[RP ouvert] Attention, dessous !

Le nain se cramponnait au sol. Pourvu que sa m'dame Eden qu'il aimait tant vole à son secours. Non, en effet, il ne faisait plus le fier. C'était plus l'heure de crier "Gloire aux Petits". C'était plus l'heure de se marrer et courir dans les rues mains dans la mains avec Marine à la recherche d'un bêtise à faire.
Non, là, c'était plutôt l'heure de trembler comme une feuille et d'appeler à l'aide. Le nain ne réfléchi même pas lorsqu'il appela l' écossaise à son secours. Il ne songea point qu'elle, c'était une adulte et qu'il faudrait expliquer pour il son dans cet état. Non, là le nain avait hurler sans se poser de question et c'est bien plus tard qu'il se rendit compte de sa boulette lorsque la belle Eden, en furie, leur demanda des explications.

En attendant, la voilà qui déboule avec son épée sans laisser au nain le temps de fondre en larmes. Le boucher ne faisait plus le fier maintenant et le nabot à bouclette blonde, pas encore remit de ses émotions, prit la main de Marine qui lui demandait en murmurant si ça allait pour lui, s'il avait bien vu, s'ils étaient sauvés.
Oui, le nain avait bien vu comme la petite. Il avait vu Eden bondir et le boucher déglutir. Ils étaient sauvés. Mais qu'allait-il se passé maintenant ? Est-ce que tout était terminé ?

Le nain sourit à la petite. Pas un grand sourire. Non, un petit sourire, un petit sourire encore crispé par la peur. Mais un petit sourire quand même lorsqu'il lui chuchota : "Oui... ça y est... On est sauvés... M'dame Eden, elle est trop forte. T'as vu comme elle te la moucher le Boucher ?"

Mais le nain ne se réjouissait pas trop. Il écoutait d'une oreilles le méchant boucher conseiller à l' écossaise de "dresser" ses petits...
Le nain ferma les yeux et croisa les doigts. Pourvu qu'il ne moucharde pas tout ! ... Et il ne moucharda pas !
Il avait sûrement d'autre préoccupations maintenant car la brune n'était pas commode. Il devait craindre pour sa vie à son tour et le nain, intérieurement, s'en réjouissait.
Il ne put s'empêcher de glousser lorsque Eden taillada sa ceinture et que ses braies lui tombèrent sur les genoux. Voir le boucher se faire ainsi ridiculiser par la Lady, c'était trop fort. Le nain donna un petit coup de coude à Marine et, de nouveau tout excité, lui murmura : "Hihi... T'as vu ça ?"

Mais le nain ne riait pas trop fort. Il avait recouvré ses esprits et soudain, comme s'il avait anticipé la demande de l'écossaise, se mit à regarder ses chausses. Non, il n'en menait pas large avec ses vêtement couvert de boue et ses genoux tout écorchés...

_"Alors....Grim, Marine, il va me falloir maintenant une petite explication.... "

C'était la fin !
Le nain regardait ses chausses, tout penaud. Il regardait ses chausses, pui Marine, puis ses chausses, puis Marine...
Il ne savait quoi répondre à Eden... Il ne pouvait tout de même pas tout avouer !
Il tenta quelque chose... Mais le nain ne savait pas mentir...

_"On... On a rien faiiit ! Je... Je suis tombé dans une flaque... et euuh... avec les bocaux on allait... ramasser des escargots !"

Le nain regardait ses chausses. Non, décidément, il ne savait pas mentir...
C'est à se moment là que la vieille dame se mit à grogner. On l'avait oublier celle-là. Mais les deux bambins lui était rentrés dedans, ou plutôt, dans son panier, quelques instants plus tôt.
Vous la reconnaitrez sans doute, et le nain ne s'en apercevait que maintenant. Cette vieille dame, c'était cette même vieille dame qu'il avait prise d'assaut un peu plus tôt. Elle portait tunique différente parce que forcément, elle avait du se changer après l'attaque des deux gamins. Mais c'était bien elle !

LA VEILLE DAME : "Sapristi ! Ce petit vous raconte des cracs Mademoiselle ! Ce pauvre homme leur courrait après ! M'étonnerai pas qu'ils lui aient chipé un bout de de gras ! Je connais bien ce boucher ! Ça m'étonnerai beaucoup s'il n'avait pas une bonne raison de leur courir après !
Savez-vous ce que m'ont fait ces deux petits saligauds ? Il m'ont lancé de la bout en hurlant je ne sais quoi ! Il m'ont fait ça à moi ! Z'avez plutôt intérêt à leur tirer les oreilles. La maison de correction, la pension ! C'est tout ce qu'ils méritent !

Le nain regardait la vieille dame, la bouche grande ouverte... Décidément, c'était pas leur jour !
Il se tourna vers Marine, tout pâle : "Là, on est fichu... Qu'est-ce qu'on fait maintenant ?"
Puis il se tourna vers l'écossaise. Il ne parvenait toujours pas à la regarder dans les yeux... Il se savait fichu et tout ou tard, il devrait tout avouer...
Mais en attendant, se raclant la gorge, il déclara : "M'dame Eden... Jj... Je peux tout vous expliquer..."
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Grimoald n'était pas un garçon courageux. Il avait commencé par faire son malin et hurlant "Gloire aux Petits" mais le courage lui était venu d'on ne sait trop où.
Là, le courage s'en était aller. Devant le boucher, tétaniser, le nain n'arrivait pas à bouger. Il le regardait avec de grand yeux inquiet. Qu'allait-il se passer ?
Le nain commençait peu à peu à réaliser que leurs bêtises n'était pas sans conséquences. Sur le coup, on y pense pas. Mais quand on se retrouve face à un boucher en colère qui vous regarde avec ses petits yeux sadiques d'homme assoiffé de sang... on réalise soudain pas mal de choses.
C'était la fin, il avait finit par se faire prendre. C'était trop bête de s'arrêter en si bon chemin. Qui sait ce qu'ils auraient pu faire encore ?

Il regardait Marine, puis le boucher. Il aurait bien voulu répondre à la petite, il aurait voulu lui faire un petit sourire en coin du genre "ouais ! C't'un nigaud ce boucher ! Nous on est les meilleurs et on a peur de rien".
Mais pas plus de paroles que de sourire en coin. Le nain avait trop peur pour parler. Le nain avait trop peur pour sourire.

Le voilà qui rougissait. Il aurait tant voulu faire le malin devant Marine. Mais c'était tout juste s'il ne se faisait pas dessus. Il était tout pâle et suait comme un boeuf.
La dernière fois qu'il avait suer ainsi, c'était ce soir où, dans le tripot de Jojo le Borgne, il avait perdu gros et avait bien failli se faire tuer.
Car le nain y croyait. La fin était proche. Le boucher allait probablement les tuer. Il ne se contenterai sûrement pas d'un malheureuse main... Non, il aurait leur peau.
Le nain ferma alors les yeux lorsqu'il entendit la petite répliquer qu'elle était Musaraigne et que Gloire aux petits. Il l'entendit aussi ouvrir une nouvelle fois sa petite bouche pour envoyer valser le boucher.
Le nain ne faisait vraiment pas le fier à côté...

_"Mm...Maiiis... Chutt Mar... Musaraigne ! Il va n..nous tuer !"

Il se tourna alors vers le boucher et tenta d'arranger l'affaire par la voie diplomatique :

_"Mm... Monsieur le Boucher ! Je euuh... C'est un malentendu !

Mouais... Un drôle de malentendu tout de même ! Le boucher n'avait pas l'air emballé...
Il releva la tête... Il voulait crier à l'aide mais qui serait venu à l'aide des deux délinquants ?

Quand soudain, une robe écossaise bleue et rouge, un tartan sur les épaules, et un bérêt avec un pompon sur la tête... On ne pouvait guère s'y tromper... Ils étaient sauver !

_"M'dame Edeeeeeeen !!!! Au secouuuuuuurrsss !!!!"
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Le nain semblait effectivement se liquéfier sur place. C'est qu'il en menait pas large. M'enfin bon ! Il devait assumer ses bêtises. Il était tout aussi responsable que la rouquine. D'ailleurs, il serrait fort sa main lorsque Mumbly parla de Taya... Regard suppliant à Eden qui prit à son tour la parole.
Elle était pas contente, et ça se comprend. C'était pas joli joli ce qu'il venait de faire les deux chenapans.
Le nain était tout de même rassuré... Ils n'iraient pas en maison de correction.
Le nain failli se retourner pour tirer la langue à la vieille dame... et puis finalement non. C'était pas vraiment le moment.

Mais le nabot n'était tout de même pas rassuré lorsque l'écossaise haussa le ton. Il ne faisait pas le fier et avait bien compris que c'était pas vraiment le moment de la ramener.
Il écoutait Eden, apeuré, tête baissée et les mains croisé dans le dos. Il attendait que la colère passe. Elle finirait bien par passer, non ?
C'est lorsqu'elle prononça le nom de "Taya", c'est lorsqu'elle lui dit qu'il serait obligé de tout raconter qu'il ne parvint plus à se maitriser et cria :

_"NOOOON !! M'dame Eden vous ne pouvez pas... Jj... Je serai sage ! Je ferais plus de bêtises ! S'il vous plaiiiit... Ne le dites pas à Madame... M'daaame Edeeen.... S'il vous plaiiiit"

Il tenta alors son petit air de chien battu. Ce coup-là marchait à tous les coups avec sa mère, mais certainement pas avec la Lady.
Il regardait Marine... c'était la fin, il s'était fait prendre et maintenant, il allait payer.
La petit prit la parole et le nain sourit un peu : "Parce que je ne savais pas, au début, que je faisais une bêtise mais là, j'sais et je ne le ferais plus. Pis, j'parie que c'est pareil pour Grimoald aussi. On l'fera plus."

[i]En effet, il songeait sérieusement à en profiter. Comme si Eden pouvait gober que les deux bambins n'avait pas pour intention de faire un bêtise et lançant de la boue sur une pauvre vieille femme, en écrivant "Gloire aux Petits" sur un mur et en gâchant la viande du boucher...
Mais qui ne tente rien n'a rien !

_"Oui ! C'est vrai m'dame Eden ! On savait pas que c'était une bêtise ! Je euuh..."

Non, décidément, le nabot n'était pas convaincant...
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Le jeune nain n'en menait pas large avec sa tête de coupable.
Essayer de faire avaler que tout ça n'était qu'un malentendu... Quelle drôle d'idée.
Il aurait voulu dire toute la vérité. Mais il n'était pas fier de ce qu'il avait fait.
Il aurait voulu dire à Marine que tout de même, ils s'étaient bien marrer !
Mais il regardait ses chausses sans dire un mot. Il n'était vraiment pas bien du tout.
Il pensait à Eden... Qu'allait-elle penser de lui ? Et sa maitresse ? Qu'allait-ils tous penser de ce qu'il avait fait.
S'en prendre à une pauvre vieille femme, ce n'était vraiment pas très malin. Et c'était lui qui avait commencé. Écrire sur un mur, c'était aussi son idée. Le boucher par contre, ça c'était l'idée de la rouquine... Mais il l'avait suivit avec plaisir, et il avait bien rit... Il était tous les deux autant coupable l'un que l'autre... Et pourtant...

_"C'est de ma faute Eden ! Grimoald n'a rien a voir. C'est moi qui l'ai entrainé."

Le jeune nabot à bouclettes blondes avait envi de crier "NON !"... Mais Marine poursuivit.
Elle raconta à l'écossaise toute leurs bêtises... Mais le nain ne voulait pas que Marine paie pour lui. Elle l'aimait bien et s'ils devaient aller en maison de correction... ils iraient tous les deux !

Lorsque Marine eut terminé... Le nain s'avança à son tour vers Eden et, scrutant plus jamais ses chausses, déclara :

_"C'est pas vrai ! Je suis autant coupable que Marine...
C'est moi qui a commencé à jeter de la boue sur la dame...
J'ai écris sur un mur avec de la peinture aussi... C'était mon idée...
Et quant-au boucher... c'est vrai que c'était pas mon idée... Mais j'étais là, et j'étais d'accord..."

Pas un regard vers la dame, pas un regard vers le boucher. Il ne regardait pas même Eden. Non, il avait les yeux rivés sur ses chausses.
Il avait soudain envi de se mettre à pleurer... mais il ne fit rien.
Il prit la main de Marine et ajouta : "Nous étions deux... Et jamais nous n'irons en maison de correction !"
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Marine Blanche sourit à Grimoald rassurée par sa réponse mais elle reste inquiète car le boucher peut toujours rapporter ce qu'ils ont fais et là, ça risque de se compliquer mais il n'en fit rien car sans doute que la femme lui a fais peur.
L'enfant regarde le boucher partir en marmonant et sans demander son reste. Son corps se détend en pensant que tout est terminé mais ce n'est pas le cas car Eden leur demande des explications. La gamine n'en mène pas large car elle n'est pas fière du tout. Elle pourrait fuir mais elle s'en voudrait trop d'abandonner le nain donc elle reste tranquillement. Elle ne savait pas quoi répondre et elle grimace. Elle ne sait pas mentir et elle n'aime pas ça du tout. Grimoald tenta quelque chose mais Marine secoue la tête. Pas crédible. Jamais Eden n'avalerait ça mais lui au moins a brisé le silence.

Une vieille se met à grogner et Marine Blanche ouvre de gros yeux. La vieille qu'ils ont embêté ! Il ne manquait plus que celle-là, encore ! Que faire? Que dire? La vaurienne ne se sentait pas bien du tout. Pauvre homme? Il leur a quand même courru après avec un couteau ! L'enfant regarde le nain qui est pâle et elle se mordille nerveusement les lèvres. Qu'est-ce qu'elle peut faire? Ils sont vraiment dans la bouse pour ce coup-là.
La vérité, il faut qu'elle dise la vérité. Peut-être qu'en disant la vérité, leur punition sera moindre. Un regard en coin vers la vieille. C'est que la rouquine a bien envie de lui refaire la face. Elle faisait moins la maligne tout à l'heure, la vieille.

La maison de correction? La pension? La hantise de Marine car elle est certaine que là-bas, ils battent les enfants et ils les emprisonnent. Elle n'a pas envie d'aller en ces endroits. Un regard vers Grimoald. Si jamais ils sont enfermés là-bas, ils peuvent toujours s'échapper mais à quel prix? Elle secoue la tête. Hors de question qu'elle aille en pension, non mais oh ! Et Grimoald, est-ce qu'il tiendrait là-bas? Pas certain.

C'est de ma faute Eden ! Grimoald n'a rien a voir. C'est moi qui l'ai entrainé.

Après tout, elle est habituée aux punitions donc autant sauver le nain. Elle s'approche d'un pas d'Eden avec une mine de coupable et elle regarde ses chausses comme une enfant prise en faute. Elle se mordille les lèvres avant de continuer sans laisser le temps à personne de répondre.

On était sur un n'arbre car on s'ennuyait et on est tombé dans la boue. La vieille...Bah elle nous a engueulé donc bah...Je lui ai balancé de la boue dessus et Grimoald a sauté dans la boue car il était content donc il l'a éclaboussé.

Elle s'arrête un petit moment pour reprendre sa respiration. Vient au tour de la justification pour le boucher.

J'ai ramassé des fourmis avec Grimoald et pis les fourmis se sont retrouvées sur la viande. Le boucher nous faisait peur car on a fais une bêtise, j'crois...Bah...On est parti comme des voleurs...

Marine Blanche regarda Grimoald qui semblait aussi vouloir assumer ses erreurs et elle serra sa main moîte quand il attrapa la sienne. Ils n'iront pas en maison de correction, ça c'est certain. La rouquine fera tout pour ça, même fuguer, c'est pour dire. L'enfant lance un regard vers Mumbly qui s'approche à son tour et elle se mordille nerveusement les lèvres, ayant peur d'une éventuelle punition. Eden ne semblait pas comprendre l'histoire et l'enfant commence à se détendre un peu, surtout quand elle dit qu'il n'est pas question de maison de correction. Un léger sourire se dessine quand Eden parle qu'elle s'ennuierait trop sans leur bêtises sauf qu'elle va devoir parler de leur bêtise à Taya et Nicolas. La rouquine se met à pâlir, non pas parce qu'elle a peur des coups car Nicolas ne la frappe pas mais elle a peur de sa réaction. Elle ne se souvient que trop quand elle a tenté de se rebeller en disant qu'elle le menait par le bout du nez. Il avait réussi à lui faire dire que c'est lui qui commandait et qu'elle obeissait. Cette situation avait crée une réaction en chaîne chez la gamine et avait été marquante.

A chaque rébellion, la rouquine perd face à lui et apprend mais ce jour-là, elle se demande bien comment il va réagir. Elle devient curieuse et appréhende.

Ah na ! D'abord il m'tape pas mais l'a pas besoin de savoir, hein?

Elle baisse légèrement la tête.

Parce que je ne savais pas, au début, que je faisais une bêtise mais là, j'sais et je ne le ferais plus. Pis, j'parie que c'est pareil pour Grimoald aussi. On l'fera plus.

Un petit regard suppliant est adressé à Eden.

Steuh plais !

Eden finissait de ranger ses pommes, Mum toujours a négocier avec le marchand quand:

_"M'dame Edeeeeeeen !!!! Au secouuuuuuurrsss !!!!"

Cette voix aiguë et grinçante, nul doute le Nain!

Elle se retourna le cherchant des yeux, puis se souvenant qu'il n'était point bien grand elle regarda au sol.

Non loin de là Grim se vautrait dans la poussière, accompagné de...mais oui c'était la petite rouquine...Marine en la charmante compagnie d'un boucher semblant passablement énervé,qui à bien regarder avait comme projet immédiat de faire des saucisses de nabot pour le diner.

Le sang de l'ombrageuse Écossaise ne fit qu'un tour! Elle seule avait le droit de martyriser le nain!

Lâchant panier pommes et marchant elle se dirigea droit sur le boucher dégainant son épée dans la foulée.
La colère faisait virer ses yeux de jade à l'obsidienne ce qui pour ceux qui la connaissaient était très très mauvais présage.

Ola manant lâche de suite ces enfants ou il va te falloir t'expliquer avec ma lame!
Ils sont avec moi! Je ne tolère point qu'on y touche sans ma permission!

Eden posa la pointe de la lame sur la gorge du boucher qui semblait virer au cramoisi d'un coup.
Lentement il libéra le nain et se mit a grogner des mots qu'elle ne comprit pas.

D'une main elle poussa les deux gamins derrière elle faisant écran de son corps.
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Mumbly n'en crut pas ses oreilles quand il entendit la rouquine.
On va l'faire mais pas un mot à Taya et Nicolas, hein?
Non seulement vous allez le faire,mais le travail est mal fait ,vous recommencerez.A ce moment là,je verrai ce que je peux faire pour vous.
Il fendait la foule ,les marmots sous chaque bras,ne s'occupant pas d'Eden.

Marine Blanche n'arrive à se relever car ses genoux sont écorchés et qu'elle a franchement mal pour le coup. Le nain semble avoir le même problème mais avant qu'elle ne puisse dire quelque chose, le boucher arriva et elle ouvre de gros yeux en entendant Grimoald lui lancer une réplique mais elle ricane à cause de l'excitation, tout en regardant d'un air mauvais le boucher qui ne mit pas longtemps à répliquer, d'ailleurs Un regard vers le nain.

T'as vu le répartie de m'rde qu'il a?

Néanmoins, c'est tout ce que dit la rouquine car elle n'est pas du tout rassurée en voyant le couteau du boucher car après tout, un boucher aime la viande? Et n'importe quel viande ! Pour Marine, un boucher ne fait pas dans la différence tant qu'il peut avoir de la viande donc elle commence à avoir un peu peur mais elle reste droite car elle fait partie des Cochons Malades donc il ne faut pas qu'elle ait peur si elle veut que Grimoald et elle traumatisent toute la Touraine.

Une bonne leçon et puis quoi encore? Non mais oh ! Les adultes ça veut toujours mettre des leçons aux enfants mais les adultes ont oublié qu'ils ont été des enfants et que fît un temps, ils aimaient faire des bêtises aussi. La rouquine plisse les yeux en se demandant si le boucher a été un jour un enfant car bon, il lui fait un peu peur. Elle a l'impression de voir un monstre devant elle comme dans les histoires sauf que dans les histoires, ça finit toujours bien donc bon, la gamine sourit en coin. Peut-être qu'un chevalier beau et fort va surgir et tuer le méchant !

Couper la main?
Il veut leur couper la main?
Marine Blanche se met à rire, sûre d'elle d'un coup, tout en regardant le couteau. Il rêve debout le bougre. S'il croit que Grimoald et elle vont se laisser tout sagement se faire couper la main, il se trompe et bien !

Je suis Musaraigne, moi ! Et GLOIRE AUX PETITS !

Elle tire la langue à l'homme avant de faire un beau bras d'honneur pour lui montrer combien il ne lui faisait pas peur et pour aller plus loin dans l'insolence, elle rajoute :

Va dormir ton vin au lieu de raconter des conneries !

Oups !
Comment va réagir le boucher?
Ses prunelles azuriennes se déposent vers le nain voir s'il a peur ou pas et son attention se fixe sur l'homme qui ne semble pas être content mais alors pas du tout !

Le nabot à bouclettes blondes était ravi que son œuvre plaise à Marine. Il contemplait son gribouillage avec fierté lorsque la petite lui prit la main.
Venir ? Mais pour aller où ? Le nain suivait la gamine en courant. Main dans la main, elle le conduisit jusque sur la place du marché.
A vrai dire, il se fichait bien de l'endroit où il allait, le nain n'avait plus d'idées de bêtise à faire et il faisait confiance en Musaraigne...
Dans quel drôle de pétrin étaient-ils entrain de se fourrer ? Le nain ne le savait pas encore et il ignorait encore l'idée de sa complice.
Il y avait bien eu, entre temps, ces deux bocaux qu'elle rempli de fourmis. Mais qu'allaient-ils bien pouvoir faire avec toutes ces fourmis ?

_"Hihi... J'sais pas ce que tu veux faire... Mais j'sens qu'on va s'marrer !"

En effet, pour sûr qu'il allait bien se marrer.
Le nabot prit le bandeau que lui tendait la petite sans trop se demander comment elle avait fait pour dégoter cela. Il hocha du chef, la petite avait raison. Il ne faudrait pas qu'il se fasse repérer !
Lui non plus n'avait rien capter à la scène. Il regardait, médusé, la femme gifler ce pauvre homme et son mari rappliquer aussitôt.
Minou riait aux éclats devant ce spectacle ! Il ne put s'empêcher de ramener sa fraise et criant !

_"Hey ! Je l'ai vu le cochon ! Il lui a pincé les fesses !"

Même pas le temps d'envenimer l'affaire que Marine l'entraînait ailleurs. Chez le boucher pour être exact.
Le nain avait un peu peur du boucher, il n'avait pas l'air commode. Et c'est pas rassuré du tout qu'il compris que le grand costaud était leur prochaine victime. "Euuuh.... T'es sûre de toi Mar...Musaraigne ? Il a pas l'air commode... T'as vu la bête ?! S'il nous chope, on est cuit !"

Trop tard ! La petite avait déjà renversé les fourmis dans la viande ! Là c'est sûr, le boucher va pas être content.
Mais c'était quand même trop drôle. Le nain gloussait comme une petite fille surexcité au moment où la petite lui chuchote qu'il faillait qu'il se tire d'ici et en vitesse.
En effet, les deux gamins avait intérêt à courir vite !
En cœur avec Marine, le nain hurla : "Gloire aux Petits ! Vive les Cochons Malades !" ... Avant de déguerpir en vitesse !


Le boucher était déjà à leur trousse ! Lancé à pleine à pleine vitesse, du moins, autant que sa jambe qui le faisait encore souffrir le lui permettait, il se retourna aussitôt lorsque Marine lui cria de ne surtout pas se retourner...

_"Auuu secouuuurs !!!"

Puis il entendit un "Aaaaaaaahh"... Et là, c'est le drame. Il ne vit point la petite tombé sur le panier de la vieille et fit de même. Il fit un long vol plané et attérit sur le nez.
Les mains et les genoux tout écorchés, il regardait Marine, la vieille dame et le boucher qui les regardait, mécontent.
Qu'allait-il se passer ? Qu'allaient-ils leur faire ? Le nain imaginait tout un tas de scénarios tous plus atroces les uns que les autres...

Encore tout excité, le nabot lança un regard mauvais au boucher et lui lança : "Je suis Minou ! Gloire aux Petits !"

Les vêtements du nain était encore tout couvert de boue et le bas de son visage était masqué par le foulard. Néanmoins, qui connaissait bien le nain pouvait aisément le reconnaitre...
Et maintenant ? Que se passe-t-il ?
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Le nain était aux anges de sa marre de boue. Il avait bien failli se mettre à râler mais l'heure était à la rigolade. Très vite, le petite rouquine le rejoint dans la gadoue, l'éclaboussant aux passage.
Le nain était aux ange, il se roulait dans la boue en riant aux éclats aux côtés de sa nouvelle compagne de jeu. Il était de huit ans son aîné et pourtant, c'était comme s'ils avaient le même âge. Le jeune nain refusait de grandir. Grandir, c'était avoir des responsabilité. Grandir, c'était souffrir.
Il avait fuit ce cocon dans lequel il avait été emprisonné depuis sa tendre enfance. Sa mère l'avait protéger de tout et le nain avait voulu voir la vie.
Et la vie était particulièrement dangereuse, la vie des adultes n'avait rien à voir avec ce qu'il s'était imaginé. Et en ces temps troublés, il aurait tout donné pour retourner ce cocon de l'enfance, dans ce cocon où rien n'avait d'importance, où rien ne pouvait avoir de conséquence.
Il se roulait dans la boue en riant aux éclats. A ce moment, il redevenait un enfant et il aurait voulu le rester pour le restant de ces jours à se rouler dans les marres de boues en riant aux éclats.
Mais le nain le savait bien... un jour où l'autre, il faudra grandir. Un jour ou l'autre, il faudra devenir un homme.
Mais pour l'heure, place aux bêtises !

_"Nan, t'as raison. Faut pas embêter le Très-Haut. C'est très sérieux. Je crois qu'il aime les enfants. Le Seigneur aime toutes ses créatures !
Je crois pas qu'il fasse de bêtises par contre. Non, le Seigneur est un vieux monsieur qui est toujours trèèèès sérieux !"

Le nain se releva, couvert de boue des pieds jusqu'à la tête. Il mit son index dans sa bouche et se gratta ses bouclettes blondes. Il réfléchissait, prenant une pose très sérieuse et finit par déclarer.

_"C'est d'accord. Tu m’appelleras Minou et moi, je t’appellerai Musaraigne. Hihi... t'as raison, les gens ont peur des musaraigne. Moi j'en ai jamais vu ! T'en a déjà vu toi ?"

Avant même que la petite ait eu le temps de lui répondre, il poursuivi :

_"Les Cochons Malades... Hihi.... J'adore ! C'est une chouette idée ça ! Hihihihi... Not' bande s’appellera les cochons malades. Et on sera les deux chefs !
On va semer la Terreur ! Les Turons trembleront en entendant parler de Minou et Musaraigne... les Terreurs de Tours !"

C'est à ce moment là qu'il repensa à ce que Marine lui avait dit à propos d'un procès, et qu'elle connaissait un bon avocat.
Le nain avait une peur bleue d'aller en prison. Et, sérieux, il se tourna vers Marine : "Pas besoin d'avocat... on se fera jamais prendre parce qu'on est les plus malin !"

C'est alors qu'il s'apprêtait à répondre par un "Baaah...'chais pô" à la question de savoir ce qu'il ferait maintenant qu'une vieille femme à l'air pincé et pas commode, une de ces femmes qui râlent après les enfants pas sage, passa par là.

LA VIEILLE DAME : _"Bande de p'tit morveux ! Qu'est-ce que vous fichez dans cette marre de boue ! Aaaah !! Les parents j'vous jures ! Parfois on s'demande où ils sont !"

Le nabot regarda Marine, un sourire en coin et lui chuchota : "Musaraigne ! J'ai une idée ! T'l'as connais cette vieille peau ? Moi pas, mais j'l'aime pô ! Regarde ! On va s'marrer !"

Le nain prit alors une poignée de boue et la lança sur la vieille dame. En entendant le "splash !" et en découvrant la grande tache marron sur sa robe, le nain se mit à rire et lança de grand coup de pied dans la boue pour éclabousser la pauvre femme qui n'avait rien demander à personne et hurlant : "Gloire aux Petits ! Gloire aux Petits !"

La vieille dame fila, couverte de boue, au pas de course non sans maugréer à l'encontre des deux bambins.
Le nain se tourna vers Marine...

_"Qu'est-ce qu'on fait maintenant ?"
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Le nain avait trouvé une camarade de jeu et il riait aux éclats, ne se souciant de rien.
Il hurlait "Gloire aux Petits ! A bas les grands !" en coeur avec Marine et il en profita même pour éclabousser. Ils rentrerait tous les deux couvert de boue mais pour l'instant, on s'en fiche. On joue, on embête les grandes personnes et on se marre !

Il riait aux éclats lorsque soudain, la petite le prit par la main. "Viens ! On va faire pipi dans tout les tonneaux de tisane de Tours ! " lui dit-elle...

Minou riait aux éclats en se laissant traîner par la petite Musaraigne. L'idée lui plaisait. Du moins, comme il ne réfléchissait pas aux conséquences, l'idée lui plaisait.
Mais quelle ne fut pas sa surprise lorsque Marine le conduisit devant la Semper Fi... La taverne de sa maitresse ! La taverne dont il était le tavernier.
Soudain, il reprit ses esprits... L'idée ne l'enchantait plus vraiment...
Il fit la moue et, en colère, se tourna vers Marine...

_"Pourquoi qu'on fait ça à la Semper Fi ?! On a qu'à le faire dans ta taverne, tiens !
Rhâââ maiiiis... elle est nulle ton idée ! Pis en plus, on est trop petits, on arrivera jamais à monter sur le tonneau. T'es pas assez costaude pour le faire la courte échelle. Pis moi, j'veux pas qu'tu pisse dans les tonneau d'la Semper Fi. Après, les clients vont râler, ma maitresse va s'en apercevoir et pis elle voit toujours tout d'suite quand j'ai un truc à m'repprocher. J'te jures, elle est trop forte ! On va s'faire choper, c'est sûr !"

Le nain réfléchissait. Ah ça non ! Il ne pouvait pas s'en prendre aux biens de sa maitresse !
Soudain, son visage s'illumina. Il avait une idée ! Il parti chercher un seau de peinture et un pinceau dans la remise et revint vers la petite, tout sourire.

_"Viens ! J'ai une meilleure idée ! Mouahahahaah... Il faut qu'on se fasse un nom ! Il faut que les Turons apprennent que l'on existe ! Notre organisation va devenir célèbre Marine ! Viens ! Tu va voir !

Il prit Marine par la main et se mit à courir vers une maison à quelques pas de la Semper Fi.
C'est alors que, tout en gloussant, il se mit à badigeonner le mur. Non, en fait, il écrivait quelques choses. Rhââââ ! Pousse toi d'là le nain, j'vois rien !
Ah ! ça y est ! On peut lire !

Puis il se tourna vers Marine : "Alors ? Qu'est-ce que t'en dis ?"
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Le boucher n'a pas eu à courir longtemps après les mioches.
Le boucher jubile.

Il s'approche des mioches qui sont tombés, vraiment pas malins du tout. Un sourire carnassier se dessine sur ses lèvres. Il cherche la leçon qu'il pourrait donner à ses petits insolents. Le garçonnet se la ramène mais le boucher ne répond pas. Pas tout de suite. Il cherche mais il finit par répondre, tout de même.

Ce n'est pas plus gras que du cochon mais ça la ramène, bande de merdaille*.

Le boucher se rapproche d'eux, un peu plus, avec son couteau dans les mains. Découper les enfants et le chien? Il les toise. Ils n'ont même pas l'équivalent du poid d'une vache, tout les trois réuni donc ils ne vont pas lui rapporter grand chose. Il secoue la tête, tout en gardant son sourire des plus effrayants. Les deux enfants sont à sa merci et il compte bien en profiter car ce n'est pas tout les jours qu'il peut se défouler, surtout quand sa femme les lui casse.

Petits malgripes**, vous méritez une bonne leçon pour avoir gâché ma viande et surtout ça vous apprendra à être afitos*** .

Il fixe les enfants, ignorant ce qu'il se passe autour et regarde son couteau ensanglanté avant de secouer la tête, comme s'il voulait revenir à la raison et son regard se pose nouveau sur les petits vauriens. Qu'est-ce qui peut bien leur faire?

Je vais vous couper la main, bourg de gones ! Qui veut être le premier?

Enfin !
Il est là, Grimoald.

L'enfant se met à rire en voyant le nain la chercher en haut, en bas, à droite et à gauche et un sourire illumine son visage quand il regarde vers sa direction. Descendre? La rouquine s'apprêtait à le faire mais elle n'était pas trop rassurée car il est plus facile pour elle d'escalader que de descendre, aussi bizarre soit cette appréhension. Marine ouvre de gros yeux en voyant le nain grimper à l'arbre et elle balance les jambes dans le vide, toute contente d'avoir trouvé un copain. Elle le regarde se poser sur la branche à côté d'elle. Lui aussi s'ennuie?

M'ennuie aussi, c'est nul...

Ce n'est pas elle qui va dire le contraire mais elle a déjà ses petites idées pour embêter les adultes. Ce serait marrant pour elle et Grimoald. Bah ouaip ! Les enfants, il faut bien que ça s'amuse de temps sinon quel est l'interêt d'être un enfant? Bientôt les grands les obligeront à devenir grands eux aussi et ils oublieront ce que c'est que l'imagination et jouer. La rouquine n'a pas conscience de ça. Elle désire être comme tout les grands mais la nature la rattrape vite au galop. Elle veut devenir grande mais continuer à jouer. Elle veut devenir grande mais continuer à être sur les genoux des adultes. Cruauté de la société qui oblige à faire un choix à la puberté et même un peu avant.

Ah na, l'nain ! T'es pas tout seul, y'a moi ! Pis z'ai tout pleins d'idées de jeux ! T'vas voir, c'est marrant !

Marine esquisse un petit sourire avant de poser l'index devant la bouche, faisant mine de réfléchir. Elle le fait. Elle fait le tri des meilleurs "jeux" qu'ils pourraient faire. Osselets? C'est bien mais ça va un moment. La toupie? C'est pareil.

Baaaaaaah ! S'tu veux, on peut faire une fausse tombola t'vois ! Dessiner sur le mur de l'Eglise ! Enfermer quelqu'un dedans ! On peut faire dada sur l'cochon...Hum.... * prend un petit instant de réflexion* On peut mélanger la farine avec de l'oeuf et zeter sur les vaches ! Prendre de petits sacs en tissus, les remplir d'eau et zeter sur les gens. On peut aller faire une coiffure à un chien ou à un cheval ! Faire pipi dans un tonneau de tisane, mettre des vers de terre dans un fût de cervoise...

La rouquine s'arrête là pour permettre à Grimoald d'assimiler tout ce qu'elle a dis et de toute façon, il faut bien qu'elle s'arrête de parler car si elle devait dire toute les conneries qu'elle a en tête, un jour ne suffirait pas.

C'est toi qui choisi !

Marine Blanche se promène dans les ruelles avec son chien Roxy, cherchant des bourses à voler ou une bêtise à faire. Elle s'ennuie et comme tout enfant, elle n'aime pas s'ennuyer. Quand un mioche s'ennuie, il vient embeter un adulte pour qu'il s'occupe de lui et ça, c'est encore une nouvelle fois le cas de Marine.
La rouquine sait exactement qui elle va embêter et entrainer pour faire une nouvelle bêtise. Le nain. Grimoald. Il n'est pas comme tout les autres, il est amusant et il est comme un enfant. Bien longtemps qu'elle n'a joué avec personne et là, elle a envie de jouer avec lui. Est-ce qu'elle a des idées de bêtises? Oh oui, pleins ! Surtout farfelues, comme mélanger de l'oeuf et de la farine pour en faire des boulettes et lancer sur des vaches qui partiraient effrayées ou bien de chevaucher un cochon.

La gamine le cherche mais ne le trouve pas donc elle plisse le nez, se demandant où il peut bien se trouver et elle donne un coup de pierre dans une pierre qui vole contre la jambe de quelqu'un qui se retourne en marmonnant pour regarder ce qu'il se passe. Marine ricanne avant de filer. Elle irait bien s'acheter ou voler des macarons, la gourmandise à la mode, mais elle n'est pas certaine d'en trouver en Touraine. Il lui reste bien l'orange confite qu'Ellesya lui a offert pour son anniversaire mais elle veut la garder.

Grimoald ! T'es oùùù?

Elle fait une moue boudeuse.
Elle n'est pas prête de le retrouver car d'autant plus qu'elle ne connait pas tellement que ça la Touraine. Elle connait bien Chinon pour avoir été bloqué là-bas durant des jours, pour ne pas dire des semaines. Un regard vers Roxy puis vers un arbre. L'enfant fait un grand sourire, toute contente de sa trouvaille. En haut de l'arbre, elle risque bien de le retrouver car elle aura une belle vue. Chic l'idée ! L'enfant grimpe dans l'arbre du mieux qu'elle peut en prenant soin de prendre appui sur les branches les plus souples et elle prend de la hauteur.

L'NAIN ! YOUHOUUUUUUUUUUUUUUUU !

Et voilà que la gamine fait de grands gestes dans son arbre pour attirer l'attention.