[rp] Une fugue en Breizh majeur...

Cela faisait longtemps que les marchands avaient fermé leurs étals maintenant et la nuit était tombée d'un seul coup, comme seules les nuits d'hiver savent le faire.

Blanca commençait à imaginer des scénarios tous plus horribles les uns que les autres. Dans le premier, l'Hydre avait envoyé quelqu'un pour l'enlever et le torturer pour forcer Blanquette à les rejoindre, comme ils avaient fait avec la comtesse Macricri. Dans le second c'est la Franche-Comté qui envoyait quelqu'un pour l'enlever et réclamer une rançon. Bref, elle s'imaginait plein de choses farfelues, en bonne mère folle d'inquiétude.

Quand soudain:
Blanca !!! Blanca !!!! Lupin est sain et sauf, nous l'avons retrouvé ! Viens vite !!!

Elle vit arriver une petite troupe formée de Raoul, Lupin et Hermine et poussa un soupir de soulagement. Puis très vite la colère prit le dessus.

Par les asticots qui...!!! Hum... Lupin Darc Corvinus! Te voilà enfin!!

Elle jeta un regard à Raoul, qui avait l'air tout débraillé - enfin plus que d'habitude - et les joues bien rouges. Puis à Hermine qui portait sur son visage l'air coupable d'un chenapan ayant fait une bêtise. Puis enfin sur son fils, qui la regardait d'un air goguenard - du moins c'est l'impression qu'elle eut.

Mais vous sortez d'où, bon sang!? Vous savez que j'étais en train de m'imaginer les pires atrocités! Rhaaaa!

Elle fulminait la Blanquette. Ce qui n'était pas dans ses habitudes, mais là ils étaient dans une ville étrangère, entourés de dangers et ces trois là avaient l'air de sortir d'une foire aux bestiaux et de s'être bien amusés alors qu'elle se rongeait les sangs pour son fils!
Mais son emportement ne dura qu'un instant. Elle finit par inspirer un grand coup puis dit:

Bon... Lupinou, mon bout d'chou, je suis contente que tu ailles bien mais ne refais jamais une peur pareille hein? Disparaître comme ça sans prévenir... c'est... mal! Trèèèès mal!

Elle aurait voulu serrer son fils dans ses bras, le couvrir de bisous mais elle prenait conscience, soudain, de la véracité des dires de Raoul depuis plusieurs mois. Quand il lui disait que cet enfant elle le chérissait trop, qu'elle lui passait tous ses caprices... il avait raison. Il n'était plus si petit garçon que cela et l'occasion était là de lui faire comprendre certaines choses sur la vie. Mais avant il fallait qu'elle en discute avec son Rat.

Hermine, tu veux bien accompagner Lupin jusqu'à l'auberge? Qu'il aille dans notre chambre et n'en ressorte pas avant que je revienne, d'accord?

Ce n'était pas vraiment une question. Puis se tournant vers Raoul, elle l'attira vers elle et dit:

Bon. J'ai réfléchi mon Rat. Notre petit a besoin de se forger un peu le caractère. Je crois que le moment est venu pour nous de lui donner une petite leçon. Qu'en dis-tu?
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You can be anything you want to be.

Bon et nous?! on fait quoi!!!!

Une voix familière fit sortir Blanca de son étourderie. Elle avait tout simplement oublié Zabou, Oban et Scorpon! Pourtant ils l'avaient bien aidée à chercher son Lulu eux aussi. Sans eux, elle se serait assise sur un tonneau et aurait sans doute craqué, en proie aux larmes et à l'angoisse.

Oh! Pardon mes amis!! fit-elle en rougissant jusqu'aux oreilles. Merci pour votre aide!

Soudain Blanca eut une idée:

Tiens, d'ailleurs, vous qui avez des enfants... Comment est-ce qu'on pourrait faire comprendre à notre fils qu'il ne doit plus disparaître ainsi? Je crois qu'il aurait vraiment besoin d'une punition exemplaire là. Seulement... j'avoue que je me sens complètement démunie. Je ne sais plus quoi faire pour qu'il m'écoute!

Blanca sentait que Raoul devait fulminer à côté d'elle qu'elle ose demander un avis extérieur sur l'éducation de leur fils, mais elle était prête à prendre le risque. Ils avaient besoin d'aide!

Lupin regardait sa mère d'un air penaud, mais en réalité il n'écoutait rien de ce qu'elle lui disait, trop absorbé par son fessier encore endolori par la fessée qu'il s'était ramassée plus tôt, sur le port.

Hermine, tu veux bien accompagner Lupin jusqu'à l'auberge? Qu'il aille dans notre chambre et n'en ressorte pas avant que je revienne, d'accord?

Et voilà qu'on le confiait à la moins adulte de toutes ces grandes personnes qui l'entouraient. Sa tata Mimine. Il l'aimait bien parce qu'elle croyait à des choses invisibles et qu'elle avait été soldate dans le passé. Deux raisons qui prouvaient qu'elle n'avait pas perdu son âme d'enfant et qu'elle savait se battre, condition sine qua non pour valoir quelque chose aux yeux du Lulu en tant que femme et tant qu'adulte.

Viens mon lapin, tu as grand besoin d'un bain.

Ca commençait mal. Il grimaça. Déjà qu'elle voulait éradiquer la colonie de poux qu'il élevait sur sa tête et maintenant voilà qu'elle voulait qu'il devienne propre?? Il allait tomber malade après ça c'était sûr.

Je sais que tu n'aimes pas te laver mais j'ai une idée qui, sans aucun doute va te plaire : nous allons jouer aux pirates dans le baquet.

Bon, dans ce cas ça pouvait aller.

D'accord Mimine. Mais seulement si tu joues une baleine qu'on irait pourchasser.

Il savait que ce n'était pas vraiment la fonction première d'un pirate, mais vu le tour de taille de sa tatie, l'idée était tentante.

Mais évite de faire pipi dans l'eau, hein ! Tu es grand maintenant, tu devrais être propre depuis longtemps.

Tu veux dire: pas comme toi sur le port? répliqua-t-il avec un sourire en coin. T'inquiète Mimine, je dirai rien.

Et je dirai rien non plus pour... les pâtes que tu as mangé en trop grande quantité en Italie. ajouta-t-il en lorgnant sur son ventre rebondi.
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Magnifique Blanca!! Elle vous aurait vendu un potage infâme, fadasse, sans aucun goût tout en vous faisant croire que c'était du pot au feu! Elle avait ce petit rien, ce sourire dans les yeux, cette chaleur dans la voix qui pouvait vous berner en l'espace d'un instant.

Il aurait fallu plusieurs répétitions de ce joli discours pour que les incohérences percutent l'esgourde de la bretonne.

(....)Alors Raoul a eu la lumineuse idée (....)

Rien que ça.... ça présageait le coup tordu. Pas qu'il manquait d'idée le râleur, mais pour les trouver lumineuses, fallait s'appeler Blanca. Et malgré l'coup de coeur que son amie avait pour le Sinistre , fallait que la pilule soit rude à faire passer pour lui sortir pareille sornette.

(...) nous n'avons pas trente-six mille relations capables de canaliser l'énergie débordante de notre Lulu (...)

Pareil tout ça! Balivernes et compagnie. Blanca était connue et aimée de partout, Raoul quant à lui, connu de partout aussi....

Oui, il aurait fallu plusieurs répétitions, seulement, y eut pas! Et la seule partie de ce palabre qu'elle retenu en fut la fin:


En résumé, est-ce que vous seriez d'accord de vous occuper de Lupin comme s'il s'agissait de votre fils pendant quelques temps, avec Scorpon et Hermine, et de le ramener dans vos bagages à Roc'han?


Les yeux ronds comme euh... deux ronds, rivés sur le regard de son mari, elle aurait voulu être pincée, pour être sûre de ne pas rêver. Mais au sourire en coin de son tendre, elle sut qu'elle n'en aurait pas besoin, tout comme il n'y aurait aucunement besoin de discuter deux heures de cette proposition.

OUI!! c'est oui!! un grand oui!! faut y préparer un pti baluchon, prév'nir Minette et Scor! faire d'la place dans la charette! pousser un peu m'man contre la ridelle. Allez mordiou!! sortez d'là!! on s'active!!

Comment ça l'avait peur qu'ils ne changent d'avis?
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Raoul n eut pas le temps de réagir face a la vague qui allait l atteindre ,et plafff le voila trempé .Le nain venait de faire un parricide ou tout comme .L eau agissait sur lui comme de l acide . Mais avant de mourir il n avait qu une envie noyer le responsable de ceci.C est furibond qu il allait mettre la tete du corsaire sous l eau quand la corvinus le dépassa pour aller le bisouiller avant de rentrer dans des explications sommes toute bien trop gentillette pour les oreilles de Raoul .

IL écouta tout en s essorant pour essayer d enlever le mal .L eau noire dégoulinait a même le parquet . Il battait des bras comme un moulin essayant de faire sécher au plus vite ces frusques au point qu on aurai dit qu il voulait prendre son envol .
Trop occupée il n écoutait que très peu mais il put tout de même retenir quelques paroles qui lui firent grincer les dents .Ca corvinus le regarda enfin et il se demanda si il devait pas l envoyer elle aussi en Bretagne histoire de la punir d avoir passer l éponge si vite devant l agression dont ils venaient d etre victime .


T as de la chance le nain,Ta mere aurait du me laisser te noyer .

puis s adressant a elle

lui il fait des conneries et toi tu le bisouilles ,comment veux tu qu il nous prenne au sérieux..;;

puis secouant la tete

Il ne faut jamais faire confiance au premier venu!...pfffffffff ca te vas bien de dire ca .on voit bien de qui il tiens

puis ce tournant vers lupin

quoi qu il en soit ,ce que viens de dire ta mère ,est juste c est notre décision .tu partiras avec bidule truc machine en Bretagne .c est un pays misérable et je crois bien que tu nous supplieras de t envoyer dans un monastère oui plutot . Ca serai moins pire .puis tu prendrais le pain sec comme du jamboneau comparé a leurs crêpes. Prépare ton baluchon

puis regardant hermine dans sa baignoire

mmmmm tu sais avec l eau que tu portes une chemise ou rien ,c est pareil hein.t as pas pris un peu de nichon?
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Voyant faire le petit, Hermine ne résista pas à la tentation et aspergea le couple parental, copieusement.
La tempête imaginaire de tarderait sans doute pas devenir réalité, connaissant Raoul !

Est ce que tu as a connu Raoul patron pêcheur de Lorient ? Celui qui affrontait la houle, même les jours de mauvais temps ?
Hermine, vêtue d'une longue chemise blanche, trempait dans le baquet en compagnie de Lupin, chantant à tue tête, faisant des vagues, aspirant de l'eau et la recrachant par grand jet, comme une baleine pour le plus grand bonheur de l'enfant.
Elle avait trouvé des petits morceaux de bois mort et en avait fait des radeaux qui flottaient autour d'eux au gré des tempêtes inventées par la jeune femme.
Le rire du petit franc comtois ne cessait d'emplir la pièce et personne n'aurait su dire qui des deux était le plus heureux.

Hermine faisait rouler exagérément de R de Raoul, déclenchant immanquablement fous rire et éclaboussures.

Quand la porte s'ouvrit, ils ne l'entendirent même pas continuant à jouer, à chanter.
Qu'il était bon de se détendre après cette mésaventure Italienne. Qu'il était revivifiant de passer un instant avec son neveu.
Si Hermine avait pût arrêter le temps, elle aurait choisi ce moment afin de le prolonger encore et encore.
Elle savait que le temps leur était compté : l'enchanteresse écoutait le chants des sirènes de Rohan quand à Raoul, Blanca et Lupin, c'était le chant de voyages à venir qu'ils écoutaient.
Bientôt, il seraient séparés de nouveau et nul ne savait quand ils se reverraient.
Repoussant cette sombre idée, elle reprit de plus belle la chanson.

Hélas, une voix tonna et baleine et moussaillon, d'un seul élan regardèrent vers la porte.

mais t'as finie....t'es infernale ...!

Penchée, pour ne pas dire cassée, le front plissé, elle tendit le bras comme pour poser la main sur ses lèvres.

Mais chuuuttt!! moins d'bruit! j'entends rien!

L'oreille contre le bois de la porte, elle tentait de percevoir des bribes de la conversation qui était tenue en toute discrétion.

C'en était frustrant pour la donzelle, car la plupart du temps, elle n'entendait que du brouhaha entrecoupé de mots: breton... à coup sûr, on parlait d'eux.. .éducation...là, ça d'vait concerné Scorpon...Pour le reste, la voix grave de Raoul restait intelligible, comme la plupart du temps, quant à celle de Blanca, si douce, ne lui parvenait que trop étouffée.

Raaaaaaaaa @--?@@?@ .qu est ce que vous faite la sous moi vous? hors de question que je vous engrosse pour redorer le blason de votre miserable bretagne .mmmmm on a quelques choses a vous dire avec la corvinus


La porte venait de s'ouvrir, un peu trop vivement, et notre bretonne, un peu trop appuyée contre son bois, en perdit l'équilibre.

l'autre urluberlu à qui elle devait sa chute butant sur elle s'effondra de toute sa masse.

Rhaaaa mais r'tirez vos sales pattes! vieux dépravé!! Pouvez pas r'garder où qu'vous allez?? Fouttu chacal, z'auriez pu m'tuer!
Deux fois dans la même journée, avouez qu'y a d'l'abus!

Poussant de toutes ses forces sur ses épaules, elle le délogea sans ménagement, résistant à grande peine à l'envie de le piétiner en se relevant.

Remise debout, mais pas de ses émotions, elle lissait sa tenue, aux cotés de son mari qui réprimait un sourire moqueur, du genre
"qui qu'avait encore raison?"

Humm Humm... bon alors? z'aviez quéqu'chose à nous d'mander? Blancounette! on t'écoute ma chérie!!
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Le raoul avait parcouru une bonne partie de la ville. Mais nulle trace de sa petite tête blonde . Il était donc revenu sur le port ,tout près de la ou la famille darc logeait . Les mains sur les hanches ,il ne savait plus vers ou aller quand il entendit le son le plus horrible,le plus strident,le plus inhumain qu il lui est été donné d entendre .c était la voie d hermine.

.RAOULLLLLLLLLLLLLLLLLLLL ATTENENENENEND !!!!!!


il se retourna vers elle ,la barbiche encore frisotante d horreur .


heyyy t as fini de crier . Tu vas l effrayer ,ca m étonne pas qu il veuille vous fuir,si y avais pas ma charogne je l aurai suivi tiens .mmmm bon en attendant séparons nous pour le chercher mais fait toi discrète hein .enfin autant sois peu que tu le puisse

Il posa une main sur le séant de l hermine et la poussa pour l exhorter a aller vers cette direction .

Pendant ce temps ,la nuit tombait petit a petit et l inquiétude du raoul grandissait avec elle . La ville était rempli d ostrogoths et il imaginait déjà son nain enchainé pres a etre vendu sur un quelconque marché aux esclaves de Médine Tombouctou ou saint paul de léon .
En attendant il fallait trouver un truc. Il eu l idée de l appâter .Il attacha une pomme ,fruit dont raffolait lulu, au bout d un long fil . Il la jetait a droite a gauche puis la ramenait vers lui espérant voir le petit monstre y courrir apres . Il fit cela des dizaines de fois .Allant jusqu a jeter le fruit sur les ponts des différents bateaux qui étaient présents dans ce misérable port.

[/b]
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Oh! Pardon mes amis!! Merci pour votre aide!

Ah ben n'eo netra, Blanca!! c'est tout naturel...

Bon en même temps, ils n'avaient rien fait d'extraordinaire, à part dépépiniser la tenue de voyage de la Zab.

Tiens, d'ailleurs, vous qui avez des enfants... Comment est-ce qu'on pourrait faire comprendre à notre fils qu'il ne doit plus disparaître ainsi? Je crois qu'il aurait vraiment besoin d'une punition exemplaire là. Seulement... j'avoue que je me sens complètement démunie. Je ne sais plus quoi faire pour qu'il m'écoute!

Ouille aie aie!! mais euh.... enfin... c'est compliqué t'sais....c'est pas comme si nous étions les parents d'Lupin... pis...

Même pas pu finir sa phrase, l'autre bougon lui coupant sûrement délibéremment la parole.

Bon vous les bretons vous bougez pas .je crois que pour une fois vous allez etre utile a quelques chose .c est un miracle. je ne vous demande pas comment éduquer notre fils contrairement a ce que demande stupidement ma femme .pour l éducation on sais bien que les bretons n y connaisse rien y a qu a vous regarder pour voir ce que ca a donné .;;Non j ai ma petite idée mais faut que j en parle a ma charogne.

Et la porte se ferma sur leur nez, d'une manière qui ne laissait aucune équivoque sur l'envie de Raoul, de voir les bretons se mêler à leur conversation.

Eh ben... j'sais pas ce que tu en penses mon roudoudou, mais peut toujours s'brosser pour qu'on soit ses témoins à son mariage , à ce vieux machin!! Si c'est ça qu'il complote, évidemment! car pas l'tout de nous mettre notre Blanca dans une situation embarassante mais j'espère bien qu'il va enfin assumer son rôle, ce drôle!

Pour elle, il était évident que l'enfant manquait d'un exemple à suivre, ou plutot que le seul qu'il avait, venu de son géniteur, ne pouvait lui être d'un grand secours dans son éducation.

Guettant l'aval sur le visage de son aimé, elle patientait depuis un moment, quand n'y tenant plus, elle colla son esgourde à la porte en question... Plissant le front sous la concentration, elle tentait d'obtenir quelque début à ses interrogations multiples.
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Le raoul avait écouté avec la plus grande attention ce que lui disait sa corvinus .il buvait presque ses parolse quand soudain il se rendit compte qu il y a encore peu il lui aurai même pas demandé son avis . Ce petit moment de faiblesse le tracassa quelques peu .mais bon.Au final sa charogne ne disait rien d autre que ce qu il avait dit . et le fait qu elle propose les quatre ostrogoths pour l accompagner ça allait de sois .

bien sur que les quatres gugusses vont l accompagner .c est pas moi qui vait mettre les pieds en Bretagne . j ai pas mérité ce supplice ...puis ils seront peu être pas assez de quatre .tu pensse bien que notre lulu ,un seul breton il aura vite fait de l endormir.

par contre il écouta les dernières paroles de sa corvinus avec fierté .

Et puis j'ajouterai que la punition, puisque c'en est une, ne devra prendre fin que lorsque nous aurons l'assurance qu'il sera devenu un Darc digne de ce nom!

La flatterie était si énorme qu il entendit pas la derniere phrase ou ils étaient censé aller en Bretagne pour le récupérer .heureusement parce que la ,il aurait bondi .comme si ils pouvaient pas le leur ramener ses feignasses.

mmmmm bien bien je crois que nous sommes d accord ,si nous allions leur annoncer?je te laisserez leur expliquer .tu comprend mieux leur langue de barbares que moi

La décision était prise ,le raoul ouvrit la porte quand il entra en collision avec un objet non identifié . les voila tout deux au sol lui sur elle

Raaaaaaaaa @--?@@?@ .qu est ce que vous faite la sous moi vous? hors de question que je vous engrosse pour redorer le blason de votre miserable bretagne .mmmmm on a quelques choses a vous dire avec la corvinus
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Le navire était plus grand qu'il n'y paraissait. Une fois sur le pont, Lupin avisa une volée de marches qui s'enfonçaient vers les profondeurs de la coque. Il tenait toujours son petit sac contenant son ver de terre nommé Alfred dans la main.

Allez viens, Alf, on va voir si on trouve un trésor...

Et il commença à descendre les marches. Le temps d'habituer ses yeux à la pénombre, il se mit à distinguer un étroit couloir, le long desquels étaient distribuées quelques portes. Il avança prudemment mais apparemment tout l'équipage était descendu à terre et il n'y avait pas âme qui vive.

Il poussa l'une des portes qui s'ouvrit sur une cabine malodorante. Continuant plus loin, il aperçut cette fois des fourneaux et de multiples jambons et autres charcuteries pendues au plafond par une porte entre-baillée.

Héééé on dirait bien qu'on a trouvé l'endroit le plus intéressant, Alf!

Il entra dans la cuisine, vide, et grimpa sur un tabouret pour décrocher le jambon de Parme qui pendouillait au-dessus de lui. Celui-ci, trop lourd, lui échappa des mains pour tomber dans un BAMM! sur la table. Lupin se dirigea alors vers un fût qui se trouvait non loin, et plaçant sa bouche en réceptacle sous le robinet, l'ouvrit.

C'était du jus de pomme qui faisait *hips*!! Glou, glou, glou...

Lupin entendit soudain des pas dans le couloir. Il eut tout juste le temps d'attraper le jambonneau et de se cacher sous la table quand un gros type bedonnant déboula dans la cuisine.

Porca miseria! Cos'è successo qui? Ucciderò quello che ha lasciato aperto...*

L'homme se précipita vers le fût pour fermer le robinet qui fuyait abondamment sur le sol, laissant échapper son précieux nectar.
Lupin retenait sa respiration et restait bien caché sous la table, serrant contre lui son jambonneau et son sac contenant Alfred.

Ne fait pas de bruit Alfred, il nous donnerait à manger aux requins sinon! fit-il à mi-voix.

L'homme continua à s'exclamer dans la langue des barbares et ressortit de la cuisine. Lupin sut que le moment était venu de filer en vitesse, et déboula de sous la table dans le couloir. Personne à gauche, personne à droite... Il refit le chemin inverse et se retrouva à nouveau sur le pont.

Alors qu'il débouchait de l'escalier, il se retrouva face au cuisiner, accompagné de deux autres marins à l'air peu commodes, qui le fixaient avec des yeux ronds.

E tu chi sei?**


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Montpellier,ses tavernes glauques ,ses jardins emplis de chardons , son port qui se prend pour celui d Alexandrie alors qu il est juste bon a recevoir quelques barcasses vermoulues .Ces vignes qui produises du vinaigres ,son marché aux épluchures .enfin bref y avais rien a foutre dans cette villes qui rejoint celles de bretagnes au panthéon de la médiocrité.
heureusement se cauchemar allait prendre fin et raoul et sa charogne partaient vers des horizons tout aussi néfastes .le rat n attendait rien de bon de ce nouveau départ . Enfin l important c était d etre surtout avec celle dont il partageait la vie ainsi que son nain avec qui il était dur mais qui le faisait faiblir chaque fois qu il le regardait.

La corvinus revenait de ses courses et vint l embrasser dans le cou .En d autre temps il l aurait remballé mais il avait appris a aimer cette petite attention.


Coucou mon Rat-bougri! C'est moi!

ben je voie bien que c est toi ,c est pas la reine d Angleterre.mmmmm tu as acheté quoi encore .tu vas me saigner jusqu au bout.Des olives??? mmm j aime pas les olives

mais quand il la vit faire ses lancer de noyaux ,il trouva beaucoup plus d intérêt a la chose et quand il entendit la cible raler et reconnue la voie stridente de zabou ça en devint carrément orgasmique .

Nan mais Blanca!!! c'est toi?? tu as vu? dis lui voir qu'il se calme à ton vieux!! il aurait pu m'blesser!!! l'est tout d'même pas bien, j'te l'dis moi!! cracher ses cochonneries par la f'nêtre!! il aurait pu atteindre une ptite vieille!

a ses mots il attrapa des melons et s approcha de la fenetre

heyyyyyyyyy tu as fini de bramer comme une ostrogoth que tu es .sache que si ca avait été moi c est pas des noyaux que j aurai jeté mais des cailloux .tu as du bol j en ai pas sous la main. par contre...

il attrapa deux ou trois melon et commença a la bombarder;avant de refermer la fenêtre. Le raoul avait cette faculté de passer tres vite d une chose a l autre ;et il lui vint de suite a l esprit les mots qu avait dit sa corvinus a propos de leur blondinet.Il pris un visage encore plus grave que d habitude ;Son front était ridé par l inquiétude car il l avait envoyé nulle part et surtout pas couper du bois .

mmmm moi non plus j aime pas ca ;tu l as rendu tellement naif cet enfant qu il est capable de parler au premier étranger qui passe. mmm vais le chercher et je t jure que je vais lui faire passer l envie de pas rentrer a l heure

ni une ,ni deux il attrapa une veste et dévala les escaliers .il allait arpenter cette misérable ville .tout d abort le parc,puis le marché et enfin le port .Il l appelait .parfois mielleux parfois menaçant

darrrrrrrrrrrrrrrrc mortecouill ou est tu que je te botte le cul ?.......(puis).......petit petit petitttttt ,viens chercher ton jus de pommes
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A vrai dire le raoul etait guère plus débraillé que l habitude .Mais quelques indices toutefois laissaient a penser qu il c était bel et bien battu .de ci dela des lambeaux de jambon pendaient et il manquait un bras a sa chemise . Et voila que quand ils se pointèrent la corvinus cru qu ils c étaient amusé.

Mais vous sortez d'où, bon sang!?

devant une telle remarque il eu la barbiche qui frisota

ben qu est ce que tu crois? qu on sort du cirque ou on est allez voir la femme a barbe?pffffff y avais hermine pour ca hein...non j ai du rosser une vingtaine d ostrogoth au moins qui voulaient enlever ton fils pour je ne sais quel marché au esclaves (regarde lupin) il dit rien la mais il a pris une bonne rouste

il regarda avec la plus grande attention quelle serait la réaction de la corvinus .....bon déjà elle ne c était pas jeté sur lui pour le bisouiller et pleurnicher ce qui n était pas si mal que ca ...mais quand elle ouvrit la bouche le raoul ne pu s empêcher de lever les yeux au ciel .c était pitoyable il ne pu s empêcher de l imiter ironiquement

mon bout de choux gnagnagna c est mal tres mal gnagnagna gnagnagna manque plus que si tu recommence panpan culcul pffffff

il alla attraper une bouteille d eau de feu dans un coin et s en jeta une grosse rasade dans le gosier pour ce remettre .la conversation continuait entre tous .Avec un tel chahut comment voulez vous que le petit s y retrouve?.Pour le raoul y avais pas mille chose a faire une bonne rouste et une punition s imposait . Il resta a l écart quelques instant .Déja éloigner le petit etait une bonne chose et quand il entendit qu hermine allait lui filer un bain il eu les poils qui s hérissèrent .Ca c est terriblement cruel pensa t il ?mais bon le nain l avait bien mérité .cela ne suffisait pas.
Enfin il revint dans la conversation pour remettre de l ordre a tout ca.

Bon vous les bretons vous bougez pas .je crois que pour une fois vous allez etre utile a quelques chose .c est un miracle. je ne vous demande pas comment éduquer notre fils contrairement a ce que demande stupidement ma femme .pour l éducation on sais bien que les bretons n y connaisse rien y a qu a vous regarder pour voir ce que ca a donné .;;Non j ai ma petite idée mais faut que j en parle a ma charogne.

il attrapa sa charogne et la tira par le bras vers une pièce a coté .non sans avoir fermement claqué la porte

Bon Ma corvinus .tu as dit une chose censé quand même parmi les âneries .notre nain doit se forger le caractère et a besoin d une punition .Pour cela il faut tout d abort l éloigner de tes jupons .parce que l éducation que j essaye de lui donner rudement ne vaut rien si par derriere on le caresse dans le sens du poil .Donc voila ce que je te propose .NOtre petit a la bougeotte ,il veux découvrir le monde et bien soit .Envoyons le en Bretagne .l endroit le plus misérable de la terre . Il va s y ennuyer . La médiocrité de l environnement et des bretons va faire que dans un mois il va nous supplier de revenir le chercher . par contre le danger c est de savoir quand aller le chercher .faudrait pas qu il se suicide devant tel spectacle aussi .

tout en parlant il marchait de long en large en se grattant la barbiche et en regardant le sol .enfin il s arrêta plongea son regard dans celui de la corvinus et attrapa ces mains entre les siennes

alors tu en dit quoi?
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Blanca sentait l'inquiétude monter progressivement lorsqu'elle entendit Zabou répondre:

Lupin? euh non, pas d'puis ce matin. Il voulait aller chercher des vers pour aller à la pêche

Blanca n'écoutait plus. Son cerveau commençait à s'emballer. Et si il lui était arrivé quelque chose? Si il avait été enlevé? Si quelqu'un l'avait reconnu ou avait su son nom et avait décidé d'exiger une rançon? Ou si il était tombé dans la mer? Le pauvre gosse ne savait pas encore nager! Et puis au mois de novembre l'eau commençait à devenir froide, il risquait de mourir de noyade ou d'hypothermie!

Blanca aurait du être plus sévère avec lui. Voilà ce que ça lui rapportait de laisser son fils gambader à sa guise et au gré de ses envies. Raoul avait raison, elle en avait fait un gamin sans peur et sans limites à force de lui passer tous ses caprices. Elle reprit ses esprits à l'instant où Zabou disait:

T'fais pas de mouron Blancounette!! ton gamin tient de toi! l'est malin, il saura bien rentrer avant la nuit.

L'est peut-être malin mais il est tête en l'air aussi! Et puis il n'a que six ans...

Bon sang! se dit-elle. Qu'est-ce que je fiche encore ici au lieu de le chercher! Aussitôt elle s'éloigna de la fenêtre et descendit l'escalier quatre à quatre pour débouler dans la rue.

Elle vit Hermine qui s'éloignait pour aider Raoul dans ses recherches vers le port. Blanca regarda la ruelle marchande qui s'enfonçait plus avant dans le bourg et décida de la suivre. Mais avant elle se tourna vers les deux Bretons:

Vous pouvez faire le guet ici vous deux? Au cas où il reviendrait de lui même... Et si ça arrive, envoyez-moi Moumoute pour me prévenir! fit-elle en désignant le caniche couvert de cendres et de crottin qui jouait de la truffe dans un tas d'épluchures à quelques pas de là.

Blanca s'éloigna vivement dans la ruelle, demandant à chaque marchand:

Vous n'auriez pas vu un petit blond?

Mais invariablement les gens secouaient la tête. La nuit se mit à tomber progressivement et une fois tombée, Blanca dut se rendre à l'évidence, le petit Lulu n'avait pas passé par le marché.

Le Raoul avait mis en œuvre son stratagème pour appâter son nain . il jetait sa pomme sur le ponts des différentes barcasses avant de la ramener a lui en tirant sur la ficelle .Mais jusque la il avait fait choux blanc ,et au fur et a mesure qu il avançait et que les bateaux a tester se faisaient plus rare ,l inquiétude grandissait en lui au point qu il en avait son estomac qui se nouait.

Justement voila l avant dernier du quai qui se présentait a lui .Un espece de rafiot tout juste bon a pêcher des sardines pensait il,avec un fanion aux couleurs ridicules qu il assortirait même pas pour ses slips.
Il jeta donc sa pomme sur le pont avec application et s attendait une nouvelle fois a être bredouille ;mais quand il tira sur la corde celle ci se tendit .Il avait bel et bien attrapé un gros poisson .A l autre bout les marins tenaient le projectiles entre leur main .intrigué par l arrivée du projectile a leur bort
Le raoul commençait donc a tirer sa ficelle quand il vit débouler son fils a toute vitesse de la passerelle un jambon presque plus gros que lui entre les mains . "Tiens un jambon avec des jambes se dit il avant de réaliser" .Il etait pret a recevoir son fils entre ses bras tellement il avait été inquiet ,avant de lui foutre une rouste mémorable .Mais il en eu pas le temps quand celui ci s étalla a ses pieds en demandant son aide


Papa!? Mimine!?Au secooooours!

Le "saigneur" des rousses releva la tête juste le temps de voir débarquer trois gugusses dont un tenait sa pomme tandis qu un autre gueulait dans un dialecte incompréhensible.


AFFERRATE QUESTO LADRO!!!**

par les braies ensanglantées de ma grand mère ,des ostrogoths, je vais vous faire voir ou vous pouvez vous le mettre votre qusto machin .espece d esclavagiste,voleur d enfant, vous emporterez pas mon Lulu dans vos contré barbares

pour le Raoul la situation etait claire ,les trois gugusses avait mis la main sur le petit pour le revendre a un de leur chef et le faire marner dans une de leur oasis .Il attrapa le jambon et s en servit comme d une massue en le faisant virevolter au dessus de sa tête .PIF PAF ,manchette a gauche ,manchette a droite .a chaque coup de jambon des morceaux de viande de celui ci s éparpillaient .Bientot les trois homme se retrouvèrent a terre la gueule en biais ;dans la main du raoul il ne restait plus qu un os .Il le regarda dubitativement en se retournant vers son fils

MMMM c est bien de la camelote leur bidoche .Je sais pas ou c est que tu a trouvé ca mais tu es la honte de la famille devant un choix si médiocre Chez les darc on est boucher de pere en fils .on est pas des charognards.....Merci de ton aide hermine .

Il pu enfin regarder son fils tout penaud au sol.Le raoul hésitait entre la colère et le soulagement.

TU te rends pas compte de l inquiétude que tu as donné a ta mère(occultant la sienne qui etait tout aussi grande).si je t avais pas trouvé elle m aurait chouinné dans les oreilles toutes la nuit. Puis tu te serai retrouvé a arracher des chardons au milieu du désert avec ses ostrogoth

Il l attrapa par le col et le souleva .il leva la main et lui foutu une torgnolle.Il faudrait certainement toute la science d hermine pour enlever les rougeurs sur ses fesses

Putain tu l as pas volé celle la, c est quoi ce jambon au fait? on te nourri pas assez ou quoi? vais te ramener a ta mere. viensss .suis sur qu elle te consolera cette cruche pfffffffff .a moi la répression ,a elle le joli role pfffffff

le lupin sous le bras ,ils purent quitter enfin le port .
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Petit prince !!!! Enfin !!!!

Hermine aidait depuis longtemps, à présent, Raoul dans la recherche de son fils.
Au début, le stratagème mis en place par l'homme l'avait fait rire, à présent, plus rien ne lui aurait arraché un simple sourire à part la vue de l'enfant introuvable.

Quand enfin, il parut, elle n'eu le temps de réagir que déjà trois molosses italiens l'air patibulaire avançaient droit sur eux, criant dans leur langue d'arrêter ce voleur.

De peur, Hermine se fit pipi dessus , elle avait la vessie capricieuse depuis quelques jours : rires et peur la faisait se déverser partout, n'importe quand.
Allez savoir pourquoi !

Heureusement, sa houpelande camouflait le tout. Elle se décala mine de rien, laissant une petite flaque non loin de Raoul qui au même moment donnait une fessée mémorable à son fils.
Elle savait que c'était la peur de le perdre qui parlait dans cette rouste mais cela lui fit mal pour le petiot cependant.
La maline Hermine se dit qu'il fallait se servir de tout cela à son avantage et discrètement, elle aspergea Lupin d'eau de mer.

Raoul, doucement ! Regarde, il en fait pipi sur lui, le pauvre !
Et ne traite pas mon amie de cruche !!! Et attend moi !!! Rustre !!! bourreau d'enfant !!!

Ouf, l'honneur était sauf : la marre était rejetée sur le dos de l'enfant, ça lui apprendrait à leur faire des frayeurs comme celle qu'ils venaient tous de vivre.
Elle réussit à dépasser, non sans mal le rat des champs, son souriceau sous le bras et appela Blanca afin de la rassurer.

Blanca !!! Blanca !!!! Lupin est sain et sauf, nous l'avons retrouvé ! Vient vite !!!

Montpellier, ses tavernes, son jardin aux plantes, son port, ses vignes, son marché aux épices... Il y avait de quoi faire dans cette ville.
Mais déjà le séjour touchait à sa fin, il était temps de reprendre la route vers l'Est, route pleine de promesses et de promesses: les dangers, elle préférait les laisser aux autres, rencontres plus ou moins heureuses, déménagement, emménagement....

Bref, Zabou attendait beaucoup de ce voyage. D'abord oublier ses dernières (més)aventures en Italie et, ensuite retrouver sa maisonnette avec vue sur l'Our et s'y réinstaller avec son roudoudou et sa moman, après avoir aidé sa frangine et son simili beau-frère à emménager dans la plus belle région du monde, Breizh. C'est ce qu'il y a de bien dans les voyages, il y a un début, et enfin une fin, mais surtout énormément de rebondissements, de changements de programmes, de décisions absolument géniales.

S'en allant au marché aux vins, toute persuadée qu'elle était que sa frangine était enceinte, et en pensant au banquet qu'ils devraient organiser lors du mariage qui devenait par le fait incontournable, elle avait les idées qui filaient à vive allure..

Bon j'ai dja du vin de Toscane, pour aller avec les viandes grillées....m'faudrait bien du blanc, pour se marier avec les poissons....Un Bourgogne devrait faire l'affaire.... et du Bordeau, pour les fromages...

Toute à ses reflexions, elle passait sous la fenêtre d'une auberge, ne prenant pas attention aux borgborygmes qui s'échappaient d'une fenêtre à l'étage. Sûr autrement qu'elle aurait reconnu la voix d'un Raoul grincheux à ses heures, grognon aux autres qui répondrait à la voix bien plus suave et claire de sa douce Blanca.

Aïe ouille!! mais qu'est cé qu'ça! on m'assassine??!!

La main sur le sommet de sa caboche, sur laquelle était venu ricocher le noyau d'une olive machouillée, elle se massait la région occipito temporale meurtrie, tout en cherchant l'origine du bombardement dont elle venait d'être la victime.

Levant donc les yeux, elle apperçut Blanca qui s'était approchée de la fenêtre pour voir , sans aucun doute, à quel jeu passionnant s'adonnait son rat-gondin. Il était bien évident que jamais la jolie brunette ne ferait ça elle même.

Nan mais Blanca!!! c'est toi?? tu as vu? dis lui voir qu'il se calme à ton vieux!! il aurait pu m'blesser!!! l'est tout d'même pas bien, j'te l'dis moi!! cracher ses cochonneries par la f'nêtre!! il aurait pu atteindre une ptite vieille!
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Hermine sourit à Blanca qui enlevait Lupin pour le sécher et écoutait tout ce qu'elle disait à son fils.
Quelle ne fut pas sa surprise quand elle comprit que l'enfant lui serait confié.

Cependant, elle cacha sa joie, sachant combien Blanca devait avoir son coeur de maman déchiré.
Mais boudiou qu'elle était heureuse !!!!! Petit Prince venait à Rohan !!! Petit Prince venait à Rohan !!!!!

Toute à sa joie, elle sortit du baquet, dégoulinante.

La jeune femme aurait pût s'offusquer de la réflexion de Raoul qui la reluquait mais elle l'avait pris l'habitude, depuis longtemps, qu'il la voit dans son plus simple appareil, prenant un malin plaisir à gâcher ses ébats, dans les tavernes, en entrant, s'asseyant, regardant, commentant , faisant redevenir mou la plupart de ses partenaires.
Seuls quelqu'uns avaient eu l'audace de faire fi de sa présence.

Elle posa ses mains sur ses seins :

Hum, peut être un peu, oui mais ils restent magnifiques !