Ayena
Paris. Paris la belle, la luxueuse, la grande, la merveilleuse. Enfin, depuis quelques temps (à savoir depuis le règne de la Malemort), c'était aussi, c'était surtout Paris la désolée, Paris la morte, Paris l'affamée. Pourquoi ? Parce qu'avec les guerres qui ruinaient l'arrière pays, la capitale avait pris aussi un sacré coup sur le coin du nez. Et par conséquent, toutes les représentations de la capitale que l'on s'étaient faites sous feue Béatrice Première s'étaient éteintes avec elle.
Mais qu'à cela ne tienne. Une bande d'irréductibles couturiers, venus de tous les horizons, de toutes les classes sociales, de tous les âges avait décidé de mettre un peu de beurre dans les épinards, un peu de baume aux coeurs des désolés : ils s'étaient rassemblés pour former la Guilde des Fines Aiguilles. Par ordre alphabétique, les ateliers suivants s'étaient donc unis pour mieux servir ses clients : le Département des Enluminures Confections et Oriflammes , les Doigts d'Or, Douceurs Toiles et Coutures, le Manoir des Artistes et enfin Peritum Perfection.
Après plusieurs semaines de discussions, chacun avait mis la main à la bourse et l'on avait pu acheter un quartier général à la hauteur de l'ampleur qu'allait prendre la Guilde. Trois étages, des salles aux tailles très respectables, et une arrière cour dans laquelle on aurait pu faire tenir toute une armée. Le fait est que vu le nombre de couturiers à prendre part à l'affaire, l'ancien propriétaire avait été impressionné et n'avait pas beaucoup marchandé. Tant pis pour lui. Tant mieux pour elles (et oui, un seul couturier parmi une ribambelle de femmes... priez pour lui).
C'est donc sur une rue assez large, où pouvaient se croiser au moins deux chariots en même temps que la devanture de la Guilde avait fait sa place. Une porte massive, en bois travaillé dans lequel on avait fait graver (à la pointe de l'aiguille), les initiales : GFA.
Et pour fêter cet achat, cette entente, tous les ateliers s'étaient mis d'accord pour organiser un gigantesque défilé de tenues. Oh, certes, d'autres ateliers, ridicules, avaient tentés de les imiter en infiltrant leurs rangs. Mais il fallait parier que CE défilé là resterait dans les esprit pour avoir été le plus splendide sous le règne de Nebisa l'Horrible.
D'ailleurs, une affiche magnifique avait rapidement été placardée... Partout.
Pour l'occasion, tous les membres de la Guilde étaient remontés sur Paris. Pied de nez à la famille royale qui mis quelques mois plus tôt un grand coup de pied dans une fourmilière qui en avait profité pour s'agrandir.
L'arrière cour était en pleine effervescence : construction d'une extrade, de gradins, installation d'un toit de fortune mais qui tiendrait le coup. Demain, Paris résonnerait au rythme des aiguilles. Rendez vous était lancé.
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>DECO pour bannières et tenues ! - Héraldique -
Mais qu'à cela ne tienne. Une bande d'irréductibles couturiers, venus de tous les horizons, de toutes les classes sociales, de tous les âges avait décidé de mettre un peu de beurre dans les épinards, un peu de baume aux coeurs des désolés : ils s'étaient rassemblés pour former la Guilde des Fines Aiguilles. Par ordre alphabétique, les ateliers suivants s'étaient donc unis pour mieux servir ses clients : le Département des Enluminures Confections et Oriflammes , les Doigts d'Or, Douceurs Toiles et Coutures, le Manoir des Artistes et enfin Peritum Perfection.
Après plusieurs semaines de discussions, chacun avait mis la main à la bourse et l'on avait pu acheter un quartier général à la hauteur de l'ampleur qu'allait prendre la Guilde. Trois étages, des salles aux tailles très respectables, et une arrière cour dans laquelle on aurait pu faire tenir toute une armée. Le fait est que vu le nombre de couturiers à prendre part à l'affaire, l'ancien propriétaire avait été impressionné et n'avait pas beaucoup marchandé. Tant pis pour lui. Tant mieux pour elles (et oui, un seul couturier parmi une ribambelle de femmes... priez pour lui).
C'est donc sur une rue assez large, où pouvaient se croiser au moins deux chariots en même temps que la devanture de la Guilde avait fait sa place. Une porte massive, en bois travaillé dans lequel on avait fait graver (à la pointe de l'aiguille), les initiales : GFA.
Et pour fêter cet achat, cette entente, tous les ateliers s'étaient mis d'accord pour organiser un gigantesque défilé de tenues. Oh, certes, d'autres ateliers, ridicules, avaient tentés de les imiter en infiltrant leurs rangs. Mais il fallait parier que CE défilé là resterait dans les esprit pour avoir été le plus splendide sous le règne de Nebisa l'Horrible.
D'ailleurs, une affiche magnifique avait rapidement été placardée... Partout.
Pour l'occasion, tous les membres de la Guilde étaient remontés sur Paris. Pied de nez à la famille royale qui mis quelques mois plus tôt un grand coup de pied dans une fourmilière qui en avait profité pour s'agrandir.
L'arrière cour était en pleine effervescence : construction d'une extrade, de gradins, installation d'un toit de fortune mais qui tiendrait le coup. Demain, Paris résonnerait au rythme des aiguilles. Rendez vous était lancé.
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