[RP] La trêve

Aprés de long mois d'été à guerroyer ... Aprés quelques mois d'Automne en Rab à faire de même pendant que d'autre faisait banquet, les hommes du Languedoc revenait peu à peu sur le terre.

Le plus célébre rouquin du Languedoc en faisait de même.
Les traits fatigués il avait fait route.
Certaine chose l'attendait encore ici, mais il avait tout de même suivit de loin. Et puis bien entendu il y avait toujours quelques points sombre à régler, quelques disputes à faire.
Mais Alandrisse lui avait conseillé de ne plus se mettre en colère, "ça nuit à la santé" avait elle soutenue.
Il prit donc le conseil pour argent comptant.

Les terres Languedociennes lui avient manquées de toute manière.

Une halte à Lodéve pour déposer une gerbe de fleur à Néko puis direction Montpellier avec sa petite troupe. Celticdom était quand à lui resté au front avec le reste des hommes et attendait de voir l'évolution de cette "trêve".
Bbred prit donc la route ce matin vers Montpellier et perdu Takoda en chemin. Il s'adressa à son homme le plus proche.

Forban ?!
Ou est passée la rouquine espiégle ?
Elle n'a aps pu se lever ce matin aprés une soirée bien arrosée ? Elle ressemble bien trop à sa maitresse. Pour sur, l'Alandrisse à trouver une écuyère qui luiu ressemble.

Long soupir.

Une fois à Montpellier nous ferons halte, La fraise (tagada) n'aura qu'à se débrouiller et nous attendre à Lodéve.

Une fois arrivée à Montpellier, BBred prit renseignement sur la situation languedocienne. Il prit ensuite le temps de s'entretenir avec Adrien Desage, Baron de la Voulte. Entrevue ô combien fructueuse.
Il Sonna son brave Robert pour lui confier ensuite une autre tâche.

Mon brâve,
Tu vas avoir fort à faire.
Je vais rester un peu au centre de la ville prêt de la mairie et du marché.
Je veux que tu transmettes dans l'odre :

Mes amitiés et Salutation à Klanacier et Malkav, informe les de notre retour.
Tu iras également retrouver la Blonde. Sarahdintra devrait se trouver dans les parages, nous avons des choses à reprendre et à mettre en place....

Et pour terminer ... je fais appel à ton sens pratique.
Je voudrais que tu retrouves une dame.
Non ... ne vas pas au maison close, ce n'est aps ce genre de Dame que je cherche. Je te parle bien de "Dame" pas de fille de joie.

Je voudrais que tu retrouves une dénommée " Ayena "
Ayena d'Alquines Dame de ... Ma mémoire me fait défaut, il me semble que c'est une terre en Savoie...
Bref soit polie et trouve cette dame,
Présente lui mes respects et salutations, et demande lui la possibilités de m'entretenir avec elle.

Si tu boucles le tout avec succés dans la journée, je rajouterais un Bonus non négligeable à ta solde.

.... se retroune puis lance ...

Execution !
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Sara comptait les fleurs de lys de la tapisserie qui décorait la pièce, pendant que son intendant lisait un courrier qu'elle devait absolument prendre connaissance. Dire qu'elle se morfondait était un euphémisme.

Ô rage, ô désespoir, ô ennui mortelle !

Qu'est-ce qu'elle pouvait s'emmerder, mais grave de chez grave. N'y tenant plus, elle bailla longuement.

Entendant un toussement, elle leva les yeux vers Behrooz et soutient son regard. Ce vieux singe savait très bien que ces longues réunions de travail lui cassaient les pieds. Alors pourquoi faire dans la diplomatie et vouloir faire croire que c'était ô combien intéressant ?

- «Il semblerait que la Khânom a eu un moment d'assoupissement et a manqué le point le plus intéressant de ce rapport. Je vais recommencer ma lecture depuis le début.» annonça le vieux intendant qui ne se laissa pas démonter par cette marque d'impolitesse.

- «Il est hors de question que je -» commença-t-elle à protester vivement avant d'être coupée.

- «Il est hors de question que vous ignorez les dernières décisions de la Savoie concernant l'entretien de leurs domaines forestiers. Je le sais, Khânom. Vu l'importance du bois dans la construction navale, vous vous devez de vous tenir informer point par point. C'est ce que vous allez dire, n'est-ce pas, Khânom ?»

Sara fut coupée dans son élan. Que répondre à ça ? Oui, elle avait besoin de bois. Elle avait toujours besoin de bois pour réparer son bateau. Cette espèce de vieille barbe mitée savait toujours trouver l'argument choc.

- «Oui, oui.» capitula-t-elle en se laissant aller contre le dossier de son fauteuil.

Prenant cette réponse comme autorisation de poursuivre, Behrooz reprit la lecture du rapport comme si de rien n'était. La blonde poussa un soupire mental. Elle l'aurait un jour, elle l'aurait. Foi de blonde !

Au même moment,
pendant que la blonde supportait extrême supplice du rapport rasoir,
un rouquin donnait des ordres.

Un fait étonnant se produisit.
Quand ce dernier évoqua sa blonde vassale, la-dite blonde vassale eu le nez qui se mit à lui gratter tellement qu'elle émit un éternuement fort sonore.

- «Je suis désolée. Mon nez me chatouillait. Reprends la lecture, veux-tu ?» demanda-t-elle avec un grand sourire.

Sara ne voulait plus perdre de temps. Non, pour être exacte, elle ne pouvait plus perdre de temps. Plus vite cette séance serait terminée, plus vite elle pourrait s'échapper. Elle ne savait pas d'où lui venait ce sentiment d'urgence. C'était venu d'un coup comme ça. Elle ne savait pas pourquoi mais quelque chose la poussait à reprendre la route, à s'éloigner du Languedoc. Mais quoi donc ?
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Ayena était en train de broder un A sur le bas d'une cape. Seulement, aujourd'hui, rien n'allait. D'abord, le fil d'or avait cassé plusieurs fois. Ensuite, son aiguille lui était tombée des mains et avait filé entre les lames d'un parquet. Enfin, on vint la déranger pour lui demander un avis sur le menu du soir.

- Grand Dieu, mais comme d'habitude, un bouillon pour moi ! Je ne vois pas pourquoi je changerais d'avis ce jour. Parce qu'il fait gris ? Qu'il y a treize poules dans la cour ? Que la mère Mertaud a enfin fêté ses relevailles ?

Elle soupira. Depuis que cette servante, la seule parlant le françois pratiqué par la Demoiselle, avait été employé, on lui demandait son avis pour un rien.

- Et pour le Baron, tenez, du poisson, ça le changera. Mais évitez les olives, l'huile d'olive, la garniture d'olive ou quoi que ce soit qui sorte d'un champs d'olivier, je crains qu'il en soit fatigué.

Han ! Si un jour elle avait une fille, elle l'appellerai Olive, par hommage au Desage. Pouarf.

D'Alquines allait reprendre son ouvrage (ou plutôt se mettre à la recherche de l'aiguille) lorsque au même moment à quelques lieues de là, un homme nommée Bbred donnait l'ordre de la retrouver. Alors, étrangement, son nez la chatouilla horriblement, et elle finit par éternuer. Sur la broderie. Bon, elle allait abandonner pour le moment, ce A.
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Le pauvre Robert avait chercher partout cette "nouvelle dame".
Il avait échoué cette matinée.
On lui avait donc confié un billet, afin qu'il soit plus factuel dans ses recherches et dans sa demande.
Il finit par trouver la dites demeure.

En effet à trainer à droite à gauche, demander son chemin, il a avait finit par atteindre son but.

Il demanda donc poliement qu'il soit remit à la "Dame Ayena", ce billet


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C'est non moins qu'au château de Crussol que le fameux Robert pu trouver la jeune femme tant recherchée. Elle reçu le messager avec circonspection, ayant délaissé son ouvrage de broderie depuis un moment et ne s'attendant pas à recevoir de la visite.
Elle retint un rire lorsqu'on lui demanda si elle était bien Ayena et si elle avait bien des terres en Savoie.

- Non point. Mon fief est en Artois. vous avez du confondre avec mon Suzerain qui lui est un noble du Saint Empire.

Bref. Tout le monde s'en fichait un peu. Quoique, cela l'aurait amusé d'expliquer le pourquoi du comment des titres multiples de son Suzerain, dont elle même n'en conaissait pas la moitié.
Ayena prit le billet sans tarder, et en lu le contenu, s'étonnant au fur et à mesure qu'elle avançait dans sa lecture : petit un, un Comte s'inquiétait de sa petite personne, petit deux on louait son travail, petit trois Desage avait parlé d'elle avec un de ses amis, et enfin petit quatre le Comte voulait la voir. Elle s'assit. Étonnée. Sur le cul, quoi. Certes, elle avait tenté d'aider la mairie à Montpellier par ses maigres moyens, mais jamais elle n'aurait cru que cela lui vaudrait une réputation qui sans doute n'était pas à sa mesure. Le Comte allait déchanter rapidement lorsqu'elle se retrouverait face à lui ! Han ! En fait, elle réalisa qu'elle était anxieuse de cette rencontre.

Comme elle n'avait rien de prévu comme activité dans l'immédiat et que si elle avait laissé cette invitation couler elle aurait commencé à gamberger, Ayena demanda au messager de lui servir de guide et de la mener jusqu'au Comte. Ce qui fut fait.

On fit patienter la jeune femme dans l'entrée de la demeure où résidait pour un temps le rouquin.
Le Robert (qui avait pour ami Larousse, mais c'est un autre histoire), vint annoncer à Bbred :

- Votre Grandeur, j'ai trouvé Ayena d'Alquines. Elle est venue avec moi... Elle vous attend...
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Bbred attendit donc l'arrivée du brave Robert.
Il écouta ce qu'il avait à lui dire.
Bon, il ne s'était pas trop mal débrouillé cette fois.
Une mission presque accomplit dans sa totalité.

Il l'envoya de nouveau :

"Trouve moi Sarah pour de bon cette fois, et dit lui qu'il nous serait agréable de pouvoir la rencontrer"

Il se prépara ensuite à accueillir la personne qu'il voulait rencontrer.
Pas trop décontracter, pas trop non plus trop cérémonial.
quelque chose de simple et conviviale ...

Il se présenta donc.
"Adissiatz,
Bbred de Lortz,

Nous sommes ravie de vous rencontrer Donà Ayena
Nous vous remercions d'avoir pu vous libérer et de nous faire l'honneur d'être venue si rapidement.
Pouvons nous vous êtres agréable et vous proposer de quoi vous restaurer ?

Par la suite, étant donné la nature confidentiel de notre future conversation, nous souhaiterions un endroit plus discret(Cf : Forum externe avec accés controlé, MP, MSN ...)
Rien de grave, mais je préfère la discretion pour certaine chose.
A moins que vous souhaiteriez commencer la conversation ici concernant les présentations.
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En fait, Ayena trouva le Comte assez affable. Elle en avait connu qui se pavanaient, qui faisaient attendre leurs visiteurs volontairement, qui les convoquaient pour les délaisser ensuite... Là, la jeune femme, agréablement surprise, ne pu qu'offrir un sourire poli après une révérence qu'elle devait au rang du rouquin.
Elle l'écouta se présenter, ce qu'elle fit à son tour puisqu'elle ne savait exactement ce que l'on attendait d'elle.

- Enchantée, Votre Grandeur.Le plaisir est partagé. Je suis Ayena d'Alquines... Mais je crois que vous le savez bien, puisque je suis ici au jour d'hui.

Haha. La comique.

- Pour tout vous avouer, je crois que j'ai la gorge sèche, et qu'il serait aimable à vous de m'offrir quelque chose pour résoudre ce problème.

Et puis, c'est bien connu, l'alcool délie les langues.

- Quand à la discrétion de notre conversation, je vous rassure, je n'ai pas encore d'espions à mes trousses. Mais si vous en craignez pour votre cas, nous ferons comme bon vous semble.

C'était vrai après tout, ils se trouvaient dans une maison isolée, et fort peu de monde devait être dans le coin. Mais, car il y avait un mais, si un Comte avait des doutes, soit il était un peu fou, soit il avait de bonne raison pour en avoir. Ayena opta pour la seconde solution et préféra repousser le moment de la discussion méga secrète pour faire mieux connaissance.

- Ainsi, vous revenez tout juste en Languedoc ?
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BBred demanda calmement à ce que l'on apporte un peu de vin aromatisé et pour que la dame fut servie.

En effet, je suis de retour depuis peu, ou j'ai effectivement combattu la bas, ainsi que fait quelques ravitaillements.
Je dois reprendre la route sous peu vers le Limousin, mais devrait être revenu sous peu. Les aléas du métier, diront nous.

Pour ce qui est de notre future conversation, disons que j'ai quelques données confidentielles à discuter avec vous et que malheureusement je suis parfois épié.
Celà me conviendrait que nous soyons discret en effet.

Néanmoins vous pouvez parler en toute quiétude, je suis une personne relativement fiable, je tiens toujours mes promesses, j'espère que mes proches ont pu toujours compter sur moi, du moins je m'en efforce.
J'ai toutefois comme défaut un caractère un peu trop sanguin quand je ressent l'impression d'être trahit ou prit pour un imbécile.
Toutefois, j'ai 2 charmantes personnes qui veille à ce que je ne déborde pas.
A chaque maux son remède.

Mais parlez moi un peu de vous, j'aurais grand honneur à vous connaître un peu mieux.
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[Ailleurs, à mille lieues de là]

Sara avait enfin pu se libérer.

Libre, elle était libre ! Sainte Boulasse, que c'est bon ! C'est donc une blonde, sourire éclatant, qui fila droit retrouver son barbu et sa petite Aimada adorée. Elle retrouva Axle en compagnie de Lobogan.

- «Mio orsacchiotto* !» s'écria-t-elle en se jetant à son cou avant de rajouter «Ces réunions me pompent toute mon énergie. Je suis toute faible, je sens que je défaille. Tu ne crois pas qu'il est temps pour le chevalier servant de venir à l'aide de sa dame bien aimée en lui pratiquant le bouche à bouche ? »

Joignant le geste à la parole, elle ferma les yeux attendant son baiser.


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Ce fut un vin fleurit, sucré, presque au goût de miel qui lui fut servit. La jeune femme s'autorisa un écart avec les usages en s'asseyant, tout en espérant que le Comte ne lui en voudrait pas : il avait sans doute remarqué que d'Alquines boitait et en aurait conclu que la position assise lui était plus agréable, ce qui était le cas.

Il lui expliqua donc qu'il revenait bien de guerre et Ayena se demanda si le Baron de Crussol avait combattu à ses côtés. Étrange comme il y a des pans de vie des gens qu'on aime que l'on ignore totalement.
Elle sourit lorsqu'il se présenta comme un homme sanguin. D'ailleurs, pouvait-on dire d'une femme qu'elle était sanguine ? Aucune idée, mais Ayena réfléchirait à la chose. C'était d'une importance capitale, le vocabulaire.

- Je crois que nous nous entendrons bien. Je n'ai pas coutume de garder sur le coeur ce que je crois devoir être dis. Nous voilà au courant.

Mais voilà qu'il lui demandait de se présenter. Hum. Par où commencer...

- Je suis noble issue de mérite, et ma terre est artésienne. Malheureusement, royaliste que je suis, j'ai usé de la première excuse pour fuir ce territoire impitoyable du Ponant.

Léger rire.

- Enfin, me voici en Languedoc depuis... Mh... Bientôt deux mois. Je suis l'hôte du Baron Desage, qui est... Un ami.

Voilà voilà. On ne va pas s'étaler non plus sur la vie privée, quoique probablement de jolies rumeurs voyageaient déjà.

- Et finalement, comme je suis une jeune femme pleine d'énergie, j'ai fait au mieux pour m'impliquer dans la vie de Montpellier. J'aurais aimé me lancer dans le commerce du luxe, malheureusement, il me manque un maitre en la matière, pour m'apprendre les rudiments.

"Mais, je me soigne", pensa t-elle : elle avait des contacts avec plusieurs Marchands Ambulants, avec Louis de Blois qui était tout juste de retour et ses pigeons volaient à qui mieux mieux pour rechercher des informations.

- Quoi qu'il en soit, je suis de bonne volonté, et je crois que c'est mon principal trait de caractère.

Voilà, chef. Tu sais tout, ou presque.
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Axle était en pleine discussion avec Lobogan concernant les travaux à faire dans leur nouvelle demeure quand il aperçu Sara.

La petite tornade blonde avait l'air fort décidée, elle courrait vers lui, ses cheveux flottant comme une douce vague.

Elle se jeta en dans ses bras lui murmurant quelque chose

"...venir à l'aide de sa dame bien aimée en lui pratiquant le bouche à bouche ?"

Il n'eut pas le temps de lui répondre que leurs lèvres se collèrent dans une tendre étreinte.

Tu devrais partir plus souvent, si c'est pour avoir d'aussi agréable retrouvailles.

Il lui sourit, passant sa main sur sa joue.

La blonde nétait toujours pas arrivée alors que le pauvre Robert lui courrait aprés. Seul Aristote sait ou elle s'était planquée afin d'échapper à toute demande.
Robert avait fouillé Uzés,
Personne
Pezenas,
Personne
Montpellier,
Personne,
Il lui restait à chercher au port. Il apperçu Klorysse qu'il alla questionner sur la position de la blonde.

Quoiqu'il en soit, pendant ce temps, dans la petite batisse Montpelieraine, la conversation continuait sur un ton charmant.
Les dernières tirade d'Ayena fit sourire BBred.

Croyez vous au hasard ou à un destin bien ciblé qu'Aristote aurait mit en place pour chacun d'entre nous ?
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Klorysse était entrain de revasser au port accoudée à la balustrade devant la méditerrannée. Il faisait froid certes, le vent de la marée faisait flotter ses longs cheveux et elle regardait l'eau avancer petit à petit sur la plage ...
Un sourire béat dessiné sur ses lévres elle pensait à son époux, le seul homme qu'elle aura laissé entré dans sa vie. Elle avait su faire le bon choix, le seul et l'unique... bref... depuis quelques semaines ils étaient rentrés à Uzes et en profitaient pour remplir de nouveau les bourses... jusqu'au prochain voyage, car connaissant Sara ... y aurait encore des voyages, même courts!

Elle sortit de sa torpeur en entendant une voix masculine prononcer son nom et celui de Sara. Elle se redressa et reconnut le laquais de Bbred, le dénommé "rouquin"... qui la questionnait sur Sara pour savoir où elle se trouvait.

" Hum... Désolée je ne saurais vous dire où est Sara actuellement. Peut être chez elle... peut être sur les routes... ou peut être dans une taverne à ... discutailler avec les gens... ou aussi à s'empifrer de viennoiseries comme elle a fait à Vienne ... qui sait?... et même si je le savais de toute façon je ne le dirais pas hihi ..."

Elle sourit, tourna les talons et partit rejoindre son époux en sautillant et chantonnant.
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Elle replaça une de ses mèches brunes sous sa coiffe de velours. Ses cheveux étaient impolis, c'était incroyable. Il allait falloir trouver une solution radicale, du genre épilation du front. En plus, c'était à la mode... Mais douloureux. Sur ses considérations, d'Alquines écouta la question du Comte en levant un sourcil. On lui faisait passer un test de théologie ? Par bleu.

- Je crois que l'Etre Divin est tout-puissant.

C'était même transcendant, cette histoire. Mais bon, développez, chère Ayena, on jauge aussi vos capacité à vous exprimer. Et, en tant que femme, vous savez fort bien parler sur du vide.

- Je suis donc en effet tout à fait convaincue que rien n'est laissé au hasard, quoique parfois, je pense que nous aimerions avoir évité quelques... aléas envoyé par Dieu.

Et c'était peu de le dire. Mais les épreuves construisaient aussi les caractères. Erf. Pauvres d'eux !

- Mais nous ferons ce qui est écrit, selon moi.

Petit sourire, qui se veut énigmatique.

- Pensez vous, Votre Grandeur, que nos chemins se soient croisés à dessein ?

Ou plutôt : raconte moi donc pourquoi tu me cherchais, coco.
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Alors s'enchaina une longue conversation détaillée.
BBred essaya d'être le plus précis possible, de donner des indication.
Il donna le but de sa visite, et ses attentes.
Cette entrevue prit quelques longues minutes aux deux individus. L'échange semblait productif.

Pendant ce temps, le pauvre Robert charchait toujours la blonde de Pezenas. Impossible de la trouver.
Il avait demandé à Klorysse, loupé.
Pour avoir la blonde, Robert décida de commencer par trouver le barbue
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