[RP] "Les Automnales mainoises"

J'étais un peu impressionnée devant tant de personnes.

J'admis, facilement, que les discours étaient magnifiques. Je n'en étais pas arrivée la, mais je voulais juste associé ma condition aux couleurs de l'automne.

Je placardais mon petit poême, affiché à Mayenne, ma ville de naissance.





toujours du même avis?

Bonjour Mesdemoiselles et mesdames.

La seconde épreuve du concours est achevée et aujourd'hui commence la dernière!

Place a la toute dernière épreuve, l'épreuve artistique ou démonstration de talent.

Vous allez devoir nous montrer un talent particulier que vous avez.
Je rappelle qu'il peut s'agir de:
-Chanteuse
-Cuisinière
-D'adresse (jonglage ou autre)
-Couturière
-Ecrivain
Etc...

Vous aurez 4 jours également puis s'en suivra les votes des habitants pour élire notre "Princesse d'Automne 1459"
Bonne chance.
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La grandeur des actions humaines se mesure à l'inspiration qui les a fait naitre.

Pour cette dernière partit de sa présentation, elle avait fait appel à deux amis Enguerrant et Blaise.

Ces derniers menaient un attelage tiré par deux bovins. Sur la chariotte des hottes remplis de raisins.

Traditionnellement, les femmes foulaient le raisin à pieds nus dans les cuves qui étaient souvent installées sur les lieux de la vendange, mais pour l’occasion Peaucelière avait décidé ses amis de l’aider pour installer une cuve et porter les hottes.

Une hotte sur le dos d’où dépassait quelques grappes bien appétissantes, Peaucelière suivie des deux compères s’avancèrent et grimpèrent sur l’estrade en chantant une ritournelle
Cré vin dieu qu'la hotte c'est dur
Plus ça monte plus c'est dur
Plus c'est plein plus c'est dur
Cré vin dieu qu'la hotte c'est dur

Oh oh oh couper du raisin
Le matin ça met d'entrain
Surtout quand ça vous glace les mains
La rosée du matin
Hey porteur !....
* paroles Les Zouilles. Les vendanges

L a cuve installée sur l’estrade, c’est une peaucelière souriante, qui prit la parole.

Noble assemblée, savez-vous fouler le raisin à la mode, à la mode ?
Savez-vous fouler l’raisin à la mode de chez nousss
Non.. je vais donc vous le conter.
Ce qu'il faut faire tout d'abord, dans notre fouloir, c’est le grand cuveau là dit-elle pointant du doigts la cuve en bois trônant au milieu de l’estrade, c'est érafler le raisin, c'est-à-dire le séparer de la rafle.
La rafle étant ce qu'on appelle la tige, la grappe nue quoi. Puis on fait tomber les grains de raisin dans la cuve fouloir.
Ben oui, si on laisse la grappe entière on risque des blessures aux pieds et du sang peut se mélanger au jus...hum...ne tentons pas la Créature-Sans-Nom.

Ensuite, il faut donc fouler ce beau raisin pour éclater les baies, au fur et à mesure nous récolterons par l'ouverture le jus et la peau, pulpe et les pépins que nous passerons au pressoir.

Ici, nous recueillerons le jus récolté, qui pourra être bue immédiatement afin de faire goûter à vos palais la production immédiate.

Enguerrand et Blaise durant les explications de Peaucelière, s’étaient affairés à placer la cuve sur le milieu de l’estrade et à y déverser les grains de raisins. Cette dernière était pourvue d’une ouverture à sa base laissant passer un tuyau qui plongerait dans un récipient afin de recevoir le jus.

La cuve était pleine de raisins parés de teintes ambrées, violacées, couleurs soyeuses sous le soleil feutré de ce mois d’Octobre.

Peaucelière passant devant les badauds, offrait en passant un grain de raisin détaché des grappes qui ornaient sa robe éphémère. Puis relevant sa jupe de vendanges, ce qui eut pour effet de dévoiler aux regards ses jambes délicates, tout en sautillant joyeusement elle retourna sur l’estrade et grimpa dans la cuve.

Voilà beaux messires et belles dames, pour avoir du bon jus, il faut piétinez, piétinez…
Oui, bien sûr, pieds nus ! et encore, vous savez que dans certaines régions pas très loin de chez nous, de jeunes hommes foulaient nus le raisin ? Si si croyez-moi, souvent en période de vendanges, certaines familles se réconciliaient, autour de vins nouveaux, des vins de l'année, ça puait le raisin pendant huit jours ; ils en mangeaient tant, que les femmes se troussaient et les hommes posaient culotte, au pied de chaque haie ; "

Tout en discourant elle portait de tout son poids plume alternativement sur chaque pied.

Sa main cherchait l’épaule de Blaise où d’Enguerrand si d’aventure elle manquait de perdre l’équilibre. Le jus du raisin s'échappait par l’orifice et recueilli dans un pichet.

Continuant sur ces anedoctes, voyant bien que certains appréciait les histoires coquines…

Les amoureux tout barbouillés de raisin s'embrassaient à bouche que veux-tu et cela se terminait par des jeunes gens soûls qui se mettaient tout nus et foulaient le raisin dans l'ambiance joyeuse que vous imaginez."
Cà vous laisse bien songeur pas vrai ???

Quand plusieurs pichets furent remplis, elle sortit de la cuve, les jambes ruisselantes de jus écarlate, et saisissant un pichet et des gobelets, vint parmi l’assemblée faire gouter le jus fraichement foulé.

Un p’tit verre M’sieur Mokoton ? et vous m’dame Esquimote, allez ..laissez-vous tenter, quand la matière première est bonne, ça peut point faire de mal par où sa passe !!!

Ayant fait le tour des badauds, elle revint sur l’estrade où ses amis avait nettoyé et enlevé la cuve.

Voilà noble assemblée. En espérant que ma démonstration vous as plut, je vous souhaite un bon mois de Novembre !!

S’inclinant poliment, elle rejoignit ses amis au bas de l’estrade.

Pélipa venait d'apprendre l'état grave du père de son enfant. Coup dur. Il avait laissé plané le doute sur sa survie. C'est le coeur serrée qu'elle continuait le concours.

Elle se présenta devant le jury.

Hm, je suis Patissière à Laval.
Assez réputée, les habitants viennent à l'Attrape Coeur gouter mes spécialités.

Je vous propose donc un gateaux délicieux, une recette de ma grand mère, améliorée . Il représente au mieux l'automne car il est composé des fruits de saison. La chataigne, le marron, la noisette.

je l'ai nommé "Délice d'Automne".



C'est un gateau praliné aux noisettes, avec une mousse au chocolat, une préparation aux chataignes. Une plaque de nougatine en son milieu pour ajouter du croquant. Sur le dessus j'ai dressé une châtaigne confite.

Pélipa les laissa gouter.

Bon appétit !

Innalya était contente qu'enfin la dernière épreuve commençait:

Mon plus grand talent est pour moi la peinture sur corps, j'appelle cela le bodypainting. Pour moi dessiner c'est toute ma vie mais pouvoir reproduire quelque chose sur une personne je trouve cela formidable et j'adore ça. Je vous mets ici quelque une de mes oeuvre:

Bon allez... dernière épreuve et après c'est fini...

La brune avait lu la liste proposée par Mokoton, mais aucun des talents cités ne lui correspondait. Il fallait pourtant qu'elle fasse quelque chose... Oui, mais quoi? On lui avait expressément dit que la lice n'était pas un talent, et de toute façon, elle allait pas cochonner sa robe non plus. C'est qu'elle commençait à s'y habituer à cette robe.... Mais pendant ce temps là, elle savait toujours pas ce qu'elle allait faire: un gâteau à la noisette? Nan, même si ceux qu'elle faisait à Mayenne étaient réputés, cette idée avait déjà été prise. Une danse? Oula nan, son homme le savait, elle ne sait pas danser, et y'a une différence entre danser et se trémousser. Mauvaise idée donc. Un chanson? Pis quoi encore? Là, c'était mal barré...

Bon, c'était bientôt à son tour de passer... Elle observa attentivement les autres participantes, bluffées par leur prestation. Encore une épreuve où Eva ne serait pas à la hauteur. Mais qu'importe. Pendant qu'elle les regardait, Eva triturait dans ses doigts une petite poule taillée dans du bois, un petit jouet appartenant à son fils qui avait atterri on ne sait comment dans sa poche, fabriqué et offert par son défunt ami Vinicol à l'époque où elle était sa tavernière...

Et là, le *TILT*. Un talent, elle en avait un! Bon là c'est clair, la robe allait sérieusement la gêner, tant pis, improvisation n°3.

Une fois que ce fut son tour, elle se dirigea directement vers la buvette, faisant signe au public de la suivre... Appréhension rapide de son terrain de jeu, nombre de fûts largement suffisant, comptoir assez large... c'était parfait... Elle se lança donc dans sa propagande...

"Je suppose qu'après avoir goûter cet appétissant gâteau, vous devez avoir soif? Ça tombe bien! J’excelle dans l'art du "glissé de chopines"!!! Allez-y approchez!!! Bière à la noisette pour tout le monde!"

Large sourire à l’assistance, avant de commencer à enchainer remplissage/glisse/remplissage/glisse, sans jamais perdre une seule goûte du précieux breuvage. Depuis le temps qu'elle était tavernière, elle avait "le truc", et avait même le temps de s'abreuver en même temps qu'elle faisait le service! Elle s'impressionna elle-même de réussir à gérer avec sa robe... Peut-être que ceci la déciderait à en porter plus souvent...

Après, à savoir si Mokoton allait prendre ça pour un talent!
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[Troisième et dernier passage, un peu de sérieux que Diable]


Ce genre de situation met en lumière l’infériorité de la noblesse dorée, qui ne sait rien faire de ses dix doigts. Que peut bien présenter une jeune demoiselle de dix printemps face à des concourantes plus âgées et plus douées les unes que les autres.
La brasseuse l’avait impressionné. Les pâtisseries bien connus titillaitent ses papilles. le bodypainting la perturbait. Quant au glissé de chopines, il lui avait arraché un éclat de rire franchement amusé : Gonflé!
Toutes avaient quelques chose à présenter, toutes excellaient dans des domaines originaux et variés. Alors comment oser passer derrière. Peut être l'ivresse naissante du publique aiderait ...
Faisant une liste de tout ce qu’elle savait faire, elle cherchait désespérément quelques chose à présenter. Voyons voyons, que faisait-elle de ses journées. Etudier le latin … difficile à mettre en scène, et elle n’allait pas obliger les spectateurs à assister à un simuli de messe en plus ennuyeux encore. Alors peut être la danse, n’avait-elle pas reçu des leçons de danse de salon ? Quoi qu’il faille des musiciens et d’autres danseurs pour ne point avoir l’aire ridicule seul sur scène … peu valorisant. Le dessin ? La broderie ? La pâtisserie… si c’est pour présenter un choux carbonisé autant oublier l’idée. Oh la musique ? Oui la musique ! Toute jeune fille de bonne famille apprend à en jouer. Le talant idéal.

Et au moment venu de présenter son numéro la demoiselle chuchote ses ordres au pauvre valet de Montdoubleau surchargé.

_ Doucement, faites attention, vous la désaccordez! Posez là au centre de la scène ! Délicatement corne de bouc !

La jeune demoiselle s’installe alors derrière l’instrument aux miles cordes cristallines, qu'elle attire contre son torse et prend une profonde inspiration. Elle offre un sourire crispé à l’assistance, de ses lèvres rougies à force d’être malmenées par de petites canines nerveuses.
Puis doucement, ses doigtes viennent frôler les cordes de sa harpe. La mélodie apparée d'abord mécanique, simple enchainement de mesures apprises par cœur à force de répétitions. Puis doucement, la jeune demoiselle se détend, elle ferme les yeux et laisse les notes la transporter.

Elle ne joue plus, elle interprète.

Le publique disparait, la scène aussi. Elle est seule, seule avec sa harpe, posée sur un nuage, elles flottent. Libre, libre comme l'aire. Libre comme le vent. Ses doigts courent sur les cordes, les pincent et les tirent. Les notes s’enchaînent et se mêlent et la demoiselle dodeline de la tête comme emportée par le rythme.

Puis la cadence diminue, doucement, tout doucement, les doigts ne font plus que caresser les cordes, laissant les trois dernières notes flotter dans l’aire.
La demoiselle ouvre les yeux et sourit, fière mais surtout heureuse.

La musique adoucit les mœurs parait-il, ce soir elle aura calmé la mégalomanie

Une gorgée de jus de raisin fraichement pressé, une bouchée de gâteau fondant, voilà qui n’était pas pour lui déplaire.

Et comment ne pas applaudir au lancer de chopines !! quelle dextérité dans le remplissage, lancée et sans une goutte par terre. Bravo Eva !!

Puis le tour vint de la damoiselle Innalya qui leur présentât des peintures… euhh… sur des corps… nus !!!

Diantre.. bien que les couleurs et les dessins étaient agréables aux yeux, que penser des modèles qui avait posés. Déjà que montrer la cheville était à la limite de l’inconvenance, là pour le coup elle en resta bouche bé..

Mais il fallait avouer que les tableaux étaient fort réussis.

Plongée dans ses réflexions de savoir comment les modèles avaient bien pu enlever toute cette peinture, où peut être les avaient-ils encore ad vitam Aeternam… là c’est une grimace qui ne pu que s’afficher sur son visage étonné.

C’est le grincement puis le son harmonieux des cordes d’une harpe qui l’as tirèrent de ses réflexions. Ohhhh mais c’est mon p’tit moussaillon. Se laissant bercer par la douce mélodie, elle aurait presque demandé à
Nicolette de poursuivre, mais les candidates attendaient…

Enfin… se penchant vers Mokoton était-ce la dernière candidate ?

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By esquimote at 2009-11-26

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Innalya resta bouche bée devant l’interprétation de dame Cebenna quel talent... Elle écouta jusqu'à la fin et fais un large sourire en applaudissant !

Clac Clac Clac Bravo Bravo Cebenna

Innalya siffla tellement elle avait aimée..

Cette musique était... cristaline.. envoutante..

Dommage que la damoiselle ne leur en ait pas expliqué d'où lui était venu ses sonorités. D'où elle était elle ne voyait pas bien, hormis un partenaire venu l'aider. Sur quoi donc posait-ils leurs mains ?

De fait les sonorités étaient bien agréables.

Répondant d'une inclination de tête à la demoiselle, elle griffonna sur une feuille. Il semblait que toutes les candidates aient fait leur présentation.
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By esquimote at 2009-11-26

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Innalya sourit à Cebenna

Oh oui avec grand plaisir

Bonjour mesdames, indisposé par la maladie j'ai du m'absenter brièvement.
Alors maintenant que toutes les candidates sont passées et elles ont eu plus de temps que nécessaire, je tiens tout d'abords a vous féliciter s'était impressionnant et très agréable à regarder, écouter, boire ou manger.

Les votes vont être ouvert mais je tiens a apporter une petite information concernant les prix:
50 écus pour la gagnante
30 écus pour ses dauphines (première et seconde dauphine)
15 écus pour les autres participantes en remerciement de leurs efforts.
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La grandeur des actions humaines se mesure à l'inspiration qui les a fait naitre.

C'est bon les votes sont ouverts!

Un courrier va etre envoyer aux habitants du Maine pour les en informer.

Bonne chance
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La grandeur des actions humaines se mesure à l'inspiration qui les a fait naitre.