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[RP] Lorsque la GFA donne rendez vous au tout Paris

Calyce..
Pensées Calyciennes en ce moment : Qu'importe l'écrin à côté du joyau qu'il contient en vérité ? Rien. Contente d'être là et de partager ce moment avec la Princesse alliée. Ce défilé ? Une note de douceur dans un monde de guerre qui force à manier un autre fer que celui de l'aiguille.

Alors oui elle s'était prise la tête en dorures et autres détails superficiels lors de la précédente semaine de la mode... Mais fallait faire bien, fallait tenter de plaire ! Il y avait la Reyne et le maistre Attia. Mais une vraie Reyne genre, avec toute la classe qu'elle se doit d'avoir. Là, il n'y a pas de Reyne... Et quand bien même elle aurait été là ? C'est pas pareil...l'absence de classe tout ça...

En plus du plaisir de faire une pause sans épée, elle peut zieuter les dernières confections by Clarinha... C'est de toute beauté, y a pas à dire. 'fin si, y à dire à Estrella :


C'est trop beau ce qu'elle fait. Je suis jalouuuuse ! Ça dépasse...tout.
J'suis sûre que j'aurai l'air moins maigre dans une de ses robes... non ?
Tenue rouge qui passe. Grimace. Par contre j'crois que l'rouge donne l'impression de n'avoir que la peau sur les os, non ?...ou p'têt que ça dépend de qui l'porte ou l'âge...

Et c'est un sourire reconnaissant qui accueille la Bretonne-joyau qui quitte l'estrade.

Merci, ton Altesse !

Un sourire en coin et un coup de coude pour une Tartine.

Bientôt ton tour.
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Enguerranddevaisneau
Lui était là, présent, installé comme il se devait dans la contemplation des mannequins, mais surtout des robes.
Ainsi donc ca défilé, et pas loin, se trouvait la gitane.
Sourire à ses mots, qu'il captait plutôt bien de sa place. D'autant plus que le dit mannequin n'avait rien de l'élégance que l'on pouvait allouer à ces êtres.

Un mannequin, c'est l'image de l'atelier, sa touche, en quelques sortes, et il se doit d'être parfait, sinon la robe, bien que banale, ne peut être appréciée à sa juste valeur.
De se pencher vers son valet, debout, à sa droite.


-Dieu, voila même que l'on accepte les gigolette pour porter création aussi divine. Qu'on se le dise, le monde de la mode souffre horriblement en ces temps de guerre.
-Monsieur ne dit il pas cela car c'est son ancienne prétendante qui défile?
-Nullement mon brave, je reconnais mes erreurs, les accepte et les assume. Je dis juste que vu le nombre de vit que cette peau barbare à put toucher, le tissu risque fort d'être gâté, et de sentir le stupre à des lieux.


Mauvaise foi gargarisée? En effet, et il assumait.
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« Le mal porte le repentir en queue. »
Estrella.
Y'a du monde, y'a plein de monde... Trop de monde ?
Les tissus chatoyants se succèdent et Trella, les yeux écarquillés, se dit alors qu'il y avait bien du talent dans le Royaume.
Elle fut néanmoins arrachée à ses pensées par le brouhaha et la voix de Calyce qui parlait à tout le monde... Enfin par tout le monde, elle entendait une princesse bretonne et leur co-artiste à DTC, mais c'est pas rien. Son amie était drolement sociable, faudrait qu'elle en prenne de la graine un jour.

Répondant alors à Calyce :


Mais t'es pas si maigre ! T'es juste... Bien comme il faut. En tout cas t'es pas pire que la rouge, ouais. J'ai l'impression qu'elle va s'envoler ou pire, se briser en mille morceaux... Grumbl.
C'est vrai que les robes de Clarinha sont magnifiques... Pfiou !


Il en faut pour tous les gouts mais les tenues de Clarinha mettaient tout le monde d'accord : c'était le summum du bon gout.

Les minutes s'égrenaient quand l'Etoile réalisa soudain qu'il faudrait peut être qu'elle cherche son mannequin, histoire de l'aider à enfiler la robe et qu'elle puisse défiler lorsque cela sera son tour, c'est à dire bientôt.
Elle n'avait encore entendu personne se présenter comme étant Alienor-Marie, donc elle s'adressa à la cantonnade :


Quelqu'un a vu une Aliénor-Marie?
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Khy
[Paris, GFA]

- NON !
- Aïe...

A défaut de ne pouvoir balancer & déchirer pots, vases, & rideaux, l'adorable peste qu'on nommait habituellement Khy se défoule, depuis qu'on lui annoncé sa participation forcée au défilé, sur une blonde servante. Dans le coche de la Pettinengo, c'est donc une servante au chignon massacré par les tiraillements intempestifs de sa jeune maîtresse qui gémit, & une brunette visiblement très en colère qui lui tire brutalement les cheveux.
Fallait pas enlever les projectiles.


- Non, non, & NON, j'irai pas, c'est dit, c'est mort, NON ! Hors de question ! NON, NON, & NOOOON !
- Mademoiselle, aïe, vous me *aïe* faites ma.. ma.. *aïe* mal.. AïE !
- J'irai pas, pas, pas, pas, pas, pas, pas ! NON !

Le cri d'Alix se perd dans le claquement de la porte du coche, & curieusement, on voit une Khy au visage déformé par la rage, tenant par les cheveux une Alix gémissante, & suivant une Nashia visiblement déterminée à ne pas plier.

- J'vais y aller, à ton défilé à deux écus, mais j'vais te foutre une honte magistrale ! Tell'ment magistrale que tu m'supplieras à g'noux de t'pardonner, & que jamais plus tu m'obligeras à porter d'robes ! Ah tu vas voir, qui s'ra la plus tyrannique, tu vas voir !

Ou comment perdre toute dignité en tentant de se montrer implacable.

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Alatariel
"Une belle robe de bal qu'a confectionné Alatariel de l'atelier DECO. "
La bouche s'ouvrit légèrement, les yeux s'arondirent à la mode de la carpe frite. Il était heureux qu'un voil vienne couvrire son visage en cet instant, car l'inélégance était au rendez-vous.

Non, elle n'avait pas préparée de tenue pour la Fashion Week.
Non, ce n'était pas Alatariel de l'atelier DECO, mais la Baronne Alatariel du Bois doré-Penthièvre dicte la couturière des rois, maitre couturière de l'atelier DECO, fournisseuse des royal.

Et Ayena en plus qui portait la tenue ? Mais qu'est-ce que les filles avaient eu en tête !

Alatariel jetta un regard paniqué à Nébisa et retint son souffle jusqu'à ce qu'une nouvelle quinte de toux vienne se couer son frêle corps. La bouche toujours légèrement ouverte, l'angevine angoissait de savoir ce qui allait être présentée.

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Clemence.de.lepine
Pourquoi tant de haine ?

C'est ce qu'aurait pu penser Clémence, bouleversée, à la remarque du couturier.

You talking to me ?!

Aurait-elle pu tout autant lui rétorquer, agressive et provocante.

Aucune de ces deux répliques ne lui effleura même l'esprit. Elle se fit simplement la réflexion que jamais personne ne l'avait aussi explicitement taxée d'hypocrite. Et pourtant, nombreuses avaient été les occasions de le faire. Mais pour ce qui était de cette occasion-ci... Elle était encore en train de se demander si la remarque était réellement justifiée. Elle arborait une petite moue boudeuse et, les bras croisés, s'interrogeait sur le bien-fondé de la critique. Car non, elle n'était décidément pas ce genre de femme au sang chaud qui pouvait s'emporter facilement et voler dans les plumes du premier pauvre bougre venu, aussi virulent et audacieux pouvait-il être. Elle ne s'effarouchait pas trop violemment sans en avoir d'abord soigneusement pesé les pour et les contre. A de rares exceptions près, néanmoins.

Et donc : était-ce justifié ? Son front bouillonnait tant la question était difficile - outch - car elle devait reconnaître que cette fois là, elle avait vraiment ressenti quelque peine pour Yolanda à la trouver si chagrine. Elle ne compatissait pas souvent, et quand elle le faisait - et en cela le couturier marquait un point - elle le faisait dans l'indifférence la plus totale. Quelle injustice, alors ! Essayez d'être gentille, tiens, on vous le reprochera quand même. Engoncée dans ses habitudes, avait-elle eu, encore, la langue, ou le verbe, un peu trop faux ?


Vous êtes très observateur. Il est vrai que je manque un peu de naturel mais je ne pensais pas trouver ici quelqu'un qui le soit assez pour me le faire remarquer.


Et de rouler des yeux, effarée, en direction de sa future mignonne et parfaitement parfaite - hypocrite ? - petite soeur : mais c'est
qui, celui là ?
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Caerellyn
Sur que sa fille allait la rendre folle, elle le savait et ce, depuis longtemps, mais elle y prenait plaisir et l'en aimait que plus, que le Très Haut lui pardonne mais il en était ainsi, elle cédait à tous ses caprices.

Mais là s'en était trop ! l'entrainer, elle, vicomtesse et baronne aux noms illustres, passionnée de tenues les plus luxueuses et couteuses, l'entrainer, donc à ce défilé unique des maisons de couture les plus illustres, à cheval, tenue de cavalier obligée donc, du Béarn à Paris, le chemin étant trop long pour monter en amazone. Elle avait songé un instant l'enfermer dans le donjon de Caumont jusqu'à la fin de ses jours.

Que nenni, l'enfant qu'elle était sans plus l'être, avait déclaré avec aplomb, que sa chère mère devrait, en plus, défiler avec sur son dos une robe de sa création.

Elle c'était affalée sur un divan et réclamé des sels.

Ainsi les dès en étaient-ils jetés. Ce jour d'hui, elles se trouvaient toutes les deux, poussiéreuses et en braies devant l'illustre maison.

La première personne qu'elle aperçue fut Johanara. Le souffle lui manqua, elle !! ...l'Elégance Innée.

Une tenture, quelques gestes rendus maladroits par la précipitation, lui redonnèrent un aspect de femme du monde. Ses cheveux noirs de jais remontés précipitamment en un lâche chignon, la folle mèche rousse lui caressait le nez, elle souffla dessus pour la remettre à sa place.

Elles se glissèrent aux meilleures places, Morganenn ne devant pas présenter son travail en l'immédiat, point trop devant, point trop derrière. Elle se laissa choir dans un moelleux fauteuil avec son élégance retrouvée en même temps que sa tenue.
Elle écouta attentivement les commentaires de sa fille tout en balayant de ses émeraudes l'assistance.

Voyons ! connus ? point connus ?

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Emilie_rosengard
[Poussez-vous de devant, la blondinette arrive !]

Emilie réceptionna sa nièce dans ses bras et la serra fort contre elle, ravie de la revoir, avant de relâcher son étreinte et de lui montrer la robe, puis de la laisser à son père.

« Peux-tu enlever le bandage de mes yeux s’il te plait, cela me chatouille. »


Fronçant légèrement les sourcils, la brune s'inquiéta un peu mais s'exécuta, ne sachant trop quoi faire de plus pour l'aider. Sur l'estrade approcha une blonde dont le nom lui disait quelque chose, ce qui détourna son attention. Emilie la dévisagea et sourit. Oui, c'était bien elle, c'était bien la même Axel qui lui avait remis son prix lors d'un concours organisé pour l'anniversaire du Lyonnais Dauphiné. Elle était toujours aussi belle, peut-être même plus encore. Et la robe qu'elle portait était d'une beauté éclatante et surtout d'une couleur qu'elle affectionnait particulièrement.

Je veux la même ....


Les mots étaient sortis sans qu'elle ne s'en rende compte puis lorsque la Dame d'Alix et de Roynac quitta l'estrade, Emilie reporta à nouveau son regard sur son frère, ne regardant les robes suivantes que d'un oeil.

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Azurelle
Nouvelle arrivée dans les locaux de la Guilde.
Une voiture avait fait le voyage depuis la lointaine Lotharingie afin d'admirer les travaux de couturières renommées et d'autres dont la célébrité poindrait sûrement sans tarder.

Ayant reçu un parchemin notifiant l'événement, la princesse blonde avait décidé de sortir se promener un peu pour voir du pays et pour voir le Royaume de France - même s'il était un peu ravagé par la guerre. Et en plus, sa cousine Idril de Sparte présentait parait-il quelques tenues de sa confection : l'occasion rêvée d'aller applaudir le talent reconnu des Sparte.

Azurelle ramena donc sa fraise ainsi que sa Flam dans la capitale. Sa demoiselle de compagnie, pourtant fraichement rencontrée, lui plaisait chaque jour de plus en plus et sa présence était fort agréable à la jeune fille solitaire qu'elle était habituellement. Et puis elles partageaient ce gout des jolies tenues.

Elles étaient visiblement un peu en retard et lorsqu'elle arriva enfin sur le devant, assez proche pour voir les défilantes, son oeil fut attiré par une robe superbe dont elle reconnut la griffe instantanément : c'était une Clarinha, une oeuvre créée par la même personne qui avait cousu les tenues que lu Duchesse affectionnait tant . Il fallait faire partager :


Voyez, Flaminia, comme ces robes sont magnifiques ! Vous pensez qu'on peut les acheter ?

Qui dit timide ne dit pas qu'on n'affectionne pas dépenser à tort et à travers, encore plus quand il s'agit de frivolités.

Et où est Idril ? Et où sont ses robes ? J'espère que si on les a manquées, il est prévu que les jeunes filles qui les portent se baladent dans la foule pour qu'on puisse les revoir !
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Ayena
Victory - C'est au tour de Dame Ayena d'Alquines d'arriver avec une belle robe de bal qu'a confectionné Alatariel de l'atelier DECO.

La jeune femme a un battement de coeur qui oublie de se manifester. C'est à elle. Elle grince des dents : Alatariel tout court, qu'elle a dit, la présentatrice. C'est presque indécent quand la femme que l'on présent est aussi une Penthièvre et qu'elle a de l'or jusque dans le nom : "Bois doré". Faudra lui faire la remarque, à la Victory. Ça se fait pas, quand même...

Mais, elle fait le vide dans sa petite tête et en deux secondes, elle apparait. Elle. LA star. Enfin, on parle de la robe, n'est- ce pas... D'Alquines s'avance, le visage haut, le regard loin, digne, élégante. Son boitement s'oublie tant elle a dans sa façon de se tenir quelque chose qui fait oublier les défauts. Et dans une révérence splendide, elle fait face aux clients. Splendide parce qu'elle l'a apprise à la Cour de France, splendide parce que feue Béatrice Première y a eu le droit. Splendide parce que ce défilé est un pied de nez magistral à la Malemort qui a dénigré les couturières. Splendide tout court. Et toc.




Demi tour, petit sourire presque mutin d'avoir agi sans l'ordre de sa cheffe Alatariel et de l'avoir placée aux centre des attentions alors qu'elle n'en sais rien, Ayena s'en retourne en coulisse, assez lentement pour que chacun puisse admirer.

Sur sa lancée, elle allait donc retourner derrière le rideau lorsqu'elle vit qui était la prochaine. Elle sourit à la jeune fille, heureuse de la voir. Heureuse comme lorsque l'on retrouve une petite soeur, une amie, quelqu'un qui vous a manqué.
Alors, Ayena fait un clin d'oeil à Yolanda et retourne sur scène. Elle se place à côté de Victory à qui elle chuchote qu'elle est désolée, mais que pour le coup, c'est elle qui présente la prochaine...


- La tenue suivante est portée par la Demoiselle Yolanda Isabel de Josselinière. C'est une création de la très douée Clarinha, des Doigts d'Or.

La jeune femme fit une signe de la main en direction de Molières, lui indiquant ainsi d'entrer sur scène.

- Vous pouvez donc admirez une cotardie de velours ...

Un coup d'oeil, un peu d'improvisation n'a jamais fait de mal, n'est-ce aps ?

- ...de velours de Gênes sur une futaine à ... euh... deux envers. La robe est brodée de fils de soie blanche et portée sous une veste de velours aux broches d'argent et de ...

Attends, c'est quoi ce truc, là... Wouha, n'empêche... Il lui en faudrait...

- de chrysocolles.

Un sourire vers le public qui à vrai dire n'a pas un oeil pour elle, sans doute, et c'est bien mérité.

- Le tout, pour sortir, s'accompagne de gants de soie et d'une cape de drap des Flandres fourrée de queues de renards blancs.
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>DECO pour bannières et tenues !
- Héraldique -
Alatariel
Alatariel dégluti avec peine puis recommença à respirer quand elle aperçu Ayena, sa petite Ayena, celle qui lui avait succédé comme Grand Maître de la Garde robe, débarquée dans la robe de bal.
- Grand Dieu !

Mais qu'est-ce que les filles pouvaient avoir eu dans la tête ? Elles devaient avoir fouillé l'atelier pour trouver cette robe, pourtant bien cachée dans une mâle. Cette tenue était sorti d'un moment de folie ou de génie. Le tissu et les orfrois lui avaient coûté un an des revenus des terres de Luché-Pringé. C'était donc une folie qu'elle hésitait à vendre, et que maintenant tout le monde pouvait admirer.
C'est pas comme ça qu'on allait la laisser tranquille et l'oublier la Baronne décadente et moribonde!

Après l'angoisse, après l'étonnement, après la surprise, vint l'attendrissement. Son Ayena, son ancienne apprentie, sa petite perle, avait eu là la plus attentionnée des attentions qu'on pouvait avoir pour la Couturière de Rois : faire vivre son art même en son absence. I
l faudrait toute fois qu'elle lui passe une chasse pour avoir de un fouillé dans des affaires qui n'étaient pas à elle et de deux, avoir présenté une tenue sans son autorisation (car enfin, il ne fallait pas donner non plus l'impression que la baronne s'attendrissait avec l'âge).


Et puis l'angoisse revint. Quelle allait être la réaction des autres, d'Attia en particulier dont le regard acéré inquiétait encore la Couturière des roi ? Si Alatariel avait été heureuse de venir ici incognito, elle l'était d'autant plus qu'elle pouvait entendre ce que l'on disait d'elle en son absence.

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Yolanda_isabel


L’Epine, c’est celle dans son pied, c’est le rappel des convenances quand elle voudrait n’être que l’enfant qu’elle est vraiment. L’Epine, ce sont ces phrases bien construites et d’un condescendant affecté qui venant de Clémence ne l’est plus tout à fait, puisqu’il est tout à fait naturel. Clémence a pour elle cette nature d’être tout sauf naturelle, Clémence a pour elle ce talent inné de vous rappeler qu’il n’y a rien d’inné même pas d’être bien née, et qu’il faut être toujours plus parfaite chaque jour que la Nature fait. Elle n’est pas parfaite, Clarinha non plus. Dans l’ordre, donc répondons.

-« Elle vous a dit que vous pouviez le garder le mantel ainsi que la robe et la chemise. Que l’Atelier vous l’offrez Clémence. Et quant à la tenue de la meuna Linèta, on reconnaît sa griffe, Clémence, voyons ! Même si je doute que Clarinha aurait osé mettre une pareille horreur dans les cheveux de quelqu’un mais c’est d’elle ! Elle est si jolie ‘Lina ! »

Voilà pour les mondanités, voilà pour ce qu’elle peut faire de mieux. Et se contenter d’apprécier la caresse et la remarque qui est comme un rappel à l’ordre. Tu n’as pas mal, Yolanda, tu n’as pas mal. Ce n’est pas vrai, tout est trop joli pour que tu le gâches en ayant mal. Voilà ce que cela veut dire. Tu n’as pas le temps d’avoir mal quand il est temps de montrer et démontrer le talent de la Portugaise. A Linien qui l’entraîne, c’est un regard éperdu qu’elle jette. Que faire ? Alors, elle fait comme s’il y avait encore tout à faire, sans pudeur, sa tenue de voyage est ôtée pour passer de son mieux et avec l’aide de Linien la tenue cousue avec amour par la Cunha. Les piques sont envoyées de tous côtés, elle pourrait défendre l’une ou l’autre, elle pourrait mais elle se concentre sur la douleur qui irradie dans la jambe gauche, sur les mains de Clarinha qui la coiffe, sur celles de Linien qui revêtent les dernières pièces de la tenue chaude.

Enfin, elle est debout. Enfin, elle regarde vers les rideaux, vers Alquines qui lui sourit. Un sourire alors même qu’elle pose le pied gauche sur le sol.


-« Je vais. Et je suis belle, je suis la fille de ma mère. »

Je vais, la source de nombres de ses soucis. Je vais aux côtés d’Ayena qu’elle rejoint en tentant d’atténuer le boitement en forçant sur la jambe qui lui fait défaut. Qu’elle rejoint en chantant en pied de nez à tous, en chantant une comptine qu’on leur apprend en terre angevine, que sa mère chantait quand elle biberonnait.

-« Petite buse si tu n’as pas d’ailes, ah bah tu peux pas voler.. Tu peux pas voler ! »

Pouf, pouf c’est moi que v’là !





Il y a certaines personnes qui ne lui feront pas faire de gestes inconsidérés, Ayena est de ces personnes. Pas de main tendue, pas de risette mal placée, il y a des amitiés, des complicités qui se passent d’exubérance. Elle était là, elle est là, elle sera là, Alquines à Molières, un regard amusé qui en dit long sur leurs handicaps respectifs. Equipe de bras cassés ou jambes, c’est selon. La cape est détachée et gardée un instant dans les mains recouvertes de gants, des gants brodés d’un Y. Puis finalement, la cape est ramenée dans les coulisses où elle retrouve Linien, la cape est tendue à Clarinha, Linien est accroché et traîné à sa suite alors qu’elle dévoile la tenue.



-« Je voudrais .. Que l’on prie.. »

C’est ridicule. C’est doublement ridicule qu’elle plus quiconque ne croit pas aux prières. Pourtant, c’est un besoin impérieux qui la pousse soudain à réclamer cette prière. C’est Attia au fond, Attia qui l’habille depuis son enfance. C’est Ayena qui a aimé. C’est Clémence qui a souffert. C’est Linien qui a soutenu. Ce sont ces couturières qui font la mode. C’est ridicule, la mode aussi, mais c’est un besoin impérieux que celui d’être à la mode.

-« J’ai chaud aussi.. »

Et d’enlever la veste qu’elle garde d’une main.



-« Je voudrais que l’on prie pour que Saint Louis qui était un grand roi.. Je voudrais qu’il protège le Royaume de France, la Mode et la Reine Béatrice qui aimait ses couturières.. Qui nous aimait. »

Moi aussi, moi surtout.
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« Ca s'la touche beaucoup, mais pour ce qui est d'agir, y a plus personne ! »
Amaelle.
Dans l'ombre de la baronne qui aurait remarquer la douce Amaelle? La jeune sœur de l'exubérante baronne,tout aussi grande et rousse qu'elle fût séparée de celle-ci lorsque ont l'emporta en coulisse ... Elle était venue pour voir sa sœur défilé.
La jeune Ambroise alla donc s’assoir.Non loin se trouver une brune dans une étrange robe rouge,un italien qu'elle reconnut comme étant le milanais qui l'avait accueillit lors de ses premières commandes aux fabuleux Doigts d'Or,un petit enfant ... Derrière elle un peu plus vers la brune se trouver deux femme voilé dont l'une avec un décolletée bien remplit.Celui de sa sœur l'était déjà très bien et celui-ci l'était également ... L'Ambroise avait revêtu une tenu acheter pour l'hiver et trouver dans le fabuleux catalogue de la jeune Clarinha ...




Le velours émeraude s'accordant parfaitement avec ses yeux de la même couleur,elle c'était coiffé d'un chignon serrer.Sa peau pâle et délicat,ses lèvres rose ... Tout dans l'apparence et la tenu de l'Ambroise était là pour faire ressortir ses flamboyant cheveux roux.
La Berrichonne assez stressée observer les tenus défilant s'émerveillant devant le talent de ces couturières ...

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--Linien.


A la hauteur du Coquelicot fut rendu le sarcasme du Pavot.

Ravi de rendre service.

Ce fut alors le moment d'habiller l'enfant, les gestes du couturier se faisant doux pour tenter d'amoindrir la douleur. La dernière fois qu'il l'avait vu dans un tel état, c'était après la mort de la Reyne Béatrice, ainsi était-il inquiet pour sa mini-cheffe. Une dernière poussière imaginaire ôtée sur la tenue de Clarinha, et l'enfant partit rejoindre Ayena.

Le rituel était bien préparé, mais une dissonance eut lieu, tandis qu'elle lui prenait le bras pour l'emmener.

Sur l'instant Linien ne comprit pas pourquoi le Réglisse l'entrainait sur la scène, contre son gré, alors qu'il avait déjà présenté les tenues qu'il avait cousu. Il craignit de se voir transformé en porte-manteau vivant, avant de comprendre au dernier instant la folie de la môme.

En plein défilé, prier.

Comme si il fallait s'enfiler une purée d'épinards en plein milieu d'un baffrage aux macarons.

Mais à présent, il n'avait plus trop le choix, même l'envie de prendre ses jambes à son cou. Au coup de coude de Yolanda, il s'executa, et improvisa une prière, reprenant à la fin les paroles du Réglisse.

Raclement de gorge.


Saint Louis, nous te rendons grâce,
Toi qui incarna la sagesse, la droiture,
Guide nous sur la chemin parsemé d’embûches de l’intégrité,
Que nous soyons capable d'aimer la Justice comme tu l'as crée,
Que nous soyons respectueux de la parole donnée et de l’honneur chevaleresque,

Protêge le Royaume de France de la laideur et des béotiens
Protêge les Arts et Artisanats qui font la réputation des Ateliers de France.
Protege également l'âme de feu sa Majesté Béatrice de Castelmaure,
Qui savait aimer la mode et ses couturières.

Amen.


Il lui semblait être en nage, ainsi aussitôt, fit-il retraite dans les coulisses, rendu furieux.
Elizabelle
Ne pas s'évanouir, ne pas paniquer, ne pas monter sur scène pour rappeler son mannequin et pour s'excuser de son travail médiocre... La jeune Elizabelle vécut un long moment difficile à surmonter mais par lequel tout créateur passe un jour ou l'autre... La présentation...

Et là, ô miracle, tout ce passa bien. Axel fut éblouissante dans la tenue vermeille, marchant d'un pas décidé et aant l'air de beaucoup s'amuser. C'est donc intensément soulagée que la petite brune vit sa part du défilé se terminer. L'adolescente se recula pour laisser place aux modèles et créateurs suivants. Si bien qu'au final, ce fut à Axel de chercher sa nièce...

Entendant son nom, Elizabelle tourna la tête et fit un signe de la main discret.


Je suis ici ma tante. Vous avez été parfaite vraiment... Gardez la robe je vous en pris, en signe de ma reconnaissance...

Et l'adolescente d'esquisser un doux sourire avant de porter son regard sur la foule.

Je crois avoir apperçu Enzo... Peut-être pourrions aller le saluer ?

Elizabelle sortit de son petit sac de couturière la boite offerte par le jeune homme et passa à son cou son présent, le chapelet en or qu'il lui avait ramené de la garde. La petite croix vint se nicher sur le velour bleu de la robe qu'elle portait. Sans vérifier si sa tante la suivait, elle se dirigea vers la silhouette qu'elle distinguait dans la foule, mais le voyant occupé avec une fillette, resta en retrait sans s'avancer.
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