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[RP] Chez Platon le Chat

Sanctus
Sanctus salua l'inconnu de la tête. Belgarath... ce nom lui rappelait quelque chose. Izaac avait dû lui en parler naguère.

Je suis Sanctus entrez et venez prendre un verre.

Au moment précis où il prononçait ces mots, il sentit une main ferme sur son épaule et reconnut aussitôt le son de la voix venant de derrière lui.

Ah ça ! Lingus ! Tu as dormi ici ? Comment es-tu rentré ?

Sieur Belgarath, asseyez-vous, je vous en prie. Je vous sers un petit rosé ?
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Préfet du Prétoire du Lion de Juda (Pépé)
Ivori
Simplement vêtue de sa houppelande qui laissait deviner les formes voluptueuses de ses hanches, la belle rousse descendit lentement l'escalier, pieds nus. Sa chevelure sauvage, parsemée de fines tresses de ci, de là, cerclait son visage de jolies boucles et venait caresser la courbe de sa poitrine, et surtout la fourrure soyeuse de... Platon ! Elle l'avait trouvé, fourré sous un duvet de laine, dans la chambre.

Lové dans les bras d'Ivori, il ronronnait tout en se laissant caresser. Le jeune chat avait dû flairer le félin qui sommeillait en elle...

Arrivée dans la salle de l'auberge, elle posa le chat à terre et sourit aux hommes présents.

Bonjour messire le douanier. Je n'pensais pas vous revoir aussi vite.
Puis, la douce Ibère posa des yeux espiègles sur Sanctus et une main tendre dans le dos de son aimé, lorsqu'il demanda à ce dernier comment il avait fait pour entrer.
C'est moi qui l'ai fait entrer... J'ai joué d'ma lame sur ta porte... Une tradition ibère, dirons-nous. Au fait, bonjour mon cher Sanctus.

S'étirant avec toute la grâce et la langueur du chat, la Rouquine s'affala sur une chaise à côté du douanier. Déjà, la dégustation de vin allait commencer... Avaient-ils dormi tant que cela ? Ma foi...

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"Hasta la muerte..."
Sicaire du Lion de Juda
Porteuse de la Foy Réformée
La République ou la Mort

Lingus
Lingus s'attabla, il avait de l'éducation... un verre ça ne se refuse pas! L'offre s'adressait sûrement plus au douanier mais sait-on jamais...
Il tira le papier qu'un garde lui avait remis aux portes de la ville et le déplia sur la table.


Ça tombe bien que j'vous ai sous la main... si je puis me permettre bien sûr! J'allais vous écrire en réponse, je m'apprêtais justement à le faire à l'instant! mentit-il, dans un large sourire.Mais vous êtes là, alors au prix du papier de nos jours...

Voyageurs, soyez patati patata... bon voyage, oui merci.
Toute personne patati patata... vous voudrez bien me faire connaitre le but et la durée de vostre visite...

Il leva la tête vers le douanier et désigna la rousse alanguie sur la chaise à côté de lui.
Je me suis contenté de la suivre... et je resterais aussi longtemps qu'elle sera là.
Il poursuivit sur un ton complice Cette femme, je la suivrais les yeux fermés si cela ne me privais pas du spectacle de sa démarche! Puis il reprit sa lecture.
... ainsi que les marchandises et armes que vous apportez avec vous...
Voyez vous-même, je n'ai que le quignon de mon déjeuner et mon bâton de pèlerin.

Il écarta les bras pour désigner l'étendue du vide qu'il possédait et finit la lecture de la lettre.
Plaise au Très Haut que Grandson vous laisse un agréable souvenir !

Lingus allait se lancer dans d'interminables digressions sur ce qui plait ou non au Très-Haut, sur la question de savoir si les choses Lui plaisait seulement! Et tout un tas d'autres sujets qui ne manqueraient pas d'alimenter son monolgue... Mais il se ravisa et se contenta de poser un regard interrogateur sur Sanctus.
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Belgarath
Sanctus venait d’inviter Belgarath à entrer.
Il semblait surpris de la présence en sa demeure d’un homme à l’air souriant qui le saluait, main sur l’épaule.
Le Douanier reconnut instantanéement cet homme, un certain Lingus…
Il l’avait croisé le Dimanche précédent dans sa guérite.
Il faut dire que la femme qui l’accompagnait, Ivori, était de ces beautés qu’on remarque !

Un petit rosé ? Je vous avouerai, messire Sanctus, que je n’ai encore jamais eu l’occasion d’en goûter… dit le blondinet en acceptant l’invitation à s’assoir.

Tandis que l’hôte s’affairait à chercher une bouteille et des verres, Ivori descendait l’escalier qui menait à la salle principale.
Bel se leva pour la saluer…

Dame… Ivori, si ma mémoire ne me fait pas défaut.
Vous savez, Grandson est un petit Canton et on s’y croise très facilement !
, plaisanta-t-il, avec un petit clin d’oeil.

Une fois qu’ils furent tous attablés, Lingus apporta à Bel quelques précisions en réponse à la missive que la Douane remet à chaque nouvel arrivant.

Ah, ça, messire Lingus, je vous comprends !
Vous voyagez en bien belle compagnie !
Ne soyez pas marri de ce qui pourrait paraitre curiosité malsaine…
mais par les temps qui courrent, il a paru sage à nostre Conseil Cantonal d’avoir un minimum d’informations sur les denrées et les armes qui transitent par ici.


Bel ne laissa aucunement transparaitre qu’il ne recevait quasiment jamais de réponses et qu’il était bien en peine de vérifier la véracité d’icelles !
Mais il observait attentivement chaque voyageur et commençait à avoir une certaine expérience pour repérer les troubles fêtes ou les fraudeurs…

Messire Sanctus, je n’ai peut-être pas choisit le meilleur moment pour vous rendre visite…
Je ne voudrais pas vous déranger alors que vous recevez des amis !

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Vivre digne de Lui, c'est suivre en guerrier le chemin qui a du coeur...
Pour que vive la liberté, il faudra toujours que des hommes se lèvent et secouent l’indifférence ou la résignation
Sanctus
Belgarath vous êtes ici chez vous.

Il prend le torchon et le fait claquer au-dessus de la table pour en chasser les miettes et quelques cadavres de mouches anorexiques.

Asseyez-vous tous ! Je fais le service ! Et profitons des beaux yeux de la dame pour contempler un peu de paradis.

Va chercher des verres et une cruche de vin.

C'est un petit rosé du Languedoc que j'ai pris dans les caves d'un évêq... euh... que je fais venir à grand frais de Nîmes où je connais là-bas un négociant.
Je suppose que vous voulez me parler Belgarath. Ces gens sont des amis. Vous pouvez parler sans crainte. Mais si vous le souhaitez, je suis certain qu'ils accepteront de se retirer un moment dans leur chambre à l'étage.
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Préfet du Prétoire du Lion de Juda (Pépé)
Ivori
Seule face aux trois hommes, la belle rousse ne pipait mot.
Platon, visiblement attiré par son odeur, était revenu se nicher sur ses genoux et la contemplait, les yeux mi-clos, tout en se laissant allègrement câliner.
Rien n'échappait à Ivori pour autant et elle percevait avec toujours plus d'amusement les flatteries dont elle faisait l'objet... mais qui ne lui étaient jamais adressées directement. Aussi, elle se contentait de sourire, son doigt fin allant et venant le long du cou de Platon.

Ce ne fut que lorsque le torchon claqua sur la table que la douce Ibère releva la tête et croisa le regard de Sanctus.

Sanctus a écrit:
Asseyez-vous tous ! Je fais le service ! Et profitons des beaux yeux de la dame pour contempler un peu de paradis.

De paradis ? Qu'était-ce donc que le paradis ici bas ? Elle l'ignorait mais elle espérait bien fouler un jour de ses pieds menus le Jardin des Délices.

En attendant, un tout autre délice s'offrit à elle. Du vin rosé du Languedoc. Dieu, qu'elle haïssait ce duché... Théâtre d'un bain sanglant et tombeau du père de sa fille. Mais un verre ne se refusait pas.
Pendant que ce cher Sanctus partit chercher son breuvage et quelques godets, Ivori se tourna vers le douanier dont elle avait sciemment ignoré la requête.


Pour ma part, mon cher, vous pouvez constater vous-même, dit-elle en baissant les yeux sur l'unique tissu qui couvrait alors son corps, que je n'ai point d'armes... si ce n'est un vieux bâton. Tout comme mon aimé.

La belle lança un regard aimant à Lingus, alors que les godets se dispersèrent sur la table et se remplirent aussitôt. Ivori le porta à sa bouche, le huma en fermant les yeux, puis finit par y tremper le bout des lèvres. Foutre dieu qu'il était tôt pour boire... mais ce vin de Nîmes possédait une bonne teneur en bouche, c'était indéniable... Aussi, elle en but une franche gorgée avant de reposer le godet devant elle.


Savoureux, ce pinard, Sanctus. Mais je n'oublie pas que tu dois nous faire goûter de ton délicieux Armagnac !
, lui rappela-t-elle avec un clin d'œil malicieux.
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Sicaire du Lion de Juda
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Azurienna
Brrr !! Ce qu'il fesait froid mais bon ainsi etait la saison ... La jeune voyageuse avait dormi dans une grange abandonnée et lorsqu'elle etait arrivée les cheveux remplis de foin Ivori lui avait posé un regard tres amusé.
Azur s'etait donc justifiée precisant le pourquoi du comment ..
Ivori ah Ivori !! Si compatissante avec la jeune Azur depuis leur rencontre a Geneve ..Lingus lui se plaisait a taquiner Azur qui ne restait point en reste mais respectueusement elle le laissait gagné car Azur avait le respect des ancetres...
Elle avait decouvert avec plaisir le lac puis errant dans les rues elle se retrouva devant l'auberge dont Ivori lui avait parlé.. Elle regarda par la fenetre puis osa pousser la porte ...
La jeune femme retira son chale qui lui servait de capuchon et libera ainsi sa longue chevelure ébène en la balancant de gauche a droite..
D'un pas gracieux et delicat elle se dirigea vers le petit groupe ...

" Bonjour a tous ..."

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Belgarath
Bel, attablé, observait Sanctus qui s’affairait à nettoyer la table et disposer les verres.
Sûr que l’homme était hospitalier…

Un rosé du Languedoc ?
Je ne connais pas cet endroit…
Depuis ma naissance, je n’ai jamais quitté le sol Helvète.
Je comptais bien le faire mais les Francs Comtois ont choisit le moment de mon départ pour franchir le col et descendre sur Grandson sans invitation !
Je n’étais alors qu’à Genève, en visite à la pension des Mimosas et je suis rentré en hâte pour prêter main forte…


Bel marque une pause et goûte prudement le breuvage, en remarquant au passage la robe délicate…

Messire Sanctus, ce vin est assez agréable en bouche.
Me voilà de fait un peu moins ignorant de la chose viticole !


A ce moment, Bel se demandait de quelle couleur pouvait bien être le raisin…

La rousse Ivori s’adressa alors à lui, apportant quelques précisions sur son maigre baggage.

Dame Ivori, les routes Helvètes sont assez sûres…
mais heureusement que vous voyagez en forte compagnie car un bâton serait piètre défense contre un individu mal intentionné…
Je vous exhorte à la prudence !


La belle ne releva pas mais son sourire énigmatique en dit long sur ses capacités à se défendre.

Effectivement, messire Sanctus, je souhaitais solliciter vos connaissances, à propos d’un sujet sur lequel j’ai quelques lacunes et des informations contradictoires.
J’ai beaucoup entendu parlé de vous…
tantôt, on vous décrit comme un Saint Homme,Père Fondateur de la Réforme,
tantôt, vous êtes le plus abjecte des suppôts du sans Nom, meneur des hommes du Lion de Juda…
Je sais peu de choses, en définitive, sur la Réforme et ses principes…
Et on rapporte tellement d’horreurs à propos du Lion…
Mais peut-être est-il encore un peu tôt pour discourir sur un sujet très délicat à en juger par les réactions que je récolte à chaque fois que je tente de l’aborder avec mes semblables ?


Le blondinet venait juste de finir l’exposé du but de sa visite lorsqu’une jeune femme franchit la porte.
Elle salua l’assemblée en s’avançant et Bel attendit la réaction de son hôte…
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Sanctus
Sanctus vint s'asseoir à table aux côtés des autres. Il servit le vin qui était peut-être un peu jeune mais rafraîchissant. Il chercha du regard son chat qu'il ne vit et préféra se concentrer sur les propos de Belgarath. Ainsi cet homme venait se renseigner sur la Réforme.

Sieur Belgarath, vous êtes ici au bon endroit pour causer religion. Mais vous venez de parler de la pension des Mimosas. Le vieil Izaac ne vous a-t-il pas renseigné à ce sujet ? J'en serais le premier surpris. C'est vrai qu'il radote un peu, mais il lui arrive parfois de tenir de spropos cohérant.

Il allait continuer lorsqu'une femme entra dans la salle et salua tout le monde. Il l'examina d'un oeil expert et se dit secrètement que c'était un joli morceau. Il se leva, alla à sa rencontre et l'invita à s'asseoir.

je me nomme Sanctus, maître des lieux, heureux propriétaire d'un chat Platon invisible et d'une auberge du même nom. Vous êtes ?
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Ivori
Le vin nîmois sembla faire l'unanimité et, alors que le douanier expliquait à Sanctus la raison de sa présence en ces lieux, la belle rousse vit son amie Azurienna entrer timidement dans l'auberge. Sa splendide chevelure ondulait avec grâce, se délestant de la neige fondue.

Ivori voulut aller à sa rencontre mais, lâchant pinard, explications et convives, Sanctus s'en chargea d'un pas leste. Sacré charmeur, celui-là...
La douce ne bougea donc pas d'un poil, continua à caresser Platon puis, lorsqu'il se présenta à Azur, elle lança à son intention une gentille remarque avec une pointe de taquinerie... Comme cela avait toujours été la coutume entre eux.

Ton chat n'est pas invisible, il se prélasse de tout son long sur mes cuisses ! Tel maître, tel chat ! Il a tout compris c'petit...
Bonjour Azur. Contente que tu te joignes à nous !

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Azurienna
Azu arbora un sourire amusée en voyant Sanctus venir l'acceuillir.. Apparement elle n'avait point du le marqué car ils avaient fait ensemble la route Lausanne-Grandson..
En meme temps elle ne pouvait que paraitre fade comparée a la belle ibère..La jeune femme allait repondre quand Ivori prit la parole alors Azu en profita pour se delester dans un geste gracieux de son col ..Ainsi apparaissait un decolleté genereux dont plus d'un homme se damnerai pour s'y perdre...

"Enchanté Messire Sanctus , je suis Azurienna j'eusse voyagé en votre compagnie pour venir à Grandson mais il fesait nuit donc vous n'avez du remarquer ma presence.."

Elle accepta souriante son invitation a s'assoir et s'adressa a Ivori..

" Bonjour Ivori , oui j'ai finit par venir je tenais tant a rencontrer ce cher Platon .."

La jeune brunette lui adressa un clin d'oeil complice . Elle n'en salua pas moins au passage Lingus et le blondinet.

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Belgarath
A l’acceuil qu’elle reçut de la part de Sanctus et d’Ivori, Bel comprit que la Dame n’était pas personna non grata parmi les convives.
Il la salua poliment, son attention détournée par Platon, le chat, lové sur les cuisses de la flamboyante Ivori.

Arf ! Il y a des jours où je me ferais volontiers félin, songeait-il !

Bel tenta de retrouver son sérieux en buvant une gorgée du vin offert…
Peine perdue ! La nouvelle arrivée, dame Azurienna, quittait son col, d’un geste nonchalant, découvrant par là même des atours généreux…

C’est l’évocation du nom d’Izaac qui ramena Bel à la conversation :

Sieur Sanctus, Izaac et moi avons bien parlé de la Réforme, en particulier les… 52 articles, si je me souviens bien.
Vous connaissez comme moi le penchant de ce cher Izaac pour la bonne chaire et le bon vin…
J’avoue avoir perdu le fil de nostre discussion au cours de la soirée.
C’est qu’il est fin cordon bleu et qu’il possède une jolie cave, le bougre !
Et malgré tout le respect que j’ai pour lui, je crains que son discours ne soit empreint d’une certaine… conviction !

Toujours est-il que ce sont plus précisement les circonstances de la naissance du mouvement Réformé qui m’intéresse…
et sa relation avec le Lion…
Les détracteurs de la Réforme ont apparement une fâcheuse tendance à l’amalgame !
Tous les Lions seraient des Réformés… mais tous les Réformés ne sont pas des Lions, si j’en crois mon analyse…


Le blondinet commençait à apprécier de pouvoir discuter, en toute convivialité, avec des interlocuteurs qui ne confondaient pas systématiquement confrontation d'idées ou d'opinion avec joute verbale acerbe et finalement stérile...
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Lingus
En entendant le douanier mentionner la pension des mimosas, Lingus haussa un sourcil circonflexe. C'était décidément un drôle de douanier, plus diplomate que la moyenne en tout cas! Moins procédurier... plus futé.
Pour une fois -c'est assez rare pour être mentionné-, Lingus resta muet. Il se contenta de siroter son verre et salua l'entrée de la voyageuse d'un signe de tête. Il attendit la suite des évènement en observant la scène au-dessus de son verre.

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Yoyo73
Yoyo était très peu présent ces jours ci, occupé qu'il était au chevet de Caméliane. Sa fiancée souffrante et affaiblie, il n'avait pas le cœur à passer ses journées au bureau de la mairie. De toute façon, tout le conseil cantonal semblait être aussi présent que lui. Pas vraiment motivant, et peu rassurant pour l'avenir de Grandson.

Il passait toutefois régulièrement consulter les registres de douane rédigés par Bel. Chaque jour, de nouveaux visiteurs venaient compléter une liste bien particulière. Lingus, Zarathoustra, Aileron et sa douce, Andrew Largs, il ne manquait plus grand monde.

Ce matin du 6 février, alors qu'il faisait son tour au marché, Yoyo se disait en souriant "Dans la famille des indésirables, je veux Petit Frère". Lors de ses discussions avec les avoyers de CH ou d'ailleurs, tous ces noms faisaient frémir. Mais Yoyo n'était pas très inquiet.

En se dirigeant vers la mairie, il aperçut alors une silhouette aisément reconnaissable. Une sorte de carcasse géante affublée d'un chapeau rond. Yoyo ne put réprimer un petit rire.

Il fallait qu'il passe causer à Sanctus, après avoir géré les affaires cantonales du jour.

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C'est quoi, Berne ? @ Beara
Sanctus
Sanctus resservit un verre de vin à ceux qui en désiraient.

Belgarath, vous raconter l'histoire du Lion de Juda me prendrait plusieurs jours. Je vais davantage essayer de vous résumer l'essentiel. Le Lion oeuvre pour un monde de justice dans lequel les misérables qui asservissent les Hommes auront disparu.
Notre société a plus de 1000 ans d'existence. Elle est née du temps d'Aristote, a grandi avec Christos et s'est affirmée avec Averroes. Nous avons été persécuté à partir du IVème siècle, à l'époque où s'est constitué le clergé de Rome avec l'aval de l'empereur de l'époque. Le Lion est alors tombé dans la clandestinité la plus totale. Ce n'est que depuis quelques années que nous avons choisi de nous produire au grand jour.
Nous avons décidé à l'époque de prendre pied à Genève afin d'en faire le foyer du renouveau. L'heure était à la lutte ouverte avec les curés de Rome. La réponse fut la croisade et la formidable mobilisation des Genevois contre les "saintes armées". Leur résistance et l'échec des croisés a donné naissance à la première communauté réformée, née du Lion, mais sans rapport avec lui.

Le Lion oeuvre pour l'établissement de la Réforme. Nous avons choisi la lutte armée car ce sont les armes de nos adversaires. La confédération est notre sanctuaire. Les différentes organisations de révoltés, que les nobles nomment "brigands" ont accepté de ne rien tenter contre elle. Nous la protégeons donc. Un nouvel adversaire est apparu depuis peu sous le nom de noblesse noire. Et nous pensons qu'il y a danger.

Ai-je bien répondu ?
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Préfet du Prétoire du Lion de Juda (Pépé)
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