Arzhel
Il était temps de rendre un véritable hommage aux soldats de la Bretagne. Sillonner les villes bretonnes pour y célébrer des messes de soutien quand le prélat le pouvait, ou rassurer les familles de ceux partis au combat en parcourant les villes était une chose. Rendre un hommage national pour que la communion ne se limite pas une famille malheureuse en était une autre.
La guerre a souvent servi de ciment aux bretons. Elle a été la cause autour de laquelle toute la pléthore didées qui pouvaient exister sur le territoire sunissait. Elle était loccasion pour les villes de retrouver des liens forts de commerce et dentre aide, pour les politiques de cesser -éventuellement- certains conflits stériles, pour la Bretagne de montrer sa force et sa ténacité, pour les idées et valeurs de lEtat dêtre promues et défendues.
Malgré tout, la guerre était aussi le moment où des bretons, des enfants de cette terre profondément aimante de ses habitants et attachée à la valeur de courage et de persévérance, périssaient au nom de ces valeurs, parfois bien loin de leur ville natale, de leur famille.
Il est du devoir du clerc de commémorer ces femmes et ses hommes qui, blessés ou décédés, ont combattu pour ce quils pensaient justes, pour combattre ce quils estimaient être la vice, pour, à contrario, défendre ce qui leur semblait bon et vertueux.
Revêtu de ses plus beaux habits de cérémonie. On pouvait relever la traditionnelle mitre et la crosse. On apercevait également lanneau pastoral. Les yeux les plus aguerrit étaient également capable de de visionner laube et lamict, le cordon daude, létole, le tout recouvert par la chasuble.
Larchevêque avait préparé au mieux cette cérémonie. Il avait a ce titre reçu laide de Gurwan qui, avait fait de son mieux auprès des osts bretons, pour récupérer les noms des blessés et morts de ce conflit qui durait depuis de longues semaines. Les noms étaient griffonnés sur un bout de parchemin que le prélat laissa à porter, posé sur lautel, tout prêt du Livre des vertus.
Les enfants de chur firent alors sonner les cloches, appelant tout breton qui le souhaitait, à venir rendre hommage aux soldats de son pays.
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Malgré tout, la guerre était aussi le moment où des bretons, des enfants de cette terre profondément aimante de ses habitants et attachée à la valeur de courage et de persévérance, périssaient au nom de ces valeurs, parfois bien loin de leur ville natale, de leur famille.
Il est du devoir du clerc de commémorer ces femmes et ses hommes qui, blessés ou décédés, ont combattu pour ce quils pensaient justes, pour combattre ce quils estimaient être la vice, pour, à contrario, défendre ce qui leur semblait bon et vertueux.
Revêtu de ses plus beaux habits de cérémonie. On pouvait relever la traditionnelle mitre et la crosse. On apercevait également lanneau pastoral. Les yeux les plus aguerrit étaient également capable de de visionner laube et lamict, le cordon daude, létole, le tout recouvert par la chasuble.
Larchevêque avait préparé au mieux cette cérémonie. Il avait a ce titre reçu laide de Gurwan qui, avait fait de son mieux auprès des osts bretons, pour récupérer les noms des blessés et morts de ce conflit qui durait depuis de longues semaines. Les noms étaient griffonnés sur un bout de parchemin que le prélat laissa à porter, posé sur lautel, tout prêt du Livre des vertus.
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