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[RP] Lorsque la GFA donne rendez vous au tout Paris

Yolanda_isabel
Elle parle, elle parle.

Alquines, t'es cool avec tes blablas, ça comble le vide intersidéral inhérent à la douleur qui vrille les articulations de la fillette. Cela fait mal d'être une étoile, mais Alquines est là qui veille. Moins fraternelle peut être que Linien, moins prévenante que Clarinha, mais elle veille à sa manière, habituée à agir avant que les mots ne soient dits. La tête roulée sur les fourrures de sa cape - et tant pis pour le travail de Clarinha - elle écoute en souriant un peu. On se repaît de ces remarques qui comblent le fait qu'on ne tourne pas la tête pour voir ce qui se passe sur l'estrade. On se contente de voir partir et revenir les mannequins.

C'est leur monde.

Des fillettes de son âge goûteraient aux récits d'un conteur, elles se repaîtraient d'amour fol et de preux chevalier. Yolanda garde cela pour Aimbaud, l'Unique, celui qui croit encore qu'elle y croit, sans savoir que son âme d'enfance s'est abîmée quand la Mort a ravi ceux qu'elle aimait. Alquines quant à elle, lui raconte la plus belle des histoires, les tenues, les fourrures, les tissus. Alors elle se pend à ses lèvres et tourne la tête de temps à autre pour laisser échapper un rire cristallin avant de conclure l'averse de critiques positives ou non par un très bienséant.


-« Mais c'est de l'Art, bordel, Alquines ! »

Le tout étouffé dans un rire bienfaisant. Oui, c'est de l'Art. Ce sont leurs lubies, leurs joies, leurs peines qui se superposent, qui s'assemblent. Et en parlant de blagues.

-« Savez-vous ma chère que j'ai essayé de coudre moi aussi ? Oh quelques tenues tout au plus pour être capable de m'occuper les longues soirées d'hiver en Bourgogne, rien de moins. J'aimerai tant aller au Languedoc.. Au premier rang, l'avez-vous vu cette jeune fille élégante ? C'est mon amie Aimelina de Siarr ! »

Elégante la Linèta ? Est-ce par hasard que son surnom entre elles est faramianda ? Mais qui doit le savoir ? Toujours est-il qu'il y a ce Languedoc qui l'appelle.
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« Ca s'la touche beaucoup, mais pour ce qui est d'agir, y a plus personne ! »
--Victory


La jeune damoiselle qui faisait office de mannequin pour la couturière n'avait pas l'air d'aimer ça.
Mais malheureusement, lorsqu'on entre les mains de "grands" on n'a pas toujours son mot à dire.
Elle fit tout de même l'effort de tourner une fois et demi sur elle même afin de présenter au mieu le travail d'Irma.
La foule félicita le travail, Victory pouvait enchainer.


Vous n'allez pas voir une tenue mais deux tenues maintenant, elles sont d'Aemilia, de l'atelier "Le Manoir des Artistes".
Ces tenues sont portées par Dotyy et sa Grasce Lexhor d'Amahir, Duc d'Alluyes, Baron d'Auneau et de Château-Landon, Seigneur de Pléaux, Saint-Denis-les-Ponts et de Villeneuve l'Abbé


Dotyy porte une cotte simple en soie de Damas d'azurite claire, sous une robe en cendal d'azurite plus prononcé.
Les manches courtes de cette dernière se finissent en longues pointes, et la robe est bordée de galons dorés.
Le mantel est réalisé dans la même étoffe que la cotte,et la chevelure est accessoirisée d'un fronteau assorti aux galons de la robe.

Tandis que sa Grace Lexhor porte une tenue réalisée dans les mêmes teintes que la tenue de Dotyy: les braies sont en cendal d'azurite soutenue tout comme le pourpoint.
Sous le haincelain à col à coin amoindri et légèrement ouvert, d'azurite plus claire, le pourpoint laisse apparaître par des ouvertures au niveau des épaules la chemise, comme à la mode italienne.
Le haincelain est réalisé dans un satin duchesse plus épais, à manches évasées et ouvertes sur le bas, et est bordé de galons dorés.
Il se ferme à l'aide d'agrappins dorés et d'une ceinture de cuir noir brodée or. Les bottes sont réalisées dans le même cuir brodé or.
Le chapeau à calotte est en feutre et velours d'azurite foncée surmonté de plumes naturelles teintées.
Et pour accessoiriser davantage, un collier d'or repose largement sur les épaules par un fermail.


La rousse s'écarta pour laisser place aux mannequins.
Ayena
Yolanda -« Mais c'est de l'Art, bordel, Alquines ! »

Elle rit. Alors Ayena rit. Quoique la façon dont la chose a été dite n'est pas très élégante. Mais l'art n'a pas à être élégant, il est, tout simplement. Alors les commentaires vont de pair.

- Et j'aimerai tant que vous y veniez, au Languedoc ! Si l'on excepte leur langue abominable que je ne comprendrai jamais...

Petit geste pour indiquer que la chose doit rester entre elle.

- ... C'est vraiment un endroit accueillant, où il fait bon vivre.

Aimelina ? Si elle connait ? Ma foy, comment habiter le Sud sans pouvoir connaitre la Bras-plus-court...

- Votre amie est une jeune femme agréable. Nous avons fait connaissance il y a quelques temps. Ça m'a fait du bien de rencontrer une jeune femme "vraie". Et avec un caractère époustouflant. Ça change des hypocrites ou des... Comment dire... Des femmes qui n'ont pas plus de répondant qu'un pot à lait.

Cette fois, Ayena glousse. Et ça fait du bien d'avoir une conversation sans queue ni tête ou l'on ne fait vibrer ses cordes vocales que pour le plaisir de se sentir moins isolée.
Et puis, une scène incroyable se déroule sous les yeux du duo Alquines-Molières : une jeune femme réquisitionnée pour faire la mannequin refuse en criant de défiler. Sauf qu'on ne lui laisse pas le choix.


- Pauvre fille... C'est une maladie grave que la timidité ne trouvez vous pas ?

C'est ça, poupoule. Et viens nous raconter que tu n'est pas timide, toi...

- Enfin, sa cotte était d'un vert très agréable. D'ailleurs, je crois que je commence à en avoir assez des corsets et des vertugadins. Il y a bien plus de naturel à porter simplement le tissu, sans ajouter d'artifices.

Soupir de cinéma.

- Mais la mode, c'est la mode... Et l'Art, c'est l'Art, je vous l'accorde.
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>DECO pour bannières et tenues !
- Héraldique -
--Heloise.


Elle chantait, la muette.
... Enfin, elle aurait aimé chanter.

Assises aux côtés de l'angevine, la campagnarde adoptait son sourire le plus frais et le plus chaleureux, jouant des mimiques et accompagnant de silencieux rires le chant franc et joyeux de son amie. La main droite, froide et sèche, attrapa la main de Calyce, comme un merci. Les yeux brillants, elle se sentait bien, isolée là, à partager un moment heureux avec une personne en qui elle avait confiance, et qu'elle appréciait particulièrement.
Car tout tourne comme ça chez l'Héloïse, tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil, on ne cherche pas à juger, on veut seulement se faire aimer. Le regard des autres est très important pour l'artiste, elle déteste se faire dévisager, et ne supporte pas être moquée. Elle n'aime pas qu'on ne l'aime pas, et fait tout pour plaire, au point d'en être parfois agaçante.

Mais pendant le défilé, au moment même où la Dénéré se mettait à entamer un autre couplet, elle se sentait libre et insouciante. Les couturières anxieuses passaient et fronçaient les sourcils, les mannequins affolées fixaient étrangement les deux DTCiennes, mais peu importait ! Le coeur vibrant, la muette demeurait plus vivante que jamais ! Même si dans ces instants là, sa voix lui manquait énormément, la jeune femme avait une présence incroyable. Son gigantesque sourire, ses yeux brillants d'émotion, sa masse importante de cheveux blonds, la campagnarde était jolie, malgré le fait que ses yeux marrons soient d'une couleur tout à fait banale, et il est vrai que l'artiste perdait assez son charme à cause de ce nez tordu qu'elle avait hérité d'un mauvais coup de la part de son frère, pourtant, on ne pouvait rien y faire, la campagnarde était jolie !

L'hymne à l'amour, à la paix, et à tout ce que vous voulez qui soit positif, prenait fin, et doucement, l'artiste se releva et aida sa camarade à en faire de même. L'ambiance semblait s'être plus détendue, et maintenant calme, la blonde prit la main de Sofja, lui désigna sa malle contenant la robe qu'elle devait porter, et de quelques simples et rapides gestes, lui proposa d'aller faire les essayages et d'arranger la tenue.


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Dotyy
Dotyy après avoir quitté Emilie, avait rejoins en vitesse suzan et Lex dans la salle qui leur etait réservé. Elle avait alors donné ses affaires a Lex et lui avait montré ou se changer. Elle en profita alors pour se changer elle-même. Elle enleva la robe qu'elle portait et enfila l'autre avec beaucoup de prudence.

Elle alla ensuite devant le miroir et se regarda. Elle en resta une nouvelle fois bouche bée. Aemilia avait vraiment fais des merveilles. Cette robe etait une vraie splendeur. Elle allait à la perfection a Dotyy et mettait ses formes en valeur. Ses épaules étaient un peu découvertes mais pas trop pour la saison. Elle avait l'impression de ne faire qu'une avec elle.

Elle alla ensuite se coiffer devant le grand miroir, défit le filet qui retenait ses cheveux et les attacha comme elle avait convenu avec Aemilia, puis elle mit le fronteau doré dans ses cheveux.

Elle défit ensuite son maquillage et en remit un dans les tons bleus de la robe. Cette robe mettait en valeur les grands yeux bleus de Dotyy. Au moment ou elle allait enfiler le mantel, elle vit apparaître Lex et lui sourit. Il etait magnifique dans cette tenue et elle lui allait à ravir.


Oh ! Lex, vous êtes magnifique. Cette tenue est tout simplement une pure merveille et vous la porter avec élégance et grâce. Tout vous...

Elle lui fit un autre sourire et finis d'enfiler son mantel et l'attacha. Elle prit ensuite le bras de Lex et le conduisit avec beaucoup de fierté vers le pied du podium. Quand ils y arrivèrent Victory etait en train de décrire leurs deux tenues.

Elle regarda Lex un instant et lui serra un peu le bras pour lui donner du courage. Ce moment etait pas facile pour lui et il avait grand mérite d'être venu.


Aller on souffle un bon coup et on y va. On a déjà affronté pire tous les deux.

Elle lui décocha un clin d'œil et l'entraîna doucement avec elle. Marchant tous les deux avec grâce. Ils firent plusieurs posent pendant qu'ils avançaient tous les deux et au moment de reprendre pour rejoindre le bout du podium Dotyy se retiens au bras de Lex. L'homme dans l'ombre s'etait avancé et il n'y avait plus aucun doute. S'etait bien lui. Son cœur se mit à battre la chamade quand elle croisa son regard, celui-ci n'avait pas changé. Elle remercia le tres-haut que Lex soit la pour la soutenir car elle serait tomber tellement ses jambes etaient du coton.



Elle sentit Lex serait un peu plus son bras et se ressaisit autant que possible, elle se remit à sourire mais ne lâchant pas pour autant le regard de Snoop. Elle continua à avancer. Fit une pose avec Lex au bout du podium et reporta alors son attention sur Jake. Il avait l'air d'aller bien. Elle sourit de nouveau a Marie-Catherine et repartis ensuite avec Lex.

Quand ils revinrent à leur point de départ, Elle lâcha le bras de Lex avec grand regret. Elle lui sourit pour se donner à elle-même du courage et repartis seule. Elle se surprit elle-même en ne faisant aucune chute encore cette fois-ci. Elle tourna plusieurs fois sur elle-même pour que le public présent puisse admirer l'ensemble.





Puis elle alla de nouveau rejoindre Lex et celui-ci l'aida avec beaucoup de délicatesse a enlever le mantel et elle repartis à l'assaut du podium, souriante. Elle défila avec souplesse et un peu de glamour. La robe etait une pure merveille a porter. Elle essaya de ne pas croiser de nouveau le regard de snoop de peur de ne pas pouvoir finir. Elle fit plusieurs pauses, tourna aussi sur elle-même et alla de nouveau rejoindre Lex pour lui laisser à son tour la place.




Posant doucement sa main sur la sienne et lui souriant pour l’encourager à son tour. Elle le regarda évoluer et attendit qu’il revienne pour un dernier tour ensemble.
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Snoop71
Un couple s'avançait sur le devant de la scène, d'une tenue assortie, nuance de bleu presque aussi joli que le bleu océan de la magnifique dame qui en était vêtue.
Un instant il sourit enviant l'homme qui avait le bonheur de se tenir à ses cotés.

Le couple s'avance jusqu'au bout du podium, les yeux de Dotyy traversèrent les siens, le temps s'arrête, il aurait été incapable de dire si cette instant avait duré 1 seconde ou 1 minute, la seule chose dont il était certain, c'est qu'il était un peu trop sorti de son ombre, et qu'elle l'avait belle et bien vu cette fois ci.
BOOOUUUUUMMM BOOOUUUUMMM tape son coeur si fort contre sa poitrine.... déjà elle repart, l abandonnant à nouveau à son triste sort. Il se met à prier, non elle ne pouvait pas partir encore pas si vite, ce besoin de la voir encore plus présent, juste profiter d elle encore tant qu il le peut, il se penche pour la voir encore, juste quelque seconde, quelques secondes de bonheur volé.

Soulagement, la revoila qui entre dans son champs de vision, laissant cette fois apparaitre ses épaules... arrfff ses épaules, son point faible, dès qu elles apparaissent Snoop perd ses moyens, tant besoin de les gouter, de les toucher, de les sentir... La douceur de sa peau qui se rappelle à son corps, juste d une caresse de ses yeux tant de sensation lui reviennent.
Tout disparait, tout sauf elle, son regard envoyé dans le vide, loin de lui.... Pourquoi cherchait elle à l'éviter alors que ses yeux on tant à lui dire?
Lexhor
Beaucoup de modèles défilèrent avant que Lexhor n'eut à faire son apparition. Si en temps normal, attendre autant lui aurait déplut, ce jour, étant donné les circonstances, ça n'avait aucune importance. Le temps passait sans qu'il s'en inquiète...
Il prit le temps de se parer de sa tenue azur, sans manquer de se dire, une nouvelle fois, combien elle était belle. A chaque essayage au manoir des artistes, il ne pouvait s'empêcher de contempler cette tenue. Elle lui allait parfaitement. Et pour cause, elle était faite à ses mesures.

Retrouvant Dotyy avec qui il devait défiler, le duc répondit à son compliment par un hochement de tête et un compliment semblable. Tout juste un petit sourire, histoire de. Mais il n'avait pas le coeur à la fête et ne partageait pas la joie qui devait animer sa cavalière.

Simplement, essayant de se remémorer ce qu'il devait faire leur de leur passage, Lexhor exécuta les quelques poses légères qu'il avait à faire. Très vite, le passage en couple était réalisé et Lexhor pu souffler, en regardant Dotyy défiler seule.
Mais son tour de s'avancer seule face à l'assemblée vint tout aussi vite et c'est d'un pas nonchalant, presque automatique, qu'il s'avança et assura son passage.




Quelques instants encore à se prêter au jeu, à essayer de mettre cette tenue en valeur, autant qu'elle mettait le duc en valeur, même si la motivation n'y était pas vraiment.
Le tout juste veuf s'en retourna alors et disparu dans les coulisses, au bras de sa cavalière.

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jake
Il avait à peine remarqué une silhouette floue défilant sur l’estrade, mais le mal de tête le tenaillait. Jake mit ses mains devant les yeux qui lui brulaient un peu à cause de la lumière. Était-ce une amélioration ? Peut-être, et même si cela faisait mal, il avait l’espoir à présent, l’espoir de retrouver la vue, de revoir ses enfants et sa sœur, de pouvoir à nouveau exercer la médecine.

- Jake ? Est-ce que tout va bien ? Est-ce que ... Sois sage avec ton père ma puce, je reviens vite. Pas de bêtises hein ?!

Jake acquiesce … Il restait ainsi seul avec Marie pendant un moment. La blondinette était toujours au bord de l’estrade à admirer les jolies dames et les jolies robes. Elle devait rêver la petite princesse. Ainsi Jake cherchait une position plus confortable caché par la lumière pour protéger ses yeux.

Et puis, enfin Milie revient auprès de lui murmure quelques mots à l’oreille de Jake. Il répondit avec le sourire, cherchant sa main pour la serrer dans la sienne.


« Merci Milie, merci beaucoup. Je suis content que tu sois là. »

Après tout ce qu’ils avaient traversé ensemble, la famille avait failli être brisée, mais fort heureusement elle avait su se ressouder et être unie devant l’adversité. Comme l’avait dit une amie. C’est à présent que tu es aveugle que tu ouvres les yeux. Quelle ironie …

La dame annonciatrice des mannequins en faisait la description des atours. Ce fut au tour de Lexhor et Dotyy de défiler. Jake n’avait jamais rencontré cet homme dont la rousse n’en disait que du bien. Sans doute, la lui présenterait-elle un jour. En tout cas, il avait déjà eu l’occasion de rencontrer son fils et son épouse lors d’une consultation au Louvre.

Il sourit tout en imaginant les vêtements que portait le couple. IL adorait le bleu et le doré. Cela lui donnait même l’envie de porter ce costume d’apparat. De plus, il aimait les chapeaux à plume. Les voilà reparti dans les coulisses. Il ne faudrait plus attendre bien longtemps pour retrouver son infirmière.

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--Victory


Quel magnifique couple que voici.
Les tenues homme/femmes étaient merveilleuses et ce bleu, doux et reveur, donnait beaucoup de prestance aux porteurs.
Aemilia avait fait un très beau travail et les sepectateurs étaient ravis également !


Et maintenant, voici une tenue d'Irma, de l'atelier des Doigts d'Or, portée par Aelis de Montjoie, Vicomtesse de Montjoie.

C'est une robe ajustée de satin. L'ample jupe forme une traîne bordée d'hermine, de même que l'encolure carrée et les manches larges. Ceinture de perles de grenat. La robe est portée sur une cotte de soie rebrodée de fils d'argent. Hennin fourré d'hermine sans queues.
Aemilia
Personne n'aura remarqué l'absence de la mini-blonde... Les tenues défilaient, et la petite était devenue introuvable. Avec l'effervescence qui régnait en coulisse, une gamine de sept ans passait facilement inaperçue. Le narrateur vous compte donc les incroyables péripéties de Mart... d'Aemilia au pays de la guilde.

Elle venait de défiler avec la magnifique tenue ROSE qu'on lui avait cousu pour l'occasion. Descendant de l'estrade, elle s'était rendue dans la salle réservée au manoir, afin de retirer la robe de Kalopsite, ne souhaitant pas l'abîmer. Elle espérait secrètement qu'elle pourrait la garder après pour elle... Cela la changerait de ses haillons. Une fois la tenue repliée et rangée soigneusement dans la malle, la petite s'était rendu compte qu'elle avait mal au ventre... Le stress, la faim... mais surtout... une envie incontrôlable pour une petite de cet âge... Du genre... humide... Alors, oubliant qu'elle avait ses mannequins à préparer, car à sept ans, les besoins du corps passent en priorité avant tout le reste, elle s'était mise à la recherche du petit coin dont elle avait besoin. Une tourelle de nénette, avec un trou... Ou au pire, un simple sceau ferait l'affaire. Mais voilà. Autant elle avait repéré les "vestiaires", l'estrade, et la sortie, autant le reste...

L'opération s'avérait donc difficile. De un, tel double zéro sept - ça tombe bien c'est son âge - il lui fallait sauter par dessus les tissus des mannequins qui s'agitaient dans tous les sens, esquiver les coups d'aiguilles et de peignes qui virevoltaient dans l'air, se collant contre le mur pour laisser passer une course infernale vers l'estrade. De deux, dans les méandres des couloirs, ne sachant lire les écriteaux qui indiquaient la direction souhaitée, c'était presque fichu d'avance. Mais plus les minutes passaient, plus le mal de ventre se faisait sentir. Pas très classe, la gamine avait glissé ses mains entre ses jambes, appuyant pour faire contre-poids et moins ressentir l'envie pressente.

Crispée, la gamine était à moitié pliée sur elle-même dans un recoin sous l'escalier, les larmes commençant à poindre au coin de l'oeil, n'osant plus bouger de peur d'être bousculée et de salir le parquet...

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Idril_de_sparte
Enroulée dans son grand châle informe, la rondouillarde brune, après avoir offert à Nastia sa tenue en remerciement d'avoir défilé pour elle, était à la recherche d'un coin tranquille pour dé-stresser.
Participer à son premier défilé comme couturière avait été des plus stressant, mais le pire pour la brune avait été de voir tous ces mannequins à la taille fine se glissant tour à tour dans les robes des couturières de la Guilde.
Quand on est une petite-grosse aux formes plus que généreuse, il y a franchement de quoi complexer.

Passant au pied d'un escalier, une petite forme attira son regard. Non, elle n'a pas une super vue, juste une sœur espiègle de 11 ans à l'imagination débordante qu'il faut continuellement garder à l'œil.

S'approchant doucement elle découvrit la jeune Aemilia plié en deux et a deux doigts d'éclater en sanglot.
S'accroupissant devant la blondinette, la Fiole Sparté lui releva délicatement la tête d'un doigt sous le menton.

Aemilia ?
Qu'est-ce qu'il t'arrive ma grande ?
Tu n'as pas trouvé de sucettes ?

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Aemilia
Tin tin tin tinnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnn - vous aurez reconnu le grand thème Beethovénien du héros germanique - Tin tin tin tinnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnn (sans Milou)!

Telle Superwoman avec son superbe corsage à en faire pâlir plus d'une, Idril était apparue devant la blondinette coincée. La petite la regarda de son air de cha-peauté qui en disait long... Et elle finit par lui confier, dans son français approximatif vu qu'on ne lui avait jamais appris à parler convenablement... quand on est gueuse, on le reste jusqu'à temps qu'une âme charitable vienne vous sortir de cet état de délabrement extrême. Ou pas.


Pipi moi...
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Idril_de_sparte
Aemilia a écrit:

Pipi moi...


Aïe pensa la brune, elle avait parcourut un nombre incalculable de couloirs et d'escaliers depuis qu'elle était arrivé à l'hotel de la Guilde et les deux petits mots de la blondinette la firent tilter qu'elle n'avait pas vu de latrines.
Aemilia étant plié en deux, elle devait avoir très envie et donc la découverte des latrines devenait une urgence.

Idril tenta de se remémorer le plan du bâtiment.
Elle venait de droite et sortait de la zone dédié au défilé, l'escalier sous lequel elles se trouvaient presque menait aux salles dédiées à chaque atelier de la Guilde, et il n'y avait pas l'ombre d'un bout de latrines a ces deux endroits.

Il restait à chercher à gauche et peut-être dans un coin de la cours... à deux pas du podium...

En toute logique Fiolesque, Idril décida de commencer la recherche par la cours, les spectateurs ayant très certainement les yeux rivés sur les tenues et non sur deux silhouettes longeant les murs.

Décision prise elle se redressa.


Aemilia peux-tu avancer encore un peu ? Peut-être il y a t-il des latrines dans un coin de la cours, il y a une porte à deux pas.
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Aemilia
La grande semblait chercher le petit coin propice à un soulagement en règle... Quand celle-ci lui demande si elle pouvait se retenir, elle ne sut quoi répondre, et se contenta donc de hausser les épaules. Après tout, elle ne pouvait plus faire grand chose d'autres à présent. Elle essaya de se relever un peu afin de suivre la belle ronde.
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Sofja
[Dans les coulisses]

Si la blonde avait mis du temps à rejoindre la jeune Héloise de l'atelier DTC c'est qu'elle avait du parler longuement avec Clarinha de l'atelier des Doigts d'or.
Cette dernière n'avait plus de mannequin pour présenter sa tenue et comme Sofja trainait dans les coulisses, elle avait pensé à elle.
Les deux femmes s'étaient mises d'accord et Sofja était heureuse que Clarinha lui confit cette mission, elle adorait tous ce que pouvait faire cette couturières.

Une fois bien avec Heloise, Sofja attrapa la robe qu'elle devait portait pour le défilé.
Elle était sublime aussi, elle était très prometteuse pour une apprentie.


Héloïse, on va faire l'essayage mais avant de défiler pour toi, je dois passer pour Clarinha.
Donc on peut faire quelques retouches afin de n'avoir que des minis retouches à faire juste à mon passage, non ?


Elle savait que la jeune fille ne pouvait pas parler mais avec les gestes, elles y arriveraient.
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