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[RP] Confessions intimes

Shawie
Elle lui caresse les cheveux autant qu’elle le peut, elle devient folle … folle de chaleur, de sursauts à chaque coup de langue, de gémissements et d’excitation. Sa main se libère de la chevelure jusque là très utile pour déposer légèrement sa main sur son épaule, sans prendre garde, ces ongles courts s’enfoncent légèrement dans la chair … juste ce qu’il faut pour calmer cette ardeur. Répit de courte durée, de très courte durée puisque désormais, prise au piège à se contrôler, son visage tente par tous les moyens de se réfugier dans ce drap lui collant à la peau.

Son bassin relevait, c’est la dernière ligne droit, celui ci prend la cadence de cette danse qui se passe dans son antre. Son ventre commence à se durcir, sa poitrine prête à exploser, ces jambes se mettent à trembloter se laissant tomber. Sa bouche mi-ouverte happe l’air autant que possible, se sentant à l’agonie, ces dents reviennent mâchouiller cette lèvre enflée.

Aurait elle pu deviner qu’elle aller devenir victime consentante ce soir … pas le moindre du monde. Ses yeux n’avaient pas pu garder le contact visuel depuis un bon moment, libérée et en confiance, elle n’avait qu’imaginer ces yeux sur elle.

Son regard devient brûlant, peut-être même un peu troublant. Ses mains jouent avec malice dans les mèches, seul échappatoire possible que de se réfugier dans cette occupation. Quand tout devient délice … effectivement, le seul contact de ses doigts et de sa langue, sur son joyaux la fit littéralement perdre pied pour de bon. Pendant qu’elle se tordait de plaisir, elle poussa des petits gémissements de plus en plus rapprochés qui se finirent en une longue plainte.

Fin de l’acte, comme soulagée, sa tête se laissa tomber sur un côté, son bras vient se poser sur son visage un moment. Aucun mouvement, aucun signal de signe de vie, sur cette couche devenu tombeau des plaisirs charnels. Enfin, son autre main tente de s’emparer de celle de Lumena afin de la faire remonter doucement vers elle, pendant que son corps tente de reprendre un semblant de souffle et de lucidité après tant d’émois.

Les yeux toujours fermés, ces lèvres demanderesses d’un simple baiser, un simple effleurement en guise de conclusion.

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Lumena
Le corps s'exprime, il se cabre, il se tord dans un sens, puis dans l'autre... Les soupirs se succèdent, cédant parfois place aux gémissements.

Lumena regardait toujours sa jolie brebis. L'image de la froide brigande de leur première rencontre lui revint en mémoire et elle retint un sourire... La voleuse incandescente qui gémissait sous sa langue était bien différente de cette brigande froide. Plus belle, aussi...
Cheveux en bataille, lèvre mordue, bassin cambré et ondulant, cou et gorge offerts, et quelle gorge, toutes pointes dressées... Elle aurait voulut que ce spectacle n'ait pas de fin...

Les gémissements de sa belle se rapprochèrent et il n'en fallut pas plus pour que Lumena accélère elle aussi ses caresses, jouant toujours de sa bouche et de sa langue sur le précieux fruit et laissant aller et venir ses doigts délicats au plus profond des chairs de sa brebis.
Quand le corps se cambra une dernière fois et qu'un long râle s’échappa de la gorge de sa voleuse, la balafrée libéra avec douceur ses doigts de l'humidité de l'antre et se contenta d'embrasser le bouton gonflé et de passer autour de lui de tendres coups de langue, accompagnant sa belle dans sa descente de sensations.

Une main vint la chercher, elle s'en empara, y entrelaça ses doigts, et se laissa attirer plus haut. Elle attrapa un sein, en passant, et l'agaça gentiment du bout de la langue, avant de remonter et de poser plusieurs petits baisers sur les lèvres de sa douce pour finir par s'installer à ses côtés, une main posée sur son ventre, une jambe sur la sienne, dans un geste possessif marqué.

D'un moment à l'autre, son esprit risquait de se libérer de sa prison. Alors, la culpabilité viendrait, le doute, la honte... Peut-être... Pour le moment, en tout cas, elle était où elle voulait être, son corps contre celui de sa voleuse, l'embrassant tendrement après avoir échangé un plaisir que l'on pourrait qualifier de...Divin...

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Shawie
Littéralement vidé de toute pensée, de toutes sensations désormais, comme un soulagement, une libération qui ponctue une partie de plaisir aux délices exquis. Une sensation de pesanteur, de flottement dans son ventre, entre ces jambes, comme marqué à jamais par cette tendresse dont elle avait été victime. Ces yeux s’ouvrent lentement pour, à leur ouverture, retrouver le visage, familier et aimé, perdu de vu depuis l’ascension. Ces lèvres ne font que se tendre, gouttant par petite touche, la bouche … cette bouche qui l’aura envoyé vers une extase certaine.

Mains dans la main comme au début du périple, doigts entrelacés simplement. C’est si simple finalement de se laisser guider, apeurant bien sur mais agréable surprise que d’accorder sa confiance sans se tromper. Ces lèvres se décollent des siennes pour se poser tendrement sur son nez, puis sa joue et de nouveau, un baiser prit au vol d’une passion. Son autre main rejoint sa voisine posée sur son ventre, la resserrant un instant, lui caressant le dos du bout des doigts.

Se redressant assez pour se pencher sur cette épaule qu’elle a elle-même marqué, lui dépose un baiser en laissant courir sa langue dessus, un sourire aux lèvres en voyant sa marque. Aucun souvenir … si juste une impression qu’elle était à l’origine. Bien sur, l’idée de lui faire mal pour prendre plaisir n’avait jamais été envisagé. Elle y souffla dessus et s’en sépara, reprenant place à ces côtés, sa main vient se poser sur le bas des reins de Lumena sans plus bouger.


Est-ce que tu regrettes ?

Sa main resserra un peu plus l’étreinte de leur doigt, déjà par peur d’une réponse cruelle. Elle oublia complètement un instant qu’elle était passée du « vous » au « tu ». Elle remonta ces lèvres vers son oreille pour lui chuchoter :

Tu m’as fais découvrit une partie de moi que j’ignorais … tu m’as amené très loin … c’était bon, très bon même. Merci pour ce moment.

Finissant à peine sa phrase, sa tête vient alors se loger dans le creux du coup, l’effleurant du bout des lèvres.
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Lumena
Elle aurait pu ronronner, tant elle était bien, comme le font ces gros chats que l'on croise devant les cheminées.

Trop au plaisir donné, elle n'avait pas remarqué les traces sur son épaule, et les découvrit sous la bouche de sa voleuse en frissonnant. Resserrant son étreinte dans un réflexe, sa jambe vint se placer plus haut, entre celles de la brune, et sa poitrine se tendit en un appel désespéré. Son bas ventre était en feu et le moindre contact avec ce corps fraichement découvert lui tournait les sens, l'incitant à en vouloir plus, insatiable.

Et puis, la question tomba... "Est-ce que tu regrettes ?"

Elle se raidit alors, l'esprit d'un coup libéré de son verrou.
Irait-elle souffrir une éternité de tourments dans l'enfer lunaire ? Elle ne reverrait sans doute jamais son père de coeur, lui qui l'attendait au paradis solaire. Pouvait-elle encore se consacrer à l'église ? Pouvait-elle même oser seulement prier le Très Haut pour lui demander le pardon ?

Un murmure contre son oreille, et elle se mit à trembler, spectatrice impuissante de la lutte entre son désir à vif - Moi aussi, j'ai aimé - et cet esprit accusateur qui reprenait ses aises dans sa tête - au bûcher !

Après d'interminables secondes, elle parvint seulement à bredouiller :

Est-ce que c'est ça, la luxure ?
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Shawie
La chaleur de son cou lui apporta le réconfort de la non réponse, elle s’en doutait. Un nœud dans la gorge, des sanglots peut être. Et un tout plein de culpabilité l’envahit. C’était de sa faute si la paroissienne avait péché, elle n’aurait peut être pas du répondre à l’appel de son désir et simplement l’ignorer. Elle le faisait si bien pourtant, ignorer, refuser et combattre … mais là, c’était impossible. Les secondes défilées et la réponse tarda à se faire entendre. Culpabilité oui mais aucun regret paradoxalement … égoïste surement, libérateur aussi. Elle savait pertinemment que ce flou de plaisir et de bien être était simplement, bien un flou, une brume très mince, prête à s’évaporer au petit matin.

Cachant la tristesse sur son visage, elle se laissa guida vers cette poitrine qui s’offrait à elle. Ces lèvres se posèrent dessus en y goutant une nouvelle fois, peut être la dernière. Prenant soin de lui procurer tendresse. Elle humidifia chacune des extrémités pour venir les suçoter, les mordiller, les effleurer, les aimer. C’était plus fort qu’elle, ce corps, elle en était devenue accro.

Alors qu’une jambe remonta sur elle, la brigande en profita pour y glisser sa main dessous afin de la garder relever et de revenir caresser son antre. Insérant le bout de ces doigts … puis les retirant aussi sec, caressant son joyaux longuement de deux doigts pendant qu’un autre s’afférer à entrer et sortir de l’antre, en douceur. Bouche collée à cette pointe qu’elle titille, mord de temps à autre, bisouille puis abandonne.

La luxure … doux péché en y songeant. Si l’enfer se résume à être banni pour cette soirée, la brune signerait desuite son pacte avec le Sans Nom. La langue remonte dans son cou, sa main toujours en caresse intensive du bas ventre, viennent lui prendre le lobe de l’oreille puis, un regard, un rictus qui se veut rassurant, un tendre baiser sur cette cicatrice pour enfin lâcher :


Non … c’est de l’amour.
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Lumena
Comme il était doux, ce demi-mensonge, comme il était bon... Mais pas aussi bon que les caresses de sa brebis qui, déjà, l'invitaient à ne plus penser... Elle ferma les yeux et soupira, se mordant la lèvre.

Non, non !
L'esprit se débattait, se refusait à un nouvel enfermement, vidant de grands seaux d'eau glacée sur le feu qui consumait Lumena, et sur lequel la voleuse soufflait sans relâche.


De l'amour...

Il fallait aimer Dieu, aimer son prochain... Elle aimait Dieu, elle aimait son prochain. Elle aimait Shawie, aussi, où était le mal ?
"Lorsque deux êtres s’aiment d’un amour pur et qu’ils souhaitent perpétuer notre espèce par la procréation, Dieu leur permet, par le sacrement du mariage, de vivre leur amour."
L'esprit, pas encore prêt à rendre les armes, ressortait des extraits du dogme autrefois étudié. "Tu finiras au bûcher", lui criait-il à présent, d'une voix lointaine.


Je brûle déjà... Murmura-t-elle dans un soupir, à l'attention de son esprit, sans même se rendre compte qu'elle avait parlé à voix haute.

Comme une aveugle cherchant la lumière, ses lèvres vinrent chercher celles de sa voleuse, scellant d'un baiser langoureux la prison de l'esprit moralisateur. Nouveau soupir, et elle frissonna sous les caresses poussées de sa belle, s'arquant pour mieux en profiter, prenant à nouveau sa bouche pour s'en repaitre.
Sa main vint se saisir d'un sein déjà dressé, puis de l'autre, les caressant tour à tour avant de continuer sa descente pour aller cueillir le fruit de sa nouvelle passion et éveiller une fois de plus le corps de sa brebis, comme celle-ci éveillait le sien.

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Shawie
De l’amour pur et dur, elle n’y connaissait rien pourtant mais était persuadée que cette rencontre ne c’était pas faite en vain. L’enfer … qu’il était bon d’y toucher, succulent parfum que de braver l’interdit, d’oser poser le doigt, puis des lèvres et enfin une bouche, pour mieux le ressentir. L’enfer est pavé de bonne intention disait on … que devait être le paradis ? Qu’un doigt pénètre lentement dans cet « enfer » et qu’il accélère ce va et vient, guidé par la main du Sans Nom. Que cette antre se remplisse de plaisir sous le feu affolé d’un doigté léger et appuyé.

Regarde mais ne touche pas. Touche mais ne mange pas. Mange mais n’avale pas. A quoi bon, non plutôt poser ces lèvres sur les Monts interdits, les caresser, les éveiller, les gravir d’une pointe de langue humide. Que ce bijoux réveille toute sa beauté, amusé, agacé puis affolé par un simple bout de doigt agile. Qu’Aristote regarde et se délecte ce soir devant un plaisir plus que charnel, entre deux êtres aimante sur une simple couche.

Elle recommence cette cambrure, s'offre à nouveau à elle. Ouvre le chemin du plaisir à sa balafrée, léger penchement de tête pour accentuer le bien ressentit.

C’est pur, c’est intense, c’est de la passion qui se dégage. Tout geste se fait avec délicatesse, tout bruit laissé échapper provient du plus profond du cœur. Deux paires de lèvres ne se quittant plus, deux langues qui se titillent, qui se savourent dans un simple échange. Qu’un va et vient se fait plus profond, qu’un doigt appuis de plus en plus ce sur bouton si interdit et pourtant si délicieux. Deux mains qui lui caresse cette poitrine presque fatiguée, qu’un simple soupire se dégage.

Ses doigts se libèrent lentement, viennent dans sa propre bouche, humidifié dans un regard aguicheur, coquin, pour repartir s’inviter avec plus de vigueur, en bas … la où tout est plus simple. Qu‘entre deux baisers sulfureux et un continuel va et vient, elle se déchire pour arriver à aligner deux mots.


De l’amour … de la passion. Oublis un instant qui tu es… La raison tue la passion. Dis moi ce qui te fais peur … fais moi confiance.

Sa main libre vient soulever cette jambe, ces doigts se retire … son intimité se rapproche de sa jumelle, découvrir encore et toujours. Ce corps était pur merveille.
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Lumena
Le corps de Lumena était un instrument que la voleuse maitrisait sur le bout des doigts, soutirant à sa gorge les notes d'une exquise mélodie.

Entre deux baisers, elle se laissa aller à un soupir avant de reprendre la bouche tentatrice pour y gémir sans retenue - elle était au delà de la retenue, désormais.

Sa main se fit miroir, calquant ses gestes sur ceux de l'autre, caressant le fruit défendu de sa belle, son amour... Un doigt s'aventura, taquin, et vint palper l'entrée humide, tourner autour, y entrer à peine et puis en ressortir pour revenir se jouer du bouton. Un autre doigt s'aventura dans l'intimité et y resta, cette fois, prenant ses aises et s'y agitant dans une danse voluptueuse.

Les bouches se séparèrent un instant, le temps de mordre un cou, happer goulument le bout d'un sein, et déjà le ballet des langues reprenait dans un gémissement, lèvres à nouveau scellées.

Ses doigts s'agitèrent au plus profond de sa belle, espérant qu'elle en gémisse, qu'elle se cambre, se tortille, que son corps entier lui témoigne l'amour partagé...

Car oui, cela ne pouvait être qu'amour, ces explosions de joie, ce bonheur à ne faire qu'une, ce sentiment d'être vivante comme jamais et ce cadeau du plaisir offert et reçu. Comment pourrait-elle admettre que cette nuit volée soit une aberration, une honte ? Pouvait-on réellement reprocher à quelqu'un d'aimer ?
L'esprit se calma un peu, dans sa prison, se soumettant presque à cette logique du coeur et du corps.

Haletante, elle répondit à sa voleuse, d'une voix lointaine...


J'ai peur...que ça s'arrête. Peur de l'interdit, de l'après, peur d'être séparée de celle qui la complète si bien, peur de se laisser terrasser par la culpabilité d'un bonheur volé, peur de retourner à sa solitude ténébreuse.
Des larmes roulèrent sur ses joues, et elle offrit un baiser tendre à sa douce, court moment de répit, avant de supplier, dans un souffle...

Aime moi...

Elle posa ses mains sur la nuque de sa brune et s'y accrocha, possessive.
Dans un besoin vital, les langues se trouvèrent à nouveau, les jambes s'écartèrent, s'enlacèrent, les fleurs se joignirent et les corps se mirent à onduler en harmonie, dans une lente et plantureuse caresse faite d'inconnu.

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Shawie
Bon dieu que c’est bon eut elle envie de crier, de hurler dans toute la chambre, que tout le monde soit au courant, qu’elles ne se cachent plus. La réaction fut imminente, comme plus tôt dans la soirée … dès que la sensation se fait trop forte, son corps réagit et se cambre, sa tête se penche, ces mains abandonnent un instant la peau de sa belle pour venir se glisser dans ces propres cheveux. Ondulations, son corps se calque sur le sien, tel un miroir, tout ce qui se passe en face, se passe chez la brune. Un mimétisme parfaitement symétrique, un amour réciproque peut être même. Elle aurait bien du mal à se l’avouer.

Que ca s’arrête, mais non jamais ! Aussi, aurait elle presque tenter de faire l’humour qu’elle maitrisait fort mal en passant. Humour décalé qu’elle s’apprêtait à faire partager entre deux gémissements et plaintes de plaisir. Alors qu’elle prenait un plaisir provenant surement de l’enfer, ces yeux se reportèrent sur la balafrée, presque paniquée d’entendre sa réponse mais surtout sa réaction. Qu’est-ce donc ces larmes mon amour …

Deux bras autour d’elle, répondant autant que possible à cette salve de danse des langues, continuant, prolongeant, essayant d’apaiser cette douleur de la voir de nouveau triste. Changement radical, la brune se rassoit, prenant bien garde de rester et de garder position : jambes écarts, deux bourgeons se faisant face, se touchant, se découvrant. La brigande entraine la paroissienne dans cette position pour se faire plus attentionnée que jamais.

D’un revers de main, elle essuie ces quelques larmes qui parcourent -oh malheur- le visage de sa douce. Ces deux bras s’enroulent pour une étreinte, légère et amoureuse. Les ondulations continuent bien inconsciemment, le plaisir découvert n’en ai que plus grand. Tête sur son épaule, leur poitrine s’embrasse, ces lèvres effleure la fine peau du cou tout simplement.

Pouvait elle se permettre d‘avouer qu‘elle avait peur aussi … non bien que non, elle mentirait. Un mensonge pour faire le bien, ce n‘était pas réellement un mensonge. Les mots sortirent naturellement, dans un souffle :


Je t’aime déjà. Tu m’a envouté dès le premier regard.

Puis … se permis même de vouloir marquer son territoire :

J’espère que tu n’aimes pas tous tes prochains ainsi.
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Lumena
Redressés, les corps se rapprochèrent plus encore, arrachant à la dévote un nouveau gémissement. Elle aurait voulu mourir dans cette extase, la préserver et ne jamais connaitre l'après terrifiant.

Ses bras se nouèrent autour de sa belle... Reste avec moi, aime moi, que cette nuit ne finisse jamais... Son corps s'exprimait, parlait à celui d'en face, qui répondait... Pourquoi utiliser des mots pour expliquer ce qui ne s'explique pas, quand deux corps peuvent le faire à l'unisson ?

Les larmes continuaient de couler, libératrices, et la tenebrosa, celle qui ne souriait plus, celle qui avait tout perdu et avait vu la mort en face, se mit à sourire entre les larmes et les baisers, accrochée à sa voleuse comme à la vie elle-même.

L'amour de sa douce fut murmuré, et Lumena vint lui mordiller le cou tendrement avant de se glisser à son oreille pour lui susurrer dans un souffle...


Je n'aime que toi...

Elle l'aimait, son prochain, bien sûr, mais il n'y avait eu que sa voleuse pour lui faire perdre les sens de cette façon, aussi soudaine qu'inconnue, emportant tout sur son passage pour la laisser pantelante au milieu de sensations nouvelles.

...ma voleuse, mon péché...

Le mouvement des corps se fit plus marqué, plus lent, l'étreinte se resserra encore, les bouches se cherchèrent, se trouvèrent...

Si l'aimer était un péché, elle deviendrait pécheresse... Amen.

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Shawie
Son corps suivant simplement les ondulations du plaisir, par petite touche, son corps se raidit de temps à autre, laissant croire à une nouvelle extase, retenue .. Pour le moment. Ces deux mains viennent se glisser sur ces cuisses qu’elles caressent, que quelque doigts vagabonds viennent titiller en bord, cette antre. Les mordillements reçus dans le cou, lui fermèrent les yeux, un baiser la fit chavirer. La lutte avait été de courte durée dans cette église, cela avait été un effort surhumain de rester de marbre face à elle.

Un murmure, un bafouillement entre deux souffles.


Et je n’aime que toi. Pécheresse à jamais, ta pécheresse. Mon cœur est tien, fait en donc ce que tu veux.

Et ces larmes qui la tiraillées, elle aussi aurait voulu craquer, elle aurait voulu lui dire ces doutes mais rien de tout ça ne devait sortir, à jamais secret enfouit. La brune se tenta de lui prodiguer une nouvelle caresse sur ces Monts mais cette douleur l’arracha de tout. Une douleur partant de son bassin pour remonter dans son cœur et sa tête. Le visage fermé, les yeux fermés, les coudes se laissent tomber en arrière pour la faire tenir. Elle se retrouve bassin en avant, bras sur ces coudes qui la maintiennent encore dans ce monde. Son joyaux, plus que jamais affolé, s’affère dans cette course effrénée contre son jumeau.

Un picotement … deux … vague de chaleur, tentative de garder un visage des plus neutre, impossible. Ces sourcils se froncent instinctivement, sa bouche s’entre-ouvre, sa main vient se loger sur son propre ventre, luttant.


Lum ... je .. mon dieu ...

Tombant en défaillance, viennent la délivrances. Se dit quand même qu’au fond de sa peine survit un cœur couleur vermeille … qui bat. La bataille est belle, celle de l’amour, disperse tout. Crispation totale du corps, ces deux mains se joignent sur son visage comme pour vouloir cacher de cette délivrances. Jouissance extrême, ventre affolé se contractant sans relâche, plaintes, gémissements, presque des injures.
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Lumena
Les corps s'affolèrent, accélérant le rythme. Sa belle prit de l'avance, se contracta, l'appela... Lumena se reput de ses gémissements et de son corps offert, image d'abandon qui lui offrit l'excitation finale.
Son dos se creusa pour ensuite s'arrondir, son bassin s'immobilisa, suspendu dans une vague de plaisir balayant tout.
Un cri sur les lèvres, elle saisit les hanches de sa voleuse et se laissa aller sur son corps tendu. Ivre de plaisir, elle marqua un sein blanc d'un léger coup de dents, gémissant contre la peau tendre avant d'aller soupirer de contentement contre l'oreille de la belle, le corps encore tremblant de plaisir.


Tu es si belle...

Petit à petit, elle se détendit, embrassant tendrement une épaule avant d'enfouir son visage dans le cou tout chaud de sa douce. Enfin rassasiée de son corps, elle ferma les yeux et soupira longuement.

Le jour se lèverait bien assez tôt pour les ramener à la réalité, elle préférait l'ignorer encore un peu... Juste un peu...

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Shawie
Presque une envie de rester seule, juste un instant pour reprendre son souffle, reprendre conscience. Bras sur le visage, échappatoire d’un court instant pour la sentir, à son tour, se contracter. Qu’Aristote reconnaissance au moins qu’il a choisis une femme des plus belles pour le servir. Il aurait pu se contenter de choisir une simple … sans trop d’atout mais non. Elle accueillit sa belle dans ces bras sans rien rajouter, tout était dit. Elle lui caressa tendrement les cheveux, remettant quelques mèches en place en déposant un bisou, par ci par là.

Alors qu’une tête fut nichée dans son cou, Shawie déposa la sienne dessus et ferma les yeux. Faisait il nuit dehors ? Est ce le petit matin déjà ? Peut être bien qu’elles avaient passé la plusieurs jours … Elle sourit à cette pensée absurde. Plusieurs frissons lui traversa le corps, après coup, elle en aurait presque froid. Resserrant ces bras autour de sa balafrée pour la réchauffer, une main la quitta pour se saisir du drap qu’elle tenta de remettre en place afin de les couvrir toutes deux.

Le moment était il le bon pour partir ? Non, cela ferrait déplacé et surtout elle ne le voulait pas du tout. Dormir ou faire un brin de causette. Lui demander pourquoi avait elle choisit la voix de l‘Eglise hormis la perte de son père. Ou encore, pourquoi se doter d‘un corbeau comme animal de compagnie. Ca lui paraissait paradoxale d‘avoir un corbeau souvent lié aux sorcières. Est-ce que les femmes curés récitaient les vœux aussi ?

Du bout des lèvres, elle s‘autorisa à engager la conversation malgré l‘envie de dormir. Avec un peu de chance, elle partirait aux pays des songes un peu plus tard. Elle enchaina donc tout ce qui lui vient à l‘esprit sur le moment :


Tu as fais ou tu vas faire un vœux … de chasteté ?

Et, pourquoi tu as choisis un corbeau comme ami animal ? Cela n’a jamais posé problème quand tu fais offices auprès des fidèles ?

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Lumena
Les bras de sa voleuse autour d'elle, un drap qui venait les couvrir, Lumena se sentait bien, en paix, pour une fois.
Son esprit essayait de s'agiter, au loin, engourdit par un début de sommeil, mais elle ne l'écoutait pas, elle n'écoutait que les battements de son propre coeur et la respiration de sa douce.

Silence brisé dans le cocon de cette nouvelle intimité, la balafrée se raidit un instant avant de venir poser une bouche paresseuse sur la jugulaire de la brune, captivée par la vie qu'elle y sentait battre. Elle prit une lente inspiration et répondit à la deuxième question, la plus facile, sur un ton de confidence.


Je ne l'ai pas choisi, ce corbeau. Il était déjà à mes côtés, le jour où mon père de coeur m'a trouvée quand j'étais enfant.

Elle embrassa doucement la veine, sous ses lèvres, et vint placer son visage juste au dessus de celui de sa belle pour murmurer, contre sa bouche :

Beaucoup me prennent pour une envoyée du Sans Nom, à cause de lui. Tendrement, sa langue se fraya un chemin vers celle de Shawie, la délaissant presque aussitôt. Peut-être ont-il raison...

Soupir, puis retour contre le cou de la voleuse. Se cacher, pour avouer, même si la peur de l’aveu l'avait quittée...

Et non, je n'ai pas fait de voeu de chasteté. Je... Je ne suis pas vraiment femme d'église, même si j'envisage de le devenir. Sa bouche revint se plaquer à la jugulaire. Tu avais l'air perdue... Je voulais t'aider... Alors, quand tu as cru... Je n'ai rien osé dire...

Habituée à n'utiliser que le "vous", respectueuse comme une vagabonde devait l'être, la tenebrosa s'enhardissait à tutoyer sa voleuse, marquant le lien qui les unissait désormais.

Et toi, mon doux péché, me diras-tu ce qui t'a fait, toi, telle que tu es ? Et pourquoi pleurais-tu, ce jour là, dans l'église ?
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(¯`·.(¯`·._.··· Z'avez le RP qui vous démange ? Ca tombe bien, moi aussi... ···._.·´¯).·´¯)
Shawie
Elle écouta attentivement, les yeux se fermèrent sous la pression de quelques baiser perdus, d’une langue vagabonde qu’elle fit répondre pour resserrer les liens de ces bras.

Si tu étais une envoyée du Sans Nom comme tu semble le penser, que je suis dans ce cas ? Le Sans Nom en personne ? Allons bon, ne dis pas de sottises.

Mais voila, toutes ces révélations lui passaient un peu au dessus de la tête tant elle était bien ainsi. Une phrase … sortit de nulle part, avouer sans contexte un mensonge, une tromperie.

Le premier sentiment qui lui passa en travers de la gorge, fut la colère. Elle aurait voulu se lever, la baffer et partir comme si de rien n’était. Elle, elle c’était liée en parole, avouant sans gène et sans mensonge qui elle était et ce qu’elle faisait : voler et se défendre. Croyant parler à une Femme d’Eglise, elle c’était laissée aller à des confidences que bien peu de personne ne connaissant. Heureusement que tu la fermes des fois, que tu ne dis pas tout, pensa-t-elle.

Une simple phrase sortit d’une voix calme et posée comme lors de leur première rencontre :


Tu m’as trompé.

C’était court, clair, incisif. Pourtant le mensonge n’était pas gros, d’ailleurs, s’il n’avait pas été là, surement que leur chemin ne se serait plus croisé. Elle se décolla de sa belle, et s’assit sur le lit, main sur le visage puis qui ramassa juste sa chemise qu’elle renfila sans même la fermer. Elle n’avait pas l’intention de partir mais comptée bien lui faire voir, qu’elle … lui en voulait un peu. Chemise sur le dos, elle resta assise, là, sans trop bouger.

Que c’était il passé avant qu’elle n’entre dans l’Eglise ? Elle farfouilla dans sa mémoire et trembla au souvenir qui refaisait surface.


Je ne pleurai pas.
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