Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2, 3, 4, ..., 15, 16, 17   >   >>

[RP] Lorsque la GFA donne rendez vous au tout Paris

Elisabeth_stilton
[Paris, toujours Paris]

Puante la ville ? Certainement, mais Elisabeth vivait dans les beaux quartiers et ne ressentait moins cet état de fait. Elle n'allait jamais dans les quartiers populaires, ne souhaitant pas se mélanger à la populace. Seulement là elle était mannequin pour le défilé et il fallait bien y aller. Bon c'est sur ce n'était pas non plus les quartiers pouilleux de la Cour des Miracles quand même.

La blonde arrive donc sur les lieux du défilé avec Lucine sa femme de chambre pour le défilé. Elle devait vérifier que tout était en ordre, que les robes étaient bien là, elle en avait quatre à porter. Après tout elle ne passait que dans les jours suivants mais elle n'aimait pas les surprises.

_________________
Blonde - 16 ans - Anglaise - Maman d'un petit garçon - Veuve

Ne va plus au RP de mariage.
Estrella.
Paris.

Il ne fait pas forcément bon se balader à Paris en ces temps de guerre quand on est ponantaises. Trella et Calyce avaient longuement tergiversé pour se décider si oui ou non elles feraient toutes les lieues qui séparaient l'Anjou, leur fief, de leur atelier parisien et par la même occasion du défilé auquel elles s'étaient engagées de participer.
Depuis quelques mois, toutes deux restaient bien gentiment dans leurs châteaux respectifs, alternant combats pour l'une et balades bretonnes pour l'autre, et travaillaient comme qui dirait à distance. Et c'était plus pratique.

Mais de leurs tergiversations ressortit qu'elles étaient des angevines de paroles - oui ça existe- et qu'ayant donné leur parole, fallait bien se bouger les miches. Et puis...


Et puis on pourra passer aux Miracles voir JM. Claaaasse !

JM ou Jean Mouloud, leur dealer de muscade préféré. Ou comment joindre le travail et le loisir. Bien sûr, pas question de mélanger loisir et professionnalisme, comme le souligna alors l'Etoile angevine :

Mais on ira pas là bas muscadées !

Précaution énoncée à toutes fin utiles dans l'auberge parisienne où elles ont pris leurs quartiers quelques jours avant. Dernières retouches sur les robes...
C'est alors que Trella réalisa que de son mannequin elle ne savait rien, juste qu'elle était la dame de compagnie de la diaconesse qui l'avait baptisée. Elle ne savait même pas la tête qu'elle avait.
Elle espéra alors secrètement qu'Alienor-Marie arborerait le jour où elle devrait défiler une immense pancarte nominative autour du cou, afin de faciliter les choses. Bah quoi ? On peut rêver.

Locaux de la guilde.


Même si le premier jour, aucune d'elles ne présentait de création, il faisait bon faire acte de présence et apprécier le travail des collègue. Et par la même occasion, découvrir les locaux de la toute nouvelle guilde rassemblant des créatrices de tous ateliers.
Tout ceci promettait une grande effervescence.
On n'aurait sans doute pas besoin d'elles aujourd'hui, et Trella entraina donc son amie vers là où les invités se rassemblaient peu à peu.

_________________
Titca
La route était longue et légèrement dangereuse en ces temps de guerre et de famine, l'idée d'un défiler pouvait sembler incongru, mais si cela lui donnait un brin de libertés et trois touche de folie autant participer avec plaisir ! Bon avouons que cela ne manquait pas d'originalité le voyage promettais d'être risible, car la Vipère n'était pas une simple voyageuse que nenni ! Elle était Capitaine d'une armée Limousine en prime, alors c'est sur le dos de son étalon avec son superbe étendard que la Dame arriva logique... Ben quoi ? Vous croyez qu'elle avait le choix ? Nenni, elle allait pas détruire une armée à 500 écus pour UNE journée, le chou-fleur n'aurait pas donné son accord rêvons pas. Aussi tout ses hommes arrivèrent avec elle, c'était un peu l'air concon, mais peu importe, habitude !

Soldats ? regardez les robes, j'reviens !
Mais... Cap' La Castratrice à pour but de défendre Limoge, pas du tissu.
Ben dit toi que le tissu c'est Limoge, puis j't'paye pas pour réfléchir !
Vous nous payez pas du tout, pour tout vous dire.
Pfff, tu réfléchit encore là.
Excusez-moi.


Divine qui place des hommes autour du tissu et attrape le bras de son fils, pour rejoindre Linien. A la recherche d'une casquette bleu de préférence et regard qui cherche dans la floue présente quand soudainement ! Elle fut tirée par son fils qui avait dû voir le couturier, Lyes qui s'arette et s'incline alors que la Vipère toujours avec son étendard en main lui offre un sourire ravie.

Tiens, bonjour ! Comment vas le plus charmant des hommes du Royaume de France ? Permettez ? Et sans attendre elle lui déposa un baiser sur l'une de ses joues, laissant au passage un filet de bave Divine.
_________________
--Linien.


Enfin la Divine et son rejeton arrivèrent, au soulagement du couturier.

Ca va, ca va *bisou de la Divine* ahaaaaaa mais arrête de baver ! C'est dégoutant !

Linien s'essuya la joue l'air revêche et un peu bougon, le stress commençait à monter.


Allez vous deux, derrière les paravents, les tenues sont prêtes à être enfilées ! Et surtout du doigté, c'est pas le moment de déchirer le tissu !
Surtout toi Lyes, on sait que... euh ouais enfin bon, tu vois de quoi je parle...


Ce n'était pas le moment pour perdre son sang-froid, ainsi Linien frappa dans ses mains.

Allez, hop hop hop !!

Et le couturier de pousser ses deux mannequins pour qu'ils aillent s'habiller.
Helena.
[Poitiers, quelques jours plus tôt]

Comme chaque jour, la brunette se levait de bonne heure pour aider son amie Tellusines à préparer le petit déjeuner et depuis quelque temps il lui fallait partir tôt pour aller superviser les travaux qui s'effectuait à sa Seigneurie pour la rendre accueillante et chaleureuse.
Ses blessures guérissaient doucement. Ce matin là après avoir allaiter son fils Stanislas elle avait trainé un peu au lit veillant affectueusement sur Anna et Stanislas. Anna avait tellement grandit. La brunette n'avait pas remarqué que son petit ange était devenue une magnifique petite fille gâtée par son papa. La veille Alex était venu les voir. Anna n'avait pas caché sa joie ce qui avait tiré les larmes aux yeux de la jeune noble. Helena avait toujours gardé de fort lien avec Alex et Anna n'était que le fruit de leur amour puissant qu'ils avaient l'un pour l'autre mais la vie en avait décidé autrement et la famille également. Les deux bruns étaient donc restés des amis proches, des confidents et Helena savait qu'elle pourrait toujours compter sur lui. D'ailleurs il avait accouru pour la réconforter lorsqu'il avait appris ce qui se passait. Il avait alors compris pourquoi sa sauvageonne comme il aimait l'appeler ne souriait plus, ne riait plus, ne vivait plus tout simplement. Son mariage avait été le signement de sa mort, de la fin de sa liberté oppressée par un mari jaloux, possessif.
Helena se tira doucement du lit et déposa de tendre baisers sur les front de ces deux anges. Elle enfila une petite robe de chambre et se dirigea vers la cuisine où sa rouquine était déjà affairée


Bonjour ma belle, comment vas tu ce matin ?


Elle lui fait un gros bisous sur la joue. A peine avait elle finie de dire bonjour que sa magnifique colombe au plumage neige arriva et se posa sur le rebord de la fenêtre. Elle donna quelques petits coups de bec sur la vitre. Helena se dirigea vers la fenêtre et fronça les sourcils. Quel était donc ce parchemin qui arrivait si tôt ?
Elle détacha le parchemin de la patte du volatile. Elle caressa doucement le plumage doux de la colombe et lui donna quelques graines avant qu'il reprenne son envol. Elle jeta un œil vers Tellus et s'installa devant un bol de lait fumant et déroula doucement le parchemin. AU fil de la lecture un sourire illumina le visage d'Helena.


Devine ce que c'est Tellus. Une invitation pour un défilé de mode. Tu viens avec moi ?

Elle leva son regard bleu océan sur son amie un sourire se dessinant largement sur son visage pale.

On pourrait y aller avec Anna et Stanislas. Qu'en pense tu ? Par contre c'est à Paris mais cela nous fera une belle balade. Cela nous changera de l'atmosphère de guerre.

La rouquine acquiesça ce qui mit la belle brunette encore de meilleure humeur.

Je vais de ce pas me préparer et préparer les enfants. Il faut que je prévienne un domestique de Montoiron pour qu'il nous prépare la calèche pour voyager.

Sautillant et riante, Helena se dirigea vers la petite pièce pour faire sa toilette ainsi que celle des enfants après avoir envoyé une missive à son personnel de Montoiron. Avec tout son amour maternelle, elle habilla chaudement son petit cœur puis mit une belle robe dans les tons violet à Anna. Elle termina en tressant les longs cheveux ébènes de la petite chipie.

Voilà ma chérie tu es toute belle. Il faudra être sage car nous allons à un défiler de mode à Paris. Tu verras il y aura plein de belles robes et beaucoup de monde. Il faudra surtout pas t'éloigner d'accord.
Ton petit frère lui va sûrement dormir.


Elle éclata de rire.

Allé ma chipie tu es prête. Mais surtout ne te salie pas avant qu'on parte. Et va prendre ton petit déjeuner


Oui maman. Je vais voir tata Tellus.

La fillette avait pris l'habitude d'appeler la jeune rouquine tata. Elle se sauva en riant tandis qu'Helena câlinait Stanislas avant de le déposer dans son berceau. Il était temps maintenant qu'elle se prépare pour cet événement. Elle enfila une robe rose qu'elle aimait particulièrement. Elle hésita entre laisser tomber ses longs cheveux en cascade ou les attacher. Après avoir hésité un bon moment elle décida de les attacher. Fin prêtre elle pris Stanislas qui dormait dans ses bras et rejoignie toute la maisonnée.

Tout le monde est prêt pour cette balade ?


La calèche arriva juste à ce moment et toute la petite troupe monta dans la voiture


[Paris]

Le chemin avait été long. Il faut dire que la capitale était à quelques jours de Poitiers et par ce froid les routes étaient moins bien praticable. Ils s'étaient arrêté plusieurs fois dans des auberges afin de se restaurer et de se réchauffer.
La capitale en ce jour apparaissait doucement. Les sabots des chevaux faisaient un petit bruit distinct sur les pavés. Anna écarquillait les yeux admirant la ville, posant une multitude de questions qui fit sourire Helena. Stanislas était quand à lui toujours calme mais les yeux grand ouvert. Après quelques instants, la voiture s'arrêta devant le lieu qui servait au défilé.

Mesdames nous sommes arrivées au Guilde des Fines Aiguilles

Le cocher se dépêcha d'aller ouvrir la porte pour laisser sortir toutes les personnes. Anna se dépêcha de sortir en criant

Tellusss !!!!!! Maman !!!!!!! Viteeeeeeeeeee

La petite fillette était tout excitée. Helena sourit amusée de voir la réaction de sa fille. Elle descendit à son tour aidé par le cocher.



La jeune femme entra avec son amie et ses enfants dans l'immense bâtisse. Souriante, la brunette salua les gens qu'elle croisait poussant le landau. Elle avait hésité à le prendre et finalement elle avait décidé que si son fils s'endormait, le landau serait plus confortable pour qu'il se repose. Helena vit quelques places non loin où ils verraient bien. Elle fit signe à Tellus et toute la petite troupe se dirigea vers les chaises libres. Helena s'installa sur un coté afin de mettre le landau non loin d'elle. Elle pris Stanislas et s’assit le berçant tendrement tandis qu'Anna écartait les yeux admirant la beauté des lieux.
_________________
Selena.
[Avec les couturières des Doigts d'Or,Petit problème personnelle ...]

La blondinette vit d'autres couturière de l'atelier ... La boule et le nœud
disparurent un peu pour mieux revenir plus tard ... Ttout d'abord voilà la camériste D'Eli qui lui demanda :


Citation:
Pourriez vous m'aider ? Mademoiselle Elizabelle n'est pas dans son assiette, et Monsieurs Breval s'inquiète pour sa mère...

Sire Enzo doit venir, il l'a promis. Et dame Axel n'est pas encore arrivée... Avec tout ce qu'il y a à préparer, je n'y arrive plus...


Elle hocha la tête et dit à la camériste :

"- Allez y Susy et dès qu'Axel sera là qu'elle vienne je crois qu'elle fait partie des première à devoir défilé "


Elle grogna quelque mot à l'attention d'elle seul : " Bon sang,Quand la baronne arrivera?" Elle continua de grogner un peu lorsque la main d'Aïna semblant partir,elle vit une petite blonde au yeux bleu,d'aspect fragile et reconnut Marie-Catherine,cette petite était une ancienne amie de Nathan et Jenifael,Selena l'avait vu quelques fois se promener dans le domaine.Elle lâcha la main de sa fille et lui dit :


"- Tu peut aller jouer si tu veux mais pas de bêtise "


Alors elle plongea ses yeux dans ceux d'Eli et elle lui dit :

"- Eli réveille toi,Breval à faim et bientôt Axel arrivera.Je ne te demande pas d'oublier se qui c'est passer à Paris mais soit au-dessus de cela,comme Angèle vous à toujours appris à toi et ta sœur ... "


Elle soupira espèrent fait réagir l'ange.Les yeux bleu claire dans les yeux de perle,les mains sur les bras de celle-ci elle continua :

"- Breval à faim,tu l'aime n'est-ce pas? Tu ne va pas le faire mourir de faim?"

Elle s'inquiéta soudain ... Et si l’adopter Castelnau de Montmiral voulait faire mourir l'enfant?Elle se promis de demander à Axel si il leurs étaient possible d'engager une nourrice ... Avec les seins bien lourd de lait de préférence ...
_________________
Calyce..
Elle traine la poulaine la môme qui suit l'Etoile. Aucune volonté réelle de participer à ce nouveau défilé. Alors oui, au début elle s'était enthousiaste, motivée par le souvenir du dernier événement du genre. Ah c'était bien...mais ce ne sera pas pareil et c'est là que le bâts blesse. Si jeune et déjà bien nostalgique d'une époque pas si lointaine.

Mais Paris c'est bien, il y a Jean-Mouloud et ses épices. Alors elle sourit bêtement en y pensant pendant que Trella en parle.

Ah oui, muscadons-nous !
C'est ça, qu'elle s'intoxique le cerveau ça lui fera peut-être oublier la question qui lui revient en leitmotiv à l'esprit : "Pourquoi que ça sert la Guilde en vrai ?" elle a pas compris mais elle va faire comme si, comme les autres.

Elles y sont. La brunette espère que ses deux mannequins ne vont pas se perdre dans la capitale. Pas se perdre au sens propre, hein, elles connaissent la capitale. Mais elles pourraient se perdre au fond d'une taverne à comparer la bière que contiennent différentes chopes, ou croiser une boutique et s'y oublier ou pire, elles pourraient ne pas être parties de Bretagne encore ! Humpf. Elle verra bien,pour le moment elle compte les doigts d'Estrella.

_________________
Idril_de_sparte
Attrapant Philomène par le bras avant qu'elle n'ai le temps de tourner les talons, la brunette chercha le coin assigné à Peritum Perfection et s'y enferma avec son mannequin du jour.

Un certain remue-ménage se fit entendre à travers la porte close.

C'est que dans la pièce ça s'agitait pas mal.
La vieille intendante c'était retrouvé en sous-vêtement avant d'avoir compris ce qu'il se passait et avait tenté de récupérer ses vêtements en coursant la jeune couturière dans toute la pièce durant de longues minutes.


Mais Philllyyyyyyyyyy!!! arrêtes de courir comme ça tu vas être en sueur pour le défilé et ça va faire des auréoles sur la robe après...

déf'lé, pis quoi 'core
m'vez ben r'gardé Dam'zelle Idril ?


Tu es par-fai-te pour la robe que j'ai choisit de te faire porter

Un moment de silence suivit ce dialogue audible à travers la porte, suivit ensuite par des "aAïieeuh" et autres " Oups, désolée Phily mais si tu ne bougeais pas autant aussi... Outch nan j'ai rien dit pas tapééé".

La porte finit par s'ouvrir sur la brunette toute décoiffée mais souriante.

Mon premier mannequin est en tenue !
_________________
--Victory




Après de longues minutes de préparation, le maistre de cérémonie était prêt.
Victory avait revêtu une belle robe que Selena avait eu la gentillesse de lui coudre au dernier moment.



Elle était merveilleusement bien dans ce tissu si chaud et cette fourrure.
Elle releva le bas de robe pour quitter la pièce et retrouver le lieu du défilé.

La rousse avait vérifié si tout le monde était prêt, elle pouvait donc lancer le défilé.
Le stress l’envahissa en quelques secondes, c’était affreux mais tellement bon.
Comme à chaque fois, il fallait qu’elle se lance pour qu’il s’évacue le plus rapidement possible.
Petit raclage de gorge, la rousse se lança.


Oyé Oyé !!! Mes dames, mes damoiselles, Messires, bienvenue à la Guilde des Fines Aiguilles.

En ce jour si particulier, les couturières et couturiers des ateliers « le Département des Enluminures Confections et Oriflammes , les Doigts d'Or, Douceurs Toiles et Coutures, le Manoir des Artistes et enfin Peritum Perfection » ont le plaisir de vous accueillir pour un défilé exceptionnel.

Nous vous remercions d’avoir fait le déplacement, prenez place et admirer les plus belles tenues du royaume faites par Linien, Clarinha, Idril, Kalopsite, Elizabelle, Calyce, Alatariel, Keyan, Irma, Selena, Aemilia, Jenah, Ayena, Elisel, Suzan, Plumedange, Breiz, Morganenn, Navis, Estrella et Héloïse ainsi que leurs mannequins.


Elle espérait en avoir oublié aucun.
Elle entendit derrière elle les premiers participants prêt.


Je vous prie d'accueillir Typhanie Casaviecchi, Dame de Flavigny, Archidiaconesse de Paris, et Lyes de Divonne son fils qui portent tous deux des tenues de Linien.

"Typhanie porte un hérigaut long de flanelle, orfroisé, sur un jupon de soie italienne. L'hérigaut est retenu par une ceinture de dabiky, tissée en Egypte.

Lyes porte une tenue masculine composée d'un pourpoint en flanelle, fermé à lacets, revêtu par-dessus une chemise de cendal blanche, des braies de flanelle également complètent la tenue, ainsi que des bottes à revers en cuir rouge.

Ils portent tout deux une cape à col haut, de soie italienne "Baldacchino", galonnée d'or."


Elle se décala afin de laisser place aux mannequins.
Attia.
Cela commençait a pic quand la Di Juli arriva.
Cela n'avait pas tout le faste de la précédente semaine de la mode. Point de carte d'invitation, point de patte blanche a montrer, ce qui était plutôt appréciable.

C'est ainsi qu'elle envisagea la possibilité de se placer au premier rang. La ou elle n'aurait rien manqué aux robes, rien manqué a la relève car on l'aura compris, la Di Juli ne présentait rien cette fois.

Non pas que les robes manquaient, nombre d'entre les dernières créations de la DI Juli auraient pu trouver leur place, non pas que le talent manquait, elle l'espérait tout du moins, non pas qu'elle n'y fut pas encouragée... Simplement elle n'en avait pas envie.

C'est donc drapée dans la Robe a la coupe peu commune qu'elle se présenta. Elle se trouvait belle, ses formes superbement mises en valeur... Elle en profitait, elle ne pourrait plus arborer ces atours dans peu de temps, son corps devant à nouveau subir une série de transformations.
Elle avait choisi de relever ses cheveux en un chignon haut qui lui creusait les pomettes lui donnant un air hautain, exactement ce qu'elle voulait paraitre, écarlate, digne, hautaine, la mégalomaniaque était dans la place.

Elle sut trouver son chemin dans l'assistance, résistant a l'envie d'aller voir en coulisses. Elle pouvait sentir l'agitation, l'excitation et ses doigts la picotèrent d'etre si lointaine de tout cela.

Enfin elle s'installa.

Let the show Begin.

Elle remarqua que le choix du maître de cérémonie avait porté que la nouvelle recrue des doigts d'Or Victory. Si la jeune fille était apprécie de la clientèle cela la laissait tout de même sceptique. Elle chercha discrètement des yeux dans la salle l'Amahir, celui qui avec panache avait joué le rôle de maître des cérémonies auparavant. Elle ne le trouva pas.
Victory se débrouillait bien, mais il aurait fallu qu'elle mentionne en plus du nom de l'artiste cité, sa maison de couture d'origine. Après tout, ce type d’évènement servait aux néophytes et prospects de noter noms et références pour plus tard pouvoir se ruer a la conquête de robes et autres merveilles dans ces véritables sanctuaires de la mode...
De plus maîtres et apprentis étaient cités sans distinctions, tout ceci manquait de précision...

Parmi les nom cités, un la fit sourire.
Ainsi la grande Alatariel du bois doré faisait l'honneur a la GFA de présenter quelques modèles.
Au fond d'elle, la Di Juli ressentit le premier frémissement de la journée. Cela promettait d’être intéressant.
Elle jeta un coup d'oeil à Gigi auprès d'elle qui tenait doucement contre lui la petite Livia a moitié endormie.
Dans les mirettes du milanais, des étoiles.

_________________
Avant j'étais Dieu... mais ça... c’était Avant.
--Lyes.
Poussé par Linien, Lyes passa derrière le paravent prenant soin de ce dévêtir afin d'enfiler sa tenue espérant ne pas la déchirer donc, du doigtée et de la douceur, il rentra son ventre ce tortilla pour placer le tout et tendit l'oreille afin d'entendre les conversations qui avait lieu dans la petite salle. Linien, semblait un minimum stressé ce qui amusa Lyes pleinement.

Mère tout va bien pour vous ? Silence suivit de bruit de débat et de tissu, puis soudainement leurs noms dans la salle. Outch ! Lyes sorti du paravent et tendit une main à sa mère dans un sourire charmeur. Vous êtes très belle... Prête ?

Sachant que celle-ci avait toujours peur de la foule, il l'attira sur la piste et avança en s'assurant qu'elle le suivait sans trembler, braies parfaite, pourpoint collé à l'extrême et jolies jeunes femmes qui pourra draguer après. Le jeune blond, avança prenant soin de ne point marcher sur les jupons de sa mère ou même sa cape. Et soudainement, il la lâche légèrement et recula.

Retirez votre Cape mère... et amusez-vous, vous en avez grandement besoin. Murmure à son oreille avant de la regarder faire.

Zoyah
Dieu sait comment cette invitation avait trouvé la Baronne.
Elle qui avait quitté ses terres provisoirement afin de découvrir la Normandie errait de routes en chemins, ballotée d'une armée à l'autre, loin des mondanités qui lui étaient plutôt coutumières.
Pourtant, la guerre était bien fini pour elle et déjà, elle entrevoyait un nouvel avenir. Aussi, elle décida qu'il était temps de réapparaître et de reprendre du poil de la bête. Ce laisser vivoter en se contentant d'obéir au jour ne lui convenait guère, elle décida donc de reprendre les rênes de sa vie. Une première amorce en devenant chevaucheuse aux côtés de Renlie, découvrant par la-même les institutions royales. Et pourquoi pas ce défilé ?
L'occasion avait fait le larron, elle n'était guère loin de Paris et décida de s'y rendre. Après tout, elle n'avait jamais cessé de fréquenter ces ateliers qui savaient si bien la faire rêver. Heureusement pour Zoyah, elle ne voyageait jamais léger. Après avoir squatté chez un ami à Paris où elle put se reposer et se défaire de la fatigue des derniers jours, elle parut au défilé dans une robe confectionnée au Manoir des Artistes.
Avisant quelques sièges libres, elle se dirigea d'un pas hâtif tout en se séparant de la toque qui emprisonnait sa chevelure d'ébène. A peine eut-elle posée son popotin que le défilé commença.
La brune était là... prêt à s'en prendre plein les mirettes.

_________________
Vanyel


[Pas encore parties...]

Vanyel était tranquillement installée chez elle, feuilletant un ouvrage traitant de la différenciation des champignons quand l'horloge sonna un coup de trop... misère. Elle s'était encore laisser emporter par sa lecture et allait être en retard. Il lui fallait se préparer et espérer contre tout espoir qu'elle ne serait parée lorsque Melian passerait la chercher. Elle s'était réjoui de l'invitation de son amie à un défilé. Elle n'en avait toutefois pas soufflé mot à Varden, il le verrait bien assez vite si jamais elle avait décidé de faire quelque commande. Il faut dire qu'il y avait au moins une demi-éternité qu'elle ne s'était occupée de fanfreluches et chiffons, la dernière occasion devant être... ah oui, son mariage.
En catastrophe, elle déboula dans sa chambre et lança un "Yvainnnnnnnnnne" fort peu protocolaire pour l'appeler à l'aide. Les cheveux au vent n'étaient sans doute pas une option, et les lacets des quelques robes qu'elle avait toujours récalcitrant. Les doigts agiles de son intendante lui étaient en ces occasions toujours d'une précieuse aide.

Se changer les idées, voilà ce qu'il fallait aux deux amies qui, chacune prise par leurs tracas respectifs, avaient bien besoin de changer d'air.
Certes, l'air Parisien n'était pas forcément le plus respirable, mais l’événement qui s'y préparait, lui, serait une bouffée d'air frais pour elles.
Melian avait donc pris le chemin de la demeure de Vanyel de bonne heure, le voyage promettait d'être long jusqu'à la Capitale.
Arrivant dans son coche, elle héla un garde pour faire avertir de son arrivée, histoire de ne pas déclencher une panique. Puis elle attendit son amie, bien emmitouflée dans ses fourrures.


un garde: Madame vous avez de la visite

Vanyel en train de se faire tirer les cheveux : de la visite, soyez plus précis s'il vous plait. Si ce n'est pas Melian ou un messager de l'apocalypse au moins, je suis très très occupée là... et pis en retard en plus je crois.

le garde : justement.. c'est dame Melian madame

Arglllll qui parvint par la porte entre-ouverte.
Robe c'était bon, coiffure presque mais il faudrait que ça suffise...


Ça ira Yvaine, mais si si je vous dis... le chignon coiffé-décoiffé c'est une mode du sud... enfin je n'aurais qu'à dire que ça en est une, et puis si on ne me pose pas de question, je n'aurais juste rien à dire et puis voilà.

Il y avait au moins une chose qu'elle avait eu la présence d'esprit de préparer la veille, son manteau, ses gants et une sacoche. Enfilant le manteau dans un mouvement fluide et les gants dans la foulée, elle attrapa ce qui restait et descendit les escaliers les marches 2 par 2 avant de s'en aller en courant d'air après avoir de nouveau accablée Yvaine d'un retentissant "je sais que je peux compter sur toi pour la maisonnée jusqu'à mon retour". Et voilà comment elle se retrouva dehors, à approcher la voiture de Melian.

La Ventoux vit son amie approcher et descendit du coche dans lequel elle était resté en attendant son arrivée.


- Adishatz ma chère, alors estes-vous preste à vous distraire ? lui lança-t-elle gaiement.

Vanyel lui fit un grand sourire avant de lui répondre.

Adishatz Melian, je suis on ne peut plus mûre pour une distraction.. Vivement que la route soit finie. Même pas encore parties qu'elle pensait déjà à l'arrivée, c'était sans doute préférable de se focaliser sur la destination que sur le chemin, trop probablement parsemés de trous divers et variés dont le seul but était de faire rebondir de drôle de façon les roues des diverses voitures passant dans leurs environs.

- Excellent, alors mettons-nous en route sans tarder !

Elle allait remonter dans le coche lorsque soudain.

- Préférez-vous que nous prenions vostre voiture ?

Heureusement pour Vanyel, le froid soudain qui lui avait rosit les joues en sortant camoufla un peu le fait qu'elle devait sûrement être en train de rougir.
Hum... euh, je crois que toute à ma joie de vous accompagner j'ai un peu oublié de seulement penser à la faire préparer... j'espère que cela ne vous dérange pas si nous utilisons la vôtre, à moins que les chevaux ne doivent se reposer bien sûr.

- Cela ne me dérange pas, bien au contraire. Si vous voulez bien vous donner la peine.

Melian s'écarta pour laisser passer son amie, histoire qu'elle puisse s'installer à sa guise.

- J'ai faict le plein de biscuits, nous pourrons en grignoter pendant le voyage. ajouta-t-elle avec un clin d’œil.
Que serait la vie sans biscuits franchement ?

Elle précéda Melian et s'arrêta en plein mouvement à la mention des douceurs.

Vraiment ? quelle excellente idée. et de s'engouffrer dans la voiture, prenant place vers une des fenêtres.

Melian monta à son tour, et demanda au cocher de prendre la direction de Paris, et plus particulièrement de la Guilde des Fines Aiguilles.


Sur le chemin...
Le voyage fut long, avec quelques soubresauts qui firent tressauter les biscuits grignotés avec application pendant les papotages. Et d'étapes en relais, finalement, la Capitale était en vue.

On touche au but

Elle n'y était pas revenue pour se distraire depuis une éternité, aussi cette perspective la réjouissait-elle, et ce d'autant plus qu'elle y venait en bien agréable compagnie.

Le cocher dut demander son chemin pour qu'au final, les locaux de la Guilde soient en vue. Le véhicule s'arrêta alors, libérant des voyageuses fourbues et passablement courbaturées sur les bords.

- Eh bien, nous y voilà dirait-on. dit-elle en s'étirant un peu pour tenter de se dérouiller.

Vanyel regardait l'édifice en tapant des pieds pour en chasser les résiduelles fourmis attrapées pour cause de non-mouvement pendant le voyage.

Ma foi, il semblerait que ce soit la bonne adresse fit-elle en désignant l'enseigne de la Guilde qui ne laissait place à aucune ambiguïté puis l'entrée. Y allons-nous ? c'est bien pour ce la que nous avons fait la route.

Melian opina vigoureusement du chef.

Entrons vite, nous serons mieux au chaud à l'intérieur.

Le cocher pour sa part s'occupait des chevaux avec le palefrenier. Ils en avaient bien besoin les pauvres.

Et bras dessus, bras dessous, les amies entrèrent donc pour s'installer et profiter du défilé.
A peine furent-elles assises que dame Victory, reconnue par la Ventoux que ladite hôtesse des Doigts d'Or avait si gentiment accueillie à sa dernière visite, annonça le début des réjouissances. En l'entendant, Melian ouvrit de grands yeux. Ainsi, dame Kalopsite sortait de sa retraite ?
Si elle la voyait, il faudrait qu'elle lui dise qu'elle avait oublié de mettre dans ses exclusivités celle qu'elle avait réalisé pour elle d'ailleurs. Elle était si belle cette robe, c'était bien dommage qu'elle ne soit pas dans la galerie de souvenirs de la couturière.

Et une surprise en cachant une autre, ce fut Monseigneur Typhanie qui ouvrit le bal. Décidément, la journée promettait déjà !


[hrp: post écrit à 4 mains avec ljd Melian & Vanyel]
_________________
Johanara


La rousse Baronne était là aussi. Marmoréenne, délicieuse dans sa toilette de soie purpurine surpiquée de dentelle, les bras gentiment croisées sur ses jupes en corolle...

Port altier, jolies manières et l'air paisible des madones antiques...

Jusqu'à...


Calyce!!!!! Trella!!!!! Hou houuuuuu

Elle hulula le prénom de ses amies angevines, trébucha sur quelques longues traînes, s'arrêta pour saluer Zoyah avec chaleur, reprit sa course avant de se planter devant les deux brunes et de leur offrir un sourire ravi.
_________________
Elizabelle
Ce fut le nom de son fils qui fit réagir l'adolescente. Elle secoua sa tête aux lourdes boucles brunes et son regard s'éclaira un peu. Elle contempla le fruit de sa chaire et inspira un grand coup. Il fallait tenir le choc pour faire honneur à la famille.

Il a déjà mangé...

Une prhase courte... Et le simple son de la voix de sa mère apaisa immédiatement l'enfançon qui gazouilla de joie quand Elizabelle le prit dans ses bras et l'embrassa. La jeune fille tourna la tête en tout sens pour chercher sa tante du regard... Les larmes ce seraient pour plus tard...

Où est Tante Axel, j'ai des retouches à faire sur sa robe...
_________________
See the RP information <<   <   1, 2, 3, 4, ..., 15, 16, 17   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)