Guillhem
En ballade sur Agen... Amael sauta du corps gisant de Lachainep...
Et hop! Berk, pourquoi qu'y tire la langue comme ça lui... Toi tu nous feras plus prendre des vessies pour des lanternes mon gars, té!... Et avança doucettement dans la ville... mouais... pas très enjoué tout ça...
Tiens l'Hotel de ville... Bu...reau du... tri...bun. Bureau du tribun! Ca c'est pour moi!
Il frappa trois petits coups timides à la porte et attendit poliment qu'on vienne lui ouv... Oooh Dià! Quelle superbe blonde!
Amael aimait les femmes, mais camouflait une extrême timidité par une extravagance décuplée... Enfin, quand il le pouvait... Mais là...
Beuheu jroudnour...
Vite... se ressaisir... Elle allait voir qu'il était subjugué par tant de charme et se serait bien fait un after work avec la gouge du bled euh enfin la tribun... Vite, faire passer ça pour euh... pour euh... une rage de dents!
Rhaaaaagnnaaaaah!! Bardon!
Crachant au sol, Pitt! Pitt! Piiitttt! il se redressa, essayant ses plus belles grimaces...
Egchcuuuugez moy!
Faugrait ch'il vous plait gdonner chechi...
Il sortit un rouleau de vélin de sa chemise, le déplia et le tendit à la tribun.
...a vocre gouvergneur... Pour le goncheil ducal il me schemble...
Le vélin en question était un acte officiel du comté toulousain, qu'il avait reçu la veille et qu'on lui avait prié, bien qu'il n'avait plus aucune espèce d'officialité avec ce comté, de rapporter en Guyenne puisqu'il projetait de s'y rendre...
Et hop! Berk, pourquoi qu'y tire la langue comme ça lui... Toi tu nous feras plus prendre des vessies pour des lanternes mon gars, té!... Et avança doucettement dans la ville... mouais... pas très enjoué tout ça...
Tiens l'Hotel de ville... Bu...reau du... tri...bun. Bureau du tribun! Ca c'est pour moi!
Il frappa trois petits coups timides à la porte et attendit poliment qu'on vienne lui ouv... Oooh Dià! Quelle superbe blonde!
Amael aimait les femmes, mais camouflait une extrême timidité par une extravagance décuplée... Enfin, quand il le pouvait... Mais là...
Beuheu jroudnour...
Vite... se ressaisir... Elle allait voir qu'il était subjugué par tant de charme et se serait bien fait un after work avec la gouge du bled euh enfin la tribun... Vite, faire passer ça pour euh... pour euh... une rage de dents!
Rhaaaaagnnaaaaah!! Bardon!
Crachant au sol, Pitt! Pitt! Piiitttt! il se redressa, essayant ses plus belles grimaces...
Egchcuuuugez moy!
Faugrait ch'il vous plait gdonner chechi...
Il sortit un rouleau de vélin de sa chemise, le déplia et le tendit à la tribun.
...a vocre gouvergneur... Pour le goncheil ducal il me schemble...
Le vélin en question était un acte officiel du comté toulousain, qu'il avait reçu la veille et qu'on lui avait prié, bien qu'il n'avait plus aucune espèce d'officialité avec ce comté, de rapporter en Guyenne puisqu'il projetait de s'y rendre...
Citation:
[center][/center]
De moi, Nadège Montgallet, Cancelièra del Comtat de Tolosa,
Au nom du Conselh Comtal de Tolosa,
Je tiens à préciser la position du Comtat dans le conflit qui sévit actuellement au coeur du Royaume de France. En effet, les derniers évènements laissent à penser que le Comtat aurait des intentions malsaines envers le Royaume, or ce n'est en aucun cas la raison qui a poussé le Comtat de Tolosa à libérer la ville de Montauban.
Tout d'abord, nous pensions que la Quitania n'avait toujours pas rompu son alliance avec les membres du Ponant, ceci faisant que la Guyenne était une éventuelle menace ennemie pour notre Comtat. Malheureusement, nous avons appris quelques jours après la libération de Montauban que le Ducat de Quitania s'était retiré du Ponant.
Notre acte a donc été perçu comme une déclaration de guerre du Comtat de Tolosa au Ducat de Quitania et à fortiori du Royaume de France, alors que nous pensions seulement affaiblir un ennemi du Royaume.
En sus, nous avions reçu des informations de Montauban, plusieurs mois déjà avant cette libération, nous montrant que cette ville était mise à l'index par le Conselh de Quitania et que de ce fait, elle souhaitait passer sous protectorat toulousain. Bien évidemment, nous retrouvant chacun dans la douleur montalbanaise, nous n'avons pas réfléchit plus de temps et sommes passé à l'acte afin de les libérer de cette souffrance. Nous étions bien loin de nous imaginer la situation interne de la Quitania à l'époque des fait et nous nous serions certainement garder d'une telle opération si nous avions su plus tôt que les prémices d'une guerre civile étaient omniprésents.
Nous avons donc, afin de respecter la décision de Sa Majesté la Reyne et également afin de respecter le choix des montalbanais, retirés nos armées du sol guyennois, laissant ainsi le choix aux montalbanais de nous rejoindre par eux-mêmes ou de rester en Quitania. Nous n'avons aucune envie de faire régner la peur et la mort à Montauban en leur imposant des décisions qui leur appartiennent entièrement.
Ensuite, la Tolosa préfère rester neutre dans ce conflit. En effet, nous ne pouvons pas lever le ban puisque nous sommes actuellement sous un Conseil de Régence et nous avons malheureusement trop peu de nobles susceptibles de se rendre sur le champ de bataille, pour ne pas dire aucun. Qui plus est, le Comtat de Tolosa est sujet à de graves problèmes démographiques. En effet, nous avons une population en constante baisse, ce qui réduit de manière conséquente nos possibilités d'assistance. Cette incapacité à pouvoir assister le Royaume dans cette guerre ne remet nullement en cause la fidélité du Comtat de Tolosa à Sa Majesté la Reyne de France et à la Couronne à laquelle il reste attaché.
Fa ne l'Ostel d'Assezat, lo noven jorn octobrenc de l'annada MCLDIX.
Cancelièra de Tolosa
De moi, Nadège Montgallet, Cancelièra del Comtat de Tolosa,
Au nom du Conselh Comtal de Tolosa,
Je tiens à préciser la position du Comtat dans le conflit qui sévit actuellement au coeur du Royaume de France. En effet, les derniers évènements laissent à penser que le Comtat aurait des intentions malsaines envers le Royaume, or ce n'est en aucun cas la raison qui a poussé le Comtat de Tolosa à libérer la ville de Montauban.
Tout d'abord, nous pensions que la Quitania n'avait toujours pas rompu son alliance avec les membres du Ponant, ceci faisant que la Guyenne était une éventuelle menace ennemie pour notre Comtat. Malheureusement, nous avons appris quelques jours après la libération de Montauban que le Ducat de Quitania s'était retiré du Ponant.
Notre acte a donc été perçu comme une déclaration de guerre du Comtat de Tolosa au Ducat de Quitania et à fortiori du Royaume de France, alors que nous pensions seulement affaiblir un ennemi du Royaume.
En sus, nous avions reçu des informations de Montauban, plusieurs mois déjà avant cette libération, nous montrant que cette ville était mise à l'index par le Conselh de Quitania et que de ce fait, elle souhaitait passer sous protectorat toulousain. Bien évidemment, nous retrouvant chacun dans la douleur montalbanaise, nous n'avons pas réfléchit plus de temps et sommes passé à l'acte afin de les libérer de cette souffrance. Nous étions bien loin de nous imaginer la situation interne de la Quitania à l'époque des fait et nous nous serions certainement garder d'une telle opération si nous avions su plus tôt que les prémices d'une guerre civile étaient omniprésents.
Nous avons donc, afin de respecter la décision de Sa Majesté la Reyne et également afin de respecter le choix des montalbanais, retirés nos armées du sol guyennois, laissant ainsi le choix aux montalbanais de nous rejoindre par eux-mêmes ou de rester en Quitania. Nous n'avons aucune envie de faire régner la peur et la mort à Montauban en leur imposant des décisions qui leur appartiennent entièrement.
Ensuite, la Tolosa préfère rester neutre dans ce conflit. En effet, nous ne pouvons pas lever le ban puisque nous sommes actuellement sous un Conseil de Régence et nous avons malheureusement trop peu de nobles susceptibles de se rendre sur le champ de bataille, pour ne pas dire aucun. Qui plus est, le Comtat de Tolosa est sujet à de graves problèmes démographiques. En effet, nous avons une population en constante baisse, ce qui réduit de manière conséquente nos possibilités d'assistance. Cette incapacité à pouvoir assister le Royaume dans cette guerre ne remet nullement en cause la fidélité du Comtat de Tolosa à Sa Majesté la Reyne de France et à la Couronne à laquelle il reste attaché.
Fa ne l'Ostel d'Assezat, lo noven jorn octobrenc de l'annada MCLDIX.
Cancelièra de Tolosa
Hmggnnnnnnn! Tant que ch'y schuis.... Faiktes gdonc placarder auchi chette annonche de l'Arrancà-Còr, afin que de fâcheux malentendus comme chelui qui ch'est pasché chette nuit n'arrive plus à l'avenir...
Citation:
De Moi, Amael de Leslur, en ce 10 Octobre de l'an 1459, qui vit le sir Lachainep et sa jeune armée dicte "Coeur de Guyenne", prendre mémorable déculottée par l'Ost du front de libération montalbanais l'Arrancà-Còr, que je dirige,
A Toi, Archybald, Duc de Guyenne, et à tous ceux, et celles, qui ce présent acte liront ou se feront lire,
Salut, et Respect
Montauban a choisi de se détacher du reste de la Guyenne.
Le prochain gouverneur élu de Montauban aura pour charge d'organiser un referendum qui déterminera incontestablement et durablement l'orientation de la Cité des Saules, laquelle devra choisir sa province de rattachement.
Nous avons appris avec force amusement la constitution de l'Ost de messire Lachainep, qui a tenté à moult reprises mais sans succès, d'entraver de façon désespérée la volonté des Montalbanais de rattacher leur cité au comtat de Tolosa.
Après de multiples tentatives de révolte en la bonne ville de Montauban, et malgré la grande clémence dont nous avons fait preuve à son égard, le laissant aller et respirer comme bon lui semblait en notre belle et tolérante Cité, sans l'inquiéter de quelques traduction en justice que ce soit, la nouvelle qu'il ait constitué une armée en la bonne ville d'Agen, afin d'à nouveau nous menacer et dans sa grande folie venir nous chercher querelle, ce qui n'aura certainement pas été pour vous déplaire, ne niez pas, nous a soudain amenés à reprendre conscience d'une implacable réalité: lorsqu'un chien attrape la rage, il faut l'abattre sur le champs.
Afin d'éviter le bain de sang, nous avons préféré achever ce chien sur vos terres, avant qu'il n'entraine une épidémie dans son sillage.
Le soir dans ma tente, dans mes moments de grande solitude, je pense à vous, et j'entretiens l'espoir qu'en bon père de famille que vous êtes, vous saurez empêcher que d'autres fous viennent se frotter à notre volonté.
Per Lòs Pòbles Occitànos
Amael e la Arranca-Còr
A Toi, Archybald, Duc de Guyenne, et à tous ceux, et celles, qui ce présent acte liront ou se feront lire,
Salut, et Respect
Montauban a choisi de se détacher du reste de la Guyenne.
Le prochain gouverneur élu de Montauban aura pour charge d'organiser un referendum qui déterminera incontestablement et durablement l'orientation de la Cité des Saules, laquelle devra choisir sa province de rattachement.
Nous avons appris avec force amusement la constitution de l'Ost de messire Lachainep, qui a tenté à moult reprises mais sans succès, d'entraver de façon désespérée la volonté des Montalbanais de rattacher leur cité au comtat de Tolosa.
Après de multiples tentatives de révolte en la bonne ville de Montauban, et malgré la grande clémence dont nous avons fait preuve à son égard, le laissant aller et respirer comme bon lui semblait en notre belle et tolérante Cité, sans l'inquiéter de quelques traduction en justice que ce soit, la nouvelle qu'il ait constitué une armée en la bonne ville d'Agen, afin d'à nouveau nous menacer et dans sa grande folie venir nous chercher querelle, ce qui n'aura certainement pas été pour vous déplaire, ne niez pas, nous a soudain amenés à reprendre conscience d'une implacable réalité: lorsqu'un chien attrape la rage, il faut l'abattre sur le champs.
Afin d'éviter le bain de sang, nous avons préféré achever ce chien sur vos terres, avant qu'il n'entraine une épidémie dans son sillage.
Le soir dans ma tente, dans mes moments de grande solitude, je pense à vous, et j'entretiens l'espoir qu'en bon père de famille que vous êtes, vous saurez empêcher que d'autres fous viennent se frotter à notre volonté.
Per Lòs Pòbles Occitànos
Amael e la Arranca-Còr