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[RP] Lorsque la GFA donne rendez vous au tout Paris

Aimelina
Aimelina était là, Aimelina était tête bien droite, qui devait sans doute empêcher tous ceux de derrière de voir. Car du haut de ses quinze ans bien remplis, la petite infirme devait encore ajouter un chignon de bonne hauteur, retenu en un filet, dans lequel était plantée la plus audacieuse des plumes de paon...



Tout juste assez soucieuse d'autrui, elle s'était placée juste devant deux femmes voilées qui discutaient à haute voix, songeant que ces femmes avaient avec leur voile résolu de ne rien voir, et qu'elle ne leur serait donc qu'une piètre gêne avec sa haute coiffe. Du reste pendue au bras de son bel ami le blond Normand, le blond Gisors, le Germain que la France entière lui envierait, elle prit place en soupirant sans retenue :

-« Oh, nous avons manqué le début, rossinhòl ! Mais voyez que c'est, oh ! La Marquesa de Nemours, là, sur l'estrade ! Belle tenue, qui s'accorderait tant à mes mesures, ne pensez-vous point ? Me l'offrirez-vous, doux rossinhòl ? »
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--Clarinha


[Coulisses]

Couturière : n. f.
1. Femme recluse en tailleur sur sa table de travail, dans le calme d'un atelier bien aéré.
2. Habilleuse aux aiguilles pincées entre deux lèvres rongées d'angoisse, au moment de présenter ses travaux.
3. Gestionnaire de
prima donna.

J'avais deux mannequins : la Marquise de Nemours et la Demoiselle de Josselinière. Une égérie de beauté et de noblesse, qui m'avait fait un immense honneur en acceptant de défiler pour moi, après avoir accepté de défiler pour ma défunte maîtresse à la semaine de la mode du printemps.
Celle-là, je l'habillai avec soin dans cette robe florentine que j'avais cousue voici déjà quelques mois, en prévision de cet événement, et ayant alors du temps libre - n'en ayant plus guère désormais, hélas ! C'était alors dans le projet de lui coudre son trousseau. J'ajustai sur sa gorge et sa ceinture bijou et broche, boutonnai pour elle le manteau - je plaignais déjà le moment où elle devrait l'ôter, chaque bouton successivement, devant le public, et lui adressai un sourire contrit et un "Desculpa" à sa plainte compréhensible. Cela aurait le mérite de faire durer son passage plus longtemps que les autres, et mettre plus encore en avant mon ouvrage...

Ce n'était rien encore comparé au strip-tease qui se préparait pour la Demoiselle de Josselinière ; mais il fallait en premier lieu que la jeune fille daignât enfiler son ensemble, et là... Là... La
prima donna faisait des siennes, vint-on me prévenir. On l'entendait fort bien sans avoir à user de porte-parole ! Mon air humble et doux au visage, je m'approchai de la jeune fille, lui tendant l'en-cas que j'avais prévu pour moi (des pruneaux d'Agen, un petit fromage de chèvre coincé dans du pain, des citrons confits).

-« Demoichelle, ça faut être heureuse. Est ouma linda tenoue para vouch, todo o mounde aimera et trouvera-vouch bonita ! A Youlanda peut manger, o tempch que eu coiffe-la ! »

Et oui : la prima donna a, comme à son habitude, la plus surprenante des coiffures... J'eus juste le temps de prononcer ces mots que la Marquise était de retour en coulisses et demandait que faire du vêtement.

-« O Atelier offre-lhe à a Senhora Clémence. O outro roube também, e também a camisa. »



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Alatariel
Si elle avait pu se tordre de rire, l'angevine l'aurait fait. Elle préféra cacher son fou rire dans les spasmes qui agitaient son frêle corps de tuberculeuse.
- Personne n'imitera la baronne, je vous l'accorde, mais l'on peut faire mieux encore j'en suis certaine. Faut pas oublier qu'elle était meunière et diplomate à la base.
Observant le manteau de létice, elle écoutait toujours les réflexions de son amie.
- La fourrure ? oh oui ! Il n'y a qu'à regarder ce manteau doublé. Vous aimeriez une pièce comme celle-ci ?
Puis une dame sans gène vint se planter devant les deux femmes. Genre c'était noël et elle pouvait leur gâcher la vue. Si nébisa était reine et qu'Alatariel était la tante des Penthièvre, la pauvre femme n'aurait pas vécu longtemps... mais voilà, l'angevine n'était aujourd'hui qu'une dame de compagnie sans influence et sans titre et il valait mieux opter pour la diplomatie.
- Madame, excusez-moi... vous surcotte est bien de Chlarina ?
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Aimelina
Ah, non ! On n'allait pas en plus lui gâcher le défilé en lui faisant causette alors que la prochaine tenue serait annoncée sous peu ! Aimelina crispa sa main droite sur le bras d'un Germain au regard d'une brûlante glace nordique, et placarda une moue des plus infectes sur son visage avant de se retourner :

-« Macarel ! D'où sortez-vous pour avoir un accent aussi es-pa-ven-ti-vol ! Même la Portuguesa Clarinha* en pâlirait d'effroi, je gage ! N'est-ce pas mon doux rossinhòl ? » Conclut la jeune Vicomtesse en prenant à témoin son compagnon qui, dieu du ciel, n'avait jamais mis le pied dans un atelier de couture.

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*[En occitan comme en portugais, "nh" = le "gn" français = le "ñ" espagnol = le "ny" catalan.]
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Germain_gisors
Pardonnez moi mon Dieu car j'ai pêché en pensées, en paroles et en gestes. A côté de lui, son dernier pêché en date. A côté de lui, la dernière de ses maîtresses, mais qui pour le savoir hormis le Très-Haut qui prend un malin plaisir à lui en faire baver comme jamais.

Alors une question tout d'abord : Pourquoi a-t-il accepté de la suivre ?

Il aurait suffit de quelques caresses pour la convaincre de ne pas quitter la couche, il aurait suffit de quelques gestes inconvenants pour que la nudité remplace ce trop plein de tissus. Mais non, il a été faible, ça pour le coup, mon Germain, on ne t'y reprendra plus.

Il acquiesce d'un air mâle aux remarques de la Siarr, il opine d'un menton arrogant.


Ce que vous voulez Linèta, mais tous ces boutons quand même..

Voilà.. Tout est dit. Il n'est pas pour l'extravagance, même si l'opulence à outrance s'accorde bien au caractère de sa conquête, mais quand même, tous ces boutons ? On n'a pas autre chose à faire que passer du temps au pieu à défaire des boutons ? Et vas y que ça s'agite derrière, et qu'elle réplique. Un grand homme l'a dit, et on ne saurait que l'applaudir, en maugréant de concert.

Balancez-leur les radasses et qu'ils s'en aillent au diable !
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--Victory



Quel show, la Marquise avait enlevé la cape avec tellement de sensualité, que la robe est était que plus merveilleuse.
La foule applaudit avec fougue le mannequin.


Félicitation à la Marquise de Nemours, Clémence de l'Epine pour ce défilé.

La rousse se retourna vers la foule qui était heureuse et bien remplie. Le défilé avait son succès !
Vic annonça donc la prochaine tenue.


Mes dames, Messires, voici maintenant une tenue de Kalopsite de Rhodes, Dame de Dailhe et Puisaye de l'atelier "le Manoir des Artistes" qui sera portée par Aemilia.
Vos encouragement s'il vous plait !!


La mannequin entra à son tour sur le podium.

Aemilia porte une Cotte en satin damassé teinté en ocre très léger, surmontée d'une robe à manches courtes en soie satinée, ouverte et évasée, orné de galons clairs et perlés.
A la taille, une ceinture de perles et gemmes rouges, et à l'encolure un bijou broche assorti.
Marzina
En retard, certes, mais elles pouvaient, elles étaient les stars de cette journée !
Ok, c’était pas fait pour, à la base. Le problème, c’est que Marzina avait proposé à la Wolback :


« Diiis, les voyages c’est ennuyeux, on voyage à deux ? »

C’est là que la Wolback a fait une grossière erreur, elle a dit « oui ». Bien évidemment, elle n’avait jamais voyagé avec la Montfort-Penthièvre, sinon, elle n’aurait pas accepté... Chez les couturières, Marzina arriva en pleine forme. A coté d’elle, Naelhy semblait très nerveuse. Grande incompréhension de Marzina, Naelhy n’avait-elle pas aimé les pauses découverte sur le chemin, pour goûter à tous les plats locaux ? Ou serait-ce les soupirs récurrents, les longs monologues sur la mochitude des chemins par rapport aux paysages bretons, la théorie de la bêtise normande qui surpasse n’importe quelle autre, ou encore les questions incessantes sur Ailvin ? Peut-être le tout en fait…

Elle arrive donc la princesse blonde, fraîche comme une rose, la voix chantante comme un rossignol. Elle s’approche de Calyce et lui remet une bouteille de cidre dans les mains, et une boite de macarons.


« Coucou Calyce ! Regarde, on a fait un peu de shopping avec Na’, on a pensé à toi ! Ce voyage était très amusant ! »

Pas pour tout le monde, on l’imagine aisément ! Remarquez quand même l’effort fait pour parler en français uniquement et se mêler à l’odieuse populace parisienne. Deux procès, c’est déjà suffisant, nul besoin d’un en plus ! Cependant, rien ne l’empêcherait de manquer les mondanités, pas même un troisième procès ! Vous vous rendez compte qu’on la reconnait au premier coup d’œil maintenant dans le DR ? C’est la classe internationale, la rançon de la gloire ! Elle a le droit à des jugements de faveur en plus, on cite ses paroles, et sa peine est décidée à l’avance ! Ah oui vraiment, une star !

« Na, tu as l’air pâlotte…Tu veux qu’on aille faire un tour avant le défilé ? »

Aha, vous croyez qu'elle a envie d'une nouvelle balade en princière compagnie? Et puis elle lui glisse à l’oreille, visiblement très satisfaite :

« Ma future belle-cousine ! »

Ayez pitié de Naelhy, achevez là !
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Nebisa
J'aime assez le mantel, la couleur est charmante, par contre j'aurais ajouté plus de fourrure au col et aux poignets, ne pensez vous point ?


Suivant le spectacle d'un œil intéressé, la petite chose devant ne la dérangeant pas outre mesure, la Malemort, décidément enivrée par un sentiment poignant de liberté, se penche légèrement pour demander à sa comparse, d'une voix claire et assurée...


Ne trouvez vous pas charmant que le parler des domestiques se popularise au point que même les jeunes dames de la bonne société en viennent à ne plus avoir honte d'ouvrir la bouche en public ?


Mais, par une surprenante distorsion spatio temporelle... le paravent chantant se trouve alors en train de défiler sous les yeux des spectateurs... chose aussi incompréhensible qu'arrangeante pour la Malemort qui n'avait, décidément, jamais trouvé aucun gout pour l'accent occitan...


Là, on a la fourrure par contre... le travail est précis, j'aime les tons de l'ensemble... point suffisamment décolleté cependant... Mais cela conviendrait à merveille à une jeune fille, pour sa présentation à la Cour notamment.
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Attia.
Trop de bruit c'en devenait infernal.
La gitane en eut une moue agacée.
Non les doux cris de goret de la douce Yolanda Isabel reconnaissable entre mille n’étaient en rien gênants pour la di Juli. Vous avez jamais vu Livia en colère. Certes le bébé ne savait pas encore articuler mais elle y allait a coups de décibels .
Non ce sont les piailleries mielleuses sussurées dans un effort mal réussi de discrétion qui sont le plus horripilantes.


- On aurai peut etre gagné a rester derrière Gigi, ce brouhaha de nobles m'emmerde!

Stoïque elle continua cependant a scruter l'estrade.
Une robe Clarinha passa. Elle l'avait déjà vue a l'atelier. Il n'y avait rien a en dire, la technique était maitrisée. Il y avait longtemps que la petite lusitanienne ne la surprenait plus par le talent insolent dont elle faisait preuve. Non la Di Juli n'avait aucune critique en tête, si ce n’était que la robe, arborée par une marquise, était un peu simple, dépouillée comme l'hiver qui arrivait et bleue.


- Enfin une touche de couleur cela dit tu noteras Gigi. Je gage qu'il y aura pas mal de bleu...

Livia venait de baver sur le corsage rouge de la robe qu'arborait la DesJuli. Elle grimaça. La bave de bébé ça vous nique une robe ? Pas du tout. Ce qui vous nique l'humeur c'est pas que bébé vous bave sur une robe en essayant de la niquer en mâchouillant les lacets... non ce qui vous nique l'humeur c'est une indiscrète et obséquieuse bonne dame qui arrête pas de blablater pas loin de vous et qui dans la même conversation arrive a vous mousser deux de vos plus grandes rivales artistiquement parlant.

A cet instant la Di Juli sentit ses oreilles s'échauffer. La mégalomaniaque n'était plus le centre des conversations tournées mode, et même la vieille angevine moribonde prévalait sur son nom a elle qui ne tarderait pas , elle en était convaincue, a mourir dans l'oubli de la nouvelle vague.

Elle tapait doucement du pied tout en essayant d'oublier ses tribulations égocentrées. Elle assumait totalement ses choix de vie, être mère n'était ce pas le plus beau métier du monde ?
La gitane abandonna un soupir las. Heureusement une nouvelle robe était annoncée. Elle aurait de quoi occuper regard et esprit.

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Avant j'étais Dieu... mais ça... c’était Avant.
Aemilia
Pu envie. Après des semaines à s'investir car le projet en valait le coup, la joueuse n'a plus envie de continuer. Ecrire une histoire simple, dans un esprit un peu bisounouresque qu'elle revendique haut et fort, dans un esprit bon enfant, pour retrouver le goût de jouer. Parce que le jeu, c'est d'abord s'amuser. Mais là, cher public - on ne m'en voudra pas d'avoir piqué la réplique -, la joueuse n'arrive plus à s'amuser. Mais, malgré sa blasitude de ce soir, - et que ça se dit si je le décide même que d'abord - elle va quand même faire bouger un peu sa marionnette, parce qu'elle n'est pas une lâcheuse et ne laissera pas les autres créateurs du projet tout seuls face à l'histoire que l'on essaie de faire tourner en eau de boudin. Vous y comprendrez ce que vous aurez envie d'y comprendre. Bref la joueuse n'aura pas son histoire bisounouresque malgré son personnage enfantin. L'acte est commis.

En scène Aemilia, toi qui as l'insouciance de la jeunesse.


Elle avait des étoiles plein les yeux de voir autant de tissus de toute beauté - vous aimez mes références - qu'elle ne pouvait s'offrir, et de voir cet événement qu'elle attendait avec tant d'impatience se concrétiser enfin... enfin... même si la joueuse ne l'envisageait pas ainsi.

Quand son nom fut appelé, Aemilia monta la petite marche, et, droite comme un piquet de peur de froisser sa tenue et pas inhabitude de défiler, mais un sourire indécrochable aux lèvres dans le genre jsuis bisounours et j'en joue à fond, elle arpenta les quelques mètres qui la séparaient du public. Elle était fière la gosse, fière car elle portait la dernière création que Kalopsite avait réalisée, rien que pour elle. Elle qui s'habillait en guenilles au quotidien, aujourd'hui, la princesse, c'était elle. Et nul ne pourrait chercher à la détrôner de son petit nuage.

Et là, telle miss France, mais le geste un peu gauche, elle salua la foule d'un actif coucou de la main dans tous les sens. Pas très pro, mais vu son âge... Que les habitués du manoir se rassurent, doudou drap cracra était resté dans la salle d'habillement. Le temps que la foule admire la tenue de sa protectrice, et hop, la pirouette pirouetta et disparut comme elle était arrivée.




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Melian


Déjà la première apparition, elles n'étaient pas en retard, c'était un demi-miracle en soi. Sans doute l'influence Ventoux-ienne contrebalançant le fâcheux penchant Arezac-ien à être en froid avec les pendules. Vanyel regardait les modèles et avant qu'elle ne puisse y aller d'un commentaire commençant par "ohhh" ou "ahhh" une jeune voix attira son attention. Ni plus ni moins que la miss bonbon rose. C'était une surprise de la retrouver en ce lieu, charmentement accompagnée par un jeune homme dont les traits avaient une trace.. féline. Lui non plus pas encore tout à fait en forme? 1 + 1 = 2, c'était bien le frère et la soeur.

Bonjorn Hélène, et Enzo je suppose.

Adishatz jeune damoiselle, jeune sire. répondit la Ventoux interpelée.

Je vois que vous avez trouvé appui fort confortable en effect, mais n'en abusez pas tout de mesme, asseyez-vous donc avec nous.

Et d'inviter les deux jeunes gens à prendre place, tandis que la tenue suivante était annoncée.

Le défilé lui continuait, la robe suivante virevoltait, elle chuchotait.

Comment la trouvez-vous? j'aime assez la coupe et la façon dont la ceinture tombe.

Retour de son attention sur le défilé par une remarque de Vanyel sur le modèle présenté.
La coupe est plutost simple, un peu austère je trouve. Mais peut-estre qu'en une couleur plus vive, ce serait atténué non ? lui répondit-elle sur le même ton.

Vanyel regarda la création à nouveau pensivement... sûr qu'en violet elle aurait été encore mieux, mais là elle n'était pas du tout objective.

Hum.. mais si la coupe est simple, cela ne permet-il pas d'user d'accessoires sans donner un effet.. comment dire.. surchargé, non?

La Ventoux marqua un petit temps de réflexion.
A quel type d'accessoires pensez-vous ?

Rien de trop précis.. mais ce que l'on rajoute l'air de rien.. un collier, un voile sur les cheveux, les étoles qui ne sont pas des écharpes mais pas non plus des capes.. leur nom m'échappe..

Ah oui en effect. Et puis pour le quotidien, il vaut mieux ne pas miser sur des modèles trop complexes, quand on court en tout sens n'est-ce pas ?

Melian dut retenir un éclat de rire à cette pensée, car dans le genre "j'ai milles choses à faire", elle savait bien ce dont elle parlait. Sur ce, le troisième modèle fut présenté.

Voilà un manteau qui serait le bienvenu en nostre Béarn.

Vanyel hocha la tête, réprimant un frisson en passant à la température extérieure qui continuait à baisser graduellement, saison oblige.
Bleu en plus, cela lui plairait sûrement.
Et que pensez-vous de la robe ?
Splendide.. j'aime assez les lacets, même si eux n'en font qu'à leur tête et refuse de se laisser amadouer sans effort conséquent...
Elle acquiesça discrètement, quoi que la robe lui semblait un peu étroite quand même. La seconde partie de la phrase lui tira un grand sourire. Et déjà, on annonçait la robe suivante.

Le mannequin était cette fois miniature et la robe... rose. Vanyel coula un regard vers la miss Blackney, se demandant bien quelle serait sa réaction.

La patte de dame Kalopsite était tout à fait reconnaissable. Est-ce qu'elle revenait à l'ouvrage pour de bon, ou était-ce exceptionnel ? Melian espérait qu'il était question d'un retour. Alors qu'elle allait demander son avis à son amie, elle se rendit compte qu'elle regardait la jeune Hélène. Effectivement, peut-être que ce modèle serait à son goût ?


[hrp: post écrit à 4 mains avec ljd Melian & Vanyel]
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Lexhor
La vieille du manoir l'avait reconnu, elle l'avait aussi connu plus aimable et moins fermé. Mais les nouvelles se propageant à toute allure, elle était au fait de sa situation et ne s'en formalisa donc pas. Un signe de tête et un soupir, puis il lâcha quelques motn en passant.

Dieu vous garde la vieille.

Obéissant, il monta à l'étage comme elle le lui avait indiqué. Arrivé en haut de l'escalier, il y trouva un visage connu, en la personne de Dotyy. Un léger sourire se dessina sur son visage. Un signe de tête pour la saluer.

Dieu te garde Dotyy. Content de te voir.

Elle l'invita à la suivre vers leurs "quartiers", où chacun pourrait se changer et revêtir la tenue qu'il était sensé porté pour le défilé. Le duc ne manqua pas de relever l'ironie qui lui faisait quitter sa tenue de deuil seulement un jour après qu'il l'ait enfilée.
Le duc prit possession de son espace, y déposa ses quelques effets personnels et s'assit, attendant les instructions. Il n'avait envie de rien et ferait ce qu'on lui dirait, sans broncher, tel un pantin dirigé par son marionnettiste. Amorphe.

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Marie.catherine
Les deux blondinette observait avec curiosité les Dames qui portait fièrement les jolies robes avant de retourner dans la grande salle parce que le défilé avait commencé. Et les deux filles ne voulait rien manquer du spectacle !
Se frayant difficilement un chemin parmi tous les adultes près de l'estrade tout en faisant attention le plus possible pour ne pas bousculer quelqu'un.
Mais bon c'est dur de regarder devant soi tout en étant émerveillée par les robes et BOUM ! Aïna heurta un messire et lâcha la main de Marie pour s'écrouler sur le plancher. La friponne la rejoint bien vite, elle n'était pas tombée, mais elle arriva devant le Messire, rouge comme une tomate. Décidément ça lui arrivait souvent ces temps-ci !


- Oh ! Aïna ! T'es fait mal ? Désolé M'ssire on voulait voir les robes...et moi c'est Marie-Catherine...

Une fois Aïna relevé et les deux fillettes éloignées, toujours à la recherche d'un endroit pour mieux voir, Marie se pencha et murmura à l'oreille de sa nouvelle amie :

- Tu veux qu'on aille r'joindre mon Papa ? On verra mieux là-bas et pis z'aime pas quand y'a plein de monde comme ça.

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Helene.blackney
Mais pourquoi mon frère bave? Il traînait des pattes pour qu'on vienne et maintenant il ne savait se tenir en publique. Fort heureusement docteur Mélian et Dame nourrice Vanyel nous invitâmes à nous assoir près d'elle. A vrai dire j'étais un peu petite pour voir l'ensemble des étoffes qui défilaient et je commençais à lorgner de dextre à senestre pour l'apercevoir. Peut être qu'il n'avait pu se libérer, qui pourrait lui en vouloir, il y avait la nature, la chasse d'un côté et du monde, la capitale et d'autres spécimens de l'autre. Le choix était aisé. J'applaudis à la robe rose que je trouvais fort à mon goût, père n'accepterait jamais d'acquérir ce type de soierie pour moi, il était bien loin à trimer lui, pour d'autres qui semblaient s'en ficher comme de leur première chaisne et qui se plaisait à rire. J'interrogeais ma nounou sur l'attitude à adopter en société en bonne petite sauvageonne que j'étais:

-Je crois que c'est le moment de parler étiquette Nourrice Vanyel. Il faut applaudir, sourire ou se lever et hurler lorsqu'une robe passe devant nos yeux?
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Naelhy
Non, elle avait détesté ce voyage. Ce n'était pas faute d'avoir, dans un premier temps, tout de suite accroché avec la princesse bretonne. Et là je dis, FAUX! -Non, comme quoi il faut toujours, toujours, s'en tenir aux premières impressions, et celles qu'elle avait eut avec la princesse bretonne se resumait par blonde alcoolique et en cloque. Un bébé de perdu plus tard, toujours aussi blonde et aux goûts prononcés pour des alcools dégueux comme le chouchen plus tard, elle s'était ravisée, toutes deux s'étaient même trouvées un combat commun, la génocide des bâtards de Ailvin, mais ce voyage avait boulversée à jamais l'ordre des choses.

Ce défilé? Elle savait encore moins ce qu'elle foutait ici que quand elle s'était pointée à la fashion week, peut-être encore moins. C'est que s'exiler en Bretagne n'a jamais été une très bonne idée pour se tenir au courant des mondanités françaises.
Et se ramener, en tant que nouvelle bretonne qui se revendique toujours française, avec la Princez Breizh à la guilde de on-ne-sait-trop-quoi? Mauvaise idée, très mauvaise idée. Surtout quand celle-ci est une hystérique qui supporte mal sa période d'abstinance.


« Ma future belle-cousine ! »

Elle se stoppe. C'est décidé, elle retourne en bretagne, dans les recoins chauds de Hennebont, ou aux réunions blondes de Buzay, ou même sous la mer suite à son sucide prochain.
Ce défilée elle y était pourtant partie pleine d'espoir, revoir Yolanda, son ancienne élève, par exemple, qu'elle n'avait pas revue depuis si longtemps et qu'elle se rejouissait de revoir. Ce qui n'était pas forcement réciproque vue le peu d'échange qu'elles entretenaient dans le petit atelier parisien de DTC.

Envolée, les rêves de gloire.
Dans l'immédiat, tout ce qu'elle veut, c'est étouffer sa future belle-cousine avec sa robe.

Y'a du Clairet en coulisse? A chaque défilé sa débauche, vous savez.


« J'ai.. besoin... de... calme... »
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« [...] pendant 100 jours! parce que c'est un chiffre rond... » 07.02.12
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