[RP] La trêve

La voix se tut et fit place à une silhouette filiforme. Un nez en bec de perroquet, un oeil qui dit merde à l'autre, voilà à quoi ressemblait le Tenteck.

Sur un ton de conspirateur :

- «Elle se prépare à un siège, ta blondinette. Tout le monde l'a entendu brailler à la taverne du Gros Patoncle.»

Plus bas :

- «Tu allonges le blé et je peux même te dire combien d'hommes elle dispose.»

La même main qui s'agita sous le nez de la fraise.

Elle chantait, elle grattait le luth...quand soudain...on l'apelle, on lui propose de lui donner renseignement contre écus sonnants et trébuchants! Fronçant, le nez, la rousse sort quelques écus de nul part...

Ils sont là, l'information d'abord, promis je te les donnent dès que je sais et je n'ai qu'une parole!

Pas folle la fraise, elle va pas se laisser avoir comme une débutante!
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Plissement d'yeux caractéristique, suivit d'un froncement de nez caractéristique! On ne force pas la fraise, surtout pas comme ça. Les écus sont remballés, la main se remet sur le luth...

Je laisse. Tant pis pour toi, tu viens de perdre ton occasion!

La rousse se racle la gorge et reprends sa chansonnette. Du coin de l'oeil, elle observe le coin sombre, espérant qu'il se ravise. La voix n'est pas engageante, le coin est trop ténébreux, il la prends pour un lapin de trois semaines, pas d'autres possibilités! Encore heureux qu'elle n'ait pas toute sa fortune sur elle tiens! Et changeant d'air, elle sourit en coin...

Et dire que j'aurait doublé la mise, s'il avait dit où elle était de façon précise, mais maintenant, que vais je faireeeeeeeuuuh, de cet argent...Qui saura m'éclairer vraiment?

Niark! Allez, soit pas bête, elle va te la filer ta boursette...
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Elle n'en revenait pas de s'être laissée entraîner jusqu'à mettre le plan à exécution!Certes, elle n'avait guère mis la main à la patte, mais maintenant, elle allait être obligée...Chanter les louanges de la vassale du comte, qu'elle avait à peine entrevue, fallait de l'imagination! Elle bénit le jour où elle avait pénétré la Confrérie Troubadour!

Bien, bien, je m'y colle! gnaaaagnagnagnagnaaaa

Et voilà la rouquine partit en ville armée de son luth et de son imagination, elle s'installa à l'entrée d'une taverne, la plus connue au centre du village et accordant son instrument, elle se râcla la gorge et entama:

Moi je connais un endroit...Où on vénère Sara, moi je connais un lieux, où on aime ses cheveux. Moi je connais un endroit..Où on vénère Sara, moi je connais...

Et ça durant le temps qu'il faudrait pour attirer une blonde, un brun et le reste de leur clique s'il le fallait! Le sacrifice!
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Euh, parce que Robert est aussi aveugle qu'une taupe? Parce que Robert n'a pas cherché au bon endroit? Parce que Robert s'est découragé...?

Il était brave le Robert, mais bon...c'était un employé de Bbred, déjà dans la tête de la fraise, ça ne faisait pas le poids face à de telles responsabilités!
Et maintenant fallait en plus de trouver la blonde trouver le brun, pour l'empoisonner...Non mais attends, la blonde toujours avec le brun, si elle trouve le brun pour l'empoisonner, elle trouve forcément la vassale! Mais comment faisait il pour raisonner à l'envers? Secouant sa caboche d'un air dubitatif, la rousse fronça le nez.

Laisses Bentich où il est...et les autres avec. Et pour me couper la langue, te faudras l'autorisation d'Al, nul doute que tu ne l'auras jamais celle là!!! Elle préfère le fouet!

Et il poursuit son raisonnement, ajoutant les cartes au plan? Où est ce que ça avait déraillé? Elle se demandait vraiment. D'un air très sérieux, et bien qu'elle mourrait envie de réexploser de rire, elle lui fit...

En fait, on met une table avec des cartes sous la cage, à côté du tonneau, on met Robert dessous à jouer à la patience par exemple, et en suivant les verres et les cartes qui manquent, on attrape, et le brun, qui doit bien jouer de temps en temps et la blonde assoiffée! Infaillible, comme ça pas besoin de courir après les deux... par contre, faudrait se renseigner voir...Robert sait jouer aux cartes?

Ironie, mon amour...
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Roooooooah mais c'est qu'il est entêté à vouloir me vendre! Je ne suis pas une catin, faut le dire en quoi? En breton?

C'est pas que la rousse soit des plus dociles, la famille l'ayant fait hériter d'un côté du tempérament breton, de l'autre d'une hystérie assez prononcée...bref, elle ne se laissait pas faire facilement la petiote!

Si môssieur était un peu moins obsédé par ses finances aussi, il consentirait à débourser quelques pauvres écus pour mettre en place son...plan...des plus.....Son plan quoi!

Rester diplomatique, sourire, battre des cils, devenir une femme...non euh, devenir mignonne et penser à son idée encore saugrenue de verres pour attirer Sara...Mon dieu, mon dieu! Qui avait bien put lui souffler telle...anerie?

Et on pourrait pas la missiver ou envoyer un de vos gens la chercher comme tout le monde ferait plutôt? Parce qu'on va en mettre de l'énergie à faire tout ça, et comme on va en avoir besoin pour faire la route [et que moi, je voudrais bien faire autre chose que de m'occuper de tes conneries] ce serait peut être..judicieux de s'économiser non?

Elle ne l'avait pas dit, même si elle en mourrait d'envie, elle faisait des progrès ma foi...Trouver une autre idée qui puisse l'occuper en attendant...mmmmmh, tout qui n'ait pas rapport à sa personne, quelque chose pour Al pourquoi pas, euh, ou avec l'argent, ça l'amusait l'économie lui, non..non...NON! Raaaaaaah, rien ne venait à l'esprit enflammé!


Et si on jouait....aux cartes plutôt?
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Bbred réfléchit quelques secondes ...
Pour la cage c'est vrai, je n'ai pas beaucoup de sous, tu en es en partie responsable vu que tu n'as pas voulu être agréable avec quelques hommes fortunés pour arrondir nos comptes.
Je suis sur qu'à la lanterne rouge de Lodeve il t'aurais bien prise pour 2 ou 3 jours. Ou bien Bentich qui aurait payé cher ... Il a les moyens lui.
Maintenant, on peut toujours en fabriquée une en bois, prennons cette option là.
Tu ferras un peu de charme a quelques lascard pour qu'il te donne un coup de main. Un gentil sourire pour les remercier et tu t'eclipseras.

Le barbu, tu n'auras qu'a le retenir autre part juste le temps de remplacer le tonneau par la blonde. Invente quelque chose !

Par contre il est vrai que tu souleves un point interessant ...
Mine grave laissant apparaitre une intense activité cérébrale.

Je sais !
Nous n'avosn qu'a mettre des petit verres ou chopine du Likom jusqu'au Piége ! La blonde passera forcément vers son bateau ! Il suffit de placer le piége non loin du Likom.
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La rouquine croisa les bras comme à son habitude dans ce genre de situation, non elle n'avait pas mauvaise mine! Et puis, elle n'allait pas sortir ses plus belles tenues pour aller aux écuries ou encore vaquer à ses occupations écuyeristiques! Levant les yeux au ciel en signe d'agacement, elle revint à lui en un battement de cils charmant pour prêter attention à sa nouvelle lubie!

Il s'agissait là d'attraper la blonde vassale de Pézénas, et de faire rameuter son brun avec...dure entreprise où visiblement il n'avait pas excellé ce jour. Et là! Sortie du piège infaillible. Appât numéro un, le tonneau! Déjà, un fou rire commençait à pointer le bout de son nez, se contenant, elle eut la décence de regarder le dessin, phase seconde du plan.

Une cage, un arbre, le tonneau sous la cage, et hop, comme par magie, une blonde attrapée. Le hoquet nerveux poursuivit son activité jusqu'à ce que Tak ne puisse plus tenir...Le fou rire, le vrai, celui qu'on ne calme que difficilement était là! Distrayant, ce n'était plus le mot finalement...hilarant conviendrait mieux!

Ouhou, ouhouhouuuuuuh, hum Infaillible! Mouhahahahaha!Juste..hé hé, où va-t-on trouver...hi, hi,hi,la cage? Oh, oh, ohooooooooo...

Et de se tenir le ventre, parce que sa question était tout aussi...intelligente! De la fraise en barre pourrait on dire!

Hi, hi, et pour le barbu...t'as pas un fût de bière..mouhaha ou une épée neuve, oh, oh,oh...on sait jamais, ça pourrait marcher...hé,hé,hé,hé,hééééé

Et de repartir dans les accents aigus, riant à gorge déployée...C'est formidable d'être écuyère à Pézénas!
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Tagadaaaaaaaaaaaaaa ?
Où traînes tu ?

Une petite lumière d'alarme rouge, criant "DANGER! DANGER!" s'était allumée dans la tête rousse...Qu'est ce que le chef pouvait encore avoir d'idée saugrenue à son propos? La jeune femme s'enroula dans la pire cape qu'elle puisse trouver histoire de se mochiser au maximum. Non pas que la donzelle ne soit pas coquette mais étant donné qu'on voulait l'envoyer servir de coureuse de remparts sur les bords de route, elle se méfiait!

Reviiiiiiiiient ! On va chercher Al' ! Je serais gentil cette fois .... promis

La lippe Takodienne se retrousse dans une grimace peu convaincue et prenant sa voix suraigue des plus désagréables, on se venge comme on peut, elle renchérit!

J'arrriiiiiiiiveuuuuuuuh!

Le tout en traînant de la patte, jusqu'à franchir le seuil des lieux! Révérence, esquissée, respectueuse sans trop l'être et la rouquine regarde Bbred avec son ironie habituelle.

C'est à quel sujet? Besoin d'une bouillote? D'un chien? D'autre chose....Qu'est ce que je peux faire pour t'être hautement désagréable..euh agréable?

Sourire en coin, au fond, elle le trouvait distrayant, il faisait ressortir son côté combatif...mais bien au fond quoi!
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Parfait

BBred semblait satisfait du résultat de cette entrevue.
Il lui adressa un sourire.

Je vous remercie de m'avoir reçu, et je souhaite bonne réussite à notre future collaboration.
Je vous souhaite également bon voyage, je dois également reprendre la route vers le Limousin. Nous nous croiserons peut être.
Ce fut un plaisir,

Souffriez vous que je prenne congés ?

Bbred devait toute fois attraper la blonde qui se faisait désirer.
Robert revint bredouille ... Pas de blonde.
Il rameuna toute fois quelques indices ... ceux ci menèrent non loin d'ici...

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Elle fut surprise. Par ce qu'on lui demandait, lui racontait. Oh, elle n'en montra rien, bien rompue à ce genre de conversation qui la prenait un peu au dépourvu. Lorsqu'un silence s'installait elle buvait à son verre, espérant qu'il reprendrait la parole. Alors le Comte donnait plus de précisions, comme pour la convaincre. Elle. Si un jour elle avait imaginé se retrouver en pareille posture, elle s'y serait préparée. Mais là, elle tomba des nues.
Puis, au fil de la conversation, au fur et à mesure qu'elle enregistrait les tenants et aboutissants de ce qui allait se conclure entre eux, elle reprit confiance. C'est elle qui posa les quelques questions qui a taraudait, c'est elle enfin qui apporta sa pierre à l'édifice de leur échange.

Finalement, elle se leva.

- Je crois qu'en effet, nous étions fait pour nous entendre.

Une pause.

- Pour tout vous dire, je dois partir quelques temps hors du Languedoc, pour amener un peu de nourriture aux soldats encore sur le front. A mon retour, je me rendrai à Pézenas. Et nous verrons là bas, en quoi je peux être utile de façon concrète. Je ferai de mon mieux, vous avez ma parole.

Et une parole d'Artésienne, ça valait son pesant, d'or, n'est-ce pas ?
La jeune femme prit congé, l'esprit en ébullition. Au moins, elle n'allait plus s'ennuyer...
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>DECO pour bannières et tenues ! Héraldique

Klorysse était entrain de revasser au port accoudée à la balustrade devant la méditerrannée. Il faisait froid certes, le vent de la marée faisait flotter ses longs cheveux et elle regardait l'eau avancer petit à petit sur la plage ...
Un sourire béat dessiné sur ses lévres elle pensait à son époux, le seul homme qu'elle aura laissé entré dans sa vie. Elle avait su faire le bon choix, le seul et l'unique... bref... depuis quelques semaines ils étaient rentrés à Uzes et en profitaient pour remplir de nouveau les bourses... jusqu'au prochain voyage, car connaissant Sara ... y aurait encore des voyages, même courts!

Elle sortit de sa torpeur en entendant une voix masculine prononcer son nom et celui de Sara. Elle se redressa et reconnut le laquais de Bbred, le dénommé "rouquin"... qui la questionnait sur Sara pour savoir où elle se trouvait.

" Hum... Désolée je ne saurais vous dire où est Sara actuellement. Peut être chez elle... peut être sur les routes... ou peut être dans une taverne à ... discutailler avec les gens... ou aussi à s'empifrer de viennoiseries comme elle a fait à Vienne ... qui sait?... et même si je le savais de toute façon je ne le dirais pas hihi ..."

Elle sourit, tourna les talons et partit rejoindre son époux en sautillant et chantonnant.
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Axle était en pleine discussion avec Lobogan concernant les travaux à faire dans leur nouvelle demeure quand il aperçu Sara.

La petite tornade blonde avait l'air fort décidée, elle courrait vers lui, ses cheveux flottant comme une douce vague.

Elle se jeta en dans ses bras lui murmurant quelque chose

"...venir à l'aide de sa dame bien aimée en lui pratiquant le bouche à bouche ?"

Il n'eut pas le temps de lui répondre que leurs lèvres se collèrent dans une tendre étreinte.

Tu devrais partir plus souvent, si c'est pour avoir d'aussi agréable retrouvailles.

Il lui sourit, passant sa main sur sa joue.

[Ailleurs, à mille lieues de là]

Sara avait enfin pu se libérer.

Libre, elle était libre ! Sainte Boulasse, que c'est bon ! C'est donc une blonde, sourire éclatant, qui fila droit retrouver son barbu et sa petite Aimada adorée. Elle retrouva Axle en compagnie de Lobogan.

- «Mio orsacchiotto* !» s'écria-t-elle en se jetant à son cou avant de rajouter «Ces réunions me pompent toute mon énergie. Je suis toute faible, je sens que je défaille. Tu ne crois pas qu'il est temps pour le chevalier servant de venir à l'aide de sa dame bien aimée en lui pratiquant le bouche à bouche ? »

Joignant le geste à la parole, elle ferma les yeux attendant son baiser.


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En fait, Ayena trouva le Comte assez affable. Elle en avait connu qui se pavanaient, qui faisaient attendre leurs visiteurs volontairement, qui les convoquaient pour les délaisser ensuite... Là, la jeune femme, agréablement surprise, ne pu qu'offrir un sourire poli après une révérence qu'elle devait au rang du rouquin.
Elle l'écouta se présenter, ce qu'elle fit à son tour puisqu'elle ne savait exactement ce que l'on attendait d'elle.

- Enchantée, Votre Grandeur.Le plaisir est partagé. Je suis Ayena d'Alquines... Mais je crois que vous le savez bien, puisque je suis ici au jour d'hui.

Haha. La comique.

- Pour tout vous avouer, je crois que j'ai la gorge sèche, et qu'il serait aimable à vous de m'offrir quelque chose pour résoudre ce problème.

Et puis, c'est bien connu, l'alcool délie les langues.

- Quand à la discrétion de notre conversation, je vous rassure, je n'ai pas encore d'espions à mes trousses. Mais si vous en craignez pour votre cas, nous ferons comme bon vous semble.

C'était vrai après tout, ils se trouvaient dans une maison isolée, et fort peu de monde devait être dans le coin. Mais, car il y avait un mais, si un Comte avait des doutes, soit il était un peu fou, soit il avait de bonne raison pour en avoir. Ayena opta pour la seconde solution et préféra repousser le moment de la discussion méga secrète pour faire mieux connaissance.

- Ainsi, vous revenez tout juste en Languedoc ?
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>DECO pour bannières et tenues ! Héraldique

C'est non moins qu'au château de Crussol que le fameux Robert pu trouver la jeune femme tant recherchée. Elle reçu le messager avec circonspection, ayant délaissé son ouvrage de broderie depuis un moment et ne s'attendant pas à recevoir de la visite.
Elle retint un rire lorsqu'on lui demanda si elle était bien Ayena et si elle avait bien des terres en Savoie.

- Non point. Mon fief est en Artois. vous avez du confondre avec mon Suzerain qui lui est un noble du Saint Empire.

Bref. Tout le monde s'en fichait un peu. Quoique, cela l'aurait amusé d'expliquer le pourquoi du comment des titres multiples de son Suzerain, dont elle même n'en conaissait pas la moitié.
Ayena prit le billet sans tarder, et en lu le contenu, s'étonnant au fur et à mesure qu'elle avançait dans sa lecture : petit un, un Comte s'inquiétait de sa petite personne, petit deux on louait son travail, petit trois Desage avait parlé d'elle avec un de ses amis, et enfin petit quatre le Comte voulait la voir. Elle s'assit. Étonnée. Sur le cul, quoi. Certes, elle avait tenté d'aider la mairie à Montpellier par ses maigres moyens, mais jamais elle n'aurait cru que cela lui vaudrait une réputation qui sans doute n'était pas à sa mesure. Le Comte allait déchanter rapidement lorsqu'elle se retrouverait face à lui ! Han ! En fait, elle réalisa qu'elle était anxieuse de cette rencontre.

Comme elle n'avait rien de prévu comme activité dans l'immédiat et que si elle avait laissé cette invitation couler elle aurait commencé à gamberger, Ayena demanda au messager de lui servir de guide et de la mener jusqu'au Comte. Ce qui fut fait.

On fit patienter la jeune femme dans l'entrée de la demeure où résidait pour un temps le rouquin.
Le Robert (qui avait pour ami Larousse, mais c'est un autre histoire), vint annoncer à Bbred :

- Votre Grandeur, j'ai trouvé Ayena d'Alquines. Elle est venue avec moi... Elle vous attend...
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>DECO pour bannières et tenues ! Héraldique

Ayena était en train de broder un A sur le bas d'une cape. Seulement, aujourd'hui, rien n'allait. D'abord, le fil d'or avait cassé plusieurs fois. Ensuite, son aiguille lui était tombée des mains et avait filé entre les lames d'un parquet. Enfin, on vint la déranger pour lui demander un avis sur le menu du soir.

- Grand Dieu, mais comme d'habitude, un bouillon pour moi ! Je ne vois pas pourquoi je changerais d'avis ce jour. Parce qu'il fait gris ? Qu'il y a treize poules dans la cour ? Que la mère Mertaud a enfin fêté ses relevailles ?

Elle soupira. Depuis que cette servante, la seule parlant le françois pratiqué par la Demoiselle, avait été employé, on lui demandait son avis pour un rien.

- Et pour le Baron, tenez, du poisson, ça le changera. Mais évitez les olives, l'huile d'olive, la garniture d'olive ou quoi que ce soit qui sorte d'un champs d'olivier, je crains qu'il en soit fatigué.

Han ! Si un jour elle avait une fille, elle l'appellerai Olive, par hommage au Desage. Pouarf.

D'Alquines allait reprendre son ouvrage (ou plutôt se mettre à la recherche de l'aiguille) lorsque au même moment à quelques lieues de là, un homme nommée Bbred donnait l'ordre de la retrouver. Alors, étrangement, son nez la chatouilla horriblement, et elle finit par éternuer. Sur la broderie. Bon, elle allait abandonner pour le moment, ce A.
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>DECO pour bannières et tenues ! Héraldique

Aprés de long mois d'été à guerroyer ... Aprés quelques mois d'Automne en Rab à faire de même pendant que d'autre faisait banquet, les hommes du Languedoc revenait peu à peu sur le terre.

Le plus célébre rouquin du Languedoc en faisait de même.
Les traits fatigués il avait fait route.
Certaine chose l'attendait encore ici, mais il avait tout de même suivit de loin. Et puis bien entendu il y avait toujours quelques points sombre à régler, quelques disputes à faire.
Mais Alandrisse lui avait conseillé de ne plus se mettre en colère, "ça nuit à la santé" avait elle soutenue.
Il prit donc le conseil pour argent comptant.

Les terres Languedociennes lui avient manquées de toute manière.

Une halte à Lodéve pour déposer une gerbe de fleur à Néko puis direction Montpellier avec sa petite troupe. Celticdom était quand à lui resté au front avec le reste des hommes et attendait de voir l'évolution de cette "trêve".
Bbred prit donc la route ce matin vers Montpellier et perdu Takoda en chemin. Il s'adressa à son homme le plus proche.

Forban ?!
Ou est passée la rouquine espiégle ?
Elle n'a aps pu se lever ce matin aprés une soirée bien arrosée ? Elle ressemble bien trop à sa maitresse. Pour sur, l'Alandrisse à trouver une écuyère qui luiu ressemble.

Long soupir.

Une fois à Montpellier nous ferons halte, La fraise (tagada) n'aura qu'à se débrouiller et nous attendre à Lodéve.

Une fois arrivée à Montpellier, BBred prit renseignement sur la situation languedocienne. Il prit ensuite le temps de s'entretenir avec Adrien Desage, Baron de la Voulte. Entrevue ô combien fructueuse.
Il Sonna son brave Robert pour lui confier ensuite une autre tâche.

Mon brâve,
Tu vas avoir fort à faire.
Je vais rester un peu au centre de la ville prêt de la mairie et du marché.
Je veux que tu transmettes dans l'odre :

Mes amitiés et Salutation à Klanacier et Malkav, informe les de notre retour.
Tu iras également retrouver la Blonde. Sarahdintra devrait se trouver dans les parages, nous avons des choses à reprendre et à mettre en place....

Et pour terminer ... je fais appel à ton sens pratique.
Je voudrais que tu retrouves une dame.
Non ... ne vas pas au maison close, ce n'est aps ce genre de Dame que je cherche. Je te parle bien de "Dame" pas de fille de joie.

Je voudrais que tu retrouves une dénommée " Ayena "
Ayena d'Alquines Dame de ... Ma mémoire me fait défaut, il me semble que c'est une terre en Savoie...
Bref soit polie et trouve cette dame,
Présente lui mes respects et salutations, et demande lui la possibilités de m'entretenir avec elle.

Si tu boucles le tout avec succés dans la journée, je rajouterais un Bonus non négligeable à ta solde.

.... se retroune puis lance ...

Execution !
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L'homme mordit dans une des pièces pour vérifier son authenticité. Satisfait, il poursuivit :

- «La femme a parlé de rassembler un équipage pour tenir le siège. Elle semblait remontée contre ... plan-planpa-planga- plantagarde ... bref un truc qui pue du bec.

V'là ce qu'elle a dit, votre blonde. Tu la trouvera à Montaren. Tout le coin est au courant de leur installation, vu les convois qui s'y sont succédés pendant des semaines. Té, c'était la curiosité de l'automne.

Bonne chance à vous, cocotte. Elle semble pas plaisanter, l'autre.»

Sur ce, le Tendeck fila droit vers la taverne pour se refaire avec quelques parties de ramponneau. Il savait qu'il avait oublié quelque chose. Mais basta !! La baraka était de retour et il ne fallait pas la laisser filer.