angel alla se rassoir sur le banc en bois bien ferme qui lui avait procuré tant d’ecchymose bleuté sur le séant… Attendant la suite avec patience et silence…
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Naudeas
C'était pourtant reparti fort mais voilà, le juge et le procureur semblaient réfléchir. Elle les regarda tour à tour se demandant ce qu'il pouvait bien faire. Décidément cette histoire trainait en longueur. Ca n'aiderait pas l'Ange pour son repent encore que l'histoire ne soit pas close. Comment pouvait-on se permettre ca, empêcher les gens d'évoluer mais surtout de trouver le droit chemin.

Bref, pour l'heure, elle regardait ce qu'il se passait, écoutait enfin quand il y avait quelqu'un qui parlait. Voilà qui la ramenait encore en BA mais pour la dernière fois jusqu'à ce qu'elle s'y déplace pour les affaires de la Sainte Inquisition.

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Gregoire.
Non, il ne dormait pas, il était simplement plongé dans ses pensées, à tenter de défaire tout ce sac de nœuds qui s’offrait à lui. Une relecture parfaite des minutes du procès de prime instance, une écoute de l'échange entre Angel et le Procureur, puis un silence pesant. C'est en relevant la tête, après avoir couché quelques mots sur du parchemin, qu'il constata que tous les regards étaient tournés vers lui, dans l'attente à ce qu'il prenne la parole.

- *Toux* Hum.. oui... veuillez vous relever Sieur Angel, j'aurais deux petites questions à vous poser.

[*] Je constate que le groupe qui s'est jeté contre le Castel de Clermont était "pluriprovincial". Pour connaître vos compagnons de fortune, vous devez savoir qui était ressortissant réel du Bourbonnais-Auvergne ? L'étiez-vous également ? Vous êtes-vous en outre déplacé en lance ou en corps armé pour commettre ce méfait ?

[*] Vous nous dites que cette prise avait pour but de redonner aux pauvres un semblant de richesse, ou tout du moins, si j'écoute vos propos, ce que le BA leur avait volé. Donner et redonner sont pour moi deux termes différents. Était-ce donc par simple charité, ou accusiez-vous le Duché de ne pas agir pour le bien de ses administrés ?
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Angel.
Toujours à l’écoute, Angel se leva et rejoignit la barre, ce moment de détente était appréciable pour ses gambettes…
Puis il écouta attentivement les deux questions qui en comportaient quatre, que le juge posait, belle et bien encore sur le fond du jugement…
Un sourire au juge, avant de répondre d’une voix calme :


- « Pour ce qui est de la première question à savoir qui était d’où… Je pense qu’il ne soit pas nécessaire de s’arrêter aux frontières pour avoir les mêmes pensées pour certaines choses,
on peut très bien être en accord avec une volonté ou une croyance sans être forcement de la même région… Un exemple concret, l’élection de Roy et Reyne…
Tout le monde vote d’une région sans être tous de la même… »



Un petit sourire léger s’affichait sur son visage avec un calme serin avant de reprendre :


- « Pour ce qui est de mon cas personnel, on ne peut pas dire que j’étais de la région vu que j’y étais porté manquant pendant des mois entiers...
Cependant, j’avais pas mal d’amis qui me rapportait ce qu’il se passait dans ce duché… »



Tout en réfléchissent un peu à la question qui suivait, et se rappelant du très bon prévôt d’époque… Un autre sourire se faisait apparaitre, avant de reprendre :


- « Pour vous cela est un « méfait », pour moi je qualifierais cela « d’action préventive pour la grâce des pauvres… » ceci dit, pour répondre au mieux à votre question des groupes,
hélas, je ne pourrais répondre que pour moi, n’ayant pas la vue assez bonne sur tout le monde, et sur le duché entier…
* sourit *.
Mais pour ma part, je pense que j’étais avec un des compagnons… »


L’homme d’apparence froide s’aperçu que les questions qui suivaient étaient un peu plus fine mais toujours dans la même direction, toujours à l’aise, il se mit à répondre :

- « Pour le but, j’aurais pas utiliser le mot « voler » mais bel et bien les mots « trop perçu » qui est sans doute pas un vole en lui-même mais une exploitation abusive du pauvre par les plus aisés…
Il ne faut pas être si réfléchit pour savoir que faire plusieurs chasses et guerres militaires entrainent un coup dans les caisses ducale, donc dans la trésorerie du duché même,
de ce fait, dans l’économie même des habitants de ce dit duché… A moins qu’un Duc s’en croie le propriétaire auquel cas contraire, vous le concéderez vous-même…
Quand on sait que le duché à fait une chasse aux brigands en Bourgognes, à enchainés sur une guerre dans le Rouergue, ce dernier étant à l’époque un de leurs alliés…
Puis finissait par la guerre en Berry et tout cela en moins de temps qu’il n’en faut pour dire « ouille » qui à votre avis, mise à part les soldats, payent il ceci ? Moi, je vous le dit, c’est le pauvre de base... »



Angel prit un petit temps avant d’en finir toujours du même ton :


- « J’espère vous avoir répondu au mieux que je le pu… »


Droit comme à son habitude, il attendait la suite…

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Gregoire.
- Que l'on soit borgne, aveugle, ou bossu, personne n'est censé ignorer la loy, mais ayant sous les yeux un Royaume divisé en provinces, la vision à travers les frontières a donc toute son importance Messire ; et voyez-vous, il s'avère que l'un des chefs d'inculpation concerne seulement les habitants du Bourbonnais-Auvergne et non les étrangers. *Compte sur ses doigts* Santiagoriccardo, Jaja.la.rousse, Dekos., et vous, vous n'étiez pas ressortissants du BA, si j'ai bien tout suivi.

*Quelques mots couchés sur le parchemin et un regard posé en direction du requérant*


- Vous pouvez à présent vous rasseoir Sieur Angel, la Cour en a pour le moment terminé avec vous. J'appelle désormais à la barre Dame Naudeas. Que cette dernière s'avance, qu'elle se présente et nous fasse part de son témoignage !
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Angel.
Angel eut envit de répondre avant de se rassoir :

- " Vrai nul n'est censé ignorer la loi, surtout pas un juge, un procureur qui les faits appliqués et de surcroit, leurs propres lois..."

L'homme alla se rassoir...

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