Adrian.de.montjoie
[Bourg-en-Bresse]
Le jeune homme venait de s'installer dans sa nouvel demeure, dans le vieux Bourg. L'endroit était agréable, très beau, et la maison était assez vaste pour que lui et sa mesnie puisse avoir autant d'espace que désiré. Et rien n'était de trop, car le Baron avait un petit faible pour la dépense, en meuble et en décoration diverses et variées. Et pour lui, plus c'était du massif, mieux c'était.
Son bureau était tout bonnement énorme, afin qu'il puisse y entreposer ses dossiers, les oublier, manger et bien entendu s'endormir, le tout sans rien faire tomber. C'était du grand art. L'ébéniste qui l'avait monté était un véritable artiste. Au quatre coin du meuble, marron foncé, se trouvait un aigle aux ailes déployées, dont les yeux fixaient avec cruauté tout ce qui passaient à leur porté. Au début cela glaçait un peu le sang, mais au bout d'un moment on s'en accommodait très bien. Ou pas...
Le salon quant à lui était un coin assez tamisée, avec des tapisseries et une grande cheminée où crépitait un bon feu, histoire de se réchauffer. L'hiver n'allait pas tarder, déjà les premiers froids se faisaient sentir. Sur les sièges Gino avait fait déposer des coussins, afin que son maitre n'ait pas le fondement gelé au contact du bois froid, ou que ses invités ne se transforme pas en igloo, pour la même raison. Rien ne devait être laissé au hasard.
Enfin, une pièce entière avait été aménagée afin de conserver les vins du maitre des lieux. Et il en avait beaucoup, étant un amateur invétéré. Il pouvait dépenser des fortunes pour ce délectable nectar.
Le baron avait pour habitude d'ordonner à un des serviteurs de la maison de rester devant la porte, et de lui porter les missives qui pouvaient arriver, à n'importe quelle heure du jour ou de la nuit. On ne savait jamais qui était le destinateur, alors autant les lire dès leur arrivée plutôt que de les faire patienter sur un buffet.
Adrian pénétrait pour la première fois dans sa nouvelle demeure et il allait tout inspecter.
Gino... As-tu pensé à préparer une chambre et un bureau pour Pétrasis?
Oui, maistre, répondit le grand germano-italien avec déférence.
Parfait... Bien bien bien. Montre moi tout ça je te pries alors. Je veux tout visiter.
Il fallut un bon moment pour le faire, le jeune homme posant des questions de temps à autre ou faisait des remontrance si telle ou telle chose ne lui convenait pas. Il était très exigeant le baron, il tenait ça de sa mère. Une pensée pour elle lui traversa l'esprit. Puis il déclara:
Je vais dans mon bureau, j'ai à faire. Fais en sorte que le dîner soit prêt et chaud quand je redescendrai. Tu connais mes heures.
J'attends également une missive importante, alors dès qu'un coursier arrivera, tu le feras monter me rejoindre.
Compris?
Gino hocha la tête, et le jeune homme, satisfait, monta travailler dans son tout nouveau bureau tout neuf.
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Le jeune homme venait de s'installer dans sa nouvel demeure, dans le vieux Bourg. L'endroit était agréable, très beau, et la maison était assez vaste pour que lui et sa mesnie puisse avoir autant d'espace que désiré. Et rien n'était de trop, car le Baron avait un petit faible pour la dépense, en meuble et en décoration diverses et variées. Et pour lui, plus c'était du massif, mieux c'était.
Son bureau était tout bonnement énorme, afin qu'il puisse y entreposer ses dossiers, les oublier, manger et bien entendu s'endormir, le tout sans rien faire tomber. C'était du grand art. L'ébéniste qui l'avait monté était un véritable artiste. Au quatre coin du meuble, marron foncé, se trouvait un aigle aux ailes déployées, dont les yeux fixaient avec cruauté tout ce qui passaient à leur porté. Au début cela glaçait un peu le sang, mais au bout d'un moment on s'en accommodait très bien. Ou pas...
Le salon quant à lui était un coin assez tamisée, avec des tapisseries et une grande cheminée où crépitait un bon feu, histoire de se réchauffer. L'hiver n'allait pas tarder, déjà les premiers froids se faisaient sentir. Sur les sièges Gino avait fait déposer des coussins, afin que son maitre n'ait pas le fondement gelé au contact du bois froid, ou que ses invités ne se transforme pas en igloo, pour la même raison. Rien ne devait être laissé au hasard.
Enfin, une pièce entière avait été aménagée afin de conserver les vins du maitre des lieux. Et il en avait beaucoup, étant un amateur invétéré. Il pouvait dépenser des fortunes pour ce délectable nectar.
Le baron avait pour habitude d'ordonner à un des serviteurs de la maison de rester devant la porte, et de lui porter les missives qui pouvaient arriver, à n'importe quelle heure du jour ou de la nuit. On ne savait jamais qui était le destinateur, alors autant les lire dès leur arrivée plutôt que de les faire patienter sur un buffet.
Adrian pénétrait pour la première fois dans sa nouvelle demeure et il allait tout inspecter.
Gino... As-tu pensé à préparer une chambre et un bureau pour Pétrasis?
Oui, maistre, répondit le grand germano-italien avec déférence.
Parfait... Bien bien bien. Montre moi tout ça je te pries alors. Je veux tout visiter.
Il fallut un bon moment pour le faire, le jeune homme posant des questions de temps à autre ou faisait des remontrance si telle ou telle chose ne lui convenait pas. Il était très exigeant le baron, il tenait ça de sa mère. Une pensée pour elle lui traversa l'esprit. Puis il déclara:
Je vais dans mon bureau, j'ai à faire. Fais en sorte que le dîner soit prêt et chaud quand je redescendrai. Tu connais mes heures.
J'attends également une missive importante, alors dès qu'un coursier arrivera, tu le feras monter me rejoindre.
Compris?
Gino hocha la tête, et le jeune homme, satisfait, monta travailler dans son tout nouveau bureau tout neuf.
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