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[RP] Confessions intimes

Lumena
Elle vit l'éclat de la lame et, l'esprit embrumé par son émoi naissant, en vint à se demander s'il s'agissait d'une Miséricorde, cette lame... Comme celle qui avait marqué son visage à jamais.
L'arme lui longea la joue, puis la gorge, et la tenebrosa cessa de respirer un temps. Son corps lui envoyait d'autres signaux, à présent, et ceux là, elle les connaissait. Elle allait finir là, égorgée au milieu d'une église de Bourgogne après avoir tenté de sauver une brebis égarée.
Sur son poignet endoloris, la main de la brune diminua de pression et glissa lentement pour venir frôler ses doigts tremblants. Un contact de plus qui envoyait d'étranges informations à Lumena, du type d'informations qu'elle ne connaissait pas et n'était pas encore capable d'appréhender. C'était en tout cas un contact qu'elle ne trouvait pas déplaisant.


Ceux qui vous ont...

Lumena fut incapable de finir sa phrase. La bouche de la brigande frôlait la sienne, ce qui provoqua de nouveau un émoi inconnu et assez effrayant. Pourtant, elle regretta presque de sentir, puis de voir, la brune s'éloigner d'elle pour se relever.
Elle se saisit de la main tendue et se releva à son tour, tardant un peu à relâcher la dite main.


Vous êtes toute pardonnée, dòna. J'ai moi aussi traversé des tourments, vous le savez. Je sais que cela peut changer n'importe qui et faire faire de bien drôles de choses...

Elle soupira longuement, sourcils froncés, tout en frottant le dos de sa cape pour en enlever la poussière de l'église.

Je prierai pour vous, soyez-en assurée. Et je suis prête à recevoir tout ce que vous voudriez me dire. J'aimerai sincèrement vous aider, parce que...

Elle planta son regard dans celui de la brune et lui sourit.

...je pense que vous méritez d'être heureuse, vraiment.
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(¯`·.(¯`·._.··· Z'avez le RP qui vous démange ? Ca tombe bien, moi aussi... ···._.·´¯).·´¯)
Shawie
Elle aurait eu envie de déposer ces lèvres sur les siennes et pourtant, elle qui n’avait jamais résisté à aucune tentation, se voyait faire marche arrière dans son envie. Une main qui reste un instant de plus dans la sienne, c’est tout un plaisir à savourer. Voila qu’elle se contenter de miettes alors qu’elle voudrait tant manger le pain entièrement. Gênée d’avoir mis un début de pagaille dans le lieu Saint, elle se baissa pour tenter de remettre en place le banc, en vain bien sur, puisqu’il avait cassé. Il finit par lâcher un léger rire quant au ridicule de la situation.

Shawie refit un pas en avant comme pour se rapprocher de la jeune femme. Etrangement, la voila qui apprécier réellement sa présence. Drôle d‘impression que ce sentiment qu‘elle pensait enfoui à jamais. Elle resta fixée un moment sur ces lèvres qui bougeait et qui l‘a pardonné. Bon dieu qu‘elle avait envie d‘y gouter, d‘y toucher, de savourer. Retiens toi bon sang, c‘est pas le moment de déraper et de se prendre une mandale dans le visage.

Elle soupira légèrement et préféra rester à bonne distance pour éviter tout geste malheureux.


Maintenant que je me suis confiée … un peu, pensez vous pouvoir faire la même chose et me narrer votre mésaventure qui vous à valu cette blessure au visage ? La « confiance » serait mutuelle et des fois, parler à une inconnue peut aider à se confier sans retenue.

C’était peu être une mauvaise idée, mais ca ne devait pas aller que dans un sens. Après tout, ce n’était pas réellement une confession. Elle attendait un retour de l’appareil mais se préparait aussi à un refus catégorique. Elle était curieuse de savoir ce qu’il c’était passé en fait, de savoir qui avait levé la main sur cette femme, si cela datait de longtemps … enfin l’histoire.

Enfin, si vous le souhaitez, sinon je puis me retirer et me trouver un logement pour la nuit et vous laisser en paix. Ainsi vous pourrez continuer à prier et oublier rapidement cet entretiens.
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Lumena
Ce qui lui avait valu cette blessure au visage ? Elle n'en parlait jamais, en fait. C'est pour cela qu'on l'avait surnommée "la tenebrosa", depuis ce jour. Elle souriait peu, parlait peu, et était accompagnée d'un corbeau, cela suffisait aux gens pour la confondre avec une envoyée du sans nom, d'autant que sa balafre ne la rendait pas des plus avenantes.

Elle alla s'asseoir sur un autre banc non loin et soupira longuement, regardant ses mains posées sur ses genoux.


J'ai grandis en tant que vagabonde, auprès de mon père de coeur. Il m'a trouvée, quand j'étais petite, et a pris soin de moi.
Malheureusement, il y a non loin d'un an de cela, un bandit lui a ôté la vie et m'a laissée pour morte dans un fossé.


Elle secoua légèrement la tête, chassant les souvenirs qui essayaient de remonter à la surface. Elle ne désirait pas, pour l'heure, creuser plus avant cette part de son histoire qui ne servait qu'à amener la suite.

Ce même bandit m'a retrouvée, il y a quelques mois. J'ignore s'il voulait achever son travail ou s'il ne voulait que "jouer"... Toujours est-il qu'il m'a suivit à travers le Languedoc et a finit par m'attraper et me..."marquer".

Elle pointa sa cicatrice d'un doigt et haussa les épaules tristement.

Heureusement pour moi, cet hérétique infecte avait tué plusieurs femmes dans le comté. Apparemment il couchait avec et les "marquait", puis les tuait...

Encore une fois, elle secoua la tête, peu encline à creuser davantage les détails de cette sombre affaire.

Quoiqu'il en soit, les maréchaux étaient en alerte et l'ont retrouvé tandis qu'il me "marquait", comme il appelait cela.
J'aime à penser que le Très Haut est intervenu afin de me libérer, ce jour là...


Relevant les yeux vers la brune, elle lui sourit, semblant s'excuser d'avoir tant parlé.

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(¯`·.(¯`·._.··· Z'avez le RP qui vous démange ? Ca tombe bien, moi aussi... ···._.·´¯).·´¯)
Shawie
Elle écoutait, chose qu’elle faisait parfaitement bien surtout si la personne qui se confiée comptait un minimum pour elle. Elle croisa les bras en silence et prêta une oreille attentive. Presque troublée par toutes ces révélations même si la paroissienne restait dans le vague et en surface dans son histoire, elle se sentait concernée. Elle sentit quelques frissons lui parcourir les bras, elle sentit la détresse probable l’envahir. Les mots lui venait à l’esprit mais impossible pour elle d’en sortir un. Bloqué, littéralement pétrifié quant à l’idée.

Rien que l’idée qu’elle aurait pu être violée, la mis en colère … Elle resserra ces poings imaginant déjà la scène. Voila pourquoi elle méprisait ce qu’elle faisait, car elle savait pertinemment que les hommes brigands, pour la plupart, s’adonné aux viols.

Interloquée, il était impossible pour elle de rester éloignée. Il fallait absolument qu‘elle se rapproche pour lui montrer qu‘elle ne représentée pas un danger pour elle, qu‘elle l‘écoutait et qu‘elle était la tout simplement. C‘est pourquoi, elle se dirigea vers le banc où était assise la balafrée et prit place à ces côtés.

J'aime à penser que le Très Haut est intervenu afin de me libérer, ce jour là … elle aurait voulu lui crier que le Très Haut ne l’avait aidé en rien, qu’elle ne lui devait rien du tout. Elle lui briserait surement ce faible espoir qu’elle avait de croire qu’un être Divin l’avait sauvé.

Elle se tut et vient simplement déposa sa main sur la sienne en la resserrant que très légèrement.


Ne vous excusez pas, quand j’ai parlé, vous avez bien prêté oreille attentive. Je sais écouter vous savez.

Il n’y a aucune excuse pour que cette personne vous a fait, c’était un lâche sans principe. Je suis navrée pour votre père mais peut être vous réconforter en vous disant qu’il vous a sauvé puisque vous êtes encore la. Et que c’est une bénédiction qu’une personne comme vous puisse apporter ses sages paroles autour d’elle.


Un doit se détacha de sa main pour venir lui caresser le dessus de sa main, tout en continuant de parler, essayant de rester poser et calme.

Que finalement cette triste histoire vous a fait devenir ce que vous êtes aujourd’hui. Même si la perte d’un être cher est sensible, certains aiment dire qu’il y a toujours un sens à tout et je crois que vous faites partis de ces gens si optimiste qui redonne le sourire aux fidèles.

Donc, ne vous excusez jamais auprès de moi.


Puis, rapidement, sa main se retira de la sienne, un simple sourire en guise de réponse.
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Lumena
C'était la soirée des ironies... Voilà que Lumena remerciait la brigande d'un sourire, regard toujours ancré au sien.

Oui, il m'a sauvé... Dit-elle en abaissant les yeux, marquant une pause afin de laisser remonter quelques souvenirs. Ses derniers mots... Son dernier souffle a été pour me sauver. Son dernier souffle a été une prière au Très Haut afin que je sois épargnée. Je ne pense pas qu'il existe une plus belle preuve d'amour...

Ses lèvres se pincèrent un instant en une ombre de regret, mais un léger sourire vint rapidement prendre place lorsqu'elle sentit la caresse amie, sur sa main.

J'ai peur de ne pas être ce parangon d'optimisme que vous décrivez... Mais j'aspire en tout cas à aider mes semblables et apaiser les souffrances. Mon père de coeur m'a offert un cadeau précieux, dans son dernier souffle, à moi maintenant de le transmettre aux autres.

Elle fronça les sourcils lorsque sa main se retrouva esseulée, sans celle de la brune. Elle ignorait pourquoi, mais d'un coup cet infime contact semblait lui manquer et tout cela l'intriguait au plus haut point. Elle s'éclaircit donc la gorge et regarda dans le vide, tâchant au mieux de cacher son trouble léger.

Et bien... Il semblerait que j'ai parlé plus que vous, au final. Elle laissa échapper un léger rire à cette constatation.
La nuit est bien avancée, je suppose qu'il va nous falloir ajourner cette rencontre... Déjà ? Elle reporta son regard sur la jeune brebis.
J'aimerais... J'aimerais vous revoir... Est-ce que cela se disait, ça ? Comme ça ? Non...
Vous avez encore des choses à me raconter, enfin, si vous le désirez, bien entendu, mais donc je suppose qu'il serait normal - vital - que l'on se revoit prochainement ?

Il était de son devoir de fidèle aristotélicienne d'aider la brune, après tout. Elle devait donc la revoir, la touch...l'écouter, la guider vers le droit chemin. Oui, malgré quelques doutes et une route qui ne s'annonçait pas de tout repos, elle était bien décidée, c'était son devoir de sauver la brigande et elle ne s'en détournerait pas.
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Shawie
Premier rire et premier sourire sortant du cœur en la regardant. Elle se demanda bien si elle méritait ce qui était en train de lui arriver la. Ne comprenant pas spécialement elle-même cette confusion interne, pour rien au monde elle aurait quitté ce lieu si détesté auparavant. Pourtant toutes les bonnes choses ont une fin et malheureusement la sadique réalité venait de frapper. Bien sur qu’il allait falloir regagner demeure séparée mais pourquoi si tôt ? Surtout ne pas montrer sa déception et rester neutre.

Il est plus facile pour moi d’écouter que de parler, je n’ai aucun mérite.

Petit regard complique qui en disait bien long.

Se revoir ? Je suis étonnée que vous vouliez encore de moi après cette soirée. Je vais prendre connaissance des lieux et me familiariser avec les environs.

Sous entendu qu’elle allait reprendre ces occupations pendant son petit séjour en Bourgogne. Comme une maladie à qui on ne peut rien, c’était plus fort qu’elle pour le moment. Ce sentiment de manque lorsqu’elle n’était en « affaire » la bouffée presque de l’intérieur. Comme un alcoolique a qui on refuse une simple gorgée … puis une bouteille. La Balafrée n’était pas obligée de savoir ces projets pour les jours à venir, il était certain qu’elle s’en porterait bien si elle ne savait rien.

Je reviendrai vous voir dans ce cas, je reste dans cette ville pour quelques jours encore. Nous nous croiserons à coup sur et je sais maintenant où vous trouver. Je vous narrerai et avec un peu de chance, me confierai un peu plus que ce soir.

Bon dieu, juste un baiser pour savoir ce que cela donnerai. Juste un … Elle secoua la tête, et se leva promptement en remettant sa capuche. Une partie d’elle resterait dans cette Eglise. C’était une promesse indirecte qu’il était indispensable qu’elles se revoient.

Et se tourna une derrière fois vers elle :


Deus adjuvat.

Puis repartit comme elle était venue, moins rapidement, se demandant si se revoir était une bonne chose au vu des sentiments étranges naissants. Pour en être sure, elle devait revenir.
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Lumena
Incapable d'ajouter un mot, Lumena avait bu les dernières paroles de la brigande et l'avait regardée partir...
Elle aussi, avait été étonnée de vouloir la revoir. Etonnée de cette angoisse de la regarder partir, de cette déception, même, comme si elle venait de passer à côté de quelque chose.
De nouveau seule, elle s'était replongée un temps dans la prière avant de regagner son auberge, demandant le salut de sa brebis, mais son retour, aussi.

Elle avait passé le jour suivant à soupirer à sa fenêtre, attendant que la nuit tombe, boudant les fruits et le pain qui auraient dû lui servir de repas.
Quand l'heure était arrivée, elle s'était rendue à l'église et avait attendu, et attendu encore... Le curé était venu, puis repartis, mais Lumena n'avait vu aucun signe de sa brebis et s'était donc rentrée toute penaude après plusieurs heures d'attente.

Le surlendemain avait été plus favorable à son appétit, même si de longs soupirs s'étaient encore fait entendre, à sa fenêtre, tant le jour semblait tarder à s'achever.

Lorsque le ciel commença à se teinter de rouge, elle passa son manteau et releva son capuchon, prête à retourner à l'église.


Va, Maraud.

Habitué à cet appel, l'oiseau se détourna du maïs qu'il était en train de gober grain par grain et s'envola dans un fatras de plumes pour venir se poser sur l'épaule de sa maitresse.
Il ne comprenait pas bien ce qu'il lui arrivait, à sa deux-pattes, mais il savait en tout cas que ce n'était pas un jour favorable aux taquineries.

Quelques minutes plus tard, devant l'église, Lumena laissa le corbeau s'envoler et le regarda disparaitre dans le ciel vespéral. Elle ne l'avait pas fait entrer dans un lieu de culte depuis le jour où elle avait été baptisée, quand il avait plongé bec le premier dans le baptistère afin d'y patauger allègrement. L'officiant avait prit cela avec le sourire, et Maraud avait été officiellement reconnu comme n'étant pas une créature du sans nom, mais tous les curés ou fidèles n'étaient pas si compréhensifs...

C'est donc sans le volatile qu'elle pénétra une fois encore dans l'imposant bâtiment et alla s'installer sur "son" banc, celui du fond, dans son coin d'église.
Le ventre noué, elle baissa la tête et se mit tout naturellement à prier, dans un murmure.


Je confesse à Dieu Tout puissant,
à tous les Saints,
et à vous aussi, mes Amis,


Faites qu'elle vienne, ce jour...

parce que j'ai beaucoup péché,
en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints,
et vous, mes Amis,


La revoir, juste une fois... Pour son salut.

de prier le Créateur pour moi.
Que le Très Haut nous accorde le pardon,
l'absolution et la rémission de tous nos péchés.

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Shawie
La Bourgogne et sa puanteur nauséabonde naturelle lui avait retourné le ventre durant ces quelques jours qui, à la base, devaient être d’une tranquillité exemplaire. Qu’elle idée de penser cela. Une bagarre énorme avait été déclenché dans une taverne : une histoire de femme qui aurait triché au ramponneau contre un gros Bourguignon. Une histoire aux abords complètement sans intérêt pour la brune qui, innocence même avait osé émettre un avis, se trouvant elle-même dans la dite taverne. Une simple remarque et voila qu’elle se ramassait un coup de poing en plein visage. Inutile de préciser que la riposte fut immédiate mais voila, on ne peut pas prétendre gagner une bataille, seule contre 4 loustiques aussi gros que des porcs.

Elle avait été éjecté -ou plutôt- avait fuit aussi bien que possible- à travers une fenêtre pour se retrouver dans l’herbe trempée du à la brume, 4 cochons à ces trousses. Impensable histoire qui ne se passe qu’en Bourgogne où d’ailleurs leur bière est infecte. L’arcade gonflée et la lèvre légèrement ouverte pour clôturer cette soirée. La nuit était quasiment tombée et la voila qui tenté de semer ces assaillants à la rancune tenace. Tournant dans toutes les ruelles possible, non sans se retourner pour voir si l’endurance des grassouillets tenaient bon.

Dans sa course, elle leva instinctivement les yeux au ciel et se mit à penser à elle. Shawie n’avait pas osé se rendre à l’Eglise et pourtant, elle c’était jurée d’y aller ce soir si elle finissait la soirée sur ces deux jambes. Une prière ? Non plutôt une sorte de refuge pour oublier les insultes vociférer à son encontre dans son dos. Elle bifurqua et se jeta dans un tas de bois, puis roula derrière, essayant de se faire le plus petit possible, recroquevillée au maximum. Elle s’essuya rapidement, d’un revers de manche son visage, puis se palpa, en grimaçant, ces côtes.

Le visage fatigué, une nouvelle fois, ses yeux se portèrent vers le ciel et se mit à prier contre toute attente. Une prière bien spéciale puisque la Balafrée l’avait complètement envoutée au point de mettre la brune à espérer. Elle ferma les yeux oubliant un instant la traque :


Si quelqu’un existe bien la haut, faites qu’elle arrive à ce moment.
Faites qu’elle me tende une nouvelle fois la main
Faites que je puisse de nouveau plonger mon regard dans le sien
Que cela sera surement mon plus grand péché … que d’avouer que je ..


Elle se tut, ouvra les yeux et .. Rien. Juste un satané oiseau qui faisait des grands cercles autour d’elle, dans le ciel. Qu’elle idée de prier.

Dégage idiot, tu vas me faire repérer ! J’suis pas encore morte, va chercher de la bouffe ailleurs.

Joignant la parole à l’action, elle lui lança un tout petit bout de bois qui retomba quelques mètres à côté d’elle.

Si au moins tu pouvais aller chercher de l’aide maudit piaf.
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Lumena
Plus l'heure avançait et plus ses prières devenaient incohérentes. Confession, credo, le début avait plutôt bien commencé... Elle avait prié pour le salut de sa brebis, et puis, surtout, et bien qu'inconsciemment, elle avait prié pour la revoir.
Elle ne priait pourtant plus pour grand chose, depuis quelques minutes... Elle revoyait la brune, entendait sa voix. Elle se souvenait d'une main sur la sienne, d'un souffle chaud à son oreille...

Clac, clac !

...l'église qui tourbillonne et elle, au sol, sous la brigande...

Clac, clac !

...la chaleur qu'elle avait ressentie, le trouble, le coeur qui bat plus vite...

Clac, clac !

Elle releva la tête, ouvrant les yeux. Ce bruit, on aurait dit...


Maraud ?

Il aimait bien donner de grands coups de bec dans les portes, quand il voulait entrer ou sortir d'un endroit.
Lumena se leva de son coin d'église, alla ouvrir la lourde porte et, baissant les yeux, vit son oiseau de malheur qui battait des ailes avec véhémence.


Non, Maraud, plus d'églises pour toi, tu le sais pourtant.

"Aiiiide !" Retorqua-t-il sans plus de cérémonie.

Elle arqua un sourcil, intriguée. Autant, qu'il réclame du maïs, elle avait l'habitude, autant, qu'il lui parle d'aide, non.

"Aiiiide !"

Un dernier regard à l'intérieur de l'église, un long soupir, et Lumena laissa la porte se refermer derrière elle. L'oiseau était rarement si agité, il devait y avoir une bonne raison...

Va, je te suis.
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Shawie
Et bien quoi, la soirée devait elle se terminer dans cette rue immonde ? Le bon côté de la chose, c’est que le piaf était enfin partis et que bien entendu, les marauds à sa poursuite arrivés vers elle. Elle se lamenta de cette situation. Et depuis quand se cachait elle quand cela tourné mal ? Elle s’injuriée elle-même. Tout ça pour quoi … pour à peine 200 écus. Faut il bien l’avouer que c’était elle qui avait triché et puis quoi alors ? L’autre porc c’était bien rincé l’œil pendant la partie, ce n’était qu’un dédommagement, rien de plus. Leur bruit de pas et leur souffle … ils étaient donc assez proche mais pas assez pour la repérer.

Rapidement elle secoua la tête, se maudissant d‘avoir prié puis chercha du regard une issue de secours. Un tas de bois où elle était cachée, une baraque, surement un commerce fermé et un mur. Elle se redressa, grimpa sur le tas de bois et se hissa tant bien que mal sur le mur pour passer de l‘autre côté. En haut de celui-ci, elle resta un moment là, figé à regardé les 4 mauvais perdants. Sur le coup, elle se demanda si leur rentrer dans le lard était possible. Rapidement, elle évalua la situation et se dit que c‘était une idée plus que foireuse. Le temps de la réflexion et une pierre lui atterrit en plein sur l‘épaule ce qui la fit basculer de l‘autre côté du mur.

Si Aristote existait vraiment, il ne la portait pas dans son cœur. Heureusement qu‘elle eut la bonne idée de tourner la tête sinon, la pierre, ce n‘est pas dans l‘épaule en plein visage qu‘elle se la prenait. Allongé au sol, yeux vers le haut … c‘était paisible là. Devrait elle se confesser pour les choses auxquelles elle pensait à présent ? Est ce que l‘envie quasiment charnelle envers la balafrée devait être dit ? Simplement l‘échange d‘un court et furtif baiser aussi ?

Plongeant la main dans sa poche, elle ressortit le paquet d‘écus qu‘elle avait officieusement gagné et les posa en tas à sa place puis prit la tangente direction l’Eglise. Elle traversa plusieurs ruelles, se faisant accostés par diverses catins. Elle n’avait envie que d’une personne et comptait bien la voir ce soir. Elle déboula de la dernière ruelle pour finir sur la place et en face, oh soulagement, la façade de la dite église. Visage marqué, main sur l’épaule, dents serrées, la brune regarda rapidement à gauche puis à droite et se partit aussi calmement que possible vers la place où un banc l’attendait à bras ouverts.


Quelqu'un ?? Hey ho ?!

Juste une pause. Juste un moment pour préparer la rencontre de ce soir. Elle s’allongea sur le banc quasiment sous le « ding-dong » des cloches. Comment s’appelait elle d’ailleurs ? Aucune idée mais qu’importe, elle était déjà plus important que des gens à qui elle connaissait le nom. Ressentait elle cette chose incontrôlable aussi ? Elle pensa simplement que non avec comme argument qu’une sorte de curé ne s’adonnait pas à ce genre de chose. Léger frisson en pensant qu‘elle ne ressentait rien de tout ça. Elle se laissa aller à oser fermer les yeux, imaginant le visage de sa balafrée.

Impossible de se lever, trop de fatigue, trop de douleur, là, elle était bien, juste avec elle.

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Lumena
Lumena commençait à penser que son oiseau avait perdu la tête. Il s'éloignait et revenait vers elle en permanence, faisant des allers-retours entre l'endroit où elle devait se rendre, selon lui, et l'endroit où elle se trouvait.
Après plusieurs minutes interminables de ce manège, elle arriva à un tas de bois tout ce qu'il y a de plus banal et soupira en fusillant le volatile du regard.


Aide ? Un tas de bois ?

Mais déjà, les allers-retours reprenaient chez le corbeau, l'invitant à...escalader un mur !

Non !

Pieds fermement plantés dans le sol et bras croisés sous la poitrine, elle regarda le corbeau aller et venir, feignant l’indifférence. Il finirait bien par se fatiguer, non ?
Non...
Dans un ultime aller, il disparut derrière le mur pour revenir, dans un ultime retour, avec un écu dans le bec.


Qu'est-ce que... D'accord, tu as gagné.

Remerciant le Très Haut d'avoir gardé l'habitude de porter des braies, elle grimpa sur le tas de bois, bras écartés pour tenter de garder son équilibre, et passa par dessus le mur pour atterrir de l'autre côté, en plein milieu d'un tas de pièces qu'on avait abandonnées à même le sol. De jour, elle aurait peut-être remarqué les quelques tâches de sang un peu partout, mais la nuit tombait rapidement et les ombres commençaient à tout recouvrir...
Les pièces, elles, étaient bien visibles... Appelez cela un réflexe de vagabonde, elle ramassa jusqu'au dernier écu et s'en remplit les poches avant de chercher Maraud du regard. Parti.


Allons bon, murmura-t-elle au ciel crépusculaire, essayant d'y distinguer la masse noire de son compagnon à plumes.

Elle se retourna, prête à repasser le mur en sens inverse, mais pas de tas de bois de ce côté-ci, et si elle avait la souplesse de la jeunesse, elle n'en était pas pour autant acrobate. Tournant le dos au mur infranchissable, elle avança donc tout droit.
Elle traversa ainsi une ruelle, puis une autre... Des filles de petite vertu la haranguèrent et elle se contenta de les ignorer, en appelant mentalement au Très Haut pour le salut de leurs âmes, et continuant sa marche nocturne...

Après un temps, l'oiseau finit par revenir vers Lumena dans un croassement strident et reprit ses allers-retours comme s'il ne les avait jamais arrêtés. Ce n'est que lorsqu'elle déboucha sur la place devant l'église qu'il se calma et vint se poser doucement sur son épaule. Il avait visiblement repéré les lieux. Pourquoi lui faire quitter l'église, par contre, pour l'y ramener ensuite ?
Elle allait sermonner le corbeau lorsqu'elle remarqua une forme, sur un banc... Une forme familière... Elle déglutit, ventre noué, et s'avança vers le corps immobile. L'appeler, son prénom... Son prénom ? Elle secoua la tête, réalisant qu'elles n'avaient échangé aucun nom, puis, s'accroupissant pour être au plus près de la brune, après s'être assurée que celle-ci respirait toujours, elle murmura pour elles seules...


Dans quel pétrin êtes-vous donc allée vous fourrer, jolie brebis ?

Elle posa une main délicate et fraiche sur le front brûlant de la brigande et patienta à ses côtés. La brune devrait regagner un peu de lucidité avant que Lumena ne puisse la déplacer afin de soigner ses blessures.

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Shawie
Ce n’était pas désagréable de se sentir plané. Comme la fois, où, un marchand étrangers lui avait certifié que ce qu’il avait à vendre était inédit dans le Royaume de Sa Majesté. La seule chose qu’elle détestait, c’était de perdre le contrôle de la situation. Se cacher pendant des heures derrière un tas de bois, ou encore courir jusqu’à l’épuisement, était une marque de contrôle … pour elle. La, elle enragée simplement d’avoir perdu plus de 200 écus, à la merci d’une catin affamée. Il fallait qu’elle retourne les chercher … mais pas maintenant.

Un moment de quiétude avant de regagner la dure vie. Le bruit des cloches avaient terminé leur vacarme lorsque la brune songea à ce qu’il allait se passer lorsqu’elle entrerait dans l’église. Peut être bien que la balafrée ne l’attendait pas du tout et qu’elle avait mentionné le fait de se revoir juste pour se débarrasser d’elle. Et qu’est-ce qu’elle aurait fait avec ces 200 écus ? Rejouer certainement et re- déplumer un ivrogne incapable de se rendre compte par lui-même qu’il était en train de se faire avoir.

Et c’était repartit … cette rencontre sur un banc, elle au dessus de sa presque victime, la chaleur de sa main, la douceur de sa voix, la beauté de ces yeux. Trop cruel de ressasser tout ceci. Puis, de nouveau la sensation de désir incontrôlé, de passion déchirée et de sentiment naissant.

Un bruit la fit sortir de ce doux rêve. Encore cet oiseau de malheur qui venait roder autour d’elle, cherchant quelque reste à se mettre sous le bec. Elle s’apprêtait à lui faire quitter cette vie, bien décidée à le plumer et à revendre tout ça. De légers frissons lui parcourra le corps puis cette froideur sur son front et enfin cette voix. Un petit rictus se dessina sur ces lèvres et ces yeux s’ouvrirent pour tomber nez à nez avec elle … et ce piaf.


Cet oiseau veut ma mort, il m’a suivit toute la nuité.

Surtout, faire bonne impression et ne rien laisser paraître. Elle prit sur elle-même, masqua ces émotions derrière un visage qui se voulait neutre et se mit en position assise.

Ne pas mentir, cela sert à rien.

Je .. Faisais une pause … j’ai bêtement chuté plus haut. Tiens bon, elle va te croire. Maintenant que vous êtes la … je vais beaucoup mieux. Pour affirmer ceci, elle se leva et retomba aussitôt sur le banc en râlant. J’avais l’intention de venir, à croire que je n’avais pas le courage.

Un soupire, le regard baissé et nouvelle tentative de tenir debout. Juste quelques pas pour s’auto convaincre d’une bonne santé puis un regard vers l’oiseau comme pour échapper à un quelconque jugement.

Une partie de carte qui a fort mal tournée. A croire que la gente masculine préfère regarder dans les décoltés que de se rendre une déculottée par une femme.
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Lumena
Comme pour protester face à l'accusation de la brigande, Maraud déploya ses ailes et croassa brièvement.

Je crois qu'il essayait de vous aider... Il m'a en tout cas fait courir dans toute la cité.

La brune se redressa jusqu'à s'asseoir, et Lumena vint s'installer à ses côtés, sur le banc.
Une pause ? Bêtement chuté ? Elle regarda la brigande se lever et retomber, puis se relever et tenter de faire quelques pas. Sourcil arqué et léger sourire aux lèvres, elle se leva à son tour et vint à la rencontre de sa brebis.


Peut-être devriez-vous vous rasseoir, au lieu de courir les rues...

Disant cela, elle tâcha de ramener, d'une main dans le dos, la brune vers le banc.

...et plus de parties de cartes pour vous, pour un temps !

Elle ne pouvait décemment pas laisser sa brebis dans les rues dans cet état. Il fallait nettoyer ses blessures, les panser, et puis s'assurer qu'elle mange suffisamment afin de reprendre des forces.

Mon auberge est à deux rues de là et il n'est peut-être pas trop tard pour y réclamer de l'eau chaude pour un bain.

Toute innocente qu'elle était, la proposition résonna étrangement à l'esprit de Lumena qui imagina, un court instant, la brigande, nue, submergée dans l'eau fumante.

Je... Un bain vous requinquerait et permettrait de correctement nettoyer vos blessures. Ajouta-t-elle précipitamment, les joues en feu.

Bon sang, que lui arrivait-il à la fin ? Imaginer une femme nue, et puis quoi encore ? Elle n'imaginait déjà pas d'hommes nus... Et puis son ventre qui chauffait et chatouillait, tout à la fois... Et son coeur qui s'accélérait dès que la brune la regardait...
Un jour, en taverne, un homme l'avait embrassée sur la joue, et elle avait eu un peu chaud en dedans, aussi, mais ce n'était pas pareil. Elle n'était pas certaine de savoir en quoi ce n'était pas pareil, mais elle était persuadée que ça ne l'était pas, en tout cas.
Peut-être était-ce cela, le vrai amour aristotélicien ? Avoir chaud, se sentir léger, et être heureux de voir un semblable ? Il faudrait qu'elle en parle en confession... Le curé la féliciterait peut-être de pouvoir aimer autant sa brebis égarée...

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Shawie
Sur le coup, elle n’avait même pas percuté que l’oiseau, pouvait lui appartenir. Evidement, qui se ballade avec un aigle ? Corbeau ? sur l’épaule. Pas n’importe qui, ca c’est sur. Doucement mais surement, elle se rassise sans protestation apparente et savourait presque cet instant pourtant banal. Elle protesta quand même lorsque, l’interdiction de jouer aux cartes fut lancé, elle croyait entendre sa propre mère durant sa jeunesse, ce qui la fit sourire.

Elle referma les yeux un très court instant imaginant déjà, elle seule chez cette femme, enfin dans son auberge. Est-ce bien raisonnable tout ça ? Déjà, ce n’était pas du tout raisonnable de laisser le petit pactole d’écus dans la ruelle, déjà ! Que d‘idée impensables lui traversa l‘esprit. Et si c‘était un signe pour essayer de montrer ces sentiments … cette occasion de se rendre en lieu « intime ».

Dans ce cas, remercier votre animal, il m’a en effet surement pas mal aidé. Pour les parties de carte, c’est à voir. Il n’est pas question d’arrêter pour une mauvaise rencontre d’un soir. Me mettre dans son plumard, voila ce que l’autre porc a tenté toute la soirée. Pour me venger, j’ai tout simplement triché et lui ai fait perdre bien 200 écus. Ecus qui en passant, j’ai déposé dans une ruelle non loin de la et que ce pervers va utiliser surement pour payer une de ces gamines catin qui regorgent les rues.

Elle pencha la tête en arrière puis repensa à la proposition qu’elle ne refuserait jamais évidement. Elle passa un coup de manche rapide sur ces petites estafilades. Elle avait à peine pu se rendre compte que sa balafrée, oui c’était bien la sienne, était gênée d’avoir demandé presque à se demander si elle ne regrettait pas déjà la proposition qui semblait si indécente dans sa bouche si pure.

Elle s’appuya sur le banc pour se relever une dernière fois et lui sourit.


Peut être pourriez vous m’aider à faire quelques pas, histoire que je prenne mon élan. Une fois lancée, je pense que j’avancerai sans vous ralentir.

J’accepte de venir en votre auberge si la proposition tient toujours, juste pour me reposer sans être sur le qui-vive. Je n’abuserai pas de votre gentillesse. Déjà l’Eglise, ensuite votre auberge.


Bientôt votre couche espérait elle dire mais se tut. Tendant la main un instant vers elle, elle se rendit compte que ce geste était fort mal placé et reprit sa main en commençant à avancer dans la première direction qui lui faisait face.
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Lumena
Désireuse d'éviter de trop longtemps penser à sa brebis dans le lit d'un "porc", Lumena plongea la main dans une de ses poches, et en ressortit une poignée d'écus qu'elle tendit vers la brune.

Vous parlez peut-être de ces écus ci ? Elle marqua une courte pause, un sourire au coin des lèvres, avant de reprendre. Je suis littéralement tombée dessus tandis que je suivais Maraud, tout à l'heure. Elle montra le corbeau d'un signe de tête, en prononçant son nom. Et je n'ai croisé personne, si ce n'est quelques filles de joie, durant mon périple... Votre assaillant se sera sans doute lassé de vous courir après...

Elle s'éclaircit la gorge et, voyant la brigande filer dans la mauvaise direction, posa sa main libre sur le bras de cette dernière, afin de la diriger dans l'autre sens.

Par là... Et ne vous en faites pas, vous n'abusez de rien. N'est-ce pas le devoir de tout bon aristotélicien d'aider son prochain ? Et de l'aimer, ajouta-t-elle mentalement en baissant les yeux ; il faudrait vraiment qu'elle en touche un mot au curé, pour être sûre...

Et puis, l'église... Elle voulut lui expliquer, lui avouer qu'elle n'était ni curé, ni diaconesse... Mais comment sa brebis réagirait-elle à la nouvelle ? Se confier à une personne d'église était une chose, mais à une vagabonde, même dévote, c'était autre chose. Elle risquerait encore de se retrouver avec une lame sous la gorge... ...ce n'est rien. Poltronne ! Il faudra bien lui dire un jour... Un jour, oui, pas forcément CE jour... Si ? Non ? Non...

Allons, si vous voulez de l'eau chaude je pense qu'il nous faut presser le pas. Appuyez-vous sur moi, s'il le faut, je vais vous aider.
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