Nephertiti
Nephe avait de plus en plus mal, la tête lui tournait et elle ne savait pas vraiment ce qu'il se passait autour d'elle. Il lui semblait qu'elle était tombée sur le sol, mais que quelques bras l'avaient portés sur une chaise. Il lui semblait aussi qu'elle avait entendu la voix tu tavernier lui murmurer quelques phrases dont elle ne comprenait pas vraiment le sens.
"Norf Pardonnez-mi Gazoute ... pas R'connu ... L'Duchesse ... arvient ... Mi fils ... l'Idiot ... al veut ... d'l'eau ?"
Les seules réponses qu'elle put lui offrir furent des cries de douleur. Elle avait l'impression que son ventre allait se déchirer. Dans un coin de son esprit elle était inquiète il ne lui semblait pas que sa soeur est autant souffert. De peur et d'inquiètude, Nephe crispait ses mains sur son ventre, et des qu'on la touchait, elle hurlait, elle ne voulait pas qu'on lui fasse de mal, pas à son enfant. Cet enfant elle l'aimait tant, il fallait qu'il vive et ce à tout prix...
Ne faisant plus vraiment attention à ce qu'il se passait autour d'elle, c'est à peine si elle entendit la porte s'ouvrir, pourtant Dieu sait que cette porte faisait du bruit.
Il lui sembla reconnaitre une voix familière, celle de la Belle Ysandre. Nephe toujours souffrante, sentit cependant un bouffée de soulagement monter en elle. Ainsi, elle n'était plus seule...
Le contact de la délicate peau d'Ysandre sur son front chaud, la ramena un peu plus à la réalité. Malgré les battements de son coeur raisonnant dans sa tête, elle en tendit Ysanbre murmurer à quelqu'un.
"Il faudrait que vous alliez chercher Forsanz, sa présence risque d'être necessaire sous peu."
Forsanz !... son amour, il était loin et elle avait si mal ... Les moments de bonheur en sa compagnie défilèrent dans son esprit. Toutes ses petites attentions, ses mots doux, ses cadeaux, tout lui revint en mémoire.
L'amour qu'elle éprouvait pour lui était infini et cela était réciproque mais était-elle digne de cet amour ? Pourquoi ne lui avait-elle pas parler de ses douleurs de la nuit d'avant ? Allait-il lui en vouloir ? Elle voyait dans son esprit l'image de son mari qui lui souriait... Dans ses hallucinations, la jeune femme murmurait.
"Fors ... pour toujours ... à toi ... Pardon ... aaaaaaaaaaaaAAAAAAAhhhhHHHHHHHH!!"
Les larmes ruisselaient sur ses joues, une nouvelle douleur encore plus forte que la précédente se fit ressentir. Elle entendit vaguement la porte d'entrée s'ouvrir à nouveau pour laisser sortir quelqu'un, probablement la personne qui allait chercher son mari. Pourvu qu'il arrive vite...
Ysandre restait auprès d'elle lui murmurant des paroles rassurantes, elle avait fait mander Astérie. Nephe accueilla la nouvelle avec soulagement mais elle ne pouvait s'empêcher de se sentir atrocement responsable de la situation...
Elle aurait du aller voir Astérie plus tôt, peut-être avait-elle mise sa vie en danger... ou pire... celle de son enfant... Si cela était le cas elle ne pourrait jamais se le pardonner.
La taverne était à présent bien silencieuse, les Clients semblaient avoir quitter les lieux... De nouveau la porte s'ouvrit, Nephe reconnut une nouvelle voix celle d'Astérie. On la déplaca de nouveau, pour la monter dans une chambre. Toujours en plein délire elle murmurait des paroles incompréhensibles...
"Fors... Pardon... je t'aime... à jamais... mon bébé... pardon... soit heureux..."
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"Norf Pardonnez-mi Gazoute ... pas R'connu ... L'Duchesse ... arvient ... Mi fils ... l'Idiot ... al veut ... d'l'eau ?"
Les seules réponses qu'elle put lui offrir furent des cries de douleur. Elle avait l'impression que son ventre allait se déchirer. Dans un coin de son esprit elle était inquiète il ne lui semblait pas que sa soeur est autant souffert. De peur et d'inquiètude, Nephe crispait ses mains sur son ventre, et des qu'on la touchait, elle hurlait, elle ne voulait pas qu'on lui fasse de mal, pas à son enfant. Cet enfant elle l'aimait tant, il fallait qu'il vive et ce à tout prix...
Ne faisant plus vraiment attention à ce qu'il se passait autour d'elle, c'est à peine si elle entendit la porte s'ouvrir, pourtant Dieu sait que cette porte faisait du bruit.
Il lui sembla reconnaitre une voix familière, celle de la Belle Ysandre. Nephe toujours souffrante, sentit cependant un bouffée de soulagement monter en elle. Ainsi, elle n'était plus seule...
Le contact de la délicate peau d'Ysandre sur son front chaud, la ramena un peu plus à la réalité. Malgré les battements de son coeur raisonnant dans sa tête, elle en tendit Ysanbre murmurer à quelqu'un.
"Il faudrait que vous alliez chercher Forsanz, sa présence risque d'être necessaire sous peu."
Forsanz !... son amour, il était loin et elle avait si mal ... Les moments de bonheur en sa compagnie défilèrent dans son esprit. Toutes ses petites attentions, ses mots doux, ses cadeaux, tout lui revint en mémoire.
L'amour qu'elle éprouvait pour lui était infini et cela était réciproque mais était-elle digne de cet amour ? Pourquoi ne lui avait-elle pas parler de ses douleurs de la nuit d'avant ? Allait-il lui en vouloir ? Elle voyait dans son esprit l'image de son mari qui lui souriait... Dans ses hallucinations, la jeune femme murmurait.
"Fors ... pour toujours ... à toi ... Pardon ... aaaaaaaaaaaaAAAAAAAhhhhHHHHHHHH!!"
Les larmes ruisselaient sur ses joues, une nouvelle douleur encore plus forte que la précédente se fit ressentir. Elle entendit vaguement la porte d'entrée s'ouvrir à nouveau pour laisser sortir quelqu'un, probablement la personne qui allait chercher son mari. Pourvu qu'il arrive vite...
Ysandre restait auprès d'elle lui murmurant des paroles rassurantes, elle avait fait mander Astérie. Nephe accueilla la nouvelle avec soulagement mais elle ne pouvait s'empêcher de se sentir atrocement responsable de la situation...
Elle aurait du aller voir Astérie plus tôt, peut-être avait-elle mise sa vie en danger... ou pire... celle de son enfant... Si cela était le cas elle ne pourrait jamais se le pardonner.
La taverne était à présent bien silencieuse, les Clients semblaient avoir quitter les lieux... De nouveau la porte s'ouvrit, Nephe reconnut une nouvelle voix celle d'Astérie. On la déplaca de nouveau, pour la monter dans une chambre. Toujours en plein délire elle murmurait des paroles incompréhensibles...
"Fors... Pardon... je t'aime... à jamais... mon bébé... pardon... soit heureux..."
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