Naelhy
- [Tin tin tintin TIN!]
C'était toujours à Naeva de s'y coller. Fortement blessée par sa rupture de ses courtes fiancailles avec Maillé, elle se sentie dans l'obligation d'en faire part à une tierce personne. Elle avait donc pensé dans un premier temps à sa cousine Margot, à qui elle confiait régulièrement des nouvelles de sa vie, fortement trépidante et qui, au final, était comme une seconde soeur, mais l'ayant mené à une fausse soirée dans le but de la présenter à un vicomte, elle avait rapidement oublié cette trépidante idée. La blonde avait aussi pensée à Calyce, l'Angevine, à qui elle avait confié la première ses soucis d'amour à deux écus c'est tout, et à qui elle aurait pu, au passage, parler de l'indépendance Angevine, dans le but d'étaler sa maigre science. C'était sans compter qu'elle avait joué le même coup foireux qu'à Calyce qui était alors l'hôte du vicomte qui lui était destiné.
Rarement la Tartine s'était trouvée en pareille situation.
Et aux grands maux, énormes recours.
La solitude l'a prit de cours.
Il lui fallait un remède, et ce dans les trente secondes à venir.
Papier, plume, vélin, autre vélin, autre plume, main qui tremble légèrement. Ou un début de dialogue entre deux cousines qui à défaut d'avoir en commun leur sang étaient liés par quelques troubles semblables.
Citation:
A ma jeune cousine, Alwenna Wolback de Montfort-Laval,
De sa ravissante aînée, Naeva-Lisbeth Wolback,
Demat,
Ken Emberr, ou moins barbarement, Au revoir,
N-L W
De sa ravissante aînée, Naeva-Lisbeth Wolback,
Demat,
Voilà longtemps que nos chemins ne se sont pas croisés. Pour être plus exacte, depuis le mariage de notre oncle dans une chapelle paumée.
Je vais te tutoyer, j'ai toujours eu du mal à vouvoyer les enfants, ce concepte me sort par les yeux.
J'ai eu, durant cette journée, l'occasion d'un peu plus découvrir cette famille que j'avais tantôt légèrement délaissée, et cela m'a alors ravie, de voir la chance que j'avais que ma tante ait adopté une ravissante gueuse dans ton genre, t'offrant ainsi l'opportunité d'une éducation un tant soit peu plus correcte.
Et depuis cette journée, j'ai eu l'occasion de vivre nombre de péripéties. Pour commencer ma rupture avec un certain seigneur. Mais comprends que j'avais toutes les raisons de le faire, depuis quand s'adresse t-on à moi avec aussi peu de candeur alors qu'on accepte de convoler en justes noces?
Mon amie, la demoiselle Calyce, m'a aussi apprit son mariage prochain avec ton père, le Duc de Hennebont, inutile d'exprimer ici toute la surprise que j'ai eu dès lors.
Je t'écris dans le but de prendre de tes nouvelles, délivrant quelques miennes. Ta charge de demoiselle de compagnie se passe bien? A tu appris l'équitation depuis notre dernière sortie?
Ken Emberr, ou moins barbarement, Au revoir,
N-L W
Non, cette lettre n'avait absolument rien d'hypocrite.
Et puis d'abord, depuis quand s'adresse t-on sincèrement à des enfants? Aussi aimable peuvent-ils être. Aussi admirables étaient les premières impressions que Naeva avait alors eut en la voyant.
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« [...] pendant 100 jours! parce que c'est un chiffre rond... » 07.02.12