Adrian.de.montjoie
Le regard de la jeune femme sembla changer quand il lui posa sa question, il put y lire, bien que très furtivement, une sorte d'angoisse. Lui avait-il donc fait peur? Cela n'était bien entendu pas dans ses intentions. Mais il préférait avoir son autorisation de lui ouvrir son âme, plutôt que de la prendre au dépourvu. Il détestait trop surprendre les gens, sauf par des cadeaux. Mais la question était trop grave pour qu'il se permette ici de n'en faire qu'à sa tête. Son regard se posa sur elle, il prit une grande bouffée d'air puis se lança: il allait soit récolter de merveilleux fruits, soit prendre une douche froide qu'il n'était pas près d'oublier. Dans les deux cas il aurait la satisfaction d'avoir été honnête avec la Duchesse. Sa voix se fit velours.
Alinoë...
je me souviens très bien de nos rencontres du passé, à vrai dire elles furent gravées dans ma mémoire, même si nous avons été longtemps loin l'un de l'autre. Je ne voulais plus y penser car vous estiez loin et je pensais que vous trouveriez sans aucun doute bien mieux que moi, un meilleur parti, un homme plus présent, plus proche de vous. Du coin de l'oeil j'ai conserver mon attention sur vous, suivant les différentes étapes de vostre carrière, avec une grande fierté.
Puis l'idée de revenir vers la Savoie, pour différentes raisons sur lesquelles je ne veux point m'attarder, fit peu à peu surface. Lors de mon installation, tous les souvenirs et les sentiments que j'avais conserver au fond de moi se mirent à bouillir, exigeant de pouvoir retrouver la lumière du jour. Et chose étrange pour moi, je les ai laissé faire, moi d'habitude si réserver, malgré une façade extravertie.
Vous revoir me fit comme un choc, une bouffée d'air. Et je compris...
Il se tut, l'observant un instant. Devait-il continuer? Oui? Non? Il prit la chance qui s'offrait à lui et décida d'aller plus avant encore.
Je compris qu'il m'avait manqué quelqu'un, malgré tout l'amour que me portait ma soeur.
Vous me manquiez, vous manquiez à mon coeur Alinoë.
Et... si vous le permettez bien entendu, j'aimerai vous avouer que depuis mon retour et nos retrouvailles... Je me sens transformé.
Il se tut, laissant à la duchesse le temps de réfléchir. Pendant ce temps là il demanda un verre de vin au valet.
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Alinoë...
je me souviens très bien de nos rencontres du passé, à vrai dire elles furent gravées dans ma mémoire, même si nous avons été longtemps loin l'un de l'autre. Je ne voulais plus y penser car vous estiez loin et je pensais que vous trouveriez sans aucun doute bien mieux que moi, un meilleur parti, un homme plus présent, plus proche de vous. Du coin de l'oeil j'ai conserver mon attention sur vous, suivant les différentes étapes de vostre carrière, avec une grande fierté.
Puis l'idée de revenir vers la Savoie, pour différentes raisons sur lesquelles je ne veux point m'attarder, fit peu à peu surface. Lors de mon installation, tous les souvenirs et les sentiments que j'avais conserver au fond de moi se mirent à bouillir, exigeant de pouvoir retrouver la lumière du jour. Et chose étrange pour moi, je les ai laissé faire, moi d'habitude si réserver, malgré une façade extravertie.
Vous revoir me fit comme un choc, une bouffée d'air. Et je compris...
Il se tut, l'observant un instant. Devait-il continuer? Oui? Non? Il prit la chance qui s'offrait à lui et décida d'aller plus avant encore.
Je compris qu'il m'avait manqué quelqu'un, malgré tout l'amour que me portait ma soeur.
Vous me manquiez, vous manquiez à mon coeur Alinoë.
Et... si vous le permettez bien entendu, j'aimerai vous avouer que depuis mon retour et nos retrouvailles... Je me sens transformé.
Il se tut, laissant à la duchesse le temps de réfléchir. Pendant ce temps là il demanda un verre de vin au valet.
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