[CSR7, GRA-B,J2] Bertincourt-Orthez

Killian entra sur le terrain et alla de suite Saluer Nefi, Novi et Lndil

Bonzour Tata Nefi, tu sais que ze ferais pas de cadeaux hein pendant le match, ben y a plus de copain Novi ni de Tata Nefi y aura que les bouricots d'Orthez qu'il faut battre nah!

Dis Rianne sera là et Léa, elle me verront zouer hein dit dit tata......


Il fit un gros bisous a Nefi, lui souhaita bonne chance .....
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Jules arriva sur le terrain et écouta sylvine discuter avec l'arbitre....

mouais et puis j'ai pas aimer l'arbitre de la rencontre il ne faisait que de décourager les deux équipes ! enfin bref l'arbitre n'est pas toujours bon

Il sourit et se mit en place ,prêt a casser du genoux et arracher des oreilles....

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Bonjour à tous, j'ai du fromage de brebis et du jambon de Bayonne, spécialités Mauléonnaise à un jour de marche d'Orthez. Les autres joueurs ne devraient plus tarder avec des tonneaux du traditionnel Raide Bulle d'Orthez tiré par Grumpf, la mascotte de l'équipe!

Sylvine se retourna en reconnaissant la voix. Elle eut l’eau à la bouche en se rappelant du goût des victuailles énoncées. Presque une année qu'elle n'avait eu l'occasion d'en remangées.
Messire Stamildon !!! Bien le bonjour. Bienvenu en terre artésienne.
Que faites vous, ici, dans les couleurs orthézienne ???
Vous n’avez pas pu résister à nous revoir ?? Vous pouviez tout aussi bien vous installer dans les tribunes. Les gradins sont confortables, vous savez.

De la rai de Bulles ? Hum Il ne vous reste pas une flasque de ce succulent vin… Le Jurançon ?
La jeune femme en gardait un souvenir ému.

Elle leva les yeux vers les tribunes et aperçut un autre artésien voyageur. Elle tourna de suite son visage vers la réserve et héla les surveillants préposés aux fûts.

Hé attention, vous autres ! Pégas est de retour !!!! Triplez les gardes près des tonneaux !

La brunette s’aperçut que le grand soiffard n’était pas seul. Le visage de la femme qui lui parlait lui disait quelque chose.
Soudain, elle se rappela où elle l’avait rencontrée. Le monde était vraiment petit.
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Couinements de carriole.
Coups de clochettes.
Et voilà le familier charriot parcourant le stade de Bertincourt faire son entrée.

Un petit homme au ventre bedonnant pousse son charriot, bien rempli.
On peut y trouver toutes les friandises vendues à Bertincourt. Les jours de rencontre de soule, l'homme se remplissait en général bien les poches et ratait rarement l'occasion de venir avec son charriot.

Crêpes, beignets, les traditionnelles noix et noisettes de la ville, et autres friandises bien sucrées, et de quoi se rincer le gosier grâce à des tonnelets de tastevine attendent de potentiels acheteurs.

Des souvenirs de la ville sont aussi accrochés à la carriole: petits navires, barres, ancres, banderoles, oriflammes ...

Du brouhaha des supporteurs assis ou debout dans les tribunes, surgit la voix tonitruante de ce petit bonhomme ventripotent.


Noix !
Noisettes !
Beignet !
Chouchou !

Tous chauds, les chouchous ... demandez !

Tastevine fraîche ! Y'a qu'à demander aussi !

Souvenirs, souvenirs ! Ne repartez pas sans la petite ancre aux emblèmes de la ville, ou encore ce joli oriflamme !

Demandez !

C'est pas cher !

Viendez, viendez, c'est pas cher du tout.

Viendez, viendez en déguster pour bien profiter du match ensuite !


Couinements de carriole.
Coups de clochettes.

[Avant le coup d'envoi]

La dernière rencontre s’était soldée par une étrange défaite mais une belle échauffourée de lancers de fruits juteux et pourris … Et bien entendu le partage de cervoise pour la troisième mi-temps. Perdre ou gagner, la jeune femme n’en avait cure bien qu’une victoire était toujours plus plaisante, l’essentiel comme toujours était de s’amuser et de participer.

La petite troupe presque en son entièreté était donc présente pour ce match-ci … Des membres avaient même renforcés le groupe à sa plus grande joie. Le périple dans le sud lui avait permis de retrouver une ancienne amie et les aléas rencontrés là bas, avaient renforcé leurs liens. Si bien que l’amie prit décision finalement de prendre la route avec sa petite famille avec eux vers le Nord.

C’est sous une jolie cacophonie et remue ménage qu’ils débarquèrent dans l’une des allées du stade. Aux abords du stade, Ombeline enlaça une dernière fois son homme et ôta une poussière imaginaire sur le col de son maillot aux belles couleurs noires et or.

Allez, merdum … Et pas trop d’imprudence, que je te retrouve entiers … surveille bien les arrières de Sylvine, hein enfin pas trop quand même.

Après quelques hoquets rieurs, elle scella la fin de leurs échanges par un tendre baiser. Elle se tourna vers Mel et le reste de la troupe.

Filons trouver une bonne place avant que les hostilités débutent.
Ne laissez rien trainer derrière vous les enfants. Allez hop hop hop en route, mauvaise troupe.

Tenant en ses bras, sa petite, Ombeline convoya vers les tribunes d’un air guilleret. Le tintement familier d’une clochette retint son attention … le doux fumet aussi des pâtisseries …

Hummmmmmmm … A peine arrivé et déjà, de la tentation sous nos prunelles !
Arfff … Bon avançons, avançons, passons notre chemin, sinon c’est fichu, je ne pourrai y résister.

Et la foulée se fit plus prompte et une place fut trouvée. Sous la surveillance maternelle, les chérubins déballèrent leurs instruments du jour. Les habitudes reprenaient le pas. Banderoles et touticouenti étaient de sorti. Bien installée, la jeune femme observa les alentours notamment la pelouse fraichement tondue par les moutons de la bourgmestre^^ … petit arrêt image sur ce charmant paysage … Elle nota que l’habituel fugueur en culotte courte était bien sur place, et en conversation. Bon, ben déjà bonne chose, il ne s’était pas perdu en cours de route, et était toujours en bonne santé, songea la jeune femme. Petit haussement d’épaules, souvenir d’un vieux dicton et de paroles réconfortantes susurrés par son homme, un soir où le chagrin la turlupinait une fois de plus. Ah, l’insouciance des enfants ne sachant jamais le tracas qu’ils peuvent engendrer.

Nouveau regard sur le terrain … Son homme et Sylvine étaient devant la chaire d'arbitrage. Ombeline leur fit signe, indiquant ainsi sa position, enfin du moins elle espérait qu’ils la verraient quoique vu le boxon que le groupe générait autour d’eux, difficile de ne pas les apercevoir. Elle vit aussi Jules déjà prêt à talocher l’adversaire. Coup d’œil sur le côté adverse, eux aussi arrivaient peu à peu. La jeune femme se tourna vers sa voisine.

Je me demande quelle sera l’issue … Methea semblait avoir une petite mine ces derniers temps que l’on m’a rapporté … J’espère qu’il ne nous couve pas quelque chose, surtout avec l’hiver qui arrive. Te souviens-tu de la diseuse au Languedoc ? Et bien, je sais, je sais … Il ne faut pas tout prendre pour argent comptant mais elle prévoyait un hiver fort rigoureux, et quelques hécatombes … Déjà que nous avions bien eu de la chance de passer entre les mailles du filet en terres gasconne avec cette épidémie de …arfff, je l’ai su le bout de la langue … Saperlipopette, dommage que Sylvine ne soit point à mes côtés, elle m’aurait de suite donné le nom.

Mouvement sur la pelouse … L’arbitre prenait à son tour place. La voix de ce dernier résonna dans le stade.

Amies souleuses Bonsoir
Amis souleurs Bonsoir.
Amis du beau jeu Bonsoir

Bienvenu dans ce match opposant Bertincourt à gauche et les bourricots hilares d'Orthez sur la droite

Voilà les équipes qui rentrent sur le terrain.

Applaudissez Bertincourt

Ah ça démarre !!!

Elle applaudit à tout rompre, faisant des signes à son équipe et scandant leur nom avec fièvre quand soudain sa voix dérailla un brin lors de l’annonce de la composition de l’équipe.

Qué, que , quoi ?
N’aurait-il pas dit mon prénom par hasard ?
Mel ?
Saperlipopette !!! Le capi va faire des gorges chaudes si je ne suis pas sur le terrain.
Et, je n’ai pas de tenue six moi en plus ! Misère de misère.

Sens dessus, dessous, la jeune femme se leva, réfléchissant à toute vitesse.

Je sais !
En attendant, peux-tu prendre soin de Gwan ?

[Avant le coup d'envoi]

Un deux trois... et un deux trois... et un deux trois... et un deux trois... je souffle ! Fiou fiou.... un deux trois... enjambé .. Op op op op .

L'avantage des matchs.. à domicile c'est bien de pouvoir s'échauffer tout en allant sur le terrain. L'antre des soiffards semblait trembler déjà, les supporters pourtant bien peu au rendez vous... à son grand damne.

Bref, Orthez match un peu particulier ou il retrouvait quelques anciens amis. Regard dans les tribunes puis dans l'attroupement adverse.
Un salut à ses coéquipiers, après un match bien décevant, il avait une envie folle de se rattraper sur ce match, d'autant plus à domicile !

Filant vers l'arbitre... pour lui coller une léchouille.

Bienvenue Frêre Parocles... la léchouille pour le dame ! Je vous retiens hein.. un sourire malicieux sur le visage.

Il se positionna sur le terrain, saluant au passage Nefi avant de voir avec surprise que le jeune de la bande faisait des siennes, Methea fila l'ébouriffer, souriant comme à son habitude.

[Coup d'envoi]

Une voix s'éleva dans les tribunes, la reconnaissant parmi tant d'autres, il pris le temps de lever les yeux et aperçu Pegas, qu'il salua d'un grand geste de la main... trop tard, les gestes faits furent pris comme des signes de mouvements et l'ensemble de la troupe se mit en place... qu'elle erreur.. se renfrogna Methea serra les poings ... relevant le menton prêt à en découdre.. une défaite pas deux ! et surtout pas à domicile... puis voir passer une qualification sous le nez.. Nan nan nan...

Il n'entendait plus les supporters bertincourtois.. ou encore le marchand ambulant avec ses noisettes.

Dame Sylvine, quel plaisir que de vous revoir! Mon co-capitaine et moi nous sommes allés chez nos voisins, il n'y avait plus personne dans l'équipe. Normalement les Orthéziens sont nombreux mais en ce moment ils ne sont pas trop en forme, surement décontenancés par la défaite lors de la première journée.

Désolé je n'ai pas de Jurançon cette fois si, la dernière fois c'était des Orthéziens qui m'en avaient donné. J'espère que Grumpf a pensé à en prendre avec le Raide Bulle.
Sylvine en était déconfite. Il n’était sûr en plus que ce grumpf lui en offrît.


Par contre on peut toujours vous délivrer des pralines si vous voulez, comme au bon vieux temps!
La jeune femme eut un demi sourire.
Vous pouvez toujours essayer.

En revanche je suis impatient de goûter les spécialités locale. J'irai vers ce marchand ambulant qui fait du bruit dès que nous aurons gagné!
Je ferai passer le mot qu’on évite votre mâchoire pour que vous puissiez combler votre curiosité.
Elle rit.

Le messire étant occupé à faire signe à des connaissances, elle salua ses adversaires par un signe de tête.
Cogner des têtes connues, c’était une première pour elle, mais c’était le jeu.

Elle salua son capitaine mais ne lui fit point de la traditionnelle léchouille. Il ne méritait point ! Le tonneau de la rencontre dernière lui était resté à travers de la gorge.
Elle le vit gesticuler les ordres, qui furent un peu surprenants mais la jeune femme d’un naturel obéissant se positionna en attaque.

Elle se retourna et croisa le regard de Leportel qui assurait ses arrières.
Bonjour Lou! Tu dois être ravi de retrouver ta position.
Le numéro 7 rit aux éclats. Elle se tourna vers son coéquipier de gauche pour s'enquérir de ses nouvelles mais la place était vide. Elle se souvint que Messire Patrocles avait désigné…. Ombeline !!!
Mais il me semble l’avoir aperçue dans les tribunes. Où est–elle ??

Lou, où est passée Ombeline ?
Elle devrait être à mes côtés !!!! Il faut qu’elle arrive vite! Lla rencontre va commencer !

Elle porta ses mains autour de sa bouche, se grandit le plus possible et se tourna vers les gradins.
OMBEELIIIINEEU.... Votre place est ici ! En attaque !!!!!


Elle sourit en apercevant une chevelure onduler dans la foule.
J’espère au moins qu’elle a sa tunique de Soiffard.

Tout le monde ou presque était en place, l’arbitre siffla.
Tout se déroulait bien. Jules avait fait avancer la soule. Elle releva un sourcil lorsqu’elle aperçut une Orthézienne et Stamildon reculer au lieu d’essayer de contrer leur numéro un.
Qu’est-ce qu’ils nous mijotent ?
Ce qui lui plut encore moins ce fut l’avancée des joueurs 4 et 5.

La jeune femme jeta un regard inquiet à l’Ecureuil avant de se faufiler vers l’avant.

Le petit gabarit se planta devant le mur orthézien non loin de la médicastre.
Bonjour Nefi.
Je suis surprise de te voir jouer à la soule, toi qui préférais les gradins ou le banc des soigneurs.
Je suis contente de te croiser de nouveau mais, moins comme adversaire.
Ici, je ne ferai pas de quartier et cela tant que durera ce face-à-face !
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Pour une fois que Pegas pensait à l’embrasser, il fallu qu’il soit interrompu, Lamya regarda alors la dame qui la fixait du regarda et demanda à son blondinette
C’est qui cette dame ? Je l’ai déjà vu quelque part mais j’sais plus trop ou …

La jeune femme n’eu même pas le temps de se remettre de sa marche que Pegas la tirait déjà pour aller ailleurs, un peu de calme, elle demande pas grand-chose, mais bon elle le suivit.
Ils s’approchèrent tout les deux de la carriole et elle écouta le marchand vendre ces articles et demanda discrètement à Pegas
C’est quoi des chouchou ?

Lamya regardait en même temps le match qui avait déjà commencé, souriant entendant tout ces cris
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Patrocle lance le prochain tour

Amis de la soule, nous étions arrivé à un suspense, la soule est chez Orthez, vont-ils réussir à inverser la tendance?



Betincourt se moque de la soule!!!!

pendant que 8- Leportel62 recule, ses coéquipiers sautent sur tout les orthésiens, à l'instar de

1- Jules-César, 2- Killian, 3- Brage et 5- William qui mette à mal 4. Sieur Midvit

INFIRMIEEEEEEEEEEEEEEEEEEEER

les voyant partir, il leur fait signe de ne pas aller trop loin, voyant les coups pleuvoir

Cela ne semble pas finit, 4- Methea, 9- Perl et 11- Zazaroyaume s'en prenne au capitaine 5. Sieur Brennach

INFIRMMMMMMMM, euh Ah non, il se relève désolé.

Et voilà que 6- Ombeline, 7- Sylvine et 10- Flapen s'occupe de 3. Dame Rowena

Va-t-elle se relever??? Et oui, elle se relève et regagne sa place en boitillant.

Tout ces coups n'ont pas l'air d'avoir perturber Orthez, tout le monde avance.

1. Dame Cooky s'empare de la soule, belle passe à 3. Dame Rowena qui la renvoie instantanément à 4. Sieur Midvit

Superbe mouvement comment vont pouvoir réagir Bertincourt????


Infirmerie

Bertincourt

Néant

Orthez

4. Sieur Midvit KO

3. Dame Rowena 1PP
5. Sieur Brennach 1PP

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[Course folle avant le coup d'envoi ]


Alors que la jeune femme laissait à Mel le temps de se retourner pour prendre la petiote dans ses bras, une voix féminine bien familière fut portée par la brise.

OMBEELIIIINEEU.... Votre place est ici ! En attaque !!!!!

Saperlipopette ! Sylvine qui s’époumone pour moi. Manque plus que Lou s’y mette, et c’est le pompon. Je peux oublier une entrée discrète.

Elle lui remit avec précaution la petiote … Petit baiser sur la joue de Gwan … dernière risette … Hé oui un peu gaga la mère par moment^^.

Voilà, voila. Allez ma puce, à toute suite, ta mère va aller se dérouiller un peu les gambettes sur le terrain. Ah, si on m’avait dit que je jouais ce jour, crénom d’une bobine … Je suis certaine d’une entourloupe … m’informer de ça à la dernière minute … Il veut que je sois énervouillée pas possible que cela …
Bon, allez, j’y cours … A toute Mel …

Avant de filer, elle n’oublia pas quelques directives maternelles à son fiston.

Nath, je compte sur toi pour être un ange, ne t’éloigne pas de Mel.

Et là voilà qui se frayait un chemin parmi la foule colorée de spectateurs. … Ralentissement devant le charriot fort alléchant de tout à l’heure. … Les prunelles devinrent brillantes, le nez huma la bonne odeur de chouchoussssssssss. Le camelot présentait en plus une assiette bien garnie.



Oulalala, y’en avait de quoi faire perdre son latin, enfin là l’objectif de sa foulée à la jeune femme. Inconsciemment, enfin à l’insu de son plein gré quoi, elle se rapprocha du charriot, attirée par l’odeur alléchée. Le camelot tenait en sa main, une belle assiette fort appétissante qu’il présentait à un couple. A hauteur du charriot, elle reconnut Pegas et Lamya.

OHhhhhhhhhhhh, Bonjour Pegas ! Bonjour Lamya !
Bienvenue à Berti, vous êtes venus voir le match ? Pour nous encourager, j’espère … dit-elle en riant.

Je vous conseille le sucré, aussi délicieux que les madeleines et …

Bougeeeez vous les fesses les Bertincourtoiiis qu’on lessive ces p’tites lopet…

Oup’s … Je crois que je dois filer. A plus tardddddddddddddddddddd et bonne dégustation !

Et oui, oui, ce n’est pas le tout que d’avoir des pulsions gourmandes, il ne fallait pas oublier non plus les priorités. Elle devait rejoindre ses coéquipiers au plus vite. Connaissant le stade comme sa poche, elle prit un raccourci ... petit détour dans les vestiaires de l’équipe ... Et voilà la jeune femme, en petites foulées qui déboula sur la pelouse.

Me voila, me voila.

Petit salut de la tête aux adversaires puis elle alla se renseigner sur sa position et la stratégie du jour… à la hâte … L’arbitre sifflait déjà le premier coup d’envoi …. Ombeline rouspéta derechef …

Gné pas possible !!!
Même pas le temps de */ #@Gr!\

Et Methea qui gesticulait étrangement …
Et les coéquipiers qui se plaçaient …
Et Ombeline qui suivit bien qu’elle ne comprenait guère là, la raison de cette tactique …
Et la soule qui voltigeait …
Et la jeune femme qui rouspétait ...

Il a rétréci au lavage pas possible, saperlipopette !!!

disait-elle en tirant sur l'ancien maillot rose des Soiffards qu'elle avait réussi à dénicher aux vestiaires ... Ce dernier était malmené afin de dissimuler le nombril mis à découvert alors qu'elle courait sur la pelouse.

Lamya soupira en tendant les explications de Pegas sur la dame qui l’intriguait depuis tout à l’heure, elle se doutait bien qu’elle l’avait rencontrée en taverne, mais quand ? Ou ? Avec qui ? Elle abandonna l’idée que son Blond l’aide, elle ira la trouver elle-même après le match, ca sera plus rapide.

La jeune femme salua le messire que Pegas avait invité à les rejoindre pour boire un coup, prés de la chariote, Ombeline vient les saluer. Lam. n’eu pas le temps de lui dire bonjour que celle-ci était déjà partie en courant.
Ben…euh… bonjour et Au revoir Dame Ombeline…

Lam. écouta alors Pegas passer commande au marchand, bon…ben…elle aura pas le choix, elle mangera des chouchous, il a de la chance que ca a l’air bon, sinon il aurait pu les manger tout seul, ca lui apprendra a passer commande sans demander son avis. Elle entendit alors le prix des bières et grimaça, ben a ce prix la on ne va pas se bourrer la gueule hein…
Lamya prit un chouchou, mordît dedans et regarda Pegas
Hmmmm…ca c’est meilleur que le modèle grand format….elle lui sourit et approcha un morceau de sa bouche…Tention à mes doigts hein
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Au second coup de sifflet, Will voit l'équipe adverse faire remonter la soule ...
Il attend les ordres de son capitaine. Lorsque ce dernier annonce un poutrage collectif, Will se demande qui va prendre des coups.
Voyant le numéro 4 portant la soule, il court à sa rencontre.
Jules, Brage et Killian font de même. Une fois à portée de poing, Will saute sur la mêlée et donne plusieurs coups à l'adversaire qui fini KO, étendu sur le sol, lâchant ainsi la soule ...

La soule est aux Soiffards
Ce que la souris est au buzard :
Ils s'en emparent et ne lâchent plus
Tandis qu'ils volent vers le but !!


Les Gars ! on va ce les faire ! ils ne passeront pas sans recevoir une bonne doses de baffes !

Will regarde le reste de l'équipe faire de même. Les coups tombent dans tous les sens. Finalement, il se dit que ce match va plus ressembler à un grand combat de boxe plus tôt qu'à un match stratégique ...
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[Avant le match]

Mel avait prise la petite dans ses bras, elle avait laisser son fils dormir alors elle avait les bras libre, bien plus maintenant. Puis Ombeline due partir rapidement. Elle eux le temps de saluer quelques connaissance des deux côtés. Puis s'adressant a la petite sur elle.

T1

- Voilà ma belle. Nous allons regarder tes parents jouer!

Trop fière d'avoir ses enfants avec elle qui semblait aimer la soule, et surtout leur nouvel ami, semblait déjà bien s'amuser en encourageant les soiffards. Cette fois, Mel était venu préparer avec une caisse de tomate a ses cotés elle souriait en voyant la petite gesticuler. Puis entendant:


Noix !
Noisettes !
Beignets !
Chouchous !

Elle se tournant vers les enfants:

- Des beignets les enfants?

Comme elle eux une réponse positive, elle leva la main pour faire venir le marchant près d'eux.

- Des beignets je vous prit pour 5! S'il vous plaie

Puis, voyant Pegas elle le salua de la main.

Une rousse et sa marmaille sans doute lui fit signe de s'approcher. Aussitôt, le charriot se mit en branle et le voilà convoyant vers toute la smala. Il arbora un sourire avenant, et salua la troupe. Petite courbette rapide, petite tintement de clochette.

Voilà, voila.
B'jour ma p'tite dame, que puis-je pour vous ?

- Des beignets je vous pris pour 5! S'il vous plait


Héhéhéhé, je vous prépare cela, ma p'tite Dame.
Belle journée, n'est-il pas ?
Alors, avez-vous une idée de l'issue de ce match ?

Demanda-t-il aimablement tout en préparant un sachet pour y placer les beignets.

Et des beignets, des beignets tous beaux, tous ronds, tous chauds !

Le camelot déposa le sachet bien rempli sur sa petite balance. Il ajouta ou retira des poids selon sa convenance. Il fit un rapide calcul puis déposa le sachet sur le comptoir devant la rousse. D'une voix guillerette, il annonça la note.

Ça fera 6 écus tout rond.
Et avec ceci ?
Un petit souvenir ?
Une boisson fraîche ?
Ou ...

Des cris parvinrent de la pelouse et des tribunes. Une partie de la foule,massée sur les gradins se leva à la hâte. Certains hurlaient, d'autres pestaient.

Vindious, ça doit castagner sec là bas.

T1

Redsen avait prit son beignet et l'avait engloutis en un instant. S'adressant a Nathanael.

- Ils sont drôlement bon Nathy, tu trouves pas?

Puis sa soeur pleurait, il savait pas pourquoi mais il aimait pas la voir pleurer. Il eu pas le temps de réagir que sa mère avait déjà réussis a lui redonner le sourire. Puis elle lui demandait:

- Red tu peux prendre la petite un instant?

- Bien sure m'man!

Puis Red tendit les main vers Gwan en lui faisant de drôle de grimace, qui la fit rire. Il avait eu l'habitude de prendre soin de ses sœurs quand elles étaient plus jeune et avait toujours eu un côté protecteur pour eux. Il s'assit et la fit taper des mains en encourageant les soiffards.

- ALLEZ les SOIFFARDS ! Rentrez leur dans le LARD !

Sylvine n’avait pas trop prêté attention lorsque leur numéro 6 vint enfin se placer. Le mur des Bourricots occupait son esprit.

Un mouvement offensif chez l’adversaire se dessina. Les doigts de Methea indiquaient poutrage sans conteste.
Allez, pas de quartier ! Le capi compte sur nous !
Le trois droit devant qui fonce là !!! Plaquons-le !!! Vite, tous sur le trois. Je la prends par la gauche, Flapen sur la droite, Sylvine de front ! Allez comme à nos derniers entrainements du placage dans les règles de l’art.

Ombeline avait déjà repéré leur proie.
Le numéro 7 croisa son regard et opina de la tête.
Puis sa bouche s'ouvrit et se ferma telle une carpe hors de l'eau.
En tenue…rose ???

Sylvine était éberluée, elle avait déjà entendu parlé de ces vieilleries. Elle ne les avait jamais vues porter car c’était bien avant qu’elle n’entrât dans l’équipe. Elles étaient rangées dans un vieux coffre poussiéreux au fond des vestiaires. Elle frissonna en apercevant les bras nus de sa coéquipière .

La jeune femme se ressaisit vite. " Pas le moment de rêvasser ! », maugréa-t-elle entre ses dents.
Mon fillot ! Hallali sur leur trois ! Taïaut ! Taïaut !

Elle emboîta le pas à Ombeline en décrivant avant un moulinet avec son poignet, acceléra la foulée et plongea sur les jambes de l’Orthézienne, la fauchant net dans son élan.
Un chaos de bras et de jambes s’ensuivit.

Leurs coups ne furent pas suffisants ou la Bouricot était plus coriace qu’ils ne pensaient, quoiqu’il en fût, elle réussit à leur échapper.

La brunette se releva et constata dans une grimace que la situation n’était pas en leur faveur.
Soit ! Ils ne partiraient pas sans honneur.

Allez les Soiffards, montrons-leur, la hargne artésienne !!

Elle joignit à sa voix pour entonner leur refrain avec ses coéquipiers.
La soule est aux Soiffards
Ce que la souris est au buzard :
Ils s'en emparent et ne lâchent plus
Tandis qu'ils volent vers le but !!

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Et c'est partit pour le 3eme tour, Orthez va-t-il enfoncer le clou?



Bertincourt a l'air de se tromper de sport!!! Il se croit dans un pugilat et non sur un terrain de soule!!!


1- Jules-César ouvre les hostilités en frappant 3. Dame Rowena

INFIRMMMMMMMMIER




Patrocle leur fait signe de ne pas s'éloigner vu comme c'est partit

le 5-William assomme 5. Sieur Brennach

INFIRMIEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEER

Le capitaine aura du mal à donner d'autres consignes dans cet état!!!

2- Killian, 3- Brage, 4- Methea et 6- Ombeline se jette sur 1. Dame Cooky sans succès, celle-ci a dû sentir le coup et est restée en retrait.

Ils en oublient la soule, 6. Dame Nefi la récupère sans souci et elle n'a plus qu'à aplatir.

BUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUT

Amis souleurs et souleuses, je vous dit rendez vous au bar après cette victoire d'Orthez dans la douleur

Infirmerie

Bertincourt

Néant

Orthez

3. Dame Rowena KO
4. Sieur Midvit KO
5. Sieur Brennach KO

- Ho quelle bonne idée, un rafraichissement pour moi! Je prendrais bien une banderole aussi! Ça me fait donc combien?

Minute, minute jolie petite dame.

Alors un rafraichissement, je vous mets une chopine de tastevine. Vous m’en direz des nouvelles.

Il disparut quelques secondes et réapparut déposant la boisson sur le comptoir.

Et une tastevine, une !!!

Et maintenant votre banderole. Vous verrez, même après une dizaine de passage au lavoir, elle tient le choc.

Il décrocha l’une des banderoles sur le côté et la mis à côté de la chopine. Des cris parvinrent de la pelouse et des tribunes. Une partie de la foule, massée sur les gradins se leva à la hâte. Certains hurlaient, d'autres pestaient.

Vindious, ça doit castagner sec là bas.

- Ça doit, mais j'ai tout loupé moi non d'une pipe.

Pêcher de gourmandise mais vous n’inquiétez pas, en moins deux, vous pourrez y retourner et voir la fin. C’est souvent là que c’est le moment le plus intéressant. Les joueurs jouent le tout pour le tout. Les coups, les taloches, les gnons et crêpage de chignon même, affluent.

Çà vous fera … Voyons voir, 6 écus les beignets, 15 la banderole et 1 écu la chopine …

22 écus, ma petite dame.

La cliente sortit quelques écus pour payer et lui donna un pourboire. Ce dernier la remercia et lui souhaita un bon match. Il remit le charriot en branle et claironna ses slogans, espérant avoir encore quelques clients. Il aperçut une jolie blonde les cheveux en bataille. [Sojah ] Il arriva vers elle, faisant teinter sa clochette à tout va.


Noix !
Noisettes !
Beignets !
Chouchous !

Tous chauds, les chouchous ... demandez !

Tastevine fraîche ! Y'a qu'à demander aussi !

Souvenirs, souvenirs ! Ne repartez pas sans un souvenir de la charmante ville de Bertincourt ! Bertincourt, un jour, Bertincourt toujours !!!

Achetez, achetez, viendez acheter de belles cartes aussi de la ville !

Demandez !

C'est pas cher !

Patrocle félicita les joueurs des 2 parties pour le match et alla voir comment se porter les blesser lorsqu'on l’apostropha

Il se tourna vers son interlocuteur pour lui répondre

Je ne sais pas trop, j'ai une logue route à faire puis réfléchissant un peu

Après tout, le cheval se conduira seul, qu'y-a-t-il à boire?

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Elle était arrivée avec le reste de l’équipe, le voyage avait été bien long mais s’était déroulé dans la bonne humeur. Elle savait qu’elle croiserait quelques amis dans cette ville ou elle avait passé tant de bon moment mais aussi ou son cœur s’était brisé.
L’accueille de killian la fit sourire et elle le taquina un peu sur sa petite taille face à tout ses grands contre lui.

Bonzour Tata Nefi, tu sais que ze ferais pas de cadeaux hein pendant le match, ben y a plus de copain Novi ni de Tata Nefi y aura que les bouricots d'Orthez qu'il faut battre nah!

Dis Rianne sera là et Léa, elle me verront zouer hein dit dit tata......

Bonjour petit chevalier, mais crois tu que nous allons te faire des cadeaux petite mouche on va tout faire pour gagner nous aussi. Les filles sont dans les gradins avec Pegas et Lamya.

Elle alla se placer sur le terrain faisant face à l’équipe qu’elle avait tant de fois supportée et soignée. Elle salua Méthéa qui passait non loin, puis Perl, quand Sylvine se planta devant elle…

Bonjour Nefi.
Je suis surprise de te voir jouer à la soule, toi qui préférais les gradins ou le banc des soigneurs.
Je suis contente de te croiser de nouveau mais, moins comme adversaire.
Ici, je ne ferai pas de quartier et cela tant que durera ce face-à-face !

Bonjour sylvine je vois que tu semble allez bien mieux les dernières nouvelles n’était pas très bonne. Je suis contente de te croiser de nouveaux aussi. Comme tu vois les choses changent, mais vous êtiez suffisamment nombreux alors pour que je reste sur les gradins ou à l’infirmerie. Mais je ne ferais pas de quartier non plus…

Elle se plaça comme il faut attendant le coup d’envoi, will la salua de loin elle lui répondit d’un sourire. Le match commença et avec lui une véritable hécatombe de sa nouvelle équipe, les pauvres n’était point coutumier des méthodes Artésiennes et en payaient le prix fort. Rowena, le père brennach et midvit se retrouvèrent sous les coups et l acharnement de quelques joueurs. Elle profita alors de cette malheureuse diversion pour s’emparer de la chèvre et aller l’écraser dans le but adverse, elle faillit bien se tromper tout de même c’est déboussolant de se trouver ainsi chez soit dans les deux camps. Mais elle rectifia bien vite et mit le but sous les cries de joie des Ortheziens…

HHHHHHHHHiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiihannnnnnnnnnnnnnnnnnnnnn

L’arbitre siffla la fin de la rencontre et leur victoire alors qu’elle retrouva son équipe avec le sourire. Rowi et le père brennach était vraiment dans un sale état mais elle alla les voir pour partager avec eux cette victoire. Une voix la fit cependant se tourner.

Gnépapotible !! Néfi !
Tu n'aurais pas pu nous laisser finir ce pugilat géant !!
Pour une fois on s'amuse bien !!
Et aussi, en tant qu'ancienne artésienne, tu aurais pu nous laisser gagner, non ?

Je crois que vous vous êtes bien défoulé vu l’état de mes coéquipier, vous êtes venu pour frapper ou gagner ce match ? Elle rit.
Aller vient plutôt boire un coup de Tastevine au lieu de râler.

Se tournant vers le père brennach.

Mon père un petit coup de raid bulle vous remettrez peut être sur pied bon pour fêter cette victoire.
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Nath frappe toujours en cadence sur sa petite casserole.

Si t’es fier d’être de Bertin frappe dans tes mains !
BLING BLING BLING….
Si t’es fier d’être de Bertin frappe dans tes mains !
BLING BLING BLING….
Si t’es fier d’être de Bertin, si t’es fier d’être de Bertin!
BLING BLING BLING….
Si t’es fier d’être de Bertin frappe dans tes mains !
BLING BLING BLING….
BLING BLING BLING….

ALLEZ LES SOIFFARDS !


Il lève sa casserole et sa cuillère lors du dernier mouvement.

Il commente à son camarade de jeux le geste de William.

Wahou
Regarde Redsen, t'as vu, dis hein t'as vu ?
T'as vu le tacle là ?
Moi aussi ça je sais faire, moi aussi, hein et toi, toi aussi tu sais faire, hein dis ? Tu sais faire, toi ?

Un mouvement de groupe attire son attention.

De la sa cuillère, il montre à Redsen l'assaut sur le porteur 1 adverse.

Ben ça aussi, je sais faire moua.
Wahouuuu, c'est cro bien ça.
Allez les gars, allez les gars, vous êtes les meilleurs !

Il sautille sur place.

Son visage change quand l'arbitre donne le verdict.

Oh ben on n'a perdu.

C'est cro nul, pfffffffffff.

Un joueur adverse vient les narguer devant leur tribune.

Nath se tourne vers son copain.

Ben, c'est quand même pas mal, hein dis Redsen.

Moua, j'ai aimé et pis on a fait de l'action hein, dis tu trouves pas ?

Un gargouillis s'élève.

J'ai les crocs. Hihihi.

Il range son bazar et rejoint la troupe.

Ne préférant pas revenir sur son étourderie et ses signes incompréhensible pour l'équipe, Methea vu Nefi pousser la soule dans leur embut. Pendant ce temps, lui le nez encore dans le bout prêt de l'adversaire sonné...


NEFIIII..... ah nan !! Tu vas devoir payer ta tournée ! la défaite certes... le plaisir enfantin de se rouler dans la boue et ruer de coups les adversaires..

Se secouant un peu avant d'aller saluer les adversaires encore debout... puis de vite filer voir le marchand ambulant.

Un sac de noisettes ! Rien de mieux pour le moral... Le sourire aux lêvres, le visage encore noirci de boue , il patientait attendant la réponse.. voulant ensuite saluer les spectateurs. Il ne se souciant pas des acheteurs potentiels qui rodaient autour de la chariote bertincourtoise, faut dire qu'il avait besoin de son remontant ...

Le camelot agitait sa petite clochette tout en jetant un œil sur le terrain. L'arbitre siffla la fin du match. Victoire des Bourricots mais y'avait eu de la castagne, Berti ne s'était pas laisser compter fleurette toute de même et lui avait fait bonne recette. Il zieuta du coté de la jolie blonde Sojah et souffla quelques mots.

Beau match, hein ma petite dame.
Ça donne soif tant d'émois. Nouvelle dans le coin ?

Un mouvement de foule point discrète vint en sa direction. Il salua la petite dame.

Ah les affaires reprennent.
Le devoir, le devoir.

Le groupe qui venait était conséquent. Ce fut avec un large sourire qu'il les accueillit.

Bonjour brave homme…Perce un tonneau de bière Tastevine pour cet Orthézien, pour messire l’arbitre et pour tout ceux qui voudront étancher leur soif.

Bien l' bonjour Messire.
Un tonneau alors ? C'est comme si c'était fait !
Et un tonneau, un pour le Messire.

Après tout, le cheval se conduira seul, qu'y-a-t-il à boire?

De la tastevine, Sieur et de la bonne.
Ça c'est de la cervoise brassée par les moines de l'Abbaye de Tastevin.
Bougez pas de là.

D'un signe de la main, il indiqua à son collègue de ramener des tonneaux. Ce dernier se tenait un peu plus loin avec les "réserves" bâchées par mesure de sécurité et sous les gradins au frais. Il ramena de quoi faire. Le camelot fit rouler un tonneau devant Stamildon.

Et voilà la cervoise !
Y'a pas moins de cent chopines la-dedans.
Santat comme l'on dit par chez vous, nous c'est plutôt Santé et Joie dans les braies... suivi de la fameuse Léchouille ou encore Bisouille bertincourtoise.

Il mit en perce le tonneau de cervoise.



Il se tourna vers l'acheteur et discrètement annonça la note.

L'tonneau 60 écus, mon Brave.

Une joueuse Bertincourtoise se dirigea vers lui. Le camelot eut un mouvement de recul, de peur d'être happé par une admiratrice mais il avait fait erreur. Elle lui passait commande.

Vous mettrez de côté une barrique des premières brassées pour ce numéro 2 d’Orthez et ajouterez un petit souvenir…Hum...Une de vos petites ancres à nos couleurs.

Elle lui glissa discrètement une petite bourse rebondie dans la main.

Si cela ne suffit pas, venez au moulin, je complèterai.

Il opina du chef, et enfouit la bourse dans sa poche. Il s'exécuta prestement. Barrique et ancre,une fois prêtes, il tapota sur l'épaule du destinataire en l'occurrence le client précédent ... le numéro 2 des Bourricots. D'une voix basse, il lui désigna les présents.

La p'tite dame vous offre tout cela, messire.
Bien gentille p"tite dame.

Il sourit et reporta son attention sur le capitaine des Soiffards qui venait de l'apostropher.

Un sac de noisettes ! Rien de mieux pour le moral...

Vous avez bien raison, Monsieur Methea.
Et des noisettes, des belles noisettes, des noisettes croquantes !
C'est parti.

Il farfouilla dans son charriot. Il allait prendre un petit sac mais connaissant la réputation du bonhomme dans tout Bertincourt, il opta pour le gros gabarit. Il présenta un énorme sac rempli de noisettes qu'il déposa sur son comptoir.

Et voilà vos noisettes.



Autre chose, Sieur Methea ?
Une p'tite ancre pour votre douce ? Des beignets ? Des chouchous ?
Ou encore l'un de ses jolis petits sacs, brodées avec amour par ma tendre Cunégonde pour y ranger vos précieuses noisettes ?



Sinon, ça vous fera deux écus tout ronds.

Stamildon avait suivi Sylvine jusqu'au vendeur itinérant.

Eh oh j'avais dit que c'était le fond des Malus Léo qui payait une tournée! Monsieur le vendeur, vous donnerez des beignets à tous ceux qui en prendront jusqu'à ce que cette bourse soit vide!

en lui donnant une bourse

Il vit qu'on lui donnait un tonneau caché derrière une bâche. Il était un peu gêné devant tant de générosité alors qu'il avait lui même oublié le Jurançon, qui avait fait fureur l'an passé. Il se promit d'essayer d'aller à Bertincourt pour un ramener un tonneau ou de profiter de leur prochaine rencontre de soule pour réparer ses torts.

Il commençait à gouter de ce breuvage lorsque le marchand vint le revoir

"Pardonnez-moi, j'ai omis de vous transmettre le message, bougre d'âne que je suis.
La p'tite dame a dit de vous dire que le Jurançon a été un doux souvenir. Voilà, voilà, j' crois qu'elle vous apprécie pas mal, la petite dame mais bon ce n'est pas mes oignons, je vous le dis quand même. Allez, je retourne à mes noisettes."

Un instant surpris, Stamildon se mit à regarder dans le vide, avant de répondre, ne sachant pas trop quoi dire, lui rétorquant à voix basse

Mais mon bon monsieur, la petite dame comme vous dites, ne sait surement pas que je suis fiancé et que ma douce m'attend à mon retour. Je suis gêné, je ne sais plus quoi dire. Je l'apprécie beaucoup mais je ne veux pour rien au monde quitter mon aimée. La situation est embarrassante, que diriez vous à ma place?

En attendant la réponse, il essaya de faire comme si de rien n'était et se mit à goûter au breuvage qu'on lui avait donné. Sans surprise, celui-ci était divin

Excellent! Vous devriez en exporter dans le Sud, il ferait un tabac!

Excellent! Vous devriez en exporter dans le Sud, il ferait un tabac!
Un large sourire s’afficha sur le visage de la jeune femme.
J’en suis ravie. Pour ce qui concerne le commerce de ce breuvage. Il faudrait d’abord s’approvisionner à l’abbaye. Je ne sais si les moines nous l’autoriseraient.
La Bertincourtoise se dit que ce serait peut-être à essayer . Elle préleva un des beignets lorsque le plat fut à sa portée. Un petit creux était apparu.

Merci à Mauléon pour la régalade.
Bon séjour et retour chez vous.

Elle s’éloigna du groupe évitant un âne titubant.
Tsss il y en a qui donnent n’importe quoi à leur bête.
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[T. 3]

Impatiente était la jeune femme. Elle trépignait sur place et ne quitta pas des yeux les mains du capi. Ce dernier allait donné sans nul doute, les prochaines directives. Castagnes ou non en vue. Petit regard discret vers ses coéquipiers. Elle vit son fillio dans la lune, contemplant je ne sais quoi. Elle l'interpella.

KILLIANNNNNNNNNNNNNNNNNN !!!!!!!!
Attention, ça va reprendre !!!

Elle sourit puis mit ses mains en porte voix. L'hymne des Soiffards fut clamée avec fièvre par la jeune femme au maillot rose.

GO GO GO, les Heureux Soiffards !!!


-Au Nord Est, onze héros se sont levés
Pour le défi, bravement vont peiner
Mais heureux habitants dans les gradins,
Ne peuvent faillir, ne peuvent perdre
Onze héros, l'adversaire cogneront
Onze héros, le terrain passeront,
Des coups offriront à l'adversaire,
Des bières fraîches à leurs supporteurs.
La soule est aux Soiffards
Ce que la souris est au busard :
Ils s'en emparent et ne lâchent plus
Tandis qu'ils volent vers le but !

Chantonnant, elle n'oublia pas de mâter les mimines du capi ... à force l'on pourrait croire qu'elle reluque le fessier de l'écureuil mais que nenni ! Et les directives fusèrent au même moment que l'arbitre lança le tour suivant. Et c'est partiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii.

Il n'y avait pas d'ambigüité, sa nouvelle cible était le dossard numéro un des Bourricots. Elle se rua dans un même mouvement vers leur proie avec trois autres de ses comparses.


Tous sur le un !!!!
Pas de quartier.

Et hop, un nouveau sandwich pour ce tour-ci. Le contact risquait là aussi d’être rude mais point de ko ... La fin venait d'être sifflée, annonçant l'embut des adversaires. La jeune femme soupira mais faisant bon cœur contre mauvaise fortune, retrouva rapidement le sourire. Amusement, il avait eu et leur équipe n'avait en aucun cas démérité. Le stratège mauléonnais devait y être pour quelque chose en cette victoire. Elle esquissa un sourire en se souvenant de leur rencontre sur la pelouse, des mois de cela, et là aussi, cela avait été un beau match.

Ombeline chercha des yeux son compagnon. Elle se rua vers lui et l'enlaça tendrement. Baisers et chuchotis échangés, ils se séparèrent rapidement. Elle interpella Perl.

Wuhuhuhu, Perl !!!
Cesse de rêvasser, viens partager une chopine.
La bourgmestre souleuse se doit de se montrer hospitalière, hein^^
Allez, hop hop hop.

Jules, de même !
Nous n'allons pas les laisser boire sans nous.
Y'a déjà Will qui se rue sur la charriote du camelot et sans parler du capi et de Sylvine.

Go go go les Soiffards !!!

Ombeline vit venir vers elle, d'un pas tranquille Perl.

Hé bien oui allons vider les tonneaux! Il y en aura pour tous.

Ombeline lui sourit et tendit l'oreille, intriguée quand sa comparse s'approche d'elle avec un air de conspiratrice.

-« le tonneau avec une croix noire faite au charbon c’est un de la cave d’Eric un de ses meilleurs, faudra se le garder pour l’équipe. Le reste on offre à tous. »

Oh ... coquine va !

Elle rit et la regarda partir devant. Elle la suivit bien vite et remarqua qu'elle cherchait quelqu'un. Mais qui donc. A son tour, elle observa les tribunes. C'est envoyant la frimousse de Pegas, et l'écharpe des Soiffards autour du cou de Lamya qu'elle se souvint de les avoir croisés que trop vite devant la charriote du camelot. Il était temps d'aller les saluer coonvenablement. Elle donna un léger coup de coude à la bourgmestre souleuse.

Et Perl, regarde donc qui est venu nous voir !
Regarde là bas !

Dit-elle en désignant un point précis dans les tribunes.

Si, tu veux être certaine de boire quelque chose, je crois qu'il ne faut pas trainer avec Pegas dans les parages.

Sylvine venait à peine de s'éloigner du camelot qu'elle fut ramenée par leur onzième souleuse.
Toujours là pour la troisième mi-temps.
Elle lui fit un clin d’œil puis lui montra le terrain.

N'est-on pas mieux là que dans les obscures salles du château.
Zazaroyaume claqua dans sa main une chope bien mousseuse. La jeune femme rit.

Tu as raison, Zaza. Boulassons, boulassons!
Levant sa chope, elle entama un chanson de son cru.
Buvons un coup, buvons en deux,
Noyons la défaite, soyons joyeux.
Et levons nos verres à nos valeureux adversaires!
Nous verrons bien s'ils tiennent notre bière!
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Chriss ,qui roupillais sous les gradins la tete reposant sur un petit fût attendais sagement la troisième mis-temps fut réveiller lorsqu'il entendis les mots :

Chriss reconnus la voix de sa fillote et sortis de sa cachette ,son tonnelet sous le bras.

Ha ben enfin les "hostilités" vont commencer .
il s'avança vers Zaza et Sylvine afin de les féliciter de leur défaite et surtout histoire de prendre une chopine a Zaza au passage.

trés beau match hein,
franchement vous avez bien jouer!!!!

voyant qu'il n'etait pas credible avec ses yeux encore ensuquer pas sa sieste ,il regarda autour de lui et aperçut le capi-chef Ombeline et Perl s'avancer vers Pegas et partis a leurs rencontres mais ne dit mots sur leur performance durant le match,ayant compris la défaite des soiffards
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Les Ortheziens ne seraient jamais en reste pour faire la feste. L'équipe des Bourricots Hilares avaient été spécialement remise sur pied dans ce but. Evidemment, d'un point de vue de victoires, ce n'était pas toujours probant, mais de l'amusement après les rencontres, cela il n'en manquait pas. Les joueurs de Bertincourt avait dans ce domaine également haute réputation et le démontrait fort bien, la troisième mi-temps venue.

A l'écoute d'un chant qui ne pouvait le laisser insensible:

Brennach leva sa chope et le reprit en choeur puis proposa un autre chant:

La jeune femme tâchait de se frayer un passage dans la masse en mouvement ... spectateurs, joueurs se bousculaient gentiment chacun allant en des directions diverses et variées mais beaucoup vers des tonneaux mis en perce. Ombeline dut s'arrêter un instant, afin de reprendre son souffle. Elle en profita afin de balayer d'un regard minutieux la foule en quête du couple mais ne le vit plus là où elle avait cru le percevoir. Elle se retourna pour faire part de son constat à sa comparse de soule mais Perl aussi n'était plus à ses côtés.

Oh crénom d'un petit bonhomme.

fit-elle, tout en arborant une petite moue.
Nouveau tour d'horizon sur l'espace l'environnant.
Des voix s'élevaient, une ritournelle bien sympathique était claironnée.

Levons nos verres à leur santé
Aux amis chers, à l'estre aimé!
Levons nos verres à leur santé
Aux voyageurs, à l'invité!

Volte face de la joueuse, elle convoya vers les chanteurs. Elle trouva Sylvine en bonne compagnie. Elle resta un instant afin de palabrer et profiter aussi des réjouissances, enfin du moins de la troisième mi-temps.
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