Yolanda_isabel
Elle parle, elle parle.
Alquines, t'es cool avec tes blablas, ça comble le vide intersidéral inhérent à la douleur qui vrille les articulations de la fillette. Cela fait mal d'être une étoile, mais Alquines est là qui veille. Moins fraternelle peut être que Linien, moins prévenante que Clarinha, mais elle veille à sa manière, habituée à agir avant que les mots ne soient dits. La tête roulée sur les fourrures de sa cape - et tant pis pour le travail de Clarinha - elle écoute en souriant un peu. On se repaît de ces remarques qui comblent le fait qu'on ne tourne pas la tête pour voir ce qui se passe sur l'estrade. On se contente de voir partir et revenir les mannequins.
C'est leur monde.
Des fillettes de son âge goûteraient aux récits d'un conteur, elles se repaîtraient d'amour fol et de preux chevalier. Yolanda garde cela pour Aimbaud, l'Unique, celui qui croit encore qu'elle y croit, sans savoir que son âme d'enfance s'est abîmée quand la Mort a ravi ceux qu'elle aimait. Alquines quant à elle, lui raconte la plus belle des histoires, les tenues, les fourrures, les tissus. Alors elle se pend à ses lèvres et tourne la tête de temps à autre pour laisser échapper un rire cristallin avant de conclure l'averse de critiques positives ou non par un très bienséant.
-« Mais c'est de l'Art, bordel, Alquines ! »
Le tout étouffé dans un rire bienfaisant. Oui, c'est de l'Art. Ce sont leurs lubies, leurs joies, leurs peines qui se superposent, qui s'assemblent. Et en parlant de blagues.
-« Savez-vous ma chère que j'ai essayé de coudre moi aussi ? Oh quelques tenues tout au plus pour être capable de m'occuper les longues soirées d'hiver en Bourgogne, rien de moins. J'aimerai tant aller au Languedoc.. Au premier rang, l'avez-vous vu cette jeune fille élégante ? C'est mon amie Aimelina de Siarr ! »
Elégante la Linèta ? Est-ce par hasard que son surnom entre elles est faramianda ? Mais qui doit le savoir ? Toujours est-il qu'il y a ce Languedoc qui l'appelle.
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« Ca s'la touche beaucoup, mais pour ce qui est d'agir, y a plus personne ! »
Alquines, t'es cool avec tes blablas, ça comble le vide intersidéral inhérent à la douleur qui vrille les articulations de la fillette. Cela fait mal d'être une étoile, mais Alquines est là qui veille. Moins fraternelle peut être que Linien, moins prévenante que Clarinha, mais elle veille à sa manière, habituée à agir avant que les mots ne soient dits. La tête roulée sur les fourrures de sa cape - et tant pis pour le travail de Clarinha - elle écoute en souriant un peu. On se repaît de ces remarques qui comblent le fait qu'on ne tourne pas la tête pour voir ce qui se passe sur l'estrade. On se contente de voir partir et revenir les mannequins.
C'est leur monde.
Des fillettes de son âge goûteraient aux récits d'un conteur, elles se repaîtraient d'amour fol et de preux chevalier. Yolanda garde cela pour Aimbaud, l'Unique, celui qui croit encore qu'elle y croit, sans savoir que son âme d'enfance s'est abîmée quand la Mort a ravi ceux qu'elle aimait. Alquines quant à elle, lui raconte la plus belle des histoires, les tenues, les fourrures, les tissus. Alors elle se pend à ses lèvres et tourne la tête de temps à autre pour laisser échapper un rire cristallin avant de conclure l'averse de critiques positives ou non par un très bienséant.
-« Mais c'est de l'Art, bordel, Alquines ! »
Le tout étouffé dans un rire bienfaisant. Oui, c'est de l'Art. Ce sont leurs lubies, leurs joies, leurs peines qui se superposent, qui s'assemblent. Et en parlant de blagues.
-« Savez-vous ma chère que j'ai essayé de coudre moi aussi ? Oh quelques tenues tout au plus pour être capable de m'occuper les longues soirées d'hiver en Bourgogne, rien de moins. J'aimerai tant aller au Languedoc.. Au premier rang, l'avez-vous vu cette jeune fille élégante ? C'est mon amie Aimelina de Siarr ! »
Elégante la Linèta ? Est-ce par hasard que son surnom entre elles est faramianda ? Mais qui doit le savoir ? Toujours est-il qu'il y a ce Languedoc qui l'appelle.
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« Ca s'la touche beaucoup, mais pour ce qui est d'agir, y a plus personne ! »