Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2, 3, 4, 5, 6   >   >>

[RP] Chez Platon le Chat

Ivori
Déjà sous le choc elle-même, la belle rousse fut abasourdie en voyant le visage de Regi se décomposer, sa respiration s'emballer et se précipiter dehors. Bousculée sous l'élan de la brune, Ivori se prit le coin de table dans les reins et porta immédiatement sa main au bas de son dos, tout en rejoignant Regi.

Foutue cicatrice... Jod... !
La jeune Andalouse ne finit pas sa phrase ; elle vit Regi étendue sur le sol, Aileron penché au-dessus d'elle en train de l'asperger d'eau. Ivori resta immobile, fixant la scène avec un regard vide...

Je... Je suis désolée... Je peux pas rester. Azur est... Elle va mourir, si je retourne pas... à la douane !!
La belle rousse s'élança à travers les rues, courant à en perdre haleine en se demandant qui allait bien pouvoir les aider à ramener Azur, toujours inconsciente, toujours lacérée. Elle pesta, rageuse, et disparut vers les hauteurs de la cité.
_________________
"Hasta la muerte..."
Sicaire du Lion de Juda
Porteuse de la Foy Réformée
La République ou la Mort

Asphodelle
Elle faillit se faire renverser par une tornade rousse au coin de la rue entre l'échoppe du tisserand et celle du cordonnier, qui présentait une collection de chausses tout simplement magnifiques...
Elle eut tout de même le temps entre deux gratouillages de fesse, de reconnaître Ivory, le visage fermée par l'angoisse et presque la panique...

Elle la suit du regard étonnée, consciente quand même que quelque chose de pas des plus réjouissants étaient en train de se passer...

Elle se demanda ce qui pouvait bien y avoir en drame, en se disant qu'Ivory trouverait certainement un ami dans le village pour l'aider : le Lion était solidaire et leur liens étaient serrés, et qu'à son visage triste, ce ne devait pas être un ecclésiastique du village en détresse.

C'est pourquoi elle ne se fit pas plus d'inquiétudes que cela persuadée que les siens seraient là pour elle en cas de gros problèmes insurmontables, et se concentrait plutôt sur le sien de problème, à savoir trouver un médicastre où un apothicaire à qui elle montrerait sa piqure de fesse qui à présent, lui était douloureuse.

Passant devant la maison du chat à Sanctus, elle vit un homme, près d'une jeune femme qui...mais oui...qui était au sol...

Elle fit un pas par réflexe, s'apprêtant à leur porter secours, quand elle se rappela qu'après tout hein...z'étaient pas ses amis...et même qu'ils z'étaient vraiment pas ses amis du tout...et même que s'ils pouvaient décemment la pendre par les pieds et la faire cuire en ragoût de diaconesse que même le chat Plastron...euh...Planton...Plafond...Plachon...- mais ça veut rien dire Plachon -...enfin...Plamachin l'en voudrait pas...et ben, ils le feraient et deux fois même, pour être sûr...parce qu'à ce qu'il paraît, la Diaconesse des Montagnes c'est coriace...

Cela faisait cinq bonnes secondes qu'elle était là à marcher - en ayant ralenti le pas tout de même - quand :

Bon t'arrêtes tes andouilleries Asphodelle ou tu veux je t'aide? Va les aider couillonnette!!! Le Code, morue!! le Code!!!! et puis tu ne les hais même pas alors arrête ton char Ben-Hur...

Et c'est ainsi par l'opération du Saint Code qu'elle se trouva rapidement penchée à côté d'Aileron qu'elle reconnut, et de Reginae qu'elle reconnut aussi...dans un silence qui la ramenait pas quand même.

On peut pas dire qu'elle se sentait aussi à l'aise qu'au bord de la mer en baignade ou encore au bord du lac à la pêche ou bien encore à jouer à un-deux-trois soleils avec les gosses -mais ça elle s'en vantait pas trop - mais, elle perdit vite son malaise en voyant le bleu quasi rouge sur le coin du front de la damoiselle évanouie.


Elle s'est cognée...et prenant l'initiative, elle retire son foulard et entre dans la taverne l'imbiber d'eau fraiche.

Dans un passage dynamique, elle lança un vif "salut Plastron!!" au chat assis nonchalamment sur l'une des tables et ne perdant pas de temps revint tamponner le front de la Dame, se disant qu'elles étaient "soeurs de cocard" maintenant toutes les deux.

Il y à un problème? se hasarda t'elle à demander : on sait jamais, cela pouvait être un problème qu'elle pouvait résoudre comme une charrette qui a cassé son essieu, une échappée de boeufs en folie ou une mutinerie de basse-cour...ou plus sérieusement tout autre accident en fait où elle pouvait clairement porter secours.

C'était cocasse comme situation...mais c'était le Code...ou l'empathie tout simplement, ou mieux encore : les valeurs aristotéliciennes...à moins que ce ne soit simplement "Asphodelle".

_________________

Asphodelle di Césarini, fille d'une sorcière et d'un Paladin Templier - Chevalier d'Isenduil
M.reginae
Une sensation de brûlure glacée lui tiraille le visage, lorsque l'eau envoyée par Aileron atteint sa peau. Sortant vaseusement des nimbes de son évanouissement, Reginae sent une douleur diffuse dans son crâne, plus intense et marquée à un endroit, celui du choc.

Alors que son esprit se remémore les derniers instants avant la perte de conscience, une terreur la saisit. Elle ne voit rien, elle n'entend rien.

Tendant la main, elle reconnait instinctivement la présence d'Aileron. La chaleur de sa peau la réconforte, bien que la terreur persiste.

Un linge froid se pose sur sa blessure au front, ce qui la surprend et la pousse à se blottir dans les bras de son Tendre, alors qu'elle est encore au sol. Elle a peurà la fois de cet état inconnu, isolé du monde par cécité et surdité, mais aussi peur de cette sensation de terreur.

Rapidement, mais qui semble une éternité pour elle, la lumière illumine enfin ses yeux, et la vue revient. Mais elle pense délirer, au dessus d'elle, deux têtes penchées: Aileron et Asphodelle ! Impossible, ce doit être une erreur. Elle cligne des paupières puis les écarquille ensuite, comme ultime vérification. A nouveau la même vision.

Bouche bée, elle les regarde successivement, le regard réclamant une explication. Puis commence à tenter de se lever, bien cahotiquement.


- vous m'accompagnez à la cahute? marmonne t'elle, encore sonnée
_________________
Sicaire Morte

Aileron
Asphodelle... Instinctivement, Aileron pensa à sa sica, au mouvement à faire pour s'en saisir et la lui planter dans le ventre, ou la gorge, ou ailleurs, enfin quelque part quoi. Et si son esprit n'avait pas été préoccupé par l'état de Reginae, c'est sans doute ce qu'il aurait fait. Au final, situation cocasse, une Réformée sauvant la diaconnesse de Sion. Mais si cette Réformée ne s'était pas évanoui, pas de diaconnesse non plus. Compliqué tout ça...

Il la fixa un instant, le regard sombre, puis reporta rapidement son attention sur sa douce, toujours inconsciente.


Elle s'est cognée...

Pas le temps de réagir qu'Asphodelle s'était déjà relevée pour entrer chez Sanctus chercher il ne savait quoi. Elle s'est cognée... Mais non voyons, c'était sûrement à cause d'un baiser trop enflammé qu'elle s'était évanoui et s'était fait un bel oeuf de pigeon au coin du front. Se retenant de grommeler de façon trop visible, il prit la main de Reginae entre les siennes et la frotta vigoureusement. Nouveau coup d'oeil vers Asphodelle qui était revenue avec un linge humide pour tamponner le front de sa douce. Pas bête le linge, il aurait dû y penser... Mais bon, la médecine, les soins et tout ce qui s'y rapportait, ce n'était pas vraiment, pour ne pas dire pas du tout, la spécialité du sicaire.

Et la diaconnesse qui demandait s'il y avait un problème... Mais non, tout allait bien, c'était pourtant évident ! Aileron s'apprêtait à lui lancer une remarque bien sentie, lorsque Reginae fit un léger mouvement et ouvrit les yeux avec difficulté. Il oublia aussitôt ce qu'il voulait dire et sourit à la jeune femme, oubliant presque la présence de la diaconnesse à ses côtés et le bizarre de la situation.


Vous m'accompagnez à la cahute ?

La soutenant pour l'aider à se relever, il esquissa un sourire et hésita une seconde à la porter. Non pas qu'il n'en était point capable, Reginae était toute légère, mais parce que lui-même n'aurait point aimé qu'on le porte dans de telles circonstances. Fierté masculine, sûrement... Aussi resta-t-il aux côtés de sa douce, pour qu'elle puisse s'appuyer sur lui autant qu'elle en aurait besoin. Aileron allait congédier Asphodelle d'un geste de la main, lorsqu'il se rappela que Reginae avait utilisé le "vous" dans sa phrase. Et elle ne le vouvoyait pas... Il regarda la diaconnesse dans les yeux et lâcha.

Vous venez ou pas ?

Question dite sur un ton bourru, mais le sicaire n'avait jamais été doué pour les politesses, et encore moins quand il n'avait pas la moindre envie d'en faire. Et la réponse n'avait pas d'importance, quelle qu'elle fut, Aileron emmenait sa compagne à leur cahute. Qu'Asphodelle suive si elle en avait envie.
_________________
Primus Inter Pares

Asphodelle
Vous venez ou pas ?

Le regard est brûlant, le ton mordant et facile de deviner l'intention qui devait démanger le sicaire face au suppôt du Sans Nom qu'il avait à seulement un pas de lui.

Elle ne s'en émeut pas : elle en avait vu d'autres...ne serait-ce que du temps où elle se trimballait sale et sans chausses sur les sentiers de l'Aquitaine.
Des regards de la sorte, on en mange toute sa vie quand on naît pouilleuse...
Cela arrive aussi par la suite, jusque chez ses propres frères d'OMR quand on se fait bannir par la bêtise d'une poignée, dans sa propre famille parce qu'on a choisi le service de l'Eglise et que sa cousine peut pas se saquer Rome...ou la semaine dernière, quand elle a bousculé par mégarde une mamie et renversé son panier de linge...

En fait elle estimait la réaction d'Aileron : c'était franc, et massivement sincère...qualités qu'elle appréciait beaucoup.

Elle ne réponds pas aux questions qui lui sont posées : elle n'était pas sûre que Reginae, sonnée par le choc, désirait vraiment sa présence dans son refuge. Quant à Aileron, il n'attendait même pas de réponse, lui tournant le dos et continuant sa route de sicaire en plantant la femelle pervertie devant la maison de "Plastron".

Tout de même...elle réagit soudainement à un détail et les rattrape rapidement :
Attendez...

Elle se plante devant eux et tends son foulard mouillé roulé en boule à Aileron, en lui disant ceci d'une voix tranquille :

Vous devriez continuer de lui appliquer ceci avec de l'eau fraiche, cela réduira le gonflement...chose qu'elle n'avait pas pensé à faire elle-même pour son propre coquard qui transformait son visage en tableau gothique.

Elle avait pas trop envie d'attendre la réponse, sentant bien l'irascibilité bien naturelle qu'elle provoquait par sa présence, alors elle dit simplement un
"Pardon" en prenant la main du sicaire, et lui laisse dedans sans demander son reste.

Un coup d'œil rapide et attentif vers Reginae pour apprécier son état : ça ira...et son homme était là pour s'occuper d'elle.
Puis repart de son demi-pas boîteux accentué par sa douleur de fesse en lâchant sans se retourner :
gardez le tissu ou jetez-le plus tard si sa provenance vous dégoûte...
Snif...c'était le foulard où elle avait réussi sa première broderie : un papillon un peu de travers ornait en effet un des côtés.


Bon...parlons peu parlons bien...
Pétard...elle pince les lèvre et grimace de douleur pensant qu'elle allait finir par aller voir le forgeron : cautériser le bouton avec un fer chauffé à blanc....t'verras s'il continuera à l'enquiquiner ç'uila...

Il y aura une odeur de jambon grillé dans les rues de Grandson aujourd'hui...^^

_________________

Asphodelle di Césarini, fille d'une sorcière et d'un Paladin Templier - Chevalier d'Isenduil
Ivori
Arrivant telle une furie devant l'auberge, Ivori, juchée sur sa jument, Azur blottie entre ses bras, manqua de renverser une petite rousse dont elle avait aperçu le visage plus tôt dans la journée déjà. Lui lançant un "Perdona" rapide, elle descendit de selle tout en gardant une main sur Azur pour éviter qu'elle ne fasse une mauvaise chute qui aggraverait son état.

Malheureusement, l'arrivée de Bel et de Serra se faisait attendre, et le seul médecin qu'elle connaissait, c'était Andy, et elle ne l'avait pas aperçu depuis des jours. Ivori jeta un regard autour d'elle, en se demandant qui pourrait bien s'occuper de sa jeune protégée en attendant les hommes, et se mit à trépigner sur le sol couvert d'une espèce de boue neigeuse.
Se mordant la lèvre d'impatience, elle continuait à caresser la chevelure séchée de sang de son amie dont le buste était maintenant allongé, ventre contre la selle. L'absence du corps d'Ivori l'avait fait basculer, mais tant qu'elle ne tombait pas, il n'y avait rien de plus à faire. Essayer de la faire descendre se solderait pas une catastrophe et ne ferait que tirer sur les plaies déjà béantes...

Il devenait plus qu'urgent que les hommes viennent la porter jusqu'à sa couche...

_________________
"Hasta la muerte..."
Sicaire du Lion de Juda
Porteuse de la Foy Réformée
La République ou la Mort

Belgarath
[ A proximité dans la grand’place du canton ]

Passablement essouflé et Serra sur les talons, le blondinet s’arrête et tend le bras en direction de la place.

Messire, faites quérrir le sieur Andrew…
Vous ne pourrez pas le rater.
Sa roulotte est sur la place et l’homme est aisément reconnaissable à un son fort accent !
Je vous en prie, faites vite et amenez-le à l’auberge Chez Platon.
Elle se trouve par là…


Et Bel de se remettre à courrir dans la dite direction…

[ Chez Platon ]

Le rouge aux joues contraste joliement avec la chevelure du blondinet d’où commencent à perler quelques gouttes de sueur.
Sans attendre, il entreprend de délester la mule, reprenant le corps inanimé d’Azu sur son épaule.

Ivy, ouvre la porte et débarasse la table, que je puisse allonger Azu !
Le sieur Serra devrait arriver avec Andrew…


Deos, veillez sur elle…

Retenant le corps inerte de son bras gauche, le charpentier dépose Azu sur la table centrale.
Se retournant vers Ivy, il tente d’être rassurant :

Tout va bien aller, Ivy !
Andrew va arriver…
En attendant, il faut ranimer le feu, préparer un peu d’eau et des linges propres.
Il faut laver ses plaies, que le médicastre puisse juger de leur étendue…


Bel est tout de même inquièt.
La plaie à la cuisse est profonde, large et saigne abondament malgré le linge qu’il maintient fermement dessus…
_________________
Vivre digne de Lui, c'est suivre en guerrier le chemin qui a du coeur...
Pour que vive la liberté, il faudra toujours que des hommes se lèvent et secouent l’indifférence ou la résignation
Sanctus
Trois jours... Cela faisait trois jours que Sanctus était parti dans la forêt à la recherche de racines officinales. Il aimait bien parcourir les bois aux alentours de Grandson et faisait parfois des trouvailles comme au printemps dernier : des coquelourdes ou Herbe-aux-vent. Assez rare, cette petite fleur violette toxique en cas d'ingestion, devenait une fois séchée et pulvérisée, une poudre à éternuer réputée pour chasser les migraines.
C'est la tête pleine de ces réflexions qu'il poussa la porte de son auberge. Il la croyait fermée, elle était ouverte. Il pensait le lieu désert ; il y régnait une agitation contrastant fortement avec la forêt d'où il venait.
Que se passait-il donc ?

_________________
Préfet du Prétoire du Lion de Juda (Pépé)
Ivori
Quelque peu rassurée de voir les renforts masculins arriver, Ivori se précipite à l'étage pour aller chercher une vieille chemise dans sa chambre et, tout en redescendant les escaliers à vive allure, elle entreprit de la déchirer en bandes assez larges pour éponger le sang des plaies.

Elle déposa le tout sur la table et fila aussitôt vers la cuisine en quête d'un plat en terre cuite et d'une cruche qu'elle pourrait remplir à l'abreuvoir. La belle rousse trouva vite son bonheur et, laissant le plat sur une chaise près des linges, elle partit d'un pas pressé dans la rue et manqua de heurter Sanctus de plein fouet, cruche à la main.


Ah, te voilà ! Azur est gravement blessée ! J'vais aller chercher de l'eau pour laver ses plaies. Bel est déjà à l'intérieur, je reviens vite !


Elle ne lui laissa pas le temps de répondre et se mit à courir vers l'abreuvoir où Régi s'était cognée plus tôt dans la journée. Ivori en profita pour se mouiller le visage et le cou ; toutes ces émotions l'avaient mise en nage et elle n'était pas au bout de ses peines, cela était certain.
La cruche pleine et les cheveux collés sur son front et ses joues, elle disparut à nouveau dans l'auberge.


Tiens, Bel. Voilà l'eau que tu m'as fait quérir. J'espère qu'Andy ne va pas tarder...
La rouquine versa l'eau dans le plat et y trempa un linge qu'elle tendit aussitôt à Bel quand, soudain, elle se rappela qu'Andy était parti pour Genève...

Euh... Bel ? Je viens de me souvenir que... Hum... Andy n'est pas à Grandson... Qu'allons-nous faire ?
L'air sur le visage de la rousse redevint extrêmement grave et inquiet.
_________________
"Hasta la muerte..."
Sicaire du Lion de Juda
Porteuse de la Foy Réformée
La République ou la Mort

Asphodelle
Par tous les saints ouistitis....de nouveau la rouquine Ivory!!!...mais ce coup-ci sur un canasson qui l'obligèrent de nouveau à s'écarter brusquement...

Comme il avait fallu faire un pas sur sa gauche -côté jambe blessée-, et non sur sa droite, elle manqua de jouer le remake de "l'étalement d'Asphodelle", qui était réputé pour être particulièrement cocasse...car quand elle se ramassait, ce n'était en général pas en moitié, mais un peu comme quand un gentil baigneur plonge dans un lac ou une rivière....ou un joueur de soule qui plaque son adversaire...bref, Asphodelle qui s'étale c'est comme étaler de la confiture...

Elle se retourne et...mais par Toutatis...n'avait-elle pas une jeune personne sans conscience sur le devant de la selle?

Mmmm.....les jeunes personnes du Lion seraient-elles touchées par une malédiction qui les ferait tombée en état de vivaces à blessées? que tout cela était bien étrange...une bagarre? une mauvaise rencontre?

Elle se grattait la tête, et se demandait si ce petit monde agitée était en état de détresse....
Se souvenant de la réaction d'Aileron... elle se dit que peut-être il serait bon de laisser les choses dans leur ordre....et chacun à sa place...

Par acquis de conscience, elle alla s'assoir non loin de la maison du Minou sur les marches d'une maison...en mâchouillant nonchalamment une brindille...pour se donner contenance bien-sûr....contenance vite rattrapée par une grimace : il avait du y rester une fourmi...pouark...crachant un peu, faisant des "pppp" dégoutés du bout des lèvres, elle vérifia soigneusement qu'il n'y en avait d'autres avant de remettre la brindille dans sa bouche et de prendre l'air d'une glandeuse du dimanche.

D'ici...elle pourrait assouvir sa curiosité et voir ce qu'il se passe chez le Lion...au pire s'ils ont besoin...elle et sa brindille...ça peut servir.

Il ne manquait qu'une bière...mais finalement ça pourrait passer pour du voyeurisme mal placé.

_________________

Asphodelle di Césarini, fille d'une sorcière et d'un Paladin Templier - Chevalier d'Isenduil
Serrallonga
Serra avait suivi le douanier à grandes enjambées. Le gaillard avait l'air d'avoir l'habitude des courses en montagne... Serra préférait les marches plus calmes. Enfin bref, le temps manquait et l'état de la donzelle n'attendait pas.

Soudain, Belgarath s'arrêta net et pointa le doigt dans une direction où, selon ses dires, la charrette d'un certain "Andrew" devait se trouver.
Pas l'temps pour des questions de détails futiles, le bougre est déjà reparti et Serra regarde toujours la direction pour espérer voir le susnommé.


- "Un fort accent... un fort accent... Moi j'veux bien mais s'il faut que j'entame la conversation avec la moitié de la populace pour trouver le lascar, elle a l'temps de voir son Deos, comme ils disent, par trois fois même."

Serra s'approche de la place en tournant la tête de droite à gauche et de gauche à droite, comme un chien à qui on a fait mine de lancer une baballe alors que celle-ci est toujours dans la main de son maitre.

- Ouais bon... Pas gagnée c't'histoire. Y'a aucune enseigne "Chez Andrew, le couturier des belles dames" ou encore un "Andrew, le médecin qu'il vous faut quand vous en avez pas d'autres sous la main"..., marmonna Serra.
"Y'aurait-il un Andrew dans la place ?", finit-il par lancer histoire de bien s'afficher.
_________________
Belgarath
C'est le visage grave que Bel voit revenir Ivy.
Lorsqu'elle lui tend un linge propre et humide, le blondinet nettoie avec moults précautions le visage de plus en plus pâle d'Azu.

Les plaies au visage sont superficielles...
Mais pour celle de la cuisse, il va falloir recoudre, c'est certain.


Citation:
Euh... Bel ? Je viens de me souvenir que... Hum... Andy n'est pas à Grandson... Qu'allons-nous faire ?


Bon sang ! Il a bien choisit son moment !
Et le sieur Serra qui doit le chercher partout !
Il ne reste qu'une solution... cautériser la plaie... sans quoi, elle risque de perdre tout son sang !


Bel est perplexe... s'il a déjà vu les chirurgiens militaires à l'oeuvre, il se sent bien incapable d'une telle intervention...
Difficile de réfléchir sereinnement devant l'urgence de la situation...

Si on a pas de médicastre, il nous faut un militaire...
Ils ont l'habitude de ce genre de blessure...

_________________
Vivre digne de Lui, c'est suivre en guerrier le chemin qui a du coeur...
Pour que vive la liberté, il faudra toujours que des hommes se lèvent et secouent l’indifférence ou la résignation
Sanctus
Sanctus était resté un instant interdit devant la rapidité du mouvement de la rousse. Il la vit partir chercher de l'eau, repasser devant lui en courant et s'engouffrer dans son auberge. Il décida de lui emboiter le pas. Azur était sur la table, inconsciente. Beaucoup de gens s'affairaient autour d'elle. Il s'approcha., observant la jolie jambe découverte mais gâchée par une bien laide plaie.

Ma foi, il faut agir vite. Etes-vous allé cherché Andrew au lieu de rester comme des mouches sur le miel ? Avez-vous nettoyé la plaie ? J'ai de la liqueur de mirabelle derrière le comptoir. Je vais la chercher. Quelqu'un sait-il soigner ce genre de chose ? Avez-vous payé les consommations ?
_________________
Préfet du Prétoire du Lion de Juda (Pépé)
Ivori
Un linge humide à la main, la belle rousse mouillait le front de son amie qui commençait à devenir aussi livide qu'un... bah qu'un cadavre, faut bien l'admettre !
Sanctus n'avait pas tardé à la suivre et s'était mis à les asséner de questions sans même leur laisser le temps d'articuler la moindre réponse.
Ivori prit une grande inspiration et, serrant fermement le linge mouillé pour se débarrasser du trop-plein d'eau empourprée par le sang, elle fixa le beau Sicaire de ses grands yeux perçants.


Andrew est à Genève et j'ignore quand il va rev'nir. Oui, nous nettoyons les plaies, j'suis pas en train d'te laver tes carreaux là. Et non, j'sais pas soigner c'genre de plaies... Remontant un côté de ses braies jusqu'à mi-cuisse pour découvrir cette longue et large cicatrice... C'est Lingus qui s'tait occupé d'la mienne, et il est prison ! Alors, à moins d'trouver un méd'cin ou un militaire, va falloir faire à l'instinct !

Ivori éluda volontairement cette histoire de consommations... Quelles consommations d'ailleurs ? Cachant à nouveau sa cicatrice, la belle rousse trempa le linge dans l'eau, l'essora avec poigne et tamponna le visage d'Azur puis, relevant légèrement sa chemise, essuya le sang séché qui avait collé sur son flan.
Ma foi, la liqueur de mirabelle n'était pas une mauvaise idée ; quelque chose lui disait qu'ils allaient en avoir bien besoin...

_________________
"Hasta la muerte..."
Sicaire du Lion de Juda
Porteuse de la Foy Réformée
La République ou la Mort

Asphodelle
Elle savourait le soulagement que procurait la pierre froide sur sa fesse endolorie…lorsqu’un « Y aurat il un Andrew dans la place? » la sortit de sa torpeur.

Un androu? késaco un androu ?


Cela lui disait quelque chose "androu"…

Ouiiiiii sur le port de Bordeaux, y avait de tout là-bas…des gens de tous les pays…dont des angliches…et y en à un qu’on appelait "Andwou"...avec l’accent…c’était un grand blond aux yeux bleu océan…il sentait bon le sable chaud…soupir…qu’il était beau ce Andwou…

Replongée un instant dans ces rêveries…elle en ressortit aussi vite, décidément intriguée de ce qui se passait chez le chat où tout le petit monde s’était engouffré.

Anxieux et angoissés, voilà maintenant qu’ils cherchaient un androu…


Mmmm…fit-elle…ils devaient avoir de gros soucis.

Se tâtant trois secondes, elle se lève finalement, et au risque de se faire jeter une nouvelle fois, s’approche de l’entrée.
Ses fesses s’étaient endormies sur le parvis gelé de la maison, c'est donc en se passant les mains sur le fessier pour le réveiller, son cocard bien posé sur son oeil aussi joli que la tache d'un clébard épagneul, qu'elle encadra une tête dans le chambranle.

Du remue-ménage, des mines soucieuses, lui passent devant les yeux à premier abord.
C'est dans un second temps qu'elle aperçoit la jeune femme blessée, qui avait un teint cadavérique...et les bandes sanguines qui détrempaient sur le bord d'un récipient de bois.
Elle lance un
"ouuuuuuuuuuuuuh" expressif...en fronçant les sourcils...

Elle fait une vilaine moue et faisant un pas à l'intérieur, mets ses mains sur les hanches :


Hé...il va arriver votre androu là? s'rait temps d'aller récupérer la p'tite sur le chemin du Soleil...parce qu'elle y va tout droit sans nous attendre...

Elle demande rien, elle s'approche et jète un coup d'œil à la plaie de manière concentrée...

Puis levant la tête demande très sérieusement et un peu fermement :

Soit vous m'jetez soit vous m'laissez vous aider, mais décidez-vous vite!!!...
Sans attendre la réponse, elle entreprends de poser deux doigts au niveau du cou de la jeune femme, attends deux secondes puis défait la lanière de cuir qui tient ses braies...Ce faisant elle demande : alors? et continue de s'activer en attrapant son arme de lancé dans sa botte : une lame fine et courte, extrêmement tranchante.
_________________

Asphodelle di Césarini, fille d'une sorcière et d'un Paladin Templier - Chevalier d'Isenduil
See the RP information <<   <   1, 2, 3, 4, 5, 6   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)