Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   1, 2, 3, ..., 15, 16, 17   >   >>

Info:
Unfortunately no additional information has been added for this RP.

[RP] Lorsque la GFA donne rendez vous au tout Paris

Ayena
Paris. Paris la belle, la luxueuse, la grande, la merveilleuse. Enfin, depuis quelques temps (à savoir depuis le règne de la Malemort), c'était aussi, c'était surtout Paris la désolée, Paris la morte, Paris l'affamée. Pourquoi ? Parce qu'avec les guerres qui ruinaient l'arrière pays, la capitale avait pris aussi un sacré coup sur le coin du nez. Et par conséquent, toutes les représentations de la capitale que l'on s'étaient faites sous feue Béatrice Première s'étaient éteintes avec elle.

Mais qu'à cela ne tienne. Une bande d'irréductibles couturiers, venus de tous les horizons, de toutes les classes sociales, de tous les âges avait décidé de mettre un peu de beurre dans les épinards, un peu de baume aux coeurs des désolés : ils s'étaient rassemblés pour former la Guilde des Fines Aiguilles. Par ordre alphabétique, les ateliers suivants s'étaient donc unis pour mieux servir ses clients : le Département des Enluminures Confections et Oriflammes , les Doigts d'Or, Douceurs Toiles et Coutures, le Manoir des Artistes et enfin Peritum Perfection
.

Après plusieurs semaines de discussions, chacun avait mis la main à la bourse et l'on avait pu acheter un quartier général à la hauteur de l'ampleur qu'allait prendre la Guilde. Trois étages, des salles aux tailles très respectables, et une arrière cour dans laquelle on aurait pu faire tenir toute une armée. Le fait est que vu le nombre de couturiers à prendre part à l'affaire, l'ancien propriétaire avait été impressionné et n'avait pas beaucoup marchandé. Tant pis pour lui. Tant mieux pour elles (et oui, un seul couturier parmi une ribambelle de femmes... priez pour lui).

C'est donc sur une rue assez large, où pouvaient se croiser au moins deux chariots en même temps que la devanture de la Guilde avait fait sa place. Une porte massive, en bois travaillé dans lequel on avait fait graver (à la pointe de l'aiguille), les initiales : GFA.

Et pour fêter cet achat, cette entente, tous les ateliers s'étaient mis d'accord pour organiser un gigantesque défilé de tenues. Oh, certes, d'autres ateliers, ridicules, avaient tentés de les imiter en infiltrant leurs rangs. Mais il fallait parier que CE défilé là resterait dans les esprit pour avoir été le plus splendide sous le règne de Nebisa l'Horrible.
D'ailleurs, une affiche magnifique avait rapidement été placardée... Partout.




Pour l'occasion, tous les membres de la Guilde étaient remontés sur Paris. Pied de nez à la famille royale qui mis quelques mois plus tôt un grand coup de pied dans une fourmilière qui en avait profité pour s'agrandir.

L'arrière cour était en pleine effervescence : construction d'une extrade, de gradins, installation d'un toit de fortune mais qui tiendrait le coup. Demain, Paris résonnerait au rythme des aiguilles. Rendez vous était lancé.

_________________

>DECO pour bannières et tenues !
- Héraldique -
--Clarinha


Paris m'était insupportablement urbain et réveillait en moi des chaleurs que je ne savais contenir ; c'était la puanteur des intimes déjections répandues à l'odorat de tous, c'était les peaux sentant parfum et sueur, c'était les porcs qui erraient et mangeaient les déchets ; c'était la Seine saumatre. C'était l'humanité grouillant et se multipliant qui crée les assassins et les putains.

Je réalisai que c'était là que la plupart des robes que je cousais finissaient : dans ce grand bal de mondanités parisiennes, sous des couches de parfum, d'onguent et de transpiration. Peut-on le croire, tant qu'on n'a pas vu la ville, la vraie ?
Je tournais sans joie dans les locaux récemment acquis de la Guilde, non encore parfaitement équipés et meublés - et c'était un avantage, puisque s'y retrouveraient tant et plus de personnes, couturiers, mannequins, spectateurs, sous peu, et qu'on gagnait à économiser les meubles, pour mieux faire rentrer ce beau monde à l'abri des assauts de l'hiver.

Ayant, au dernier étage, porté avec un peu d'aide la malle contenant mes créations, sous des monceaux de fourrure, et ayant aidé à porter les autres malles des créations des nombreux couturiers des Doigts d'Or - un couturier, des couturières - , je me reposai un moment, soufflant ; calmant mes sens. Je cherchai du regard le petit Tom, l'éclopé. J'avais tellement eu de choses en tete durant le voyage que je ne m'étais meme pas demandé comment il vivait tout cela.


_________________
Aemilia
Excitée comme une puce. La fillette de sept ans sautillait partout dans la taverne en disant au revoir à ses amis d'adoption, avant de prendre la route pour Paris. Sa vie avait changé depuis sa fugue du couvent des orphelines. Elle mangeait un peu mieux, avait rencontré du monde, allait bientôt apprendre à lire, écrire et compter, et on lui avait proposé de coudre au sein d'un atelier. Car ça, elle le faisait depuis toute petite, machinalement. Certains disaient qu'elle avait un don, mais elle, elle voyait ça surtout comme une échappatoire à sa vie un peu m... pourrie qu'elle avait auparavant.

Et là, elle allait défiler et présenter son travail pour la première fois. Une petite parmi les grandes. Elle était très fière. Elle allait en avoir des souvenirs à raconter à ses petits-enfants, dans fort fort longtemps!

Elle avait préparé son petit baluchon, dans lequel elle avait glissé un morceau de pain, son aiguille, sa bobine, et doudou drap, car il n'était pas question de le perdre durant le trajet. Son vieux bout de chiffon qu'elle traînait depuis sa naissance, sur lequel était cousu un blason complètement élimé. Certainement les traces d'un passé perdu qu'elle retrouverait peut-être un jour. Après avoir fait un dernier signe de la main à Lionix, Gian et Benialdus, elle prit la route des "remparts" de son petit village, et s'assit sur une grosse pierre. D'ici quelques instants, la charrette que les grandes avaient apprêté pour se rendre à Paris s'arrêterait pour l'emmener elle aussi.

Malgré la fatigue du soir, la petite avait des étoiles plein les yeux. Qu'est-ce qu'elle allait voir à Paris, comment c'était, comment allait se passer la journée du défilé, comment était la tenue rose que lui avait confectionné dame Kalo, celle qui cachait des sucettes dans son atelier, est-ce que Dotyy serait rétablie à temps pour marcher droite et présenter ses tenus, est-ce que le monsieur officiel allait aimer la tenue.... Bien trop de questions... tant et si bien que la petite n'avait pas vu le quatre roue moteur 2 chevaux s'arrêter à quelques mètres d'elle. Il avait fallu que la vieille siffle un coup pour que la blondinette se rende compte de sa présence. Elle grimpa à l'arrière du véhicule, déposa un baiser sur la joue ridée de l'aïeule, et sauta dans le foin. Elle s'y fit un petit lit, et s'y endormit. On lui avait ordonné de se reposer pour être en forme pour le jour J, et comme la route était longue et qu'elle était trop petite et ignorante pour diriger l'attelage, elle utiliserait son temps à bon escient.


Quelques jours et heures plus tard - la joueuse vous passe les chansons chantées à tue-tête lors du trajet et les cailloux coincés dans les roues pour en venir à l'essentiel - la joyeuse petite troupe passait la porte de Paris, et s'engageait comme elle pouvait dans les rues de la capitale. L'opération garage de charrette fut laborieux au passage... Et Aemilia, laissant les grandes gérer le miam et le glouglou des chevaux, poussa la porte de l'Hôtel de la rue des Agréministes, et s'émerveilla de l'espace mis à leur disposition. Agréministe, elle avait juste retenu le mot. Peut-être qu'un jour, elle comprendrait ce que ça voulait dire. Et la jeunette de pousser les portes les unes après les autres, curiosité maladive, ou juste l'insouciance de la jeunesse. Quand elle tomba sur la "salle" qui allait certainement servir au défilé... Et là... Elle se rendit compte que les choses sérieuses allaient enfin commencer...

Le défilé, le seul, l'unique, le vrai - enfin, même si des espions s'étaient infiltrés comme disaient les grandes, et qu'un semblant de copie de ce projet d'envergure aurait soit disant lieu l'on ne sait trop où, il n'y en avait qu'un qui avait la classe. Les bonnes idées étaient souvent jalousées et bassement plagiées... Mais bon, Aemilia l'apprendrait à son tour au fur et à mesure, tout le monde ne joue pas la carte de l'honnêteté. Bref! Le défilé! ZE défilé! ici! Dans quelques heures! Prête depuis toujours, la petite se mit en tête de déjà mettre la tenue qu'on lui avait préparé...




Dotyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyy!


Toujours la même qu'elle appelait... pauvre jolie rousse, à charge de la blonde gamine... quel sacré colis ne lui avait-on pas confié...
_________________
--La.vieille.du.manoir


Le jour du défilé était arrivé. Après avoir guidé sa petite troupe sur les routes vers Paris, la vieille qui était chargée de l'accueil au manoir continuerait son rôle pour la guilde. Elle n'avait pas le talent de tous ces artistes, mais elle savait comme personne accueillir d'un sourire chaleureux les gens qu'elle rencontrait.

Alors, pendant que les couturières - oui elles étaient en majorité alors pour une fois, on ferait un peu de féminisme... c'est la bonne époque isn't it? - s'affairaient à préparer leurs tenues et leurs mannequins, la vieille, après avoir vérifié une dernière fois la cour couverte où aurait lieu le défilé, se chargea de l'ouverture des grilles...


Hiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii.... (bruit de la grille qui grince)


Appuyée sur sa canne, la grand-mère, malgré ses quelques dents en moins, affichait d'ores et déjà son sourire bienveillant aux invités qui arrivaient...
Dotyy
Dotyy avait fait bon voyage jusqu'a Paris. Première fois qu'elle y venait et ses yeux avait traîné partout comme ceux d'un enfant à Noël. Elle n'etait pas la seule non plus, vu que la petite Marie-Catherine avait la même attitude. Si Jake avait vu ca il aurait pu taquiner Dotyy pendant longtemps. Il devait se douter de ce qui se passait quand même dans la calèche vue le silence qui y réglé parfois.

Jake et Marie-Catherine avaient fait la surprise a Dotyy en l'accompagnent. Dotyy au début n'en avait pas cru ses oreilles croyant à une plaisanterie mais non, s'etait vrais. Ils etaient la tous les deux avec elle et aussi Léonard. Dotyy qui depuis quelques jours stressés à l'approche du défilé etait rassuré par leur présence.

Cela faisait déjà un moment qu'elle partageait leur quotidien, en effet elle etait depuis la blessure de jake a la tête son infirmière. Elle s'occupait de lui et s'amuser aussi avec Marie-Catherine et Johan, les enfants de Jake. Elle aimait passer des moments avec eux, ils leurs rappelaient ses propres enfants qui ne devraient plus tarder à la rejoindre au domaine de Jake ou elle s'etait installer pour plus de faciliter. Elle ne remercierait jamais assez jake pour ce qu'il faisait pour elle et ses enfants. Ils allaient être enfin réunit et ils n'allaient pas manquer de place pour courir et faire mille et une bêtises. Marie-Catherine allait surment apprécier cette venue.

Le voyage finalement passa rapidement, beaucoup plus rapidement que de venir seule. Marie-Catherine avait bien animé le voyage et Dotyy avaient beaucoup rit. Des moments de détentes fort agréables en plus des conversations avec Jake.

Quand ils etaient arrivé à destination, le lieu etait encore vide. Il etait arrivé de bonne heure il faut dire. Dotyy avait de nouveau ouvert de grands yeux émerveillés devant tant de beauté architecturale sans parlé des statues et peinture. Elle avait flâné un moment, décrivant les lieux a Jake. Lui faisant partager sa joie d'être ici. Quand elle franchit les portes de la grande salle, elle stoppa net. Jamais elle n'avait vu pareil endroit et la panique revient de nouveau. Elle allait défiler ici et devant pleins de monde. Elle ne put s'empêcher de serre la main de jake pour se rassurer et se donner du courage.

Elle regarda un instant jake et se dit que si jake en avait pour être venue ici, pas de raison quelle n'en ai pas pour défiler. Elle se doutait que cela ne devait pas être facile pour lui. Venir à un défilé alors qu'on y voyait rien. Elle l'avait remercié je ne sais combien de fois. Elle etait fier de lui. Il faisait d'énorme progrès chaque jours et elle etait persuadé que les soins sur ses yeux finirait par payer.

Ils continuèrent d'explorer la salle et arrivèrent derrière, dans les coulisses. Elle déposa ses affaires et toutes les robes prévus pour le défilé. Faisant très attention de ne pas les abîmer. Elle finissait de tout ranger quand elle entendit une voix qu'elle connaissait bien l'appeler. Elle sourit et se tourna vers jake.


Jake, je crois que la petite Aemilia est arrivée. Nous allons aller la rejoindre.

Elle le regarda quelques instant, sourit à Marie-Catherine et prit la main de jake, pendant que sa fille lui prenez l'autre. Dotyy sourit de nouveau et se dirigea dans l'immense salle et aperçut Aemilia.

Bonjour ma jolie. Tu es enfin arrivée, j'ai faillit attendre.

Dotyy se mit à rire, lâcha la main de jake et prit Aemilia dans ses bras pour la serrer très fort et lui faire pleins de bisous.

Tu as fait bon voyage ma chérie ? Je voudrais te présenter Jake de Valombre et sa Fille Marie-Catherine. Tu sais c'est le messieur dont je m'occupe quand je ne suis pas au manoir. Ils m'ont gentiment accompagné.

Elle relâcha la jeune demoiselle et reprit la main de jake pour qu'il ne se sente pas perdu et sourit à sa petite infirmière a elle.
_________________
Idril_de_sparte
[ Début novembre en Franche-Comté]

Les malles prêtes, un mot bien en évidence annonçant son absence pour quelques temps, les dernières recommandations faites, et la Petite Fiole, après quelques embrassades, quitta le Manoir, accompagnée de sa fidèle Dame de compagnie Philomène, pour se rendre en Royaume de France.
Première étape : l'Atelier Peritum Perfection


[Quelques jours plus tard, à l'atelier Peritum Perfection]

La brunette regarda la façade avec un petit sourire avant de rentrer dans le bâtiment silencieux.
Se rendant dans l'atelier de couture, elle s'installa autour d'un des deux mannequins en bois portant ses deux dernières créations et, aiguille en main, apporta les dernières retouches ici, rajouta un galon là etc.
Il lui fallait être prête pour le grand défilé inaugural de la Guilde, et les quelques jours restant ne serait pas de trop pour la jeune autodidacte.


[26 novembre 1459, Paris]

Le grand jour était arrivée, et la carriole de la Comtoise arriva enfin rue des Agréministes.
L'hotel de la Guilde était digne de celle-ci, la brunette n'en doutait pas.
Une fois rentrée dans la cours, elle fit descendre ses malles et, entrainant Philly, partie à la recherche des autres couturières.
C'est qu'il ne fallait pas trainer pour tout finir de préparer... et surtout pour pas que Philomène se carapate dans un coin avant le défilé.


Bonjour tout le monde!
Je vous présente Philomène, mon mannequin.


Grand sourire vers la vieille dame de compagnie qui comprenait enfin la raison de sa présence et regardait autour d'elle le regard horrifié.
_________________
Selena.
[A Valence]

La blondinette soupirer,crier ... non ne crier pas ... Selena se regarda dans le miroir de sa chambre sombre et soupira voyant sa crinière de lion blond,ses yeux bleu d'eau vitreux et son teint pâlot ... Après avoir grimacer de nombreuse fois elle décida de mettre fin à sa longue crinière blonde et la coupa ... Bien sûr cela fût très rapide,inégale et pas si court que se que l'ont pourrait penser.
Plutôt que de laisser ses cheveux retomber jusqu’à ses hanches elle les laissa retomber juste en dessous de sa poitrine.Cela la fit se sentir déjà plus légère ... Dans son dos ont voyer clairement les fine cicatrices allant de sa nuque jusqu'au bas de son dos.Elle alla mettre sa tenu bleu nuit Adj refusant d’ouvrir les lourds rideaux de velours ...
Ont voyait tout aussi clairement les cheveux mal couper qu'elle s'empressa de dissimuler en se coiffant d'un chignon très serré et d'un filet de perle.

Après avoir demander aux domestique du domaine de faire ses maigre bagage à elle et Aïna elle alla sceller leurs chevaux ... La fillette de 5 ans et demi savait monter à cheval depuis que sa tante Angèle le lui avait appris.


"- AÏNA ONT Y VA"

Elle n’amener que la princesse car Jenifael,Nathan et Espérance rester sous la surveillance d'Anne,Cara et Lily les nourrices du domaine.De plus Killian avait affirmer : " Je reste avec Keihlan et Papa ils vont m'apprendre à me battre !! Et la couture et les défilés c'est pour les petites filles,moi je suis l'aîné ! " Selena avait néanmoins réussi à l'attraper et lui faire quelques baisers sur les joues et le front,avant que celui-ci vexé,ne partent à la recherche du mentor de la blondinette.
Selena avait murmurer amusé : " L'aîné du dit? C'est ta sœur l'aîné mon petit chevalier"

[Arrivée à Paris,le 26 Novembre 1459]

Les deux chevaux étaient maintenant tenu par leurs rennes ... Selena à pied elles cherchèrent la Guilde des Fines Aiguilles.
Enfin au bout d'une bonne heure de recherche elles trouvèrent et après avoir attacher les chevaux,pris ses affaires la blondinette entra sa fille à la main.

Elle sourit voyant Idril ancienne collègue lorsque Selena était à Peritum Perfection.Celle-ci accompagné d'une veille femme dont elle devina que c'était la mannequin ... Elle vit également des personnes qu'elle ne connaissait pas et toujours aussi discrète au fond,Clarinha son maître.
Après avoir dit un " Bonjour" discret à Idril,elle alla voir Clarinha toujours Aïna à la main.


"- Bonjour Maître,tout va bien?"

Captant le regard de Clarinha qui avait l'air de chercher quelque chose elle ne fit aucun commentaire et s'agenouilla face à sa fille lui recommandant quelques mots :

"- Écoute ma princesse tu touche à rien d'accord? Et je ne veut surtout pas te voir avec un escargot ou je me fâche c'est compris?"

Le regard bleu était sévère sous les mots n'ayant toujours pas digérée le fait que sa fille est voulut embrasser un escargot ...Se que la blondinette ne se rendit pas compte c'était qu'une boule était apparut dans son ventre,sa gorge semblait nouer et d'ici peu le bout de ses doigts tremblerais légèrement ...
_________________
Aina_vikilord
Aïna ce préparait avec de l'aide bien qu'elle était maintenant grande. Une grande fille de 5 ans et demi sais ce débrouillé un peu toute seule tout de même.

Son cheval prêt, Aïna sourit car elle n'avait pas vraiment l'habitude de partir en campagne avec sa mère ce qui la rendait pourtant heureuse de faire des choses avec elle.

Cette fois c'était pour un défiler, de belles femmes et de beaux vêtements, surement beaucoup de robes. Des robes de princesse Aïna en rêvait, elle aussi un jour peut être qu'elle fera des défiler si sa maman le lui permet..

Une fois arrivée, aïna descendit de son cheval et laissa sa mère faire. Elle lui donna la main et la suivit partout ou elle allait, regardant dans tous les recoins des lieux voir ce qui ce passait ici et la.
Quand sa mère salua, la petite blondinette salua aussi.


Bujou, un sourire accrocheur pour saluer ne fait jamais de mal.
Selena s'agenouilla devant elle et lui donna les consignes.

Selena. a écrit:
"- Écoute ma princesse tu touche à rien d'accord? Et je ne veut surtout pas te voir avec un escargot ou je me fâche c'est compris?"


Aïna la regarda l'air bête et hocha la tête pour réponse. Elle resterait les mains bien le long du corps durant tout le défiler et ferait en sorte de ne rapporter aucun souvenir. Peut être pourrait elle rencontrer d'autres enfants comme elle qui suivent leur maman qui sait.
Cette histoire d'escargot lui resterait surement longtemps ... mais toujours on lui disait "quand tu sera plus grande" pourquoi plus grande c'est aujourd'hui qu'elle veut savoir, pourquoi n'y a t'il pas de petit garçon de son age peut être que eux ils savent les bisous baveux ce que c'est.

Aïna déposa un baiser sur les joues de sa mère et lui sourit

_________________
Ayena
Elle était arrivée deux jours avant, à peine. Le temps de passer à l'atelier DECO, d'y déposer ses affaires, de renouer avec Paris. Le temps aussi de rencontrer une future apprentie le temps d'un entretien, le temps d'en faire celle qui défilerai pour elle.
Ainsi, tout en haut du bâtiment, dans la pièce réservée à son atelier, Ayena dépliait les tenues, brossait les tissus, se gorgeait de cette ambiance effervescente qui lui avait tant manqué. Et puis, mine de rien, elle était heureuse de retrouver ses amies, son atmosphère. C'était là qu'elle se sentait revivre. Oh, ce n'était pas pour dire qu'elle se sentait mal en Languedoc. Mais là bas, c'était calme, et elle côtoyait si peu de gens !

Déjà, l'endroit résonnait d'un bruit qui annonçait le défilé. Ca serait une journée sensationnelle. Promis.

Ne tenant pas vraiment en place, Ayena décida qu'il était temps de faire un petit tour, histoire de saluer ceux qu'elle n'avait pas encore croisés ou même rencontrés. C'est que la société couturière était si développée que d'Alquines avait bien du mal à retenir tous les noms.
D'abord, petit tour au troisième. L'antre des Doigts d'Or fut découverte. un peu intimidée à cause du fait qu'elle ait été à l'origine, avec cet atelier, du grand tollé qui avait lancé la grève des commandes royales, elle lança tout de même un petit :


- Bonjour ! Tout se passe au mieux ?

De là, on entendait que la porte avait été ouverte et que les couturiers qui trainaient encore en bas avec leurs malles n'allaient pas tarder à monter dans les étages.
_________________

>DECO pour bannières et tenues !
- Héraldique -
Aemilia
Séance bisouilles... agréable... mais aussi obligatoire... Elle aimait bien, mais pas trop non plus, il ne fallait pas que ça dure des heures avec elle. Aemilia restait un peu sauvageonne, malgré son intégration dans le monde des "vivants". Après avoir répondu à Dotyy d'une ou deux tendresses, parce que quand même, elle la martyrisait et il fallait bien qu'elle se fasse pardonner, elle quitta vite ses bras, puis dévisageant la petite et le monsieur qui accompagnait son mannequin d'un froncement de sourcil, elle lui dit...

Ah... c'est bien...

Pas que la blondinette s'en fichait, mais là, elle était égoïste et avait besoin de Dotyy pour elle toute seule... Alors... pas de cadeau...

Tu crois y s'ront trouver tout seuls où faut aller, pas'que là faut tu t'habilles c'est bientôt hein... et pis faut tu m'aides aussi pour ma robe rose! Pis faut trouver la salle du manoir, pas'qu'y paraît c'est écrit sur la porte mais bon... sais pô où c'est moi!

C'est une gamine au bord des larmes et un peu perdue que la rousse avait en face d'elle, car cette première venait de se rendre compte que les choses sérieuses commençaient enfin, et qu'elle était trop petite pour tout gérer comme une grande...
_________________
Marie.catherine
C'est une Marie-Catherine toute excitée qui s'était reveillée très tôt ce matin. Oui elle était impatiente de partir parce que Papa avait dit qu'ils allaient à Paris aujourd'hui ! Et malgré qu'elle le savait depuis un petit moment déjà, elle ne l'avait vraiment pas oublié !

- Tu viens ma Friponne ? On part !

La blondinette ne s'était pas fait prier pour rejoindre Papa et Dotyy dans la calèche qui les amenait à Paris. Elle portait avec joie sa robe bleue préféré accompagnée d'un ruban de la même couleur qui était attaché à ses cheveux.

(...)

Rendue à Paris, la friponne, assise aux côtés de son père, aussi sage qu'elle le pouvait, se régalait du décor de Paris tout autant que Dotyy, telle deux fillettes devant un magasin de jouets. Et une fois rendue au fameux endroit où se déroulerait le défilé, elle ne pu s'empêcher de s'émerveiller encore plus.

Dotyy en profita pour les présenter à une fillette légèrement plus vieille que Marie. Toute contente, la friponne la salua, mais Aemilia n'y prêta pas vraiment attention, se contentant de la dévisager. Elle avait plutôt l'air stressée la pauvre...

Marie haussa les épaules, attendant la suite des événements, sa petite main blottie dans celle de son père, cherchant de ses azurs s'il y avait d'autre enfants dans la pièce et apperçût une autre fillette qui accompagnait une Dame. Petit sourire de la friponne.

_________________
--Victory



La rousse avait reçu la mission d'être le maistre de cérémonie et bien évidemment, elle avait accepté. Parce que tous simplement, malgré l'appréhension de cet évènement, elle en avait envie, très envie. Les défis, elle adorait ça.
Cela faisait un bon mois qu'elle avait osé postuler en tant qu'hôtesse d'accueil aux doigts d'or. Elle avait bien fait car elle avait été embauché après un essai concluant auprès de la clientèle.
Elle avait une passion, la couture, qu'elle faisait pour occuper ses temps morts, mais elle est loin d'être à la hauteur des créateurs de la fashion week !!
Fille de boulanger et boulangère, elle n'avait jamais pu avoir l'occassion de venir à un défilé, elle savait qu'elle allait adorer et était fière d'y participer à sa façon.

Victory avait prit la calèche de son père, celle qu'ils utilisaient pour aller à la messe le dimanche ou en voyage. Elle était petite mais en bon état et même plutôt jolie. C'était parfait pour aller à Paris.

Fallait qu'elle soit à la hauteur de son rôle mais aussi de l'atelier des Doigts d'Or.

Une fois rentrée dans la cour de la Guilde des Fines Aiguilles, elle confia son coche au palefrenier mis à la disposition des invités. Sa petite valisette en main, elle monta les marches puis entra dans le hall. Dans sa valisette se trouvait sa plus jolie robe, une robe se mariant à la perfection à ses yeux et sa longue chevelure rousse. Ainsi que son maquillage pour mettre un peu de rouge sur les joues et une petite fleur dans ses cheveux, elle serait toute mignonne du haut de ses 17 ans.

Elle retrouva Clarinha, sa tutrice ainsi que d'autres organisateurs du défilé. Heureusement qu'il y avait du monde, car elle était perdue la damoiselle...


Bonjour tous le monde, vous allez bien ?
Attia.
[ Auberge Parisienne non loin de l'hotel GFA ]

Le jour se lève.
Jour de défilé.
Pourtant c'est lentement que la Di Juli s'extirpe de la couche tiède.
L'hiver approchant c'est blottie contre son époux qu'elle a dormi.
A présent elle se lève pour s'occuper de la petite.
Rituel matinal, rituel de mère, un moment partagé avec l'enfant qui faisait deja ses huit mois. Huit mois qui étaient trop vite passés.
Soucieuse elle tend a l'enfant avide un sein encore généreux et qui ne tarderait pas à l'être encore plus. Car la des Juli attendait déja son second enfant.
Un regard mi figue mi raisin est adressé a la couche ou le blond dort encore.
Lui en voulait elle ? Certainement pas plus qu'a elle même. C'était trop tôt...
Elle soupira et assise sur le rebord d'une fenêtre, elle regardait s’éveiller Paris la puante.

Jour de défilé, jour de scène, l'on aurait pu s'attendre de la Des Juli qu'elle soit déjà sur place, en train d'invectiver, donner des ordres et autres instructions, elle qui avait usé ses nerfs au premier évènement du genre presque une année plus tôt. La première semaine de la mode, ou deux reines avaient été réunies, ou le plus beau monde de Paris s'était réuni, dernier Evénement ou la Di Juli avait pu se mettre au sommet de toute sa mégalomanie et de tout son orgueil défiant ceux qui lui avaient prédit un fiasco ou encore ceux qui s'étaient plus a médire, railler, jalouser.
Une réussite mais a quel prix ?
La di Juli avait depuis terni artistiquement parlant.
Trop d'émules, trop de défilés, trop d'ateliers, trop de couturières, trop de mode, mais jamais assez.

Elle se sentit mal. Apres la tétée, la cuvée. Elle s'empressa de poser l'enfant contre le père avant de se diriger vers le fond de la chambre pour rendre le produit de ses nausées matinales.
C'est en larmes qu'elle en finit avec ses premiers tourments de future mère. Elle détestait cet état, elle détestait être enceinte, elle détestait le sacrifice que la maternité avait du impliquer.
Si elle n'avait pas eu d'enfant, elle serait sans doute encore au sommet d'une gloire qu'elle avait bâtie au fil du temps, sans doute a l’hôtel de la guilde, sans doute en train d'hurler sur une demi douzaine de mannequins, chérissant ses tenues des yeux, frémissant d'excitation...
Au lieu de cela elle n'avait que très peu pris part aux choses, spectatrice, car c'est ce statut qui serait le sien en ce jour...

Fatiguée et triste, elle se recoucha le regard sombre perdu sur les traits de son autre qui dormait, la petite Livia gazouillant entre eux.
Elle abandonna un demi sourire et ferma les paupières. Elle dormirait encore un peu avant de se rendre a l’évènement ou les doigts d'or étaient déjà suffisamment représentés.

Elle savait déjà quelle robe elle mettrait. Hautaine, elle serait.

_________________
Avant j'étais Dieu... mais ça... c’était Avant.
--Irma.


L'helvète avait découvert Paris. Paris la capitale des Français, et plus lle en voyait plus elle rêvait de ses montagnes. La campagne de Genève lui manquait tellement parfois, la douceur des bras de sa mère, les ballades dans les Alpages. Qu'elle puisse prier et assumer sa religion...

Oui parfois l'edelweiss des Doigts d'Or regrettait d'avoir quitter son pays pour s'imposer dans le monde de la couture. Elle aurait bien put se contenter de devenir tisserande, elle l'était avant. Mais la petite blondine avait voulut autre chose. Évoluer dans le monde des Grands, de ceux qui causait le malheur sur Genève. Ceux qui traitait son peuple d'hérétique. Leur devenir indispensable par son talent. Parce que malgré sa timidité maladive la jeunette avait une ambition dévorante.

Mais la vie au DO n'était pas des plus simples. Ses doigts souffraient des manipulations répétée des aiguilles. Ses jambes souffraient de l'immobilité. Ses yeux avaient du mal a rester ouvert le soir venue. Et pourtant, pourtant a la lueur de la chandelle souvent l'helvète cousait encore et encore. Sans arret. Parce que c'était la seule chose qu'elle aimait vraiment.

Immobile dans un coin la jeune femme tentait de se faire discrète. Ça allait commencer bientôt. Et une multitude de personne allait arriver. Le cauchemar de l'Edelweiss allait commencer.
________________________________

jake
Le grand jour était arrivé, celui de se rendre à Paris pour assister au défilé de mode organisé par l’association de plusieurs maison de coutures et de peintures dont la renommée n’était plus à faire tellement ils croulaient sur les commandes venant de partout. Jake avait toujours été fasciné par ces artistes qui donnaient de leur temps pour offrir des bannières et des atours pour tous, et même souvent bénévolement. Alors quand son amie Dotyy lui avait parlé de ce défilé, Jake lui avait proposé de l’accompagné, tout d’abord pour la soutenir, mais également pour sortir un peu de la morosité de la guerre, et enfin il voulait que Marie-Catherine retrouve sa joie de vivre car elle sentait bien la douleur qui planait dans la famille suite au départ d’Helena. Et même s’il était aveugle, Dotyy lui avait affirmé que les robes seraient décrites. Alors à défaut de pouvoir les voir à cause de sa cécité, il pourrait les imaginer.

Faut dire que Dotyy avait été d’un grand secours quand il s’était retrouvé seul, devant faire face à une nouvelle épreuve que le Très –Haut lui imposait. La perte de la vue était vraiment difficile à gérer mais le plus douloureux était l’abandon de son épouse qui avait préféré vivre sa vie et s’amuser. Ainsi ce que son épouse ne lui avait pas accordé, ce fût Dotyy que le soutient devenant son infirmière. Etre aveugle était une vraie leçon de vie, où il devait tout réapprendre car les choses les plus élémentaires, il ne pouvait plus les faire, comme se déplacer d’un endroit à un autre sans se cogner ou trébucher, se nourrir sans en mettre partout, ou encore lire son courrier et y répondre. Tout cela, il ne pouvait le faire bien que Dotyy lui apprenait à dépasser ses limites un peu plus chaque jour alors que ses autres sens se développaient un peu plus chaque jour. Son amie espérait vraiment qu’il retrouve la vue un jour. Elle avait l’espoir pour deux. Jake l’espérait aussi car il ne pouvait concevoir sa vie sans pouvoir exercer sa passion et sa vocation qu’était la médecine. A défaut, il enseignait son art en attendant.

Ainsi, le Seigneur de Valombre quitta le Poitou avec ses gens, sa fille et son amie Dotyy, empruntant la calèche familiale faisant halte dans quelques auberges de relais sur les routes, prenant des routes secondaires non pavée de pierres romaines, mais de terres afin d’éviter les armées et être prit dans un conflit. Il avait donné ces consignes à son cocher pour protéger sa famille. Le voyage se passa dans la gaieté et la bonne humeur. Dotyy aimait chanter, et puis Jake se prenait au jeu avec la blondinette. Cela faisait longtemps qu’il n’avait plus autant de plaisir à voyager. Faut dire que lorsque les deux friponnes sont ensemble, ça mettait de l’ambiance. Mais quand ils arrivèrent enfin à Paris, d’un coup elles étaient muette en prenant plein les yeux. Paris était une ville imposante et bien différente des villes provinciales. Et puis, cela devait être un joli spectacle de voir le lever de soleil sur Paris.


[ Paris s’éveille … ]

Arrivés devant les galeries, après un long périple dans les rues parisiennes, le cocher arrêta la voiture à l’entrée pour faire sortir tout le monde. L'escorte encadrait la voiture. Dotyy prenait la main de Jake et celle de Marie-Catherine et ils entrèrent ensemble dans l’imposante bâtisse que la rousse lui décrivait avec tellement de bonheur et de joie dans sa voix. Elle était comme une enfant émerveillée par découvrir de nouvelles splendeurs. Cela réchauffait son cœur de voir son amie aussi heureuse, elle qui avait traversé des moments très douloureux, semblable à ceux qu’il vivait à présent.

Ils entrèrent dans une grande salle et se dirigèrent vers les coulisses où ils furent directement accostés par une fillette que Dotyy accueilli chaleureusement. Elle avait un vrai don avec les enfants et Jake afficha un sourire en pensant à son infirmière. Il ne disait pas un mot laissant Dotyy faire les présentations, mais Aemilia ne semblait pas intéressée. Elle était sans doute tout aussi stressée que Dotyy qui serra de plus en plus sa main au fil du temps qui passait et que son stress grandissait. *Elle va finir par me la broyer* avait-il pensé avec humour. Il se contenta de saluer la jeune fille par un sourire.

Tenant dans son autre main celle de sa fille, Jake écoutait avec attention chaque son. Il sentait un peu sa fille ailleurs. Avait-elle repéré des enfants ? Peut-être. Aemilia avait besoin de Dotyy pour l’habiller. Jake sourit à Dotyy qui lâcha un moment sa main pour saluer la fillette et la reprendre aussitôt


« Je vais te laisser préparer Aemilia et t’attendre dans la grande salle si tu veux. Et puis Marie-Catherine doit aussi découvrir les lieux, n’est-ce pas ma chérie ? » dit-il en parlant à sa blondinette puis rajouta à Dotyy « Léonard va la tenir à l’œil. »

Sourire aux lèvres, il lâcha doucement la main de Dotyy pour s’éloigner dans la grande salle et pencha sa tête vers sa fille.

« Marie, tu me conduis à un siège prêt de l’estrade, je te prie ? »

Il avait hâte de s’asseoir sur un siège qui ne remuait pas après ce voyage où il avait été assez ballotté sur les pavés des rues parisiennes. Les yeux bandés, et sa canne dans l’autre main, il se laissa guider par sa fille.
_________________
See the RP information <<   1, 2, 3, ..., 15, 16, 17   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)