[RP] Au bord du lac...

Amarante.

L'art d'esquiver d'aller dans l'eau ... Elle regarda sa fille, prendre l'épuisette et se la mettre sur la tête. Elle sourit et s'avança vers la petite.

Oh !! Mais regardez-moi ça ! Ma chérie tu viens de prendre un joli poisson ...

Elle prit le manche de l'épuisette et lui enfonça un plus sur la tête en faisant comme si elle avait du mal à remonter le poisson, en riant ... Elle s'approcha de Kory et l'attrapa pour lui faire des chatouilles et des bisous ...

Après un dernier bisou, elle la libéra, lui enlevant l'épuisette de sur la tête ...

Pas 'pu'sette ? Va fair' ta'te pour pâpa 'vec mur ?

Lui remettant ses cheveux en ordre, elle hocha la tête.

On va garder l'épuisette mon ange, on mettra les mures dedans, ça évitera de tacher nos robes. Je vais prendre le panier aussi, je l'avais pris pour y mettre notre poisson, mais je ne veux pas le laisser là et il pourra nous servir aussi pour mes mures ...

Tendant la main à l'enfant, elle partit en direction du bois qui se trouvait non loin du lac. Elles reviendraient dans un moment, voir si elles avaient pris quelques choses au bout de leurs lignes.

Une fois dans le sous bois, elle chercha les ronciers remplis du petit fruit d'une couleur noire.

Regarde Kory, c'est un peu comme les framboises, mais tout noir ... Par contre il ne faut pas manger toutes les baies que tu vois, certaines ne sont pas bonne ...

Elle s'approcha d'un roncier et prit un petit fruit entre ses doigts et le lui montra.

Fais attention c'est salissant si tu sers trop ...

Elle l'approcha de la bouche de la petite ...

Tu veux gouter ? C'est bon !

Et comme pour lui montrer, elle en prit un autre et l'enfourna dans sa propre bouche ...

Hummm ...
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Korydwen.

Comment ça, Kory venait de prendre un joli poisson ?
Quand sa maman se saisit du manche de l'épuisette et fit mine d'avoir du mal à remonter une prise, Kory comprit que c'était elle, le poisson, et se mit à rire de bon coeur. La pluie de bisous et de chatouilles qui s'en suivit ne fit rien pour calmer les éclats de rire et de voix, et la moitié des poissons du lac devait s'être enfuie très loin, quand le chahut se calma enfin.

{ On va garder l'épuisette mon ange, on mettra les mures dedans, ça évitera de tacher nos robes. Je vais prendre le panier aussi, je l'avais pris pour y mettre notre poisson, mais je ne veux pas le laisser là et il pourra nous servir aussi pour mes mures ... }

Mettre les murs dans l'épuisette ? Et dans le panier aussi ? Elle fronça les sourcils, confuse. Ca n'allait jamais rentrer...

Laissant là ses réflexions hautement scientifiques, elle attrapa la main de sa maman et la suivit dans le bois, jusqu'à une sorte de buisson piquant. Elle regarda la chose en détail et se dit que ça ne ressemblait pas franchement à un mur, ce truc...
Toute sage - comme toujours, bien entendu -, elle regarda ce que sa maman venait de cueillir et écouta ses recommandations, pour finir par faire comme elle et gober le fruit avant de faire un grand sourire.

L'est bon ça ! Ko'y aime ça...mais...ça quoi ? Et n'a pas mu' ici mâma, où k'né mu' ?

Oui, le fruit était bon, très bon même, mais elles étaient venues chercher des murs, et là, il n'y en avait pas, de murs, seulement des buissons qui piquent et qui donnent des fruits noirs inconnus.
Elle a dit quoi, mâma, à propos du fruit ? Se demanda-t-elle, main tendu vers un autre fruit du buisson qui pique.
Ah oui, c'est salissant si on serre trop...
En effet, c'était salissant... Pendant qu'elle l'arrachait au buisson, le fruit avait éclaté dans sa petite main et l'avait couverte d'un jus violet foncé. L'air de rien, Kory se lécha l'intérieur de la main et, voyant que celle-ci avait gardé une teinte violacée, la montra à sa maman en rigolant, toute fière.

Mâma 'ega'de ! Ko'y colo'ié main !
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Amarante.

Et voilà que sa petite merveille ouvrait grand la bouche pour engloutir le petit fruit noir et bien mûr ! Elle aimait bien ces fruits, mais n'en mangeait quand même pas de grosses quantités ...

L'est bon ça ! Ko'y aime ça...mais...ça quoi ? Et n'a pas mu' ici mâma, où k'né mu' ?

Elle sourit, les yeux remplis de plaisir. Faire découvrir ça à sa fille était une chose qu'elle ne laisserait à personne, bien qu'elle aurait aimé que Baudouin soit là ... Elle se souvenait des expéditions qu'elle faisait avec Drian pour en ramener à leur mère et avoir droit à une superbe tarte aux mûres pour le soir après le soupé. Elle en avait presque l'eau à la bouche rien que d'y penser ...

Son sourire se transforma en expression étonnée. Elle n'avait pas compris que le petit fruit noir était une mûre ? Posant alors son panier, elle se baissa pour être à son niveau et lui expliqua ...

Mais c'est ça, une mûre Korydwen ! Le petit fruit que tu viens de manger s'appelle comme ça. Une mûre. Pour pouvoir la manger, il faut attendre qu'elle soit toute noire, si elle est blanchâtre ou rouge, elle n'est pas bonne. C'est qu'elle n'est pas assez mure ...

Ca en faisait des murs d'un coup. Elle réalisa qu'il y avait plein de mots comme celui-là et qu'il faudrait les lui apprendre. Elle la regarda en prendre un autre et celui-ci s'écrasa dans sa petite main potelé et un autre sourire se dessina sur son visage attendrit. Kory se lécha l'intérieur de la main et la lui montra ...

Mâma 'ega'de ! Ko'y colo'ié main !

Colorié main ! Et oui. Elle ouvrit son petit sac et en sortit un mouchoir. Prenant la petite main, elle la frotta avec le morceau de tissu, mais la trace violacé restait.

Et oui, ça tache tu vois ! Il faudra laver tes mains quand on sera rentré à l'auberge, mais si tu veux que la tarte ressemble à quelque chose, essais de ne pas trop les écraser sinon on appellera ça de la bouillit de mûres.

Elle sourit amusé et se tourna devant le roncier pour lui montrer. Prenant entre deux doigts le petit fruit sans trop le serrer et tirer doucement dessus pour qu'il vienne sans résistance ...

Regardes, le fruit se détache tout seul. Bien noir hein ! Et hop dans la main et ... Dans le panier ! Tu as compris ? On en ramasse plein ? Y a plein là et c'est juste à ta hauteur ...
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Korydwen.

Un mur, le petit fruit ? Non, une mûre, elle avait dit sa maman... Ouhla, ils pourraient pas utiliser des mots différents les grands, au lieu de toujours utiliser les mêmes, que du coup on comprend plus rien ?
Ignorant qu'un jour, après avoir appris à écrire, elle se rendrait compte de la différence entre un mur et une mûre, Kory se contenta de hocher la tête et de noter mentalement que le petit fruit noir était une mûre, comme un mur, mais pas pareil. De toute façon, ça aurait pu s'appeler n'importe comment, l'important, au final, c'était qu'elle aimait drôlement ça.

Elle se laissa essuyer la main en rigolant puis écouta les recommandations de sa maman. Ne pas trop les écraser... Oh, ça doit pouvoir se faire, ça... Enfin, la coordination n'était pas encore totalement au point chez Kory, alors rien n'était certain, mais elle allait essayer de faire comme sa maman disait, en tout cas. Avec deux doigts, elle faisait ça, sa maman...

{ Regardes, le fruit se détache tout seul. Bien noir hein ! Et hop dans la main et ... Dans le panier ! Tu as compris ? On en ramasse plein ? Y a plein là et c'est juste à ta hauteur ... }

Elle regarda attentivement... Pas à dire, sa maman était douée, ça ne devait clairement pas être son premier buisson qui pique avec des mûres.

B'en noi', hop la main et pan'er !

Et hop, justement, Kory se rapprocha du buisson qui pique et se mit à ramasser les fruits, entre deux doigts, comme faisait sa maman. Bon, elle s'aida parfois de tous les autres doigts, et nul doute qu'il y aurait d'autres pertes du côté des mûres avant la fin de la cueillette, mais dans l'ensemble, elle avait compris le truc.
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Au bord du lac...

Yameto

reposer d'être allée a l'église ,il se tenta une petite baignade...

il se met a nue se mit au bord du lac et prit une grand inspiration puis plongeas directement dans l'eau

haa.. oui, quand même je ne la penser pas aussi froide...mais que ce que ca délace !

après quelque heure , il commença a ce rendre compte qu'il était deja tard , le soleil presque a ca phase de couché ; il remonta puis se revêtu ..une fois habiller, il resta a la même place et se mit a affuter mira , laissant quelque pose et regardant au loin

Batouk75

Le week-end touchait à sa fin, mais il était quand même fatigué. Il se dit alors qu'un petit tour du côté du lac ne lui ferait guère de mal..

C'est en partant de chez lui qu'il se remémora.. Ah oui, la pelle. Finalement, cette petite promenade n'allait pas être de tout repos. Il prit sa pelle, qu'il avait fabriqué lui même durant une longue soirée d'hiver.

Magnifique !

Lorsqu'il arriva au lac, il vit la bête derrière un buisson. Il posa alors la pelle.

J'ferais ça plus tard, pour l'instant, j'vais voir l'eau.

Santreize

Non loin de la rive, Santreize s'est assise sur un tronc d'arbre couché et contemple les reflets du lac, attendant patiemment l'arrivée de l'homme à la pelle..

Ses souvenirs remontent un à un, lorsqu'elle était venue ici même se laver avant le bal des Miss. Du temps avait passé depuis, mais elle se rappelait fort bien ce qui s'était passé par la suite.

Sans même y penser, elle se penche et attrape un caillou, et joue avec en attendant que Baltouk se pointe.
Un léger bruit la fait se retourner. Elle aperçoit le messire poser sa pelle et se diriger vers le lac.
Elle se lève d'un bond, les sourcils froncés.

Hey ! Vous ! là bas !
Ça fait un moment que je vous attends.. vous avez votre pelle ?

Parvenue près de lui, la main de la brune attrape doucement la manche de l'homme et le tire vers le buisson.

Faut pas trainer... Y a des corneilles dans le coin qui vont bouffer mon défunt mouton. On sera pas plus malins, si on doit se disputer sa carcasse royale.

Allez hop ! Au boulot...

Les yeux levés vers le ciel, elle guette l'arrivée soudaine des volatiles et son regard accroche sur une silhouette éloignée. Un homme un peu plus loin affute son épée. Elle le hèle de sa place et lui fait signe de venir. Peut être pourra t'il les aider ? Après tout, plus de monde il y aura, moins de temps on y passera...
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Santreize

Les bras levés et montée sur la pointe des pieds, la brune s'évertue à attirer l'attention. Mais le messire, tout à son affutage, ne la voit même pas.
Le visage concentré et les yeux plissés, elle croit reconnaître l'étudiant à l'accent si étrange..

Ah si.. il se lève enfin ! Il va venir...

Un sourire d'espoir se dessine sur le visage de la paysanne... qui s'efface aussitôt, en voyant qu'il se dirige vers un chemin qui retourne vers le village. Elle crie de plus belle, mais rien n'y fait. Il disparait bientôt de sa vue.

La mine déconfite, elle renonce à regret et se retourne enfin vers Batouk. Mais derrière elle, point de Batouk... juste son altesse crevée qui attend.. une pelle posée à ses cotés.
Le brun s'est carapaté dans son dos sans faire aucun bruit. Il en a même oublié sa pelle.

D'un geste rageur, elle se laisse choir devant la dépouille et ronchonne. Un malheur n'arrive jamais seul dit-on...
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Santreize

La paysanne n'en croit pas ses yeux.
Le maire en personne qui vient aux obsèques ovines et royales... un petit discours dans la poche.

Elle dévisage le blond, cherchant à déceler sur son visage, une moquerie ou une farce cachée... Certes, son mouton n'était pas n'importe lequel des moutons.. c'était le sien ! et un qui lui avait donné du mal... mais bien évidemment, il n'était point baptisé.

M'sieur l'maire, faut pas se moquer hein ?
C'était un bon mouton comme il faut.. un mouton sympathique et attachant, mais un mouton sans doute trop noble pour ne manger que du foin.
De là, à l'enterrer religieusement.. Non, faut pas pousser...
L'esprit nobliot n'implique pas pour autant l'existence d'une âme.. ça se saurait sinon..

Santreize passe une main dans sa chevelure et regarde une dernière fois la carcasse anorexique de l'animal. Puis d'un geste souple, elle se relève, attrape la pelle laissée par Batouk et la tend à Regnalde.

Mais bon, si vous voulez faire quelque chose pour lui.. et aussi pour les pêcheurs alentours aux nez délicats, et bien.. si vous pouviez creuser.. on verra ensuite pour votre petit laïus...

La paysanne cherche des yeux l'emplacement idéal.. pas trop près du Lac, pas trop près des arbres.. Elle se penche vivement et montre du doigt le sol près de deux grosses pierres angulaires...

Ici !.. c'est là, qu'faut creuser !

Regnalde

C’était la dernière discussion à la mode en taverne, enfin dans certaines tavernes car le sujet ne pouvait intéresser tout le monde malgré qu’il ne manquait pas d’intérêt. La perte d’un être proche qui pouvait rapporter argent méritait sans doute que l’on s’y intéresse et c’est donc avec les pieds de plomb que notre maire écrivit donc un petit discours.
Il ne lui avait fallu longtemps pour retrouver le lieu de l’enterrement, une femme seule sur la rive de lac ne manquait pas d’attrait touristique, cela en valait le détour mais il se concentra de nouveau rapidement sur le but de cette journée déjà bien entamée. Arrivant enfin au lieu dit, retrouvant Santreize en pleine recherche de possibles travailleurs, il interrompit enfin ce moment de silence.

J’ai préparé un petit discours et au cas où, j’ai même apporté une croix. On pourra lui faire un enterrement religieux si vous voulez, il était baptisé au moins ?

Il lui disait ça simplement, presque l’envie d’essayer de lui remonter cette tristesse, il se reculait légèrement, attendant les prochaines instructions de l’organisatrice.

Santreize

Les oiseaux chantent gaiement dans le petit matin qui s'éveille et les branches des arbres s'agitent doucement sous la caresse d'un vent frais. Paysage idyllique de la campagne au début du printemps

Sur le chemin caillouteux, une jeune demoiselle marche d'un pas ferme, poussant une brouette où repose le cadavre d'un mouton. Elle râle copieusement, la donzelle. C'est sa troisième bestiole qui crève en un mois... D'un œil torve, elle regarde les os saillants de la bête qui tressaute sur les bosses du chemin.

Elle repense en maugréant à ces 15 jours d'angoisse et de dur labeur pendant lesquels elle l'avait bichonné, soigné, dorloté. Même le bourgmestre l'avait surveillé pendant son absence de quelques jours. Le roi des moutons n'aurait pas eu meilleur traitement..
… mais le roi n'avait pas daigné grossir, se foutant royalement de toutes ses nombreuses attentions.
Elle l'avait trouvé étendu dans l'herbe verte de l'enclos lorsqu'elle était arrivée le matin même, les bras chargés de bon foin. Peut être n'avait il pas apprécié l'arrivée de sa nouvelle camarade ?

Peste soit de leurs caractères d'ovins butés ! Il fallait maintenant trouver un endroit pour son royal repos. Son champs était saturé de tombes improvisées et elle craignait que ses prochains protégés ne le sentent. Le lac était probablement le plus bel endroit du village. C'était à ça qu'elle avait pensé en chargeant difficilement son altesse dans son dernier carrosse.

Le soleil est presque à son zénith, lorsque la brune arrive enfin devant la rive du Lac. Elle repose enfin ses deux bras ankylosés et se redresse lentement. Pourquoi pas derrière un buisson ?
Ne reste plus qu'à attendre l'homme croisé en taverne ce matin. Il lui avait promis un peu d'aide. Pourvu qu'il ait pensé à prendre une pelle..
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Yameto

yameto qui venais d'arriver dans cette ville asser plaisant se perdit et se retrouvas face a ce lac, il regardais a l'horizon voyant quelque oiseau se disputer un ver , il prit place sur un rebord et quitta ses botte pour tremper ses pied dans l'eau fraiche et se reposer de son voyage

ha... ca fait du bien , dommage que yuuki travaille j'aurais tellement voulut en profiter avec elle ...

il regarda l'horizon ,puis il resta une bonne partie de la journée en rêvassant devant ce lac , il prenais quelque temps pour écrire les missive et les envoyer puis repartait dans son monde il fessait déjà pratiquement nuit , et il n'avais rencontrer personne...

Julia.baccard

En quête de paix et de sérénité, Julia était venue de nouveau au lac de ventadour ; il était évident que c'était ce qui manquait le plus à Dié. Elle s'approcha du rivage, ota ses bottines beiges et tata l'eau du bout de l'orteil.

Ouch ! Elle est froide dis donc.

Petit à petit Julia se dévétit et alla se baigner dans l'eau. Elle espérait qu'Aly n'arriverait pas sinon elle tenterait de faire comme elle mais bon, Aly était imprévisible.

Julia fit quelques longueurs dans le lac et s'amusa avec les poissons. Certes ce n'était pas recommandé par ce temps et par sa maladie mais elle en avait tellement envie.
Se sentant soudainement épié, elle décida de retourner sur le rivage se sécher et remettre ses habits. Si Missou la voyait comme ca elle était sure de se prendre une remontrance du tonnerre.
Elle repârtit alors en direction de la taverne, cheveux mouillés au vent frais de janvier

Julia.baccard

Julia était venue se reposer au bord du lac, espérant que la fraicheur et l'humidité pourrait contribuer à baisser sa fièvre. Elle avait eu un réveil bien mouvementé et s'inquiétait beaucoup. Entre Soolys qui ne lui donnait pas de nouvelles de son avancée jusque Ventadour et les dangers qui les guettaient sur le chemin du retour ; le procès pour brigandage et les impôts à payer ; décidément Julia avait plein de soucis en tête.

Elle fit le tour du lac en marchant doucement. Quelques fois le soleil faisait une timide apparition et réchauffait son visage, éclaircisssant par la même occasion ses cheveux.

Pouvait-elle dire que Dié lui manquait ? Quelques fois oui. Ce qui lui manquait pour etre heureuse ici et qui se trouvait la bas était tout bête ; c'était ses amis. C'était Colchique qui l'aidait moralement, c'était sa tavernière préférée, sa petite Dangerosa, qui allait fêter bientôt son anniversaire ; c'était Oiselier, Keyne, Jacques, Marilia, Cifele. C'était ce stupide Ten qui la rendait tous les jours inquiète de ne pas savoir comment il allait. Et puis il y avait aussi l'envie de revoir Inracien.

Un homme, dans une barque au milieu du lac, la héla mais Julia ne l'entendit pas. Perdue dans ses pensées, elle continua sa promenade quand elle vit l'ainée de Missou courir vers elle. Julia attendit qu'elle soit à son niveau, lui passa la couverture avec laquelle elle s'était entourée et rentrèrent toutes les deux chez Missou qui devait les attendre avec impatience.

Afinity

Le froid s'abattait sur le royaume au fils des jours, le vent jouait les troubles fetes pour les balades journalières.

Afinity, toujours dans le trouble et le doute sur ce qu'elle allait ou n'allait pas faire, se retrouva pret du lac, sans même s'en rendre compte. C'est le clapoti que faisait l'eau qui la fit réaliser ou elle se trouvait.
Mais le spectacle fut superbe, sans regrets aucuns elle s'attrada dans ce lieux.

Le vent frais lui vivifiait le visage, elle ferma les yeux pour apprecier ce moment et communier avec mère nature....

Santreize

La journée avait fort bien commencée pour la jeune femme qui arpentait le chemin menant au lac de Ventadour. Si bien même, que le sourire qui l'avait quitté depuis de nombreuses semaines, commençait à nouveau à reprendre sa place sur son petit minois bronzé de paysanne qu'elle était.

Les feuilles des arbres rougeoyantes à nouveau annonçaient l'arrivée de l'automne... période qu'elle affectionnait particulièrement, pour ses couleurs chatoyantes et ses couchées de soleil plus que magiques.

Le bord du lac était comme à son accoutumée, dense de buissons et d'arbustes divers, et riche de nombreuses races d'oiseaux y trouvant leur subsistance. Un semblant de plage permettait aux nombreux pêcheurs d'y mouiller leur barque avant d'aller taquiner le poisson.

Elle s'arrêta pour le contempler, comme elle l'avait fait il y a si longtemps maintenant, et son regard fouilla instinctivement dans la végétation alentours pour retrouver l'arbuste qui l'y avait fait venir à l'époque.

Un saule argenté... c'était cela qu'elle était venu chercher. Une insomnie l'y avait poussée. Mais aujourd'hui, difficile de le retrouver. Tout avait poussé, grandit et rien ne lui permettrait de la remettre sur sa piste. Au demeurant, ça lui était bien égal. L'insomnie était passée et bien d'autres choses aussi.

Avisant un tronc d'arbre couché sur la rive, elle s'en approcha et vint s'assoir dessus. De deux coups secs, elle retira ses bottes et les posa l'une après l'autre près du tronc. Puis, d'un air décidé, elle avança prestement vers la rive. Le contact de l'eau lui tira une grimace, vite transformée en sourire.

Plantée là, debout, les pieds dans l'eau, elle regarda longuement le lac et les barques qui gitaient tranquillement. Elle respira profondément l'odeur de vase qui remontait de l'eau verte et sembla presque s'en nourrir. Elle ressentait quelque chose d'un peu similaire. Un ressourcement...

C'était vraiment un lieu magnifique et il lui plaisait de savoir que tout promeneur pouvait s'y arrêter un instant, le temps de faire une pause avant de reprendre la route.

Puis, comme à regret, elle revint sur ses pas, repris ses bottes, et sans même les enfiler, retrouva le chemin qui menait au village.

Korydwen.

Amarante.

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Korydwen.

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Elles pouvaient pas aller dans l'eau ? C'était trop froid ? Pff, fallait espérer que leurs cannes à pêche suffiraient pour attraper le gros poisson alors.
Elle écouta sa maman tout en jouant avec l'épuisette et découvrit que c'était drôle de se la mettre sur la tête...

{ Kory ?! Et si en attendant, on allait ramasser des mûres ! Comme ça, si on n'attrape pas le poisson aujourd'hui on pourra toujours faire une tarte aux mûres pour papa. Tu veux ? }

Pas 'pu'sette ? Va fair' ta'te pour pâpa 'vec mur ?

Elle n'était pas sûre de savoir comment elles allaient faire pour ramasser des murs et en faire une tarte, mais ça sonnait comme une super aventure en tout cas.
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Amarante.

Les deux pêcheuses en herbe en étaient là de leurs pérégrinations. Chacune une canne en main, elles cherchaient « LE » bon coin du regard, bougeant un peu pour voir du mouvement dans l'eau complètement statique ...

Là mâma ! G'os po'sson là !

Elle s'approcha de sa fille et regarda l'endroit indiqué, mais comme le reste, rien ne bougeait ! Kory lança alors sa ligne trèèès ... Près du bord. Et oui c'était un art la pêche ! Bon elle n'était pas experte, mais elle aimait surtout les moments de tranquillité et de paix quand elle se trouvait au bord de l'eau.

Oui ?! Tu crois ? Alors je lance aussi !

Elle se décala un peu de sa merveille et lança aussi sa ligne qui alla se planter un peu plus loin que le bord, mais elle ne fit aucun commentaire pour ne pas froisser l'enfant qui se donnait déjà beaucoup de mal pour bien faire.

Va p'end'e 'pu'sette Ko'y...

Elle planta sa canne aussi dans la terre après y avoir creusé un petit trou et calé avec quelques pierres puis elle suivie sa fille qui s'emparait de l'épuisette.

Pour utiliser l'épuisette, soit on attend que le gros poisson morde et on l'attrape avec, soit on essaie d'avoir quelque chose plus loin, mais comme l'eau est froide maintenant, on ne pourra pas aller dedans ...

Elle réfléchit un moment et regarda la forêt luxuriance tout proche ...

Kory ?! Et si en attendant, on allait ramasser des mûres ! Comme ça, si on n'attrape pas le poisson aujourd'hui on pourra toujours faire une tarte aux mûres pour papa. Tu veux ?

En fait, elle n'avait pas du tout envie de se mouiller, ni les pieds, ni les vêtements et peut-être que sa ligne prendrait quelque chose sans qu'elle s'en occupe spécialement ...
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Korydwen.

Bien sûr qu'elle voulait que son papa soit fier d'elles. Et puis, chasser un gros poisson pour lui manger les pieds, c'était une grande aventure.
Kory se leva, aidée par sa maman, et prit ensuite la petite canne à pêche qui lui était tendue. Elle plissa les yeux en regardant le lac, prenant un air super sérieux concentré et tout et tout, comme les pêcheurs faisaient des fois, et se décala enfin de quelques pas sur la gauche.

Là mâma ! G'os po'sson là !

Bon, en fait, elle n'en avait aucune idée, mais elle aimait bien imiter le coup d'oeil habitué de sa maman et faire comme si elle savait... Elle lança ensuite sa ligne, qui atterrit non loin du bord, là où aucun gros poisson ne risquait de se trouver, et passa les deux minutes suivantes à essayer de planter le bout de la canne dans le sol.
La pêche avait à peine commencé et déjà Kory était épuisée... D'ailleurs, oui, l'épuisette ça serait plus pratique !

Va p'end'e 'pu'sette Ko'y...
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Amarante.

Voi' mâma ? Mâma l'est là !

Petite réflexion ... Voir mâma ?! Qu'avait-elle compris ? Que la mer c'était elle ?! Elle arqua un sourcil, septique ...

Oui je suis là ma puce ! Bien sûr que je suis là ... Mais pas la mer, la mer elle est au loin, très loin ... je te montrerais un jour ...

Elle continua son petit récit tout en regardant les expressions que faisait l'enfant. Elle finit par se dire qu'elle devrait écouter quelque récit ou trouver manuscrit où il y avait des récits à raconter à sa fille. Elle-même étant enfant, aimer aller écouter les histoires que racontaient les marins qui revenaient au port après une longue absence et elle était toujours fascinée ...

Sasser po 'sson ! Va manzer pié au g'os po'sson ! Pâpa fiè' !

Elle hocha la tête. Oui elle allait chasser le gros poisson et elle mangerait les pieds du gros poisson oui, mais pour que papa soit fier d'elles, il fallait déjà l'attraper et ça, c'était une autre histoire ...

Si tu veux que papa soit fier de nous, il faut l'attraper ce gros poisson !

Elle se releva et aida sa fille à se mettre debout en lui prenant les mains et en tirant un petit coup sec qui la fit décoller ...

Bon c'est pas tout ça, mais on commence par où ?

Elle prit les deux cannes en bois tendre et en donna une, à sa petite merveille ...

On va d'abord jeter la ligne et planter la canne dans la terre, ensuite on ira voir si on peut prendre quelque chose à l'épuisette un peu plus loin ! Tu es d'accord ?
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Korydwen.

Elles risquaient de se faire manger les pieds par un monstre, et sa maman rigolait ? Décidément Kory ne comprenait rien aux grands...
Elle regarda sa mère s'asseoir sur le sol et s'approcha pour faire de même. Bon, elle n'avait pas encore tout a fait la grâce de sa maman et tomba sur le derrière plus qu'elle ne s'assit, mais ça comptait tout pareil !

{ Tu aimerais voir la mer mon ange ? }

Voir la mère ? Mais elle la voyait déjà, sa mère... Elle en avait pas d'autre que sa maman, de mère, enfin elle pensait pas en tout cas... Hmm...

Voi' mâma ? Mâma l'est là ! S'exclama-t-elle, l'air de dire "dis donc maman, tu débloques à plein régime là".

En tout cas, y'avait pas de monstre dans le lac apparemment, c'était déjà ça de gagné. Quoique... Sa maman avait un doute... Ah bah oui mais alors faudrait savoir, ça serait quand même dommage de perdre des pieds ayant à peine servis.

{ Tu veux chasser le gros poisson ma puce ? }

Ah, finalement le monstre ne serait qu'un poisson... Leurs pieds étaient donc sauvés ! Quant à savoir si Kory voulait chasser le gros poisson, quelle question...

Sasser po 'sson ! Va manzer pié au g'os po'sson ! Pâpa fiè' !

Non seulement elles allaient le chasser, ce gros poisson, mais en plus elles lui mangeraient les pieds ! Son papa allait être drôlement fier d'elles, c'était sûr...
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Korydwen.

Kory aimait bien ça, partir à l'aventure avec sa maman. Bon, toute seule, ça avait aussi ses avantages, mais avec sa maman c'était différent.

[ Regarde mon ange ! Tu penses quoi de ce coin pour voir si on trouve quelque chose. ]

Elle hocha la tête pour dire oui... Le coin avait l'air aussi bien qu'un autre pour Kory, à vrai dire, sa maman savait mieux qu'elle comment trouver les "coins qui mordent".

[ Tu sais quoi mon ange ?! Quand j'étais en Bretagne, je faisais la chasse au monstre marin ... Je chassais le monstre mangeur de pieds ! C'est mon parrain qui m'avait dit qu'il y avait un monstre dans l'eau ... ]

En parlant de "coins qui mordent"...
Kory regarda sa maman avec de grands yeux et recula d'un pas, l'air de rien.

Monst'e ? Manz' pié ?!

Autrement dit : "Non mais ça va pas non, moi je vais pas dans l'eau si y'a un monstre qui mange les pieds !".
Elle avait de drôles d'idées, sa maman, de l'emmener dans un lac mangeur de pieds ! A Sarlat le lac il mangeait pas les pieds, alors c'était quoi cette histoire de lac carnivore ?
D'un autre côté, sa maman avait parlé de chasse... Hmmm...

Va sasser manz' pié ?

Oui non, parce que se faire manger les pieds, elle avait pas envie, Kory, mais chasser un monstre, ça avait déjà l'air plus intéressant...
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Amarante.

Elle installait leur petites affaires sur le sol à moitié terreux et à moitié herbeux. Panier, épuisette et cannes en bois ...

Monst'e ? Manz' pié ?!

Elle regarda sa fille et failli rire de bon coeur quand elle vit son expression. Se pinçant les lèvres pour retenir son rire. Elle n'avait pas pensée que cette histoire de monstre lui ferait peut-être peur. Quand Doran lui avait raconté ça, elle avait foncé tête baisse à la baie qui menait au grand large et y avait passé des jours entiers avant de se rendre compte qu'il lui avait raconté des histoires ...

Va sasser manz' pié ?

Non cette fois, elle avait beau se retenir, elle laissa échapper un petit rire et elle lui caressa la joue. Sa fille lui ressemblait aussi beaucoup finalement. Cette enfant lui faisait oublier tous ses soucis et elle remerciait le Très Haut et ... Baudouin, de la lui avoir donnée ...

Elle s'installa sur le sol humide et tapota de la main pour que sa merveille en fasse autant ...

Tu veux que je te raconte ? Alors voilà !

Il y a maintenant plusieurs années, avant ta naissance, je vivais en Bretagne ... On ira un jour, car c'est aussi la terre de tes ancêtre et tes racines ... A cette époque, je vivais tout près de la mer. La mer c'est encore plus grand que le lac ! C'est infini et c'est aussi très beau ! Tu aimerais voir la mer mon ange ?

Les grandes plages lui manquait, c'était indéniable ... Peut-être qu'un petit voyage pour Bordeaux ou La Rochelle serait aussi à prévoir ...

Donc, c'est pour me taquiner et se moquer, aussi un peu de mon empressement à croire tout et n'importe quoi, que mon parrain, il s'appelle Doran, m'a dit un jour qu'il y avait un montre marin dans la baie et même que ce montre mangeait les pieds de ceux qui marchaient sur le sable ... En fait ses montres, n'étaient que des petits crabes avec des pinces et j'ai mis du temps à me rendre compte que ce n'était pas vrai ... Mais rassure toi mon ange, il n'y en a pas dans le lac ...

Un regard vers le lac, scrutant l'étendue lisse et calme de l'eau ...

Enfin je crois !

Doutes ?!

Si montre il y a, ce doit-être un « énorme » poisson gros comme ça !

Elle ouvrit alors les bras en grand pour lui montrer « exagérément » la taille du dit poisson ...

Tu veux chasser le gros poisson ma puce ?
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Amarante.

Pour se changer les idées et passer un peu de temps avec sa fille en attendant la réponse de Leyah pour l'escorte, elle emmena Kory au bord du lac. Elle avait laissé un mot à Baudouin dans sa chambre pour lui dire où elles étaient. Elle ne savait pas ce qu'il faisait et elle ne posait pas de questions ... Après tout cela ne la regardait pas ...

Habillé chaudement, épuisette et panier en main, elles partirent toutes les deux au bord de ce lac encore inconnu. Le lieu était plaisant et on voyait une forêt luxuriante a proximité. Un peu comme à Sarlat où on voyait la forêt qui menait à Périgueux ... Elle ne devait pas penser à Sarlat, sinon elle allait penser aux enfants et elle serait mal tout au long de la journée.

Les voilà sortie du rempart et elle longeait une petite plage de terre. En y réfléchissant bien, la baie de Sant Brieg lui manquait. Son parrain et la chasse monstre marin. Se souvenir la fit sourire ...

Regardant sa fille, elle lui montra un joli petit coin ...

Regarde mon ange ! Tu penses quoi de ce coin pour voir si on trouve quelque chose.

Puis comme un secret entre fille, elle se baissa et lui dit ...

Tu sais quoi mon ange ?! Quand j'étais en Bretagne, je faisais la chasse au monstre marin ... Je chassais le monstre mangeur de pieds ! C'est mon parrain qui m'avait dit qu'il y avait un monstre dans l'eau ...

Bien sûr, il n' y en avait pas, mais elle l'avait cru à l'époque ...
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Maylyne

Maylyne arriva au bord du Lac...elle se déchaussa et mis ses pieds dans l'eau du Lac...des frissons la traversèrent de part en part ...l'eau du lac était glaciale ...mais étonnamment elle ne retira pas pour autant ses pieds ...sa tête était prête à exploser, elle cherchait à se calmer.

Earnan répandait ça et là de fausses accusations en ville et cela la minait...Maylyne savait que la population ne serait pas dupe et qu'elle ferait confiance aux gens qui avaient fait leur preuve par le passé dans le respect des personnes et le respect des institutions.

Maylyne savait que ses amis étaient juste à côté d'elle et qu'ils seraient présents pour elle ...mais elle avait besoin pour l'heure de digérer ces affabulations et de faire le point sur comment procéder avec un tel individu...pour l'heure elle avait besoin d'être seule avec elle même et de réfléchir...réfléchir encore et encore ...

Les minutes se transformèrent en heures...Maylyne vit le ciel s'assombrir peu à peu et le soleil disparaitre derrière l'horizon...il était temps pour elle de retourner en ville et de se préparer pour aller sur les remparts afin de veiller sur la ville endormie

Elle remit ses bottes ...et pressa le pas afin de retourner vers sa Maison...
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Lana_darc

Lana de passage à Ventadour avait décidé d'aller se balader . Ses pas la dirigèrent directement vers le lac. La journée était belle, et elle décida d'en faire le tour. Nombre de pêcheurs étaient déjà installés tout autour ou au milieu du lac dans des barques. On n'entendait pas un bruit hormis les cris des oiseaux. Arrivée à la moitié du chemin, elle trouva un coin tranquille au bord de l'eau, retira ses Chausses, ses bas , remonta sa jupe et s'installa dans l'herbe tout au bord de l'eau pour laisser tremper ses pieds si douloureux après se long voyage , cela lui faisait le plus grand bien. Elle resta comme çà un long moment à savourer son petit bain. Elle s'allongea les bras en dessous de la tête et fixa le ciel et le ballet des petits nuages , laissant le temps défiler, c'était tellement rare. Elle resta ainsi encore un long moment avant de sortir les pieds de l'eau pour les laisser sécher au soleil. Elle se redressa enfin, fit attention à ce que personne ne l'observait, remis ses bas et ses bottes, se releva, défroissa sa Jupe et repris doucement la promenade le long du lac. Il était temps de retrouver la chaleur des tavernes
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Velikamour

Je regarde Fathy avec toutes ses questions et j'ai attendu patiemment jusqu'à ce qu'il fini avec toutes ses questions. En lui souriant je lui repond.

Euuu je ne suis pas sûr exactement quand je vais quitter, je ne sais pas quand je serai de retour. Mais je serai de retour.

En marchant lentement au bord du lac, de temps en temps on s'arrêter pour, admirer la vue.

Fathy

Je ne sais pas encore quand je serais de retour....
mais je serais de retour !!!!!
ces phrases sonnent dans ma tête - c'est certain quelle partira.... mais c'est aussi indéniable qu'elle sera de retour...et c'est le plus important !!! j'ai reçu la
signification de son message ! c'est vrai qu'elle doit partir....mais elle ne connait pas encore la date de son départ...je profiterais de sa présence à mes cotés chaque seconde, et le plus longtemps possible...mais le plus important
ce qui me fait de la baume au coeur...c'est quelle va revenir
..................alors je l'attendrais , voilà tout !!!.......................
je guetterais son retour, comme un soldat fidèle à son poste ...je serais chaque jour sur la route , à l'entrée de la ville ...l'attendant patiemment !
Ça ne peut être autrement... au fond de moi, j'en fais le serment...et serais loyal et attaché à ce serment !
je la contemple discrètement ,du coin de l'oeil...sa chevelure soulevé par le vent, le verbe facile mais pudique, et je me dis au fond de moi : Mon Dieu qu'elle est belle !

Fathy

je reviens sur mes pas...marchant sur l' herbe grasse,du bord du Lac... quand
soudain ...je discerne au loin le corps d'une femme allongée prés de la berge...pris de curiosité , je me dirige vers elle, en pressant le pasj'arrive à sa hauteur...et je découvre ...Vélikamour endormit !!! elle était allongée sur l'herbe , à l'ombre du feuillage d'un grand châtaigner .
Elle avait les yeux clos...ses mains ramenées sur sa poitrine et sa jambe droite légèrement repliée ...elle dormait !
Elle dormait d'un sommeil profond.. le sommeil du juste ou celui d'un bébé !
je reste debout...un peu en retrait...la contemplant attentivement avec amour et vénération ! osant à peine respirer de peur de la réveiller ...
Elle était tellement belle et gracieuse dans son assoupissement...que j'avais la sensation qu'elle allait me parler!
Je remarque des tulipes poussant au bord du Lac..je m'en vais récolter deux...et reviens les mettre sur sa poitrine !
ensuite , je m'adosse contre l'arbre sous lequel elle dort , ne pouvant dissocier mon regard de son angélique visage !
je resterais des heures...des jours....des années ...des siécles..à l'admirer
le temps s'est arrêté ....tout est suspendu à sa respiration !

Velikamour

Soudain, j'ai entendu des bruits derrière moi. Je ne sais pas ce que c'était, donc, n'a pas osé bouger et rester là en silence.

Après, dix minutes s'étaient écoulées qui semblait une éternité, j'ai décidé d'ouvrir lentement les yeux et tourner à voir, qui ou quoi était tout près. Yeux écarquillés et sourit en voyant Fathy.

Tu m'as fait peur, je n'osais pas bouger! Coucou Fathy, que fais-tu ici et pourquoi n'avez-vous pas parler?

Veli, remarque les fleurs. oh ils sont magnifiques. merciiiii Fathy.

Fathy

Je sursaute presque...le charme a été rompu ...Valékamour sort de son sommeil...et moi de ma fascination.

Bonjour ma belle !... je n'ai pas osé te réveiller...tellement tu évoques la belle au bois dormant....il ne te manque que les sept nains ! lui répondis je en plaisantant !...quand, au prince ....??? je ne suis peut être pas charmant, mais je peux aisément jouer ce rôle !
elle éclata de rire...un rire sonore .. joyeux et jovial !... aide moi plutôt à me relever, mon bon prince , me répondit -elle , En riant !! elle me tend la main et je l'aide à se mettre debout !
elle a les yeux étincelants , le regard malicieux ...et un sourire moqueur , elle secoue sa longue chevelure noire corbeau, je profite pour lui ôter quelques brindilles de ses cheveux !
Je suis bien content de t'avoir trouvé,on fait quelques pas ? je lui tends le bras l'invitant à me suivre ....elle me prend le bras, à ce contact, je sens mon coeur battre très fort, il m'arrive quoi ? ... on marche au bord du Lac !!
Je veux lui parler...j'ai tellement de choses à lui dire à lui raconter...mais je n'arrive pas à trouver les bons mots... dans ma tête, je coince !!!
je n'entends que les battements de mon coeur, comme s'il allait sortir de son thorax ...je me suis surpris, regardant Véli....en me demandant, si elle l'entendait ...elle aussi ?... cela ne m'est jamais arrivé auparavant !!
Je suis comme un enfant qu'on a surpris entrain de voler ...une pomme !!!
On marche en silence....d'un pas lent et calme....du moins en apparence
pour moi , mon cerveau bout ...j'ai tellement de choses à lui dire !
et c'est un pitoyable ..." comment vas tu ? " qui sors de ma bouche...je m'en veux à mort !!! moi l'audacieux...le téméraire...l'aventureux ... réduis à presque trembler d'émotion comme une feuille morte !!
Véli...j'ai ouïe dire que tu comptes partir de Ventadour pour quelques jours
C'est vrai ? quand pars tu ? avec qui ? quant es ce que tu va revenir ? j'avais déboulé toutes ces questions en une fraction de seconde... ce qui la fait mourir de rire..... décidément plus pataud et maladroit que moi... tu meurs ! elle tourne sa tête vers moi , et me regarda !

Mirandalyne

Un corps étendu plus loin, des cygnes majestueux… En regardant mieux, elle distingue la silhouette de Véli qui semble profiter elle aussi de la journée, elle n’ira donc pas la déranger. Oui, une belle journée c’est malgré le froid qui se fait sentir un peu plus, comme la saison avance … Le soleil, présent entre quelques cumulus, plombe sur la grande flaque la faisant miroiter d’une lumière éclatante, à peine perturbé par quelques longues ondulations qui en brise sa parfaite harmonie.

La rousse frimousse met sa barque à l’eau comme tous les jours depuis un moment et se laisse glisser à quelques mètres du bord. Son gros caillou en guise d’ancrage est lancé et hop! On s’imprègne des chauds rayons…
Bien enveloppée d’une couverture, s’allonge dans le fond de sa chaloupe et se laisse bercée au son des clapotis… Ses mirettes accrochées au ciel, contemplent les différentes formes que les nuages blancs laissent deviner aux esprits rêveurs. Tiens! On dirait ici une tête de sanglier! Les mains hors de la couverture bien au dessus de la tête, un œil fermé, notre rêveuse place ses doigts de façon à cadrer les différentes images qui se dévoilent devant ses yeux. Elle a cet esprit bon enfant qui lui garde une facilité certaine à s’émerveiller de tout et de rien et heureusement qu’il en est ainsi.

Sourire, toujours sourire et se montrer forte! Sa mère l’avait élevé ainsi malgré la connaissance des sévices que son oncle maternel lui avait fait… Saletés d’hommes! Elle en garde encore les marques du tisonnier ardent déposé sur sa chair… Sa mère lui disait alors… "Ma fille! Ce qui ne nous tue pas nous rend plus forts"! Mouais… Merci maman! Grogne-t-elle!

Comme un animal apeuré, toujours à fuire, le seul à qui elle avait su faire confiance était Julien mais une longue retraite l’avait vu jeter son dévolu sur Latonia. Elle n’en voulait à aucun d’eux mais était tout de même déçue que ce soit terminé entre eux… Au moins ça aurait valu la peine qu’il la laisse pour une autre et que ça perdure. Pfffff! La vie est bien étrange parfois… Dure et sauvage pour certains mais la rousse aseptisée en a marre de vivre avec la peur et cette sensation d’être morte en dedans, aussi, après mûre réflexion, elle s’est donc engagée dans l’armée dans l’espoir de ressentir quelque chose, trouver son utilité et passer une colère trop longtemps réprimée.

Balai de la main ses pensées qui la déchirent et la rendent si vulnérable et rentre ses menottes sous la couverture, oubliant pour un instant le monde qui l’entoure, appréciant la douceur des rayons qui lui caressent le visage. Oui Mira la douce va continuer de sourire et vivre malgré…
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Velikamour

Veli, se trouve un endroit paisible pret du lac où les cygnes flottent doucement sur toute sa surface. Alors en les regardant veli, elle aperçoit le cygne la plus beau avec une couronne sur sa tête. s'avance doucement proche du lac pour s'assurer que c'etais bien une courone.

elle sourit en voyant le cygne 's approcher, et lui mumure:

Qu'est tu fait avec cette jolie feuille d'automne sur la tete?

elle rigole doucement et continue a le regarde flotter.

Veli, s'allonge sur son coté droit et profite du soleil et la belle vue de là.....

Un peux plus tard, elle c'est endormie.

Fathy

Je viens à peine d'arriver à Ventadour....qu'elle envie folle d'aller visiter son lac me pris ! C'est vrai que j'en'ai déjà, entendu parler de ce lac.... sa réputation n'est plus à faire !mais j'étais curieux de le voir...pour deux raisons ! d'abord par avidité... ensuite, je voulais, au fond de moi ,le comparer au Lac de Chateauroux !
Je pris donc ,un chemin qui devait me conduire à ce Fameux Lac...mais comme je ne suis pas de la région, je marchais vraiment à "" la chance le petit bonheur""...espérant croiser un habitant, pour lui demander ma route .
Cela va faire deux heurs que je marche, et je n'ai pas rencontré âme qui vive
et il va bientôt être midi....et le soleil tape dur,par ici !...

--Ermengarde

La vieille cligna des yeux et se racla la gorge.. Elle avait tout bien écouté attentivement, et la fin valait tous ses efforts. La Mimi et ses choix étaient connus depuis bien longtemps au village, et elle, elle savait bien que le Gelsus était un brave homme. Elle aurait repris n'importe qui, qui aurait osé dire le contraire devant elle.
Mais la mairesse qui fricottait..! ça..! ben ça.. ! Sur que la boulangère ne devait pas être au courant !

Ben l'jour où elle passera la porte de l'église avec le palot à son bras, j'serais là ! Parce que ça m'a toujours paru bien improbable qu'elle se marie celle là...
Mais avec ce genre de sournois.. encore moins !

Elle émit un petit rire effronté qui cadrait mal avec son visage austère et resservit à ras bord les deux godets.

Y en a un autre qui m'intrigue fort, entre nous.. c'est un rouquin assez étrange.
Et d'ailleurs, maintenant que j'y pense... il n'arrête pas de parler de la mairesse sur ses affiches, pis de la convoquer au tribunal également..

Ptêtre bien qu'il a le béguin pour elle.. vous croyez pas ?
Vous voyez de qui j'veux parler ?
Le gars qui s'présentait aux élections dernièrement.. Un rouquin fort en goule...

Un petit cri.. suivi d'un juron..
Elle avait omis de surveiller les poissons et ils commençaient à prendre une teinte un peu trop foncée à son goût.

Raah ! Pauvre de nous.. ils vont être trop cuits si on continue à causer comme on fait.

Elle sortit de sa besace rebondie deux écuelles de bois usagées et servit Tiennissou.

Allez ! A la bonne franquette hein !
Et gaffe à pas vous bruler.. c'est chaud !

--Tienissou

Tiennissou se trouvait fort aise de l’attention de la vieille. Le godet en bois plein de prune, à défaut de lui rafraichir le gosier, lui réchauffa les amygdales, et toute la tubulure qui s’en suit.

- Bou Diou qu’c’est bon c’te machin-là ! y’en a des bonnes choses de par chez vous dites-donc !

Il regardait les deux poissons qui commençaient à prendre une teinte bien sympathique.

- C’est vrai que le cousin, l’est bien rouspéteur quand même, mais c’est un brave homme. Y ferait même pas de mal à une mouche, c’est vous dire. Heureusement qu’il est meunier, il aurait pas su faire avec un élevage… C’est que les bêtes un jour ou l’autre faut bien les zigouiller pour avoir de la viande. Y zigouille bien les poissons, mais comme il dit : au moins eux, on les entend pas crier !

Fier de sa répartie, il se demanda pourquoi la vieille lui parlait d’un noiraud qui était tout pâle !!! Drôle d’engeance que cet homme là ! Il ne voyait pas trop de qui il s’agissait, aussi il tenta d’en savoir plus.

- Bou Diou, un drôle d'individu que ce noiraud dont vous parlez… Le cousin m’a parlé de son collègue qu’est garde-pêche avec lui, un bon gars lui, m’a parlé aussi d’une hommasse qui traine en taverne et qui fait des calins aux filles, comme si que les hommes ça puait… Mimi qu’il m’a dit qu’elle s’appelle… pas trop sa copine j’ai l’impression. M’a pârlé aussi de la voisine du côté du fond du jardin, une bien gentille jouvencelle, même qu’il est devenu son parrain, c’est dire ! Pis aussi m’a parlé de la mairesse.

Tout pecnot qu’il était, il savait bien que son cousin l’aimait bien la mairesse, alors il fallait faire attention à pas se tromper dans ce qu’il en savait.

- Parait que depuis cinq ans qu’il vit là le cousin, il avait jamais vu une mairesse comme ça, qui s’occupe vraiment du village, qui est comme qui dirait partout à la fois. Une sacrée dégourdie ! Oh ! il m’a dit aussi qu’il était pas toujours d’accord avec elle, mais ça c’est des histoires qui me regardent pas. Moi suis pas d’ici, alors les histoires des ventadours ...

Le godet semblait crier sa détresse et sa solitude. Une larme de vieille prune vint humecter les lèvres de Tiennissou, la dernière… Maintenant, seule l’odeur aigrelette de la prune embaumait encore l’air frais d’automne, se mêlant bizarrement aux effluves de poisson grillé. Il reprit quand même son récit, puisque la vieille lui avait posé la question au sujet de la mairesse. S’il voulait une autre rasade de prune, fallait bien se sacrifier à quelques confidences.

- Bou Diou, de ce qu’il m’en dit, c’est qu’il la rencontre assez souvent à la taverne de la mairie. C’est pas qu’elle picole la mairesse, juste des tisanes, alors, vous voyez c’est pas ça qui va lui tourner la tête. A ce qu’il me dit, ils discutent bien sur les histoires de pêche. Bah ! C’est une des ressources de ce village, faut bien en parler et le cousin, lui, il est bien placé, toujours à taquiner le gardon ou le brochet. Y m’a bien dit qu’il la voyait un peu fricotter avec un palot… Ou un noiraud, du coup je ne sais plus… Vous savez quand on connait pas les gens, on peut pas juger. Mais z’ont l’air de bien s’entendre ces deux là d’après ce qu’il m’en dit. M’étonnerait pas que ça finisse en mariage tout ça ! Et ça vaut bien une petite lampée de prune hein ? Faut bien arroser ça, pour que ça pousse, comme on dit de part chez moi.

Tienissou n’en revenait pas d’être aussi bavard, mais la vieille lui plaisait bien, et …. la prune aussi.

--Ermengarde

Des rouspéteurs.. des rouspéteurs..'fin il fait pas que rouspéter hein ?

Elle le regarda d'un air ronchon et remit ses poissons au dessus des braises. En v'la un beau cousin qui dénigrait sa propre famille.

Vous croyez que j'les ai pêchés comment mes poissons, hein ?
Si y avait pas la carte de pêche, j'aurais passé des jours à pêcher trois poissons.. et là, j'en ai bien une douzaine.

Elle grommela encore une fois et repositionna son postérieur sur le tronc qui lui servait de siège. Le petit regard vers son sac ne lui échappa point. D'une main experte, elle sortit une vieille bouteille qu'elle avait subtilisée dans la maison de la Mairesse. Elle était bien achalandée la bicoque de Santreize. C'était une aubaine.

Elle remplit deux vieux godets en bois jusqu'au bord et en tendit un à Tienissou, doucement, sans le renverser.
Ermengarde espérait bien qu'ainsi, la langue du Tienissou allait se délier..

Dites voir.. vous connaissez la Mairesse ? J'sais pas bien ce qu'elle traficote avec l'aut' noiraud.
Vous voyez de qui j'veux parler ? Enfin, l'noiraud.. l'est plutôt pâlichon en fait.. P'têtre malade même hein ? Qui sait ?

Elle clignota de ses petits yeux noirs et s'envoya une bonne rasade de prune dans le gosier.
Regardant le Tienissou d'un air complice, elle reprit en murmurant :

Ça fait plusieurs jours que j'surveille de l'hospice... Elle habite juste en face, la Mairesse. J'crois qu'ils magouillent tous les deux. Même que des fois, j'ose plus trop rentrer..

Elle s'arrêta dans son élan et repris d'un air faussement décontracté

Oui, de temps à autres, j'lui fais du ménage.. c'est qu'elle est bien occupée hein ?
Il vous a rien dit vot'cousin ? Il la connait bien lui, non ?

--Tienissou

Tienissou, l’arrière-train confortablement installé sur une touffe de mousse au vert éclatant, sursauta aux dires de la vieille :

Citation:

Je suis veuve de cinq maris.. mais j'n'ai point eu d'enfant à mon grand regret

Bou Diou … cinq maris !!! Elle les avait tous épuisés ou bien ? Ou alors elle les avait supprimés ...
Il se mit alors à regarder avec suspicion les deux poissons qui commençaient à prendre des teintes mordorées au contact des flammes… C’est qu’il ne tenait pas à passer de vie à trépas en cette belle journée d’automne, le Tienissou. Il se dit que tant qu’il n’avait pas été invité à déguster la poiscaille, au moins il ne risquait rien. Il serait bien temps d’aviser au cas où… Une conversation, même avec un langue de vipère n’avait jamais tué personne, à supposer que Ermengarde, puisque la vieille se nommait ainsi, fut une langue de vipère. Les yeux trahissaient bien un peu de perfidie et de sournoiserie, mais il y avait quelque chose d’honnête et de franc aussi… Comme chez beaucoup de vieilles, sans plus.

- Bou Diou, mais c’est que j’vous l’ai point dit que j’m’intitule Tienissou ? Voyez bien que c’est un vrai nom limouzi ça ! J’peux aussi vous causer dans mon patois arédien qui sent bon la châtaigne et le cul-noir. N’ayez pas peur Ermengarde, c’est juste une race de cochon qu’y a dans mon bled, Le père Gastounet, mon voisin en a un élevage… ça pue ces bestiaux-là !

Tienissou espérait que la vieille le crut sur parole, et s’il lui récitait un poème en patois ? Elle verrait bien que c’est pas du breton ou je ne sais quelle langue estrangère … Alors se raclant la gorge il se mit à réciter en s’appliquant :

Auve lo picatau que chanta : pleura deman sus las jarbas de blat.
Desvelha-te, ma mia !
Autres temps... autres temps ieu n'auvia mas lo rossinhòl, que chanta sus los faus e la
romeg-glandiera.
Mas nos chau dau pan tots los jorns ; desvelha-te, ma mia.
Au mandin aura pluegut, deman sera tròp tard.
Auve lo picatau que chanta.

Tienissou voyait bien que la vieille était un peu rassurée, même si elle ne comprenait pas ce patois-là… C’est que c’est du patois du bas-Limousin. Mieux valait parler un langage commun, enfin… un langage où on arrivait quand même à se comprendre.
- Ah ! le cousin Gelsus… C’est bien vrai que c’est un Ventadour pure race celui-là. Jamais il vient me voir dans mon bled, jamais… C’est moi qui dois faire les 27 lieues à pieds pour lui rendre visite… Pfffffff ! Et pourtant quand je suis chez lui, il n’arrête pas : un coup il va à Tulle, un coup il va à Limoges, et quand il est là, il passe sa matinée sur le lac. Croyez-vous qu’il m’y amènerait ce mufle ? point du tout : - Tu ferais peur aux poissons – qu’il me dit ! Non mais, j’vous jure y’en a qu’un comme ça et c’est vous qui le supportez ! Qu’il y reste dans SON Ventadour, des rouspéteurs y’en a assez comme ça de part chez nous !

Presque épuisé d'un si long discours, Tienissou se sentait la gorge sèche :

- Dites donc dame Ermengarde, z’auriez pas un p’tit coup de quelque chose qui rafraichirait un peu mon gosier ?

Il la regarda du coin de l’œil, espérant qu’elle sortirait une quelconque piquette de sa besace.

--Ermengarde

Le regard en coin, la vieille surveille l'installation du soit disant cousin. Elle avait bien noté le coté "limousin" de l'étranger, mais il avait omis de lui donner son nom.. à croire qu'il ne devait pas être très clair..

Fallait creuser tout ça..
Ptêtre y aurait matière à discuter demain avec la boulangère.

Elle se racla la gorge, examinant en détail le visage de l'inconnu qui se rapprochait du feu. C'est qu'elle en connaissait un rayon, la vieille, pour faire causer les gens. Il y passerait comme les autres.

Ermengarde ! J'm'appelle Ermengarde.
J'suis quasiment l'fantome de l'hospice de Ventadour. Y a presque plus personne sauf la vieille peau d'Ermengarde. Elle veille à ce que tout reste en ordre, pour sauver les bonnes idées d'antan.

Elle grimaça un sourire qui se voulait enjoué et retourna d'une main experte les poissons pour que la cuisson soit bien homogène.

J'suis de Ventadour d'aussi loin que j'me rappelle.. Je suis veuve de cinq maris.. mais j'n'ai point eu d'enfant à mon grand regret.

Un soupir bien appuyé, pour mettre en sympathie l'homme qui écoutait et la rusée le regarda d'un air de chien battu. Les gens n'aimaient pas les discours tristes.. Ils s'évertuaient à changer de conversation pour éviter les affres d'une litanie tristounette. Restait plus qu'à l'orienter comme il fallait.

Et vot'nom à vous ? C'est quoi ?
Vot'cousin se porte bien au moins ?
C'est que c'est un brave homme le Gelsus. Un vrai de vrai de Ventadour c't'homme là.

Elle releva les poissons du feu, et attendit patiemment qu'il réponde, se préparant à tout mémoriser pour la boulangère...

--Ermengarde

Un lièvre s'enfuit soudainement, soulevant de ses pattes arrières un petit nuage de poussière. Un bruyant raclement de gorge dans le chemin le fait délaisser les feuilles pourtant succulentes de la carotte sauvage qu'il avait trouvée.

Un bonnet blanc apparaît, puis un corps imposant, engoncé dans une blouse aux couleurs indéfinissables. La vieille marche joyeusement sur le chemin, portant un sac énorme qu'elle laisse choir sur la carotte à peine effeuillée.
Deux mains, fortes comme des battoirs, se posent sur ses hanches, tandis qu'elle regarde satisfaite l'étendue calme du Lac en reprenant son souffle.
Ce serait une journée parfaite !

Ses petits yeux noirs font le tour des environs, repérant ça et là quelques morceaux de bois qui trainent au sol. Il y aurait de quoi faire un bon feu. Un sourire bien gai vint éclairer son visage pourtant si terne depuis deux jours.

En quelques minutes, un bon tas de bois se constitue non loin d'un tronc couché là. Agenouillée près de son sac, la vieille sort avec précaution, la précieuse braise qu'elle a rapportée de la cheminée du Gardon Tranquille dans une boite en fer entourée de chiffons.
Quelques touffes d'herbes sèches.. et un mince filet de fumée virevolte vers le ciel. Le feu crépite joyeusement, alimenté de brindilles par une main ridée mais experte.

La veille Ermengarde se relève avec précaution et installe son fessier imposant sur le tronc, satisfaite d'elle même. Les flammes commencent à dégager une bonne chaleur.
Sans doute, avec l'odeur du poisson grillé qu'elle s'apprêtait à faire cuire, quelques villageois affamés pointeraient leur nez...

Ensuite ?.. et bien.. la suite... elle verrait bien si la prune qu'elle avait apportée serait suffisante pour qu'ils restent..

Ça faisait si longtemps qu'elle n'avait vu personne... Il fallait bien faire quelque chose.
Ne dit on pas que l'espoir fait vivre ?

--Tienissou

Le temps passait si lentement à Ventadour... En fait, il passait sans doute aussi vite qu'ailleurs, mais c'est que Tienissou n'était pas chez lui ici, son cousin Gelsus étant fraichement nommé garde-pêche, avait plus de travail que d'habitude, et puis voila qu'il avait trouvé malin d'aller faire un tour dans la grande ville et de le planter là, tout seul ... parait qu'il est parrain d'une jolie jouvencelle, à en croire Gelsus, la jolie voisine par le jardin de derrière la maison ... Même pas invité au baptême le pauvre Tienissou.
Garder la maison, c'est tranquille, mais ça va un moment, après ça devient trop tranquille, et l'ennui s'installe...
Et puis parait qu'il y a des brigands pas loin... Le cousin était allé voir ça de près la semaine passée... Jamais là celui-là, toujours en vadrouille...

Plus grand monde ne sortait de sa maison, juste le temps d'aller au marché ou voir si les amis étaient dans une des tavernes... pas grand monde non-plus en taverne, quant à l'église !!!
- Y-z-ont quoi ces ventadours ? zont peur de quoi ?

Assis sur le pas de la porte, il regardait le lac qui miroitait paisiblement, à peine ridé par quelques ronds que faisaient les truites en venant gober une mouche à la surface. Le matin, il voyait bien passer quelques pêcheurs, mais la journée ... Rien de rien, personne... Juste un lièvre qui détallait dans les fourrés... Peur lui aussi ? du renard ? de la loutre ? du vent ? des feuilles qui commençaient à tomber des vieux châtaigniers ?Il s'assoupissait à écouter le silence à peine rompu par une guêpe qui venait terminer les restes de sa tartine de pain noir à la confiture de prune.

Dans la légère brise qui étalait sa fraicheur automnale, vint se mêler une curieuse odeur... La narine frémissante Tienissou ouvrit un oeil...
- Tiens, ça sent la friture par là, ah non, pas la friture... la fumée ... mais avec une arrière odeur de poisson grillé...

Un évènement en cet après-midi qui ressemblait à tous les autres dans l'absence de mouvement, du côté de la rue du chat qui pêche ... Tienissou se redressa, pataud comme à l'ordinaire, et tel un chien de chasse, ouvrant large ses narines poilues à l’excès, il se mit à renifler par petits coups en suivant la piste odorante du fumé de poisson. La piste menait au lac, du côté le plus boisé...

Au bout du chemin, là où la sente s'élargissait pour faire place à une clairière herbeuse, montait un filet de fumée bleuâtre, sans doute un feu d'herbes sèches et de brindilles humides. L'odeur de poisson grillée était de plus en plus présente, et Tienissou par l'odeur alléché se mit à baver comme un épagneul affamé...

Il aperçut d'abord une forme grise ronde à souhait, et finit par identifié l'arrière train d'une rombière qui était en train de souffler sur des braises. S'avançant un peu, il put distinguer en se penchant une sorte de bonnet blanc-rosé d'où émergeaient un visage ressemblant à s'y tromper à une pomme de terre croisée d'une châtaigne...
De peur de l'effrayer il prit sa voix la plus douce possible, chose qu'il ne faisait qu'en de très rares occasions :
- Bou diou, dame, que faites-vous donc par ici ??? Vous n'avez donc point de cuisine chez vous pour venir faire griller votre poisson près du lac ? ça sent rudement bon votre affaire, dites-donc !

--Ermengarde

Au son du « Bou diou », la vieille sursauta et laissa choir son poisson qui retomba dans les flammes...
Raah ! Le malotru.. !

Elle leva ses petits yeux noirs vers le goujat qui l'avait fait sursauter et les plissa d'une mauvaise façon.. l'air maussade. Ses compliments, elle s'en fichait comme de sa première culotte.

Dites moi l'ami.. qui c'est y que vous êtes, donc ?
J'ai point l'honneur de vous connaître..

A l'aide d'une petite branche la vieille Ermengarde essayait désespérément de récupérer son poisson qui grillait plus que de raison... sans succès. Elle reprit l'examen de l'homme qui venait de débarquer. Comment se faisait il qu'elle ne connaisse point celui là ?

Vous seriez t'y pas un des étrangers qu'on a dépouillés en début de mois, rapport au vandalisme sur la Mairie ?

En tout cas.. j'viens de perdre un beau poisson.. là
Heureusement que j'en ai pêché plus d'un.. hein ?

La vieille fit un clin d'oeil à l'homme et lui fit signe de s'installer près du feu. Elle sortit deux beaux poissons de son énorme sac, tous frais lavés et étripés, qu'elle commença à embrocher un peu mieux que le premier.

--Tienissou

La vieille qui se tenait là avait un air revêche, mais tout au fond de ses petits yeux noirs et ronds comme des billes, pointait un brin de malice.
Le poisson tombé dans les flammes continuait à flamber en crépitant… Enfin un poisson qui fait du bruit !

- Bou Diou, c’est vrai qu’on s’est point déjà rencontrés … Meuh non, je ne suis pas un de ces estrangers qui se font étriller, moi, je suis le cousin du père Gelsus, vous le connaissez ce bougre ? Je viens d’un autre coin de Limousin, le pays d’Arédie. Maintenant vous dire exactement où c’est je ne saurais point, suis pas tellement allé à l’école moi, si vous voyez ce que je veux dire !
La vieille paraissait un peu rassurée, le nom du cousin semblait lui évoquer quelque chose, en tout cas c’est un vrai ventadour le cousin, donc rien à craindre de sa famille. Le poisson continuait à se tordre dans le brasier, il devenait de plus en plus noir…
- Un de perdu, dix de retrouvés, comme on dit par chez nous !
Et, en effet la vieille sortit deux autres poissons de sa besace qu’elle s’empressa d’embrocher. Il accepta de s’asseoir près d’elle à son invitation… pas trop près, des fois que ce soit finalement une mégère, une harpie, une diablesse. Avec les vieilles vaut mieux se méfier, surtout quand elles font griller du poisson toutes seules dans les bois près d’un lac…

Mais les deux beaux poissons nouvellement embrochés et prêts à griller eurent raison de ses craintes : une vieille qui fait griller deux poissons au lieu d’un seul ne peut-être que bonne et généreuse, à moins qu’elle ait assez d’appétit pour se goinfrer les deux toute seule. Mais ce serait fort peu probable. Aussi s’installa-t-il un peu plus près :
- Mais dites-moi la rôtisseuse de poissons, c’est quoi votre joli nom ? et que faites vous dans ce village à part rôder dans les bois ?

Santreize

Le soleil darde ses rayons derrière les nuages et réchauffe le coin de sa chaleur. Le lac s'étend, immuable. Un repère de beauté dans un monde qui semble vaciller.
Elle reste songeuse devant l'avenir qui se dessine pour le Comté.

Que leur voulaient ils donc ces gens qui s'acharnaient à prendre les villages du Limousin les uns à la suite des autres... et la mine de fer par dessus le marché...

Sans doute voulaient ils s'enorgueillir à bas prix d'une telle forfaiture.
Un trophée à brandir devant d'autres brigands. Voilà ce qu'allait représenter la misère d'un Comté et de tous ses gens qui travaillaient sans relâche.

Elle s'assoit à nouveau sur le tronc couché là.. Ses souvenirs errent dans un autre village, qu'elle a connu il y a fort longtemps et qui n'existe plus aujourd'hui. Restait à savoir si cette fois, elle pourrait y avoir une influence favorable.
Son visage et ses épaules se courbent sous le poids de ses responsabilités. Une ombre noie ses espoirs qui lui semblent vains. Elle se sent toujours aussi damnée.

Dans un effort surhumain, elle se lève et reprend le chemin...
Un dernier regard, un soupir.
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Dotyy

Elle ne put s'empêcher de sourire encore plus quand elle l'entendit répondre.

Citation:

« Laissez moi d'abord déverser un torrent de tumultueuses excuses en vos jolis petits pieds. Si je n'ai pas noyé les poissons par ce torrent, je vous promet d'aller leur composer une prose personnelle. Si tôt que je verrais à l’horizon la plus petites et moindre écailles apparaître »

Quand il l'a prit par les hanches pour l'approcher et la coller contre son torse, un frison la traversa. Elle essaya de rester concentré mais cela devenait difficile. Heureusement Wido etait habillé.

Citation:

« C'est la deuxième fois que l'on se rencontre sensuellement dans l'eau... »
« Et maintenant, comment on fait pour sortir de l'eau ? »

Elle lui rendit son sourire, elle lui répondit :

j'ai bien une petite idée, je vous l'expose et vous me dirais ce que vous en pensez.

Vu que je suis nue, hors de question que je sorte en premier... Vous avez déjà surment du vous rincer l'œil avant de... Glisser allons nous dire.

Elle ne put s'empêcher de rire en voyant sa tête.

Donc vous allez sortir en premier et ensuite pour vous sécher vous aller courir autour du lac. pendant ce temps j'aurais le temps de sortir de l'eau et de me rhabiller.

Ne trouvez-vous pas mon idée excellente cher ami ?

Elle lui décocha un de ses plus beaux sourires et se pencha à son oreille pour rajouter :

et oui... c'est la deuxième fois... ne dit t'on pas jamais deux sans trois ?
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Wido

« Regarde la dans les yeux ! Regarde dans les yeux je te dis »! Disait la petite voix autoritaire de la conscience de Wido. En cet instant, comment ne pas fondre devant son petit sourire de femme qui s'esquissait divinement en son doux visage. Un sursis ?

Wido, dite moi donc ce que vous faite tout habiller dans l'eau ? Ce n'est franchement pas la tenue adéquate

C'est vrai ça... pourquoi tout habillé dans l'eau ? Ses masculins petits yeux verts pétillaient de l'ignorance à lui fournir une explication plausible. Lui dire qu'il était pressé de venir voir un ami poisson dans l'eau du lac ? Non... ça marcherait pas.

Elle riait... c’était bon signe. Elle lui épargna une réponse en enchaînant par :

En plus votre arrivé... Plus que théâtrale a du faire peur aux pauvres poissons de ce lac. Vous allez devoir vous excuser auprès d'eux mon très cher ami.

Nageant timidement au plus près d'elle il fut soulagé. Elle aurait pu lui demander de se rouler à ses pieds en lui hurlant « je t'aime ». C'est en songeant à cela qu'il lui répondit :

« Laissez moi d'abord déverser un torrent de tumultueuses excuses en vos jolis petits pieds. Si je n'ai pas noyé les poissons par ce torrent, je vous promet d'aller leur composer une prose personnelle. Si tôt que je verrais à l’horizon la plus petites et moindre écailles apparaître »

Glissant ses mains autour des hanches de Dotyy, il l'approcha au plus près de lui, pressant la douceur de sa peau féminine contre son torse. Plongeant son visage d'homme contre le cou, au moins il ne sera plus tenté de faire le voyeur. Remontant ses lèvres à l'oreille de la nageuse il lui murmura d'une mâle voix empreinte d'humidité :

« C'est la deuxième fois que l'on se rencontre sensuellement dans l'eau... »

Se mordant la levre inférieur, Wido esquissa un sourire il ajouta :

« Et maintenant, comment on fait pour sortir de l'eau ? »

Dotyy

Dotyy qui suivait toujours la personne, la vit s'enfoncer de nouveau sous l'eau. Elle se demanda pendant un moment a quoi elle jouait franchement. Elle eut sa réponse quand elle vit le visage de la personne pas loin d'elle. Non, s'etait pas possible... Elle aurait du s'en douter. Une seule personne etait capable de tant de chose.

Elle allait se fâcher quand elle vit son air. La, elle ne put s'empêcher de sourire. Il avait le don pour la faire sourire et la faire rire.

Wido, dite moi donc ce que vous faite tout habiller dans l'eau ? Ce n'est franchement pas la tenue adéquate.

Elle pensa que sa tenue à elle l'etait encore moins mais ne dit rien et ajouta.

En plus votre arrivé... Plus que théâtrale a du faire peur aux pauvres poissons de ce lac. Vous allez devoir vous excuser auprès d'eux mon très cher ami.

Elle éclata de rire en imaginant la scène.
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Wido

La bouée de la honte devait le lester si fort pour le maintenir dans les profondeurs. Faire le poisson chat sous l'eau avec aise, il retenait sa respiration sans le moindre effort, tant il aurait voulu disparaître. Il ne pouvait rester indéfiniment ainsi, d'autant plus qu'il passait sous le corps de Dotyy. Pourvu que ses petites bottines rouge ne le trahissent pas lorsqu'il est sous son champ de vision. Oh non... elle se met, elle aussi à nager vers la rive. Donc il va tomber presque nez à nez avec elle. C'en est bientôt fini de la gloire de Wido !

Arrivé à destination, Wido etait peu motivé pour remonter à la surface. Il se mettait à siffloter sous l'eau en se grattant la barbiche sous un air aquatique et interrogateur. Il tournait dos à la nageuse. Le manque d'oxygene eut raison de son mutisme subaquatique. Il se dit qu'il allait sortir de l'eau et se laisser glisser comme un phoque sur la berge, peut être qu'il passerait inaperçu ? Absurde ? Au moins il y aurait songé.

Sortant la tête comme une petite périscope, il lorgnait d'un œil la position de la plage salvatrice et la nue Dotyy. Pas de chance, elle s'etait rapprochée. Il tourna la tête en direction du ciel, pour laisser juste son petit bout du nez à la surface. Sa petite barbiche à l'air libre, il respirait pour faire le plein d'air. S'enfonçant une derniere fois sous l'eau, il pris la décision de se tourner et de faire face à son destin.

Le visage hors de l'eau, tourné en direction de Dotty, Wido arborait l'expression d'un petit oisillon tombé du nid. [/i]

Dotyy

Dotyy se laissait flotter tranquillement au gré de l'eau, les yeux fermés. Appréciant le soleil sur son visage et sur les parties de son corps hors de l'eau. Elle avait laissé son esprit vagabonder.

Elle etait complètement perdu dans ses pensées quand elle entendit un bouquant du tonnerre venant de la berge, elle se remit sur le ventre et regarda ce qu'il se passait. Elle ne vit que un nuage de poussière et une forme roulant sur la berge et finir dans l'eau.

Elle ne put s'empêcher de rire tellement la scène etait drôle. Elle commença à s'inquiéter quand elle ne vit pas la personne remonter. Elle se mit à nage dans la direction ou celle-ci etait tombé. Personne.

Elle allait rejoindre la berge quand elle vit un bout de tête, ou plutôt des cheveux remonter doucement à la surface. La personne rejoignait la berge. Dotyy allait en faire autant pour s'avoir si tout aller bien quand... Elle se rappela qu'elle etait nue.

Oh ! Cette personne l'avait-elle vue se déshabiller et entrer dans l'eau. Dotyy ne pu s'empêcher d'enfoncer son corps encore plus dans l'eau. Elle pria alors pour que la personne soit une femme mais plus elle regardait la tête plus elle en doutait.

Il ne restait plus qu’a attendre que cette personne sorte de l'eau et après elle aviserait.
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Wido

Ventadour !
Enfin ! Wido était parvenu à destination. En cette douce journée dominicale où le soleil arrosait abondamment de ses petits rayons de soleil toutes les âmes éprises d'une chaleur insoutenable. Le vagabond marchait à travers l'ombre salvatrice de ce petit sentier forestier jouxtant la ville. Il avait entendu parler d'un lac. Naturellement sons sens inné de l'orientation l'a mené sur une mauvaise route. Qu'importe ! Il finirait bien par trouver.

Sa chemise lui collait à la peau, moulant son torse, ses épaules, son dos d'une manière presque indécente. La sueur perlait en petite goutte fine et chaude à travers son cou d'homme. Wido se passait une main dans la nuque, tout en marchant prestement. Il songeait à la douceur de l'eau fraîche de ce lac. Sans nulle doute il se jettera dedans à la première occasion !

A la dérobée entre deux arbres et un buisson, il put enfin apercevoir une espece de prairie bleue. Le voilà enfin ce lac !. En s'approchant de l'arbre, il s'accouda au tronc pour observer la splendeur du panorama s'offrant à sa vue en cette petite hauteur. Son petit sourire de Wido se dessinait peu à peu en son visage, puis tout à coup, la stupeur le gagna. Sur la berge, il voyait une dame en train de s'effeuiller. Pris d'une petite panique, Wido s'agenouilla prestement pour se camoufler derrière les feuillage de l'arbuste. Il ne pu retenir son œil si curieux à vouloir observer la scène. Quelle fut sa surprise de constater qu'il s'agissait de Dotyy ! La bouche légèrement entrouverte d'admiration il la voyait entrer petit à petit dans l'eau. A présent elle flottait.

Wido se leva légèrement pour observer d'un peu plus près cette nymphe. C’était sans compter ce sot morceau de pierre qui se déroba sous sa botte ! Un immense boucan, s'entendant à des km à la ronde, d'un voyeur dégringolant en roulé boulé la pente ardue le séparant de la forêt au lac. Ses efforts pour s’accrocher aux ronces et aux racines fut vain. Sa chute célérité était telle qu'il soulevait même un nuage de poussière, à en faire trembler de jalousie un diable de Tasmanie !
Son entrée dans l'eau fut accueilli par un bruit typique et caractéristique d'un « plat » au « paf ! » en disant long sur son manque de dextérité en l'art du plongeon !

Sous l'eau, Wido laissait place à la panique par un terrible sentiment de honte. Fallait il qu'il remonte à la surface ? Il nageait la brasse sous l'eau en retenant son souffle en direction de la rive.

Dotyy

Dotyy etait arrivée ce matin même a ventadour pour rejoindre son ami Wido. Il devait lui aussi arriver le matin même ayant du s'arrêter un jour a Tulle. Elle avait trouvé une chambre dans une auberge et avait dormit un bon moment. Puis elle s'en etait aller en taverne voir si cette ville etait encore une ville fantôme.

A la grande surprise de Dotyy, celle-ci ne l'etait pas Elle rencontra la tribun en taverne et au fil de la discutions, elle lui conseilla pour se rafraîchir d'aller au lac.

Dotyy sourit quand elle y arriva, le lac etait magnifique. La chaleur commencer à être présente et cette baignade lui ferait le plu grand bien.

Elle regarda l'eau un moment, puis laissa tomber ses vêtements en bas de ses pieds et se retrouva nue. Elle avança dans l'eau doucement, se mouilla et quand se fut fait, plongea entièrement son corps dedans.

Ohhhh oui ! Que cela faisait du bien ! Apres deux jours a cheval et un nœud à mourir d'ennuie, elle pouvait enfin se rafraîchir. Certes cela ne valait pas le dernier bain qu'elle avait prit mais elle s'en contenterait. Elle nagea un long moment pour détendre ses muscles et fit ensuite la planche et se laissa porter un moment sur l'eau.
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Victoire.

Ouf !.....Calisse ne l'avait pas grondée, quoiqu'elle lui réservait sans doute le traitement pour plus tard quand elle découvrirait le pot aux roses, sauf si Victoire trouvait un subterfuge pour s'en sortir indemne.
Sa petite main glissée dans la sienne, elle l'entraîna tout en sautillant, évitant ainsi à ses plantes de pieds le contact des pavés trop rocailleux.
Fallait faire vite, ne pas se diriger vers le lac de suite, imaginez un parcours différent pour noyer le poisson.

Courrons Calisse c'est par là, je suis sûre que c'est dans ce coin !

Et le coin ne se fit pas attendre puisque rapidement elles se retrouvèrent sous le saule.

Oh mes bottes ! Pourquoi le voleur les a laissées ici ?

Fronçant le nez en faisant mine de réfléchir, elle attrapa ses bottes qu'elle enfila illico avant de relever le nez vers Calisse

C'est étrange quand même comment elles ont pu arriver là, je connaissais même pas le chemin avant d'y venir ce matin !
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Calisse

La jeune femme se laisse conduire par la petite sans sourcillée amusée par la situation et bien heureuse que ce soit elle qui ce soit trouver sur le chemin de Victoire. Elle la suivait toujours lorsque la petite fille stoppa net devant un arbre au pied du quel se trouvait les fameuse bottes.

Oh mes bottes ! Pourquoi le voleur les a laissées ici ?
C'est étrange quand même comment elles ont pu arriver là, je connaissais même pas le chemin avant d'y venir ce matin !

Calisse regarda la petite frimousse de Victoire et ne pu retenir un petit rire, pour pas que la petite comprenne que Calisse avait déjà tout saisit de l’affaire cette dernière se mit a hoqueté a la suite du rire pour l’étouffer et regardant l’enfant de lui répondre :

Je me demande moi aussi comment elles ont…hips…pardon Victoire c’est nerveux…hips…a cause du voleur on devrait…hips…partir vite avant qu…hips…il revienne.

C’est avec beaucoup de mal que la jeune femme se reprit, se demandant parfois ou elle allait chercher tout ça et se souvint des bêtises qu'elle même avait faites et des subterfuge imaginé par sa petite caboche afin d'évité la dispute, qui assurément n'enchantait personne puis elle regarda partout feignant une mine très inquiète et pas rassurée du tout. Elle regarda de nouveau Victoire et lui tendit sa main.

Rentrons vite !
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Calisse

Calisse s’en rentrait d’un pas léger et sautillant vers l’auberge tout en continuant de chantonnée. Egarée dans ses pensées. A l’approche du village relève le nez et ralentis la cadence. Elle plissa dans un premier temps les yeux…pensant cela impossible puis en reconnaissant le fillette se planta telle un piquet les mains sur les hanches et attendis…

Calisse............on m'a volé mes bottes durant la nuit !

Observant sa petite protégée elle manqua de partir en fou rire en voyant sa tête, mais garda son sérieux…enfin essaya…Elle fit une mine étonnée puis celle de regarder partout cherchant le « voleur » des yeux et se pencha sur Victoire.
Un voleur de bottes ! Surement un petit homme alors. Allons a sa recherche avant qu’il ne les perde a son tour…

Elle tendis une main chaleureuse a la petite fille le regard amusée avant d’ajouter dans un murmure…je vais vous suivre , je suis sur que vous aurez l’œil pour trouver le voleur…Faisant semblant de surveiller tout ce qui se passait alentour Calisse laissa Victoire la guidée a la recherche des bottes volé et du voleur.
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Victoire.

Victoire tu n'iras pas au lac toute seule !

Voilà les premiers mots sortis de la bouche de son frère alors que Victoire ouvrait un oeil en recevant un bisou sur le front. Pourtant elle aurait volontiers prolongé sa nuit de quelques heures en se prélassant recroquevillée dans son lit. Mais pourquoi donc l'avait-il sortie de ses rêves où elle y était si bien.
Une fois Ewen sorti de la chambre, elle se leva d'un bond, enfila ses multiples jupons et tout ce qui allait avec puis s'attaqua au moment divin de la journée d'une petite fille, celui de mordre dans la confiture d'abricot dégoulinant de ses tartines.
Une fois prête elle s'empara du petit sac qui la suivait partout avant de s'éclipser dans les ruelles du village. Un bref passage devant le lavoir où les lavandières tapaient leur linge avec énergie, puis Victoire accéléra le pas pour atteindre le lac.

A l'abri des pêcheurs, elle repéra un arbre qui semblait pleurer toutes les larmes de ses branches, puis quitta ses bottines et s'adossa contre le tronc. De là personne ne pourrait la voir mais elle par contre avait déniché l'observatoire idéal.
Le clapotis de l’eau attira son regard, et là, à droite, juste derrière les roseaux........Calisse.
La petite Victoire n'en croyait pas ses yeux, ça alors ! Calisse était venue au lac sans le lui dire. Attendant que cette dernière s'éloigne, elle rampa jusqu'à l'eau, des fois que Calisse la surprenne, puis osa un pied, puis le second. C'était donc ça un lac, rien à voir avec la mer qu'elle avait connue en Italie, ici y avait pas de mouettes rieuses, sans doute pour ça que le saule pleurait. Avançant un peu plus, elle releva ses jupons et pataugea un long moment en essayant de repérer les poissons qui devaient vivre ici.

C'était calme, tellement calme que Victoire réalisa qu'elle avait désobéi, que n'importe qui pouvait à tout moment se jeter sur elle. La noyer, au pire l'étrangler avant ou la découper en morceaux pour qu'elle serve d'appât aux poissons A l'idée de finir au bout d'un hameçon, elle sortit de l'eau, récupéra son sac et courut aussi vite qu'elle put vers le village.
C'était sûr elle ne raconterait son histoire à personne, sauf peut-être à son ami de Murat. A peine la rue du lavoir empruntée elle réalisa qu'elle était pieds nus. Hop demi-tour droite et c'est jupons sous les bras qu'elle passa la vitesse supérieure avant de tomber nez à nez avec Calisse.
Victoire vécut alors un grand moment, un moment qu'on appelle de solitude. Alors elle fit sa petite mine et sans se démonter le moins du monde

Calisse............on m'a volé mes bottes durant la nuit !
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Flamzz

Nous étions allongé au pied de cet arbre centenaire, à picorer dans le panier les mets que ma mie a préparé pour cette occasion.

Le temps été magnifique, le moment passé entre les bras de ma fiancée un délice (comme chaque instant avec elle).

Cette partie de campagne avec ma compagne fut mêlé de rire et de câlins.

Mais le temps fut trop agréable pour rester allongé. Aussi j'invita Moaan à pénétrer dans l'eau afin de se rafraîchir.
J'eus mis un temps considérable à m'habituer à a fraîcheur de l'eau, une fois accoutumé, nous eûmes plaisir à nager.

Je m'amusa également à éclabousser Moaan, qui n'apprécia guère. En signe de vengeance elle me coula.... Je me laissa faire de bon coeur.

Calisse

[ Arrivée a Ventadour ]

Enfin arrivé, la jeune femme regarde chaque recoin du village ou ils vont mettre pied a terre. Elle sourit son visage s’illumine au doux son du levé du soleil. Elle observe un peu et prend un grande inspiration, manière de se réveillée. Pas que la route fut parsemée d’embuches mais juste qu’elle n’avait encore jamais voyagée ainsi .
Elle descend de son cheval et prend ses brides pour continuer a pied cherchant le forgeron qui saura remettre un fer abimé. Elle trouve son bonheur et laisse le canasson au soin de ce dernier avec qui elle converse quelques instant. Il lui parle d’une chose qu’elle souhaitait revoir a tout prix, même si ce n’est pas dans le village ou elle devait se rendre . La jeune femme se pressa a trouver une auberge pour y déposer toutes ses affaire et se reposée un peu avant d’aller voir ce spectacle qui dans ses souvenirs est magnifique.

Elle trouve l’auberge, accepte une chambre sans rechigner et s’y installe. Calisse se rafraichit le visage puis s’allonge sur le lit et ferme les yeux juste un instant…le temps d’un repos mérité…elle songe…Aurillac…une belle rencontre d’un jour ou plus. L’affection dans un premier temps a la vue de cette petite frimousse avec qui finalement elle se lie d’amitié…Elle reprendra la route en leurs compagnie…Elle songe…Le lac, l’odeur qui l’entourait, les enfants de son âge avec qui elle faisait toutes sortes de bêtises…Calisse ouvre les yeux, se redresse en s’appuyant sur les coudes puis pousse un soupire. N’y tenant plus elle se lève, se prépare et sort.

[le lac]

La jeune femme, avec les indications donner par le forgeron prend la direction du lac d’un pas vif. Elle fait a peine attention aux gens qu’elle croise et avec cette idée en fixe tête, avance en allongeant le pas. Elle relève le nez puis scrute l’horizon…il est là, plus grand que dans ses souvenirs. Ce n’était pas le même quelque chose manquait mais elle n’aurait su dire quoi et elle approcha du lac en réfléchissant a la question. Sans doute que ce tous ne se ressemblait pas en conclut-elle. Un haussement d’épaule quand a ses pensées suivit d’un sourire a la vue de la belle étendue bleu.

Calisse approche au plus près de l’eau, souriante elle avait enfin trouver ce qu'elle cherchait contemplant le lac qui se trouvait là devant elle légèrement ombragée par le feuillage des arbres alentour...les quelques canards qui glissaient sur l'eau prirent la fuite en la voyant. La jeune femme hésita un bref instant les yeux pétillant elle regarda un peu partout puis ôta chausse et kilt ne gardant que sa longue chemise sur elle. Elle avança encore un peu et mis doucement les pieds dans l’eau , l’un après l’autre. La réaction ne se fit pas attendre mais cette fois elle ne fut pas surprise. Elle avait la chair de poule mais a cet instant s’en fichait complètement et elle avança encore dans l’eau, sa chemise flotta dessus ce qui la fit rire puis trempée la chemise s’enfonça sous l’eau. Elle continua doucement d’avancée jusqu'à avoir de l’eau autour de la taille.

Calisse ferma les yeux et écouta…le calme , le bruissement des feuilles du a la petite bise qui venait les léchée…Le clapotis de l’eau qui vint se cassée sur l’herbe ou les roseaux…les divers animaux que comptait ce lieux si paisible…Elle ouvrit ses yeux inspirant une bonne bouffée d’air, recula un peu puis sortis de l’eau en ayant toujours la chair de poule. Elle s’allongea dans l’herbe encore humide et laissa libre court a ses pensées.

Après ce long moment passer a déguster la saveur de ce lieu la jeune femme a contre cœur se releva, remettant ses chausses et son kilt…pensa que son père l’aurait probablement châtiée si il l’avait vue dans cette tenue indécente…Une fois prête elle rebroussa le chemin , non sans un dernier regard sur le lac et souriante elle se réjouit de pouvoir y revenir rapidement ayant déjà une idée derrière la tête qu’elle allait s’empressée de partager avec sa petite protégée et son frère. Insouciante elle se mit a tournée sur elle-même comme une enfant a qui on a donner quelque chose de précieux a ses yeux et entama une petite mélodie joyeuse.
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Flamzz

Après des nuits et des jours à voyager afin de venir ici.
Ici dans la ville de ma bien aimée.
Les choses ont changés depuis notre rencontre en ses terres. A présent, nous seront bientôt 3.

Je suis heureux. Je me délecte de ce moment de bonheur.
Pour savourer pleinement de cette plénitude, je décida de me promener au bord du lac, le temps du repos de ma mie.
Au bord du l'eau, je sortis de ma besace du vieux pain dur pour le donner aux canards.

Le temps était agréable, le soleil à son zénith enflammait mon visage et comme caresse des joues, une bise se leva. La bise de ma bien aimée, qui m'a rejoint.

Au pied d'un arbre dans une zone ombragée, on écoutait la nature et le clapotis de l'eau dans les bras de l'un et l'autre.
"Il n'y a pas meilleur endroit au monde que dans tes bras. Jet'aime euh...je vous aime" lui chuchotais je

Moaan

Les voici enfin de retour au Limousin, non sans peine après ce long voyage depuis le Nord-Est du Royaume.
Moaan eu beau déménager à plusieurs reprises dans le Royaume, son coeur la ramenait toujours en ces terres.
Mais cette fois-ci, son retour était heureux, accompagnée par la personne qu'elle aimait et dont elle portait le fruit de leur union.

Lorsqu'elle se réveilla dans l'après-midi, Flamzz était partit se promener au lac depuis un moment.
Elle décida donc de l'y rejoindre, emportant avec elle un panier contenant diverses choses à boire et à manger.
Le temps était magnifique, un vent doux caressait son visage.

Arrivée au lac, elle aperçu Flamzz, allongé, sans doute en pleine sieste.
Elle s'approcha doucement, lui glissant un baiser sur la joue pour le sortir de ses pensées. S'abaissant à son niveau, elle en profita pour se blottir dans ses bras.

"Il n'y a pas meilleur endroit au monde que dans tes bras. Je t'aime"

Moaan marqua un temps de réflexion, assez surprise. C'était la première fois qu'il osait une familiarité envers elle.
Cela ne la dérangeait pas, bien qu'il serait plus dur pour elle d'en faire pareil.
Elle coucha sa tête en arrière sur son épaule pour lui donner un baiser dans le cou.

- Moi aussi je vous aime, si vous saviez à quel point. Et je resterai là, le restant de ma vie dans vos bras.

Ils restèrent un long moment blotti, sans rien dire, juste à profiter du moment.
Puis Moaan tendit son bras jusqu'au panier qu'elle avait emporté et en sortit quelques en-cas.

- Vous en prenez un ? Ceux comme vous aimez.
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Moaan

Conseillère à l'animation de Tulle
Fiancée à Flamzz
Dame de Moirax
Equite de l'ordre du Grand Couvain

Ellyanna

Ellyanna était arrivée il y avait peu de temps, elle n'avait pas encore eut ni le courage ni l'envie d'aller en taverne mais en passant près d'une fenêtre de l'une d'entre elle, elle entendit deux femmes parler du lac de Ventadour.

Ça alors, mais c'est génial, il faut que je trouve ce lac !

C'est tout naturellement qu'elle se remit en marche jusqu'à arriver à la tombée de la nuit, à l'immense étendue d'eau. Elle observa le reflet de la lune sur l'eau, ferma les yeux et sourit, elle était enfin dans son élément, en pleine nature. Elle trouva un petit coin en retrait, légèrement caché par un énorme chêne et décida d'y planter sa tente.

Parfait, de l'ombre la journée et seulement les bruits de la nuit pour dormir.

Elle allait se plaire ici, elle en était sure. A condition que personne ne vienne lui piquer son petit coin lorsqu'elle serait dans les champs ou à l'église pour travailler.
Ellyanna inclina légèrement la tète sur le côté droit en réfléchissant puis elle haussa les épaules, s'assit et s'adossa au chêne afin de se reposer quelques minutes. C'est ainsi qu'elle s'endormit, dehors.

Maylyne

Elle s'approche du Lac, c'est SA première fois, elle qui était toujours restée autour de son potager à cultiver ses légumes avait décidé pour cette fois de prendre une journée de repos et d'aller voir LE fameux lac, ô bien sur elle en a entendu parler par des habitants mais elle tient à voir d'elle même cette étendue d'eau ....une femme brune avec une pelle sur l'épaule à l'air de son côté de quitter les lieux ...

Ils pêchent avec une pelle par ici .... ?

Santreize

Le maire semble déçu ou peut être un peu décontenancé. Les deux mains posées sur le manche de la pelle, il semble figé, perdu dans ses pensées.

La brune s'empare de l'outil d'un geste brusque, manquant en même temps de faire chuter le penseur. D'un doigt autoritaire, elle lui montre le chemin qui mène au village.

Bon à rien ! Voilà ce que vous êtes... Filez avant que je vous assomme... J'vais finir le boulot toute seule.

De deux trois pelletées, elle agrandit le trou déjà assez conséquent, puis tire par les pattes feu « Anne, la reyne des brebis » pour la faire glisser dans sa dernière demeure.
Point de prière. Elle en a eu assez de son vivant sans aucun résultat.

De quelques gestes adroits, elle recouvre l'animal, éparpille le surplus de terre et tasse le tout de quelques coups de talons bien placés.

Voilà... la messe est dite. L'affaire est close. Le lieu peut enfin retrouver sa quiétude habituelle.
Dernier regard vers le lac si paisible, la pelle sur l'épaule, la bergère s'en retourne à ses moutons, fredonnant pour elle-même la chanson d'une duchesse en sabot.

Santreize

La journée s'étire doucement sous les soupires de l'homme qui creuse. La terre s'accumule maintenant sur le coté, dans un joli tas plein de cailloux. Debout un peu plus loin, la jeune femme scrute le lac, délaissant le dur labeur du maire.

De temps à autres, cependant, elle surveille l'avancement des travaux, et voit bien qu'il commence à fatiguer, le pauvre homme.
… et voilà qu'il l'interpèle, cherchant surement à faire une pause sans vouloir montrer qu'il est à bout de force.

Un nom ? mon mouton... ? ben...

La brune se gratte le crane en grimaçant, montrant par la même qu'elle n'a pas réfléchi à la question.
Mouton 1er ?.. 'fin non, c'était pas l'premier... pfff !..
Sale vieille carne de bestiole entêtée.. ça lui irait mieux, mais ça manque un peu de respect à sa pauvre dépouille... pis c'est trop long !

Elle retourne voir son cadavre et le regarde encore une fois.. comment qu'tu t'appelles toi ?
… pas rothschild non plus...
Au fait, c'était une moutonne.. enfin, une brebis ! Ses yeux pétillent de malice, et elle se retourne vers Regnalde souriante :

Elle.. c'était « elle », en fait ! Et elle s'appelait Anne de son prénom.
Mlle Anne Onyme.. et elle avait épousé Orexik... ça vous va ?
Bon... ! Pouvez creuser maintenant !
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Regnalde

Peut être l’avait-elle mal pris mais toujours est-il qu’elle lui demandait déjà de se mettre à pied d’œuvre. Et son discours alors ? Il ne l’avait pas écrit pour rien et il comptait bien le réciter à un moment ou à un autre, qu’elle le veuille ou non. Lui donnant la pelle et lui montrant l’endroit où allait être creusée la sépulture, il dut se résoudre à commencer le travail.
Il usait de son pied, creusant peu profondément, retournait celle-ci et répétait ses gestes inlassablement. Ceux-ci-ci déjà le fatiguaient déjà et en profitant d’un moment d’inattention de celle qui enterrait son mouton, il se retournait vers elle.

Il a un nom votre mouton ? Cela m.e permettrait sans doute de mieux m’attacher à lui et de faire ce travail avec plus d’entrain.

L'observait du coin de l'oeil, il en profitait pour se reposer sur sa pelle, soufflant quelque peu en attendant que peut être le travail ne recommence pour ces mouvements qui ne semblaient prendre fin.

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[RP] Au bord du lac...