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La charrette du conteur

Mary.
Ils étaient partis la veille de Dijon, le conteur et toute sa petite famille : les quatre gosses, bien sûr, avec nourrice et gouvernante, la fiancée, et la blonde Sonia.
Ils arrivaient à Dôle ce matin là.
Une fois la charrette bien calée sur un terrain à peu près plat, non loin d'une rivière où on pourrait faire un peu de toilette, et puiser de l'eau pour le repas, les femmes s'étaient occupé de préparer le repas qu'ils avaient pris en commun sur une grande toile étalée à même le sol, profitant de la douceur exceptionnelle de cet automne.
Ensuite, la nourrice et la gouvernante avaient installé les petits dans la charrette pour la sieste, et Mary avait comme à son habitude profité de ce moment de répit pour filer en taverne.
Elle en revint tout essoufflée, les joues roses à la fois d'excitation et d'avoir couru tout le long du chemin.

Elle se planta devant son patron, qui se reposait adossé contre la roue de la charrette :


Patron, d'vinez qui est à Dôle, j'viens d'les rencontrer pendant la sieste des p'tits !

y'avait dame Zabou avec le petit Lupin d'arc, qui rêve de jouer avec Valérien !

et puis après est arrivé messire Scorpo ! dame Hermine est aussi du voyage, et messire Oban !

quel dommage que ce soir je ne puisse pas veiller pour aller avec vous à la taverne ! mais je ne peux pas laisser Alexandrine seule dans la charrette avec les petits, c'est trop dangereux à la nuit tombée !

Patron ça m'gêne un peu de vous demander ça, mais, si vous voyez dame Hermine, vous pourriez lui d'mander si elle peut me r'vendre un peu de ses herbes pour éviter les mauvaises surprises ? J'en ai presque plus de celles qu'elle m'avait passées ce printemps, et comme on disait hier, j'm'occup'rais plus aussi bien de vos gosses si j'avais une famille à moi...
Pis avoir un enfant en même temps que votre Eva, ça servirait pas à grand chose, il parait qu'on est pas de bonnes nourrices, nous autres rousses, vaudrait mieux que ce soit Alexandrine qui le fasse ....

Bon j'vous laisse, j'entends les p'tits qui commencent à r'muer


Elle se glissa dans la charrette pour aider la nourrice à rhabiller les gosses.
Lupin_darc
Depuis qu'il traversait la Franche-Comté, Lulu croisait chaque jour des inconnus qui le reconnaissaient.

Au début il avait trouvé ça marrant, parce qu'il avait l'impression d'être une sorte de célébrité malgré lui. Et puis progressivement, il avait commencé à trouver ça moins drôle parce que les gens savaient qui il était quand lui n'avait aucune idée de qui ils étaient, eux.
Tout ça à cause de ses parents...

A Dôle ça n'avait pas manqué, une grande rousse avait déboulé en taverne, parlant l'0strogoth avec tata Zabou: Demat! Trugarez! Lupin se demandait comment il allait faire en Bretagne si ils parlaient tous comme ça. Et puis la rouquine l'avait reconnu: Mais t'es le petit Lupin de Blanca et Raoul! Il avait rougi, puis regard gêné... Moui, c'est moi. Puis il avait prié très fort pour qu'elle ne vienne pas lui pincer les joues faisant de lui un parfait idiot. Mais ouf! heureusement, cela n'avait pas été le cas.

Et finalement la rousse Mary s'était révélée une pas si mauvaise rencontre que ça pour Lulu. Elle lui avait expliqué qu'elle s'occupait des enfants d'un conteur d'histoires et justement, Lupin aimait bien les histoires et cherchait des copains de jeu. Du coup son humeur était remontée en flèche aussitôt et il s'était bien promis d'aller demander une histoire qui faisait peur au Domdom et de présenter Alfred (son ver de terre) ou Moumoute (son caniche) à Valérien, le fils de Dom.

Mais avant, il devait aller bosser au verger, ramasser les pommes que Zabou lui lançait du haut de son échelle. Il était en train d'en ramasser une quand il aperçut un petit trou duquel il réussit à déloger un petit compagnon de jeu pour son Alfred.

Zaza! T'as vu ça? J'ai trouvé un copain pour Alfred dans la pomme! Il se mit à rire tout heureux de sa découverte. Je peux le garder, dis? Je l'appellerai Barnabé celui-là!

Il l'observa un instant au creux de sa main et puis sortit le petit sac dans lequel il rangeait Alfred et y glissa Barnabé.

Puis se relevant:

Zaza? Je peux aller vers la charriote du conteur? J'aimerais bien qu'il me raconte une histoire qui fait peur.


Et finalement il ne lui laissa pas le temps de répondre que déjà il détalait en direction de la rivière, laissant Zabou les bras ballants devant tous les cageots de pomme à porter seule.
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Domdom
Se relevant de sous la charrette, dont il avait consciencieusement graissé et contrôlé les essieux , l'encapuché accueillit les babillages de la rousse gouvernante de ses gosses , son éternel sourire aux commissures :

Eh bien ! Que d'enthousiasme, Mary !
Je ne savais pas que la Bretagne vous manquait à ce point.
Il est vrai qu'on trouve moins de marins en Franche Comté ou en Bourgogne , que dans les caberlots de Vannes ou de Marseille , n'est ce pas ?


Puis , s'essuyant les mains graisseuses à même les braies , il continua ,hilare :

Par contre...Ce que vous me demandez de vous ramener quand j'aurai vu Herminator , prouve que vous avez remplacé facilement les marins de Vannes ou de Marseille, non ?

C'est qu'il la connaissait bien, la petite rouquine au visage criblé de taches de son , le passeur d'histoires !

Se dirigeant vers le centre de Dole, il se retourna une dernière fois vers son employée :


Je vais de ce pas saluer les bretons et les futurs bretons , Mary.
Si vous voyez Eva et Sonia, dites de venir me rejoindre.


Hâtant le pas , le grand brun entreprit d'aller rejoindre Oban, Zabou, Hermine, ainsi que Scorpon , certainement encore attablés dans quelque taverne de la ville : il ne les avait pas vus depuis si longtemps et c'était sans doute la dernière fois qu'il les reverrait .

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Lupin_darc
Lupin courrait si vite, qu'il ne vit pas arriver l'homme au coin de la rue et entra en collision frontale avec lui, se retrouvant les quatre fers en l'air et le contenu de son petit sac répandu sur les pavés.

Un bourdonnement lui emplissait la tête lorsqu'il releva les yeux vers l'encapuchonné face à lui. Il ne distinguait pas son regard sous la capuche et son imagination fit le travail à la place de ce que ses yeux ne pouvaient voir.


Pardon m'sieur... je... je vous avais pas vu.

Aussitôt il baissa ses yeux noisettes d'un air tout penaud, s'attendant à se faire invectiver pour son imprudence. C'était si facile de s'en prendre à plus petit que soi, anticipa-t-il mentalement.

Au même instant, il réalisa que son sac s'était ouvert sur le pavement et que les deux petits vers se retrouvaient tous nus à la vue de tous, se tortillant sous la soudaine lumière du jour et à la merci du premier godillot inattentif qui passerait pas là.


Alfreeeeeeeeed!
gémit Lupin en jetant un regard de détresse en direction de son lombric - devenu depuis peu son animal de compagnie - s'agiter à quelques pouces hors de sa portée.

Il en oublia presque la présence quasi menaçante de l'encapuchonné face à lui

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Domdom
Tout à ses songes , le grand brun ne vit pas arriver la petite tornade qui lui percuta l’estomac de plein fouet , lui coupant le souffle d’un coup.
Complètement plié en deux , Domdom dévisageait le gosse des rues , qui avait littéralement giclé sous le choc , un peu plus loin .

Ce gamin l'intrigait : il l’avait déjà vu quelque part…Mais où ?
Sans doute un de ces futurs coupe jarrets des faubourgs.

L’encapuché allait commencer à l’invectiver , lui reprocher son inattention , lorsqu’il entendit le mioche lui couper l’herbe sous le pied :


Citation:
Pardon m'sieur... je... je vous avais pas vu


Surpris de ses excuses , bien rares chez cette engeance , le passeur d’histoires se releva difficilement et se précipita vers le gosse , qui devait avoir, au bas mot , le même âge que son fils Valérien.

Ca va , petit ?
Rien de cassé ?


Aidant le chenapan à se relever et à s’épousseter , après s’être assuré qu’il n’était pas blessé , il croisa son regard désespéré et vit un sac de toile qui trainait sur le pavé de la rue , dont étaient sortis deux vers de terre , qui se contorsionnaient en tous sens .

Sans perdre de temps, Dom fit les quelques pas qui le séparaient de ce qui semblait représenter un trésor pour l’enfant , puis , après les avoir soigneusement ramassés et remis dans leur univers d’origine , tendit le sac au gamin , un beau sourire aux lèvres :


Tenez jeune homme…
Je crois que ceci a bien plus d’importance que vos propres os , d’après ce que ce que j’ai pu m’apercevoir , tout à l’heure.
N’est ce pas ?


Ce gosse des faubourgs n’était visiblement pas comme les autres .
De plus, l’attention particulière qu’il portait à deux misérables vers de terre dénotait une grande sensibilité
Sa curiosité aiguillonnée , l’encapuché désirait en savoir plus sur lui

Après que le petit garçon eut repris son bien, le serrant tout contre son petit torse , Dom entreprit de se présenter:


Je m’appelle Dom , jeune homme .
Je suis conteur.
Et toi , comment te nomme-t-on ?


Un genou à terre , le grand brun attendait que le gamin lui réponde .

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Lupin_darc
A sa stupeur, l'homme l'aida à se relever et lui demanda si il n'avait rien de cassé. Mais plus surprenant encore, il fit quelques pas et saisit délicatement les deux vers et les remit dans leur petit sac en toile et vint le remettre à Lupin, qui n'en croyait pas ses yeux.

Soulagé de retrouver son bien, Lupin parvint à sourire à l'inconnu et à articuler un:

Non, rien de cassé, m'sieur!
Voyant qu'il le dévisageait d'un air curieux, le mioche sentit le besoin de s'expliquer.
Je sais ce que vous pensez... mais c'est pas des vers comme les autres, ces deux là! Je leur ai donné un nom à chacun.

Il savait qu'il devait le remercier mais il ne savait pas trop comment s'y prendre, quand l'encapuchonné se baissa et lui donna son nom. Un sourire illumina le visage de Lupin lorsqu'il l'entendit:
Ah, c'est vous! Ca alors, je venais justement vous voir! Mary m'a parlé de vous!

Se grattant derrière l'oreille d'un geste machinal, il ajouta:
Et moi je suis Lupin...
Il hésitait à ajouter "le fils de Blanca" ou "le neveu d'Ober" ou "le fils du boucher de Saint Claude", vu qu'il ne savait pas trop au juste si le conteur se souvenait de lui vu qu'il était encore tout bébé quand ils avaient été présentés. C'était du moins ce que la gouvernante avait expliqué à Lulu le matin même. Mais finalement il n'ajouta rien, parce qu'il était lui et que peu importait que Dom le reconnût ou non.

Dame Mary m'a dit que vous racontiez bien les histoires. Pis aussi que vous avez plein d'enfants qui voyagent avec vous, mais... j'ai très peu de temps. Nous partons ce soir pour la Bretagne.
ajouta-t-il en baissant le regard, en prise à un soudain dilemne.
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Mary.
Souriant comme à son habitude, le patron n'avait pas pu s'empêcher d'ironiser sur le cœur d'artichaut de la rousse gouvernante, avant qu'elle ne remonte dans la charrette :

Eh bien ! Que d'enthousiasme, Mary !
Je ne savais pas que la Bretagne vous manquait à ce point.
Il est vrai qu'on trouve moins de marins en Franche Comté ou en Bourgogne , que dans les caberlots de Vannes ou de Marseille , n'est ce pas ?

Par contre...Ce que vous me demandez de vous ramener quand j'aurai vu Herminator , prouve que vous avez remplacé facilement les marins de Vannes ou de Marseille, non ?


Devait-elle répondre ? Lui expliquer que non, elle n'avait pas remplacé les marins ? Mais que oui, son stock avait diminué à Marseille ? Et que se connaissant comme elle se connaissait, il valait mieux reconstituer les réserves avant qu'un autre jeune homme bien fait de sa personne ne sache trouver le chemin de son cœur et de sa couche ?
Après tout, tant qu'elle réussissait à vivre sa vie sans se faire mettre grosse, ça ne le regardait pas, le patron, si ?

Le temps qu'elle se pose toutes ces questions, il avait déjà tourné les talons, et était parti de son grand pas vif en direction du centre bourg, heurtant au passage un gamin... un gamin ? Mais ? Mais ! Mais c'est le petit Lupin !


Dépêche toi de passer ton sarrau, Valérien, voici venir un enfant de ton âge, tu vas pouvoir jouer un peu avec lui !
Domdom
Ainsi , ce garnement qui courait les rues Doloises était Lupin !
Lupin …avec lequel l’encapuché s’était promené tant de fois , en compagnie d’Oberthur , alors que ses parents étaient occupés , au château de Dole pour sa Franc Comtesse (de l’époque) de mère et à la boucherie (la meilleure de Franche Comté et même de l’empire !) pour papa Raoul , toujours occupé à désosser un bœuf ou un porc .

Domdom comprenait maintenant pourquoi il lui avait semblé avoir déjà vu ce petit garçon quelque part , avant leur rencontre euh… si percutante !

Un voile de nostalgie passa devant les iris du passeur d’histoires , au souvenir des merveilleux moments passés en compagnie d’Ober , mais il se reprit aussitôt , afin que Lupin ne s’aperçoive pas de son émoi.

Posant la main sur l’épaule du gosse , il l’interrogea , un filet d’inquiétude dans la voix:



Mais dis moi , Lupin…
Que fais tu tout seul dans les rues de Dole , alors que tes parents sont actuellement en voyage en Occitanie ?



Le calvaphile se souvint alors que Lupin venait de lui annoncer qu’il partait pour la Bretagne ce soir.
Il devait donc être sous la surveillance d’Hermine et Scorpon , c’était la seule explication possible.

Dom ajouta alors :


Nous partons aussi ce soir , de notre côté, jeune homme , pour Dijon , où je vais déménager avec ma petite famille.
Je serai ravi de te présenter mes enfants.
Mon aîné s’appelle Valérien et vous devez être à peu près du même âge.
Vous vous êtes déjà rencontrés dans le passé, mais vous étiez trop petits pour vous en souvenir.


Puis, lui ébouriffant les cheveux d’un geste tendre et presque paternel , il lui proposa :

J’allais rejoindre les bretons en taverne , Lupin , tu m’accompagnes ?
Ainsi , tu me présenteras tes amis , les vers de terre ..
Quant à moi , je te conterai une belle histoire qui te fera rêver .
D’accord ?


Le sourire réjoui dont le gratifia le gamin valait toutes les réponses du monde .
Lui tendant la main , le grand Comtois l’entraina vers la taverne la plus proche.

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--Valerien
Citation:
Dépêche toi de passer ton sarrau, Valérien, voici venir un enfant de ton âge, tu vas pouvoir jouer un peu avec lui !


Sautant de la charrette , où il s'était installé pour apprendre à son chien Chouchen, son compagnon à quatre pattes , à donner la patte , Valérien enfila sa blaude au passage , avec juste un :"M'ci Mary " de remerciement , avant de filer vers la ville , aussi vite que ses jambes de petit garçon de sept ans le lui permettaient.

Au loin, il pouvait apercevoir la silhouette encapuchonnée de son père , penchée vers une autre silhouette , plus petite.
Celà devait être Lupin, dont lui avait parlé Mary , tout à l'heure.
Il ne le connaissait pas, mais en avait parfois entendu parler , à Saint Claude , au détour d'une conversation d'adultes.

Au bout de quelques temps de course, Valérien commença à s'essoufler , alors qu'il voyait son père s'éloigner avec le petit garçon


Poppa ...Poppa...
Attendez moi...
Ze viens avec vous !


Enfin...Son père, alerté par l'appel du blondinet , s'était retourné et l'attendait , donnant la main au dénommé Lupin.

Valérien en conçut une certaine jalousie : de quel droit son père pouvait porter de l'intérêt à un autre enfant qu'à lui même ?
Passe encore pour ses frères et soeurs , mais lui , là , le Lupin, c'était un parfait inconnu, non ?

Ce fut un Valérien haletant qui les rejoignit enfin , glissant sa mimine dans la main libre de son père , puis commençant à lui tirer le bras vers lui , comme pour affirmer sa possession.

Puis , il se présenta d'un regard plein de défi à l'autre môme


Bonzour , ze suis Valérien
Et là c'est mon Poppa !
Rien qu'à moi, hein ?



[/i]
Domdom
Dom observait le petit coup de jalousie de son ainé , un petit sourire aux commissures.
Il aimait voir son futur écuyer de fils jouer des coudes pour s'imposer aux autres.
Cà dénotait un caractère dejà bien affirmé et du caractère, son gosse n'en manquait pas !
Fouillant dans sa ceinture, le conteur en sortit deux bonbons au miel ,qu'il donna à chacun des gamins.

Puis, il entreprit de présenter Lupin à Valérien , le désignant , le bras tendu :


Valerien , voici Lupin ...
Tu sais , le fils du messire avec son grand couteau bien tranchant , dont tu avais peur à Saint Claude !


Le petit tremblement que son regard surprit chez son rejeton lui confirma que la peur de Raoul était toujours aussi présente chez lui
Il finit par lui sourire :


Allez , les enfants...
Je vais vous offrir un lait bien chaud avec une bonne brioche.
Après, il sera grand temps de se préparer à partir.


Domdom espérait bien trouver Hermine assez vite : il n'avait pas envie de ratisser tout Dole pour lui ramener le colis humain égaré , avec ses deux vers de terre dans son sac en toile !

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