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[RP] Chez Platon le Chat

Belgarath
Bel affichait une mine grave tandis qu’il écoutait Sanctus.
Il accepta volontiers un second verre de rosé qu’il but lentement, comme il but les paroles de son hôte.
Toujours avide d’apprendre, il prenait en la matière une petite leçon d’histoire…

En l’occurrence, il n’est point de bonne ou de mauvaise réponse, Sanctus…

Bel sourit, interpellé par la conclusion interrogative qui semblait révéler un certain embarras.

Je ne suis pas venu à vous pour tenter de vous pièger, Sanctus, mais bien pour obtenir de la personne que je crois la mieux placée, des réponses aux questions qui me taraudent depuis trop longtemps !

Bel marqua une pause, réfléchissant à une formulation de sa pensée, en portant son verre à ses lèvres.
Reposant son verre, il se lança :

Vostre propos m’éclaire déjà sur un point : parce que des Hommes ont choisit de vivre différement leur foi, suivant d’eux-même les principes du Très Haut en dehors de tout endoctrinement dispensé par d’autres Hommes tout aussi faillibles, ils furent persécutés.
Ainsi, le Clergé versa le premier sang ?


Le blondinet était à présent lancé et il poursuivit, jaugeant les réactions de son interlocuteur.

Je me souviens de la réapparition du Lion en la bonne ville de Genève, du trouble que cette arrivée suscita parmi les Helvètes et des exactions commises lors de la Croisade menée contre la Confédération.
A la lumière de vostre réponse, il m’apparait que la résistance contre les Sanctes Armées tenait plus de la volonté farouche de défendre la terre que de s’opposer à l’Eglise.
J’en arrive à la conclusion que le mouvement Réformé est né de la soif de Liberté…


Le blondinet sentait peser sur lui les regards de l’assemblée mais il se concentra sur le visage de Sanctus et inspira profondément :

Je ne peux à présent m’empêcher de faire un parallèle entre l’Eglise Aristotélicenne et la Réforme.
La première se croit détentrice de la seule façon de vivre la foi et en appelle à ses armées « saintes » ou à des ordres militaires pour imposer cette vision, allant jusqu’à fermer les yeux sur des meurtres commis au nom du Très Haut.
La seconde semble moins intransigeante sur la gestion du culte mais son bras armé, le Lion, en appelle à l’assassinat des membres du clergé…
Où est l’Amour de son prochain, dans tout ceci, Sanctus ?


Si je me sens proche de la Réforme, dans la mesure où je n’ai nul besoin d’un galimatia latin dominical pour savoir si mes actions sont justes ou non, je vois régulièrement le Père Balbutachon oeuvrer pour le salut des âmes et le bien être de ceux qui se tournent vers lui sans jamais imposer quoique ce soit.
Mais je poursuivrai jusqu’à mon trépas celui ou celle qui commettrait l’irréparable en tuant nostre Curé !


Ne voulant pas monopoliser la parole trop longtemps, Bel se hâta de rebondir sur l’évocation de la Noblesse Noire :

Ah, la Noblesse Noire… un groupuscule de duchistes qui se vante de pouvoir mieux gérer les affaires Helvètes que les Avoyers et le Conseil !
Il y a une menace, effectivement… ces illuminés représentent un vrai danger pour la Liberté du peuple…
Ce peuple a déjà montré par le passé qu’il est fort capable de défendre cette Liberté, y compris au prix du sang de ses enfants !
Et je suis fort aise de constater que cette menace rassemble les plus fervents défenseurs de l’exception Helvète…


Bel saisit alors son verre et porta un toast :

A l’Helvétie ! Puissent ses enfants de tout bords ne jamais oublié le prix de sa Liberté !
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Vivre digne de Lui, c'est suivre en guerrier le chemin qui a du coeur...
Pour que vive la liberté, il faudra toujours que des hommes se lèvent et secouent l’indifférence ou la résignation
Nimgly
Flânant d'un pas lent et hasardeux, le jeune réformé arpentait la cité, se perdant tranquillement dans ses minces ruelles. Le soleil haut dans le ciel lui murmurait le ton de sa journée, elle s'offrait toute entière à lui et le temps ne pressait point. Revenant des bois, à l’extérieur de la ville, il avait abandonné ses coffres sous la protection, le pensait-il du moins, d’Aileron et Regine. Avançant sans empressement dans les faubourgs, il prenait mille détours découvrant ainsi la cité, constituée ici bas de nombreuses venelles qui semblaient tous converger vers le centre de la ville.

Le rouquin pointa alors sa mine folâtre sur la place du village, après avoir erré quelques temps dans les bas fonds des bocans. Le paysage et l’architecture des battisses apparaissaient ici quelque peu bourgeoise en comparaison aux vieilles aux masures préalablement rencontré ; c’est ici que se trouvait l’auberge loué par Sanctus. Le jeune homme s’arrêta au centre de la place, fouillant dans ses poches, il en extirpa un billet chiffonné. Place du village … Chez Platon le Chat. Du regard il chercha circulairement l’édifice, un écriteau annonçait normalement l’établissement. Il le découvrit sur une maison à un étage, d’une apparence quelconque, se fondant dans le paysage au point de passer presque inaperçu.

Il s’y dirigea alors ; la porte entrouverte, il lui donna trois coups et entra. Les gens, dehors se retournèrent. Le lieu avait semble-il, déjà réputation. Plusieurs personnes étaient déjà attablés ; il reconnu Lingus, Ivori sa compagne, Sanctus et deux autre individus qu’il ne connaissait pas, et dont un était en grande conversation. Demeurant devant la porte, Nimgly s'annonça.


Le bonjour !
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Aristotélicien réformé.
Voyageur & Étudiant.
Ivori
Tout en buvant son vin, la Rouquine écoutait d'une oreille attentive les paroles du douanier. Il y avait certes du vrai, mais aussi du relatif... Comme toujours. Mais il était tout de même appréciable d'avoir à la table un être qui prenait le temps de s'intéresser, de s'interroger au lieu de condamner sans réflexion ou connaissance préalable...

Aussi, Ivori ne voulut point interrompre cet échange des plus passionnants. Elle fit un sourire à Azur qui venait de les rejoindre autour de la table et entendit frapper à la porte qui s'ouvrit alors tout doucement. C'était le rouquin. La jeune femme ne le connaissait que de la veille mais déjà, elle appréciait sa compagnie - et nous n'y verrons aucune espèce de solidarité entre roux, que nenni !

Afin de lui permettre de se joindre à eux, la douce Ibère se leva aussitôt, frôlant le bras du douanier avec les pans de sa houppelande, salua Nimgly d'un signe de tête et d'un sourire, puis alla s'asseoir de côté sur les genoux de Lingus, passant ses bras autour de son cou avec tendresse.

Décidément, ça affluait chez Sanctus ! N'en déplaise aux rabat-joie et autres coincés d'la soutane, il y régnait une ambiance chaleureuse et conviviale.


Mon cher Belg, pourriez-vous me passer mon godet ? J'ai oublié de l'prendre et je n'peux décemment pas tendre le bras sans risquer de me vautrer sur le plancher ou d'écraser mon pauvre amor... Même si je suis loin d'être grosse... Cela va sans dire...

La belle rousse lui adressa son plus beau sourire, avançant légèrement une main gracieuse aux doigts fins et délicats. Contrairement à certains, elle prenait soin de son corps, se pâmait au grand jour, profitant ainsi des rayons du soleil, et variait les plaisirs... Quels qu'ils soient.

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"Hasta la muerte..."
Sicaire du Lion de Juda
Porteuse de la Foy Réformée
La République ou la Mort

Sanctus
Sanctus écouta Belgarath parler. Il semblait qu'on ne pouvait l'arrêter. L'homme était donc un bavard. Une espèce du genre humain qu'il avait du mal à cerner, lui qui s'exprimait toujours en quelques mots. Une fois qu'il eut terminé, Sanctus reprit la parole.

Sieur Belgarath, vous avez parlé longuement et vous devez avoir soif.
Mais votre analyse est fausse sur deux points : nous n'appelons pas au meurtre envers les curés, même si ma sica me démange cruellement parfois. Seul le pape mérite le pal. Les gens comme Balbutachon seront déjà suffisamment punis dans l'au-delà, sans que nous y rajoutions une couche dans ce monde-ci.
Pour ma part, je n'ai jamais tué le moindre curé ou évêque. J'ai occis en combat singulier le grand maître de l'ordre des chevaliers francs, feu le sieur Thorin. Aucun autre encapuchonné.
L'autre erreur concerne le curé de Grandson. Je l'ai vu à l'oeuvre. Il considère les habitants de Grandson comme des mineurs. Il est un concentré de ce que je hais. Cette soif de dominer les âmes... c'est un vice chez lui, tout comme chez ce diacre, Joelismael... Il faut que cela cesse un jour. Assez de subordination ! Nul n'a reçu le pouvoir de commander sur les autres.

On frappe soudain. La porte s'ouvre. Un homme est sur le pas qui salue tout le monde et qui entre.
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Préfet du Prétoire du Lion de Juda (Pépé)
Belgarath
Tandis qu’il écoutait quelques précisions et corrections que lui délivrait Sanctus, le blondinet entendit qu’on frappait.
Il sentit la caresse soyeuse de la houpelande d’Ivori lorsqu’elle se leva pour aller accueillir un nouvel arrivant

Citation:
Mon cher Belg, pourriez-vous me passer mon godet ?


Bel s’éxécuta aussitôt et le sourire que lui adressa la rouquine fût le plus beau des remerciements.
Le nouvel arrivant s’avançait, souhaitant le bonjour à la cantonade.
Avant de lui cèder sa place, Bel remercia son hôte :

Sanctus, je vous remercie de m’avoir si bien accueilli et renseigné.
Il est temps pour moi de me retirer.
Vous avez de nombreux convives et certainement moultes choses à faire…


Bel se leva alors, prit congé de la gente assemblée d' un geste de la main et se dirigea vers la porte.

Messires, mesdames, ce fût un plaisir de faire vostre connaissance.
J’espère que vous vous plairez à Grandson.


Alors qu’il franchissait le seuil, le Douanier était perplexe.
De nombreuses questions se bousculaient encore dans sa tête…
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Vivre digne de Lui, c'est suivre en guerrier le chemin qui a du coeur...
Pour que vive la liberté, il faudra toujours que des hommes se lèvent et secouent l’indifférence ou la résignation
Nimgly
Le rouquin avait poliment attendu au pas de la porte qu'on l'invita. L'ambiance paraissait chaleureuse et détendu, le débat courtois et intelligemment argumenté. Dressé sur la table, il aperçut plusieurs verres et une bouteille de vin se qui le conforta dans son idée que l'atmosphère était amicale et décontracté. Sanctus et un homme qu'il nommait Belgarath se trouvaient en grande conversation si bien qu'ils ne portèrent qu'une attention relative à son arrivée. Ivori, moins préoccupé fit écho d'un toujours aussi radieux sourire à ses salutations tout en lui libérant sa place, rejoignant les genoux de son amant. Ce dernier restait impassible et semblait emprunt à de douces rêveries.

Belgrath se leva alors laissant vide une seconde chaise. Toujours juste au devant du seuil, le rouquin passa machinalement la main dans ses cheveux et tint la porte ouverte, adressant un signe de la tête à celui qui partait. Bien qu'on ne l'eût pas convié à le faire, il ferma derrière lui la porte et vint rejoindre les autres à table, installant son paisible fessier sur la chaise que venait de lui abandonner la rouquine.

Conscient d'avoir quelque peu outrepassé les usages, il se tourna vers le maitre des lieux, libéré de sa discussion par le départ de son interlocuteur.


Je me suis permis d'entrer, j'espère ne point déranger ?

Il esquissa un fin sourire, amusé pour sa question presque rhétorique.
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Aristotélicien réformé.
Voyageur & Étudiant.
Azurienna
Assise aupres de Sanctus la jeune brunette ecoutait de çi de là la conversation et elle en apprenait par la meme occassion ...
Elle porta avec délice son godet de rosé a ses levres pulpeuses et sans impudeur se delecta de ce doux nectar qui se deversa sur ses papilles en alertes...
Sur sa chaise apres avoir préalablement reposé son godet la jeune brunette s'etira tel un chat laissant ainsi apparaitre une cambrure qui n'en finissait plus...
Elle detourna son regard vers la porte quand un rouquin debarqua , le salua d'un signe de tete respectueux puis le blondinet qui s'en allait..

"Au plaisir Messire ..."


Elle se passa la main dans sa longue chevelure d'ebene comme pour la lisser quand ses doigts rencontrerent un brin de foin qui y etait rester loger.
Du bout de ses doigts elle le retira et le déposa sur la table tout en esquissant un sourire amusé vers Ivori..

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Lingus
Malgré le départ du douanier, l'auberge se remplissait peu à peu. Un nouveau visage connu fit son apparition, celui de Nimgly, arborant un fin sourire. Lingus porta une main à son chapeau en guise de salut tout en demeurant silencieux.
L'ambiance était à la discussion paisible et chaleureuse, les vapeurs du vin matinal s'étiraient au long de la journée mais Lingus n'écoutait les échanges courtois que d'une oreille distraite. Il accueillit la plantureuse rouquine sur ses genoux avec un sourire de contentement, riant à ses facéties. Mais non elle n'était pas grosse, seulement généreuse là où les hommes aiment que les femmes le soient...
L'attention du curé défroqué se portait sur son hôte, homme pour lequel il éprouvait une grande estime et une confiance absolue. Cependant, il ne parvenait à cerner ses pensées derrière le masque impassible qu'il offrait à la ronde. Les coins de sa bouche relevés dans un perpétuel sourire énigmatique semblaient dire une chose tandis que ses yeux rêveurs en disaient une autre, et cela rendait impossible toute interprétation de ses pensées. Lingus ne pouvait y lire quoi que ce soit, comme si la fumée de sa pipe maintenait Sanctus derrière un brouillard opaque dont il se servait pour vous détailler sans être vu lui-même.
Et cela faisait rager Lingus, l'impatience le gagnait mais il tâchait de n'en rien laisser paraître. On pouvait cependant voir qu'un pli soucieux barrait son front lorsqu'il se perdait dans ses réflexions.

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Belgarath
Belgarath faisait une petite pause dans son atelier.

Pfff... si je continue, c'est de la sciure qui va me sortir du fondement !
Il est l'heure d'une petite cervoise...
La Courbe, bof...
La paroissiale ?


Le blondinet éclate de rire, faisant sursauter Bubulle dans son bocal...

Zut, personne chez Platon.
Et voilà, je vais encore enrichir l'Avoyerie !
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Vivre digne de Lui, c'est suivre en guerrier le chemin qui a du coeur...
Pour que vive la liberté, il faudra toujours que des hommes se lèvent et secouent l’indifférence ou la résignation
Asphodelle
C'était donc ici...chez le chat de Sanctus ^^...

Elle pensa à son lapin....et fit une petite moue enfantine...il lui manquait son lapin...

Elle ne rentre pas dans l'auberge, ils étaient tous à Pontarlier de toute façon.

Elle pose la main sur la poignée....reste songeuse un instant...puis repart.

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Asphodelle di Césarini, fille d'une sorcière et d'un Paladin Templier - Chevalier d'Isenduil
Azurienna
[ Au doux vent de le République...]

La joyeuse troupe etait rentré puis chacuns avait vaqué à ses activités, en ce qui concerne la jeune femme elle rentrait d'un après-midi au lac..Elle poussa la porte ayant eu vent que Sanctus était rentré le matin meme..

En effet il était là les yeux mi clos , la pipe encore fumante et Platon à ronronner sur ses genoux..Un sourire se dessina sur son visage mais elle n'osa troublé si jolie scene, doucement elle prit la direstion de sa chambre.

Elle ouvrit la fenetre histoire de remplir d'un peu d'air frais, en profite en meme temps pour remettre sa couche en ordre et faire un brin de toilette...
Les frissons qui parcourent sa peau lui rappelèrent de refermer la fenetre ...

Elle alluma quelques bougies puis s'installe en tailleur sur son lit tout en glissant sa main dans son décolleté pour extirper la missive de Fabulous...
Elle la lu et relu , il arrivait encore à lui arracher des sourires amusés au travers de cette missive...

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M.reginae
Lors de son dernier séjour dans la cité Bocane, Reginae n'avait pas eu envie de se mêler à la foule et l'agitation de l'Auberge 'Chez Platon", préférant ses habitudes plus sauvages dans la cahute au fond de bois avec Aileron. D'ailleurs, à y repenser, elle n'avait même rien à faire en ce lieu en ce temps là, ne sachant pas que se décidait ici même les détails de l'action de libération de Pontarlier. C'est d'un regard bienveillant qu'elle observe la façade de ce lieu chargé de symbole. Si l'idée de République Réformée est partie de Genève, c'est ici, sur cette place de Grandson, qu'elle a pris son envol.

Que de grandes choses accomplies depuis..


Laissant Aileron seul le temps de ses études journalières, avec la promesse évidente de passer toute la fin de journée enfin seuls. Quelques minutes devant elle, elle décide donc de franchir le seuil.

Ouverture tonique de porte
Miaouuuuuuu appeuré du chat troublé dans sa quiétude
Fermeture par claquement de la porte
Evidence: personne dans les environs.


- Y'a quelqu'un??? Faudrait voir à accueillir nos amis Républicains par une bonne ripaille non?


En attendant que quelqu'un pointe son nez, elle visite les lieux, à la recherche d'une chopine, car question Boulasse ça a été ceinture ces derniers temps.

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Sicaire Morte

Ivori
Hors d'haleine, Ivori poussa la porte de l'auberge sans ménagement, dans l'espoir de trouver quelqu'un pour se rendre au poste de douane et aider Serra à ramener Azur. C'est alors qu'elle tomba nez à nez sur Régi.

Regi... Tu... Tu es là... Je...


La belle rousse arrivait à peine à parler, épuiser par cette course effrénée à travers les rues bocanes.


C'est... Azur. Elle... elle est à la sortie... De, de la ville... Elle est... Les Comtois... Ils l'ont... Il faut... De l'aide...


Sa respiration se faisait de plus en plus haletant ; elle déglutissait mais chaque reflux de salive endolorissait sa gorge. Elle aurait voulu prendre Regi par la main, elle aurait voulu lui dire l'état dans lequel leur alliée se trouvait... Mais gardant un soupçon de raison, elle resta à bonne distance de la Sicaire et recula vers la porte, pour lui faire comprendre qu'ils avaient besoin d'elle au poste de douane pour ramener Azur et la soigner...
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"Hasta la muerte..."
Sicaire du Lion de Juda
Porteuse de la Foy Réformée
La République ou la Mort

M.reginae
Ivori déboule en trombe dans l'auberge, alors que Reginae attend depuis maintenant un bon moment que les occupants des lieux se remuent le séant. Elle se retourne au fracas de la porte sursautant.

Le sol semble se dérober sous ses pas, l'obligeant à se tenir à une table proche.

Les paroles de la Rousse lui parviennent dans un bourdonnement assourdissant.


C'est... Azur. Elle... elle est à la sortie... De, de la ville... Elle est... Les Comtois... Ils l'ont... Il faut... De l'aide...

Le teint livide, le regard lointain, des vagues brûlantes puis glaciales traversent soudainement son corps.

De l'air..vite...l'Hélvéto-Bourguignonne se rue vers l'extérieur, manquant bousculer Ivori en passant. ..vite..de l'eau froide...

S'approchant chancelante, elle tombe inanimée, se cognant la tête contre l'abbreuvoir en pierre, lieu habituellement réservé aux chevaux des clients de l'Auberge.

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Sicaire Morte

Aileron
Aileron avait choisi de faire une pause dans ses études journalières, qui devenaient légèrement lassantes à force d'être improductives, mais pas le choix, il fallait se dévouer pour la République, et il se rendit donc en taverne, où il put croiser Gromukus en pleine négociation avec une boulangère. Toujours à penser à son estomac celui-là, pire qu'un ventre sur pattes.

Mais le sicaire n'était pas non plus un acharné des tavernes, préférant la solitude, ou mieux, la compagnie de Reginae, seulement de Reginae. Déambulant dans les rues, il se rendit compte que ses pas l'avaient mené non loin de chez Sanctus. Pas le temps de presser le pas, ou même de penser à le faire qu'il vit Ivori, impossible de ne pas la reconnaître, entrer en coup de vent. Là cette fois, Aileron pressa le pas, intrigué, mais avant qu'il eut atteint la porte, Reginae sortit en titubant et s'effondra, manquant de s'éclater le crâne contre les dures pierres de l'abreuvoir, qu'elle heurta pas trop violemment fort heureusement, mais bien assez tout de même.

Le néo-bocan courut pour parcourir les quelques mètres qui le séparaient de sa douce et se pencha, inquiet, au dessus d'elle. Sans prononcer un mot, il lui caressa la joue, lui frotta vugoureusement les mains entre les siennes, puis, voyant qu'elle restait sans réaction, lui jeta de l'eau à la figure. Coup de chance qu'elle se soit évanoui à côté de l'abreuvoir.

Sans savoir si elle l'entendait, il lui parla, espérant qu'au son de sa voix elle reprendrait connaissance.


Je suis là ma douce, ça va mieux ? Est-ce que tu m'entends ?
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Primus Inter Pares

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