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[rp] dispensaire Saint-Ptôme

Praline
Mousse regarda ursus arriver.

Je suis tombée
J'ai bobo ma main
Lé bleue
Ya pas de plaies
Je peu bouger mes doigts


Mousse lui montre sa main craintive.

Tu peux me guérir ? Dit-elle suppliante
Ursus
Ursus se retenait pour ne pas éclater de rire. Après les membres coupés, les os rompus et tout le sang versé sur les champs de bataille, les bobos des enfants étaient comme le printemps après le plus rude des hivers. Mais, il fallait montrer de la compassion car les petites blessures témoignaient parfois de peines plus profondes, des blessures de l'âme qu'aucun onguent ne parviendrait à cicatriser.

Ursus fit entrer Dame Childesinthe et la petite Mousse. Il leur demanda ensuite de s’asseoir sur une chaise puis se lava les mains comme il le faisait avant chaque opération.

Il s’approcha ensuite de la fillette et prit délicatement sa main dans la sienne. Il fallait la mettre en confiance et lui faire comprendre que ses maux n’étaient pas à prendre avec légèreté. Ce n’était pas parce que l’on était une enfant que l’on ne devait point faire grand cas des maux ressentis. Le duc prit donc le temps de regarder la petite main, appuyant ici où là et regardant si la douleur contractait par réflexe les doigts.


Bien vous avez bien fait de venir. Je vais soigner Mousse.


Ursus aperçut sur une étagère un flacon d’Arnica. Un genre de pissenlit des montagnes qui calmait les coups portés sur les os. Il en mit sur un morceau de toile et tamponna avec milles précautions la petite blessée. Pour conclure l’acte médical, il déposa un petit baiser sur la paume de Mousse et lui offrit un sourire empli de bienveillance.

Voilà Mousse ! Après une bonne nuit de sommeil tu seras guérie.

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Praline
Mousse le regarda faire attentivement.
Elle le vit déposer un petit bisous et lui sourit.

Mici ! Ze voulais pas qu'on me coupe la main !
Ze vais être prudente !
Clementine
Childesinthe sourit à la réplique de Mousse. Elle posa sa main dans ses cheveux, essayant d'être rassurante.

Papa avait raison...

Merci Votre Grâce ! Merci infiniment !
Isalineardais.
« C’est une maison assez grande, avec un peu de terrain pour cultiver les plantes médicinales, Dame », lui dit-il en lui donnant l’adresse exacte.
Elle rétorqua poliment au Messire qu’elle n’était à Orléans que depuis la veille et ne connaissait absolument pas la ville. Heureusement qu’elle avait cette excuse ! Ne sachant pas lire, la jeune femme n’aurait de toute façon pu trouver le dispensaire de cette manière …

-Hum ! Dit l’homme. Puis il se gratta la tête et se frotta plusieurs fois la moustache, réfléchissant.

-Vous allez suivre les remparts dans cette direction Dame, en les gardant à main droite ... Et aussi … Il pointe du doigt en direction de l’église Saint-Nicolas … Vous voyez ? Les deux tours là ? C’est l’église Saint-Nicolas. Gardez l’œil dans leur direction ; quand l’une cachera l’autre, vous serez rendue. Le dispensaire est entouré de verdure et non loin coule un petit cours d’eau … L'endroit est vraiment charmant, … très calme !



isaline s’arrête, grimaçante.
Elle remue les épaules, tire sur sa chemise, est tentée d’en soulever les pans qui frottent sur ses fesses douloureuses. Du haut du dos jusqu’en bas des mollets, sa peau est rouge, brûlante. Quelle idée tout de même de s’endormir après sa baignade, nue et couchée sur le ventre, en plein soleil !!!
Mais elle y est.
Impossible de se tromper, tout concorde : la verdure avec un bâtiment au milieu, un petit cours d’eau, une seule tour d’église visible à gauche au-dessus des toits et les remparts toujours à sa droite.

isaline longe la propriété jusqu’au portillon d’accès côté rue, emprunte l’allée qui mène au dispensaire, entre sans songer à prévenir de son arrivée par quelques coups frappés à la porte.

-Houhou … Il y a quelqu’un ?
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La langue des Royaumes est l’écriture et on l’entend par les yeux.
Leanore


Léanore était venue quelques jours à Orléans. Elle aurait voulu venir plus vite et plus longtemps mais la vie en avait décidé autrement. Elle était douanière de sa ville à présent et elle allait devoir jongler entre toutes ses occupations pour gérer son emploi du temps.
Pendant son absence, elle avait appris que MOusse en visite à Orléans était tombée et que c'était Ursus qui l'avait soignée. Heureusement, elle avait laissé quelques fioles et pots pour les premiers soins et les maux courants. Elle allait profiter de sa venue pour préparer plusieurs remèdes qu'elle mettrait à disposition.
Elle en était à ses réflexions lorsqu'elle entendit une voix la héler au dehors. Elle passa la tête à la porte pour découvrir une jeune femme qu'elle avait rencontrée un soir en taverne. Elle lui avait dit qu'"il souffrait d'un mal mais n'avait pas désiré s'étendre plus sur le sujet. Léanore lui avait dit de passer au dispensaire pour un peu plus d'intimité. Là elle avait tout ce qu'il fallait pour examiner et ausculter.

"Oh damoiselle Isaline...... Vous êtes donc venue. Venez et dites moi donc ce secret que je puisse voir ce que je peux faire pour vous"

Léanore remarqua qu'elle se tortillait et qu'elle avait un peu de mal à marcher, mais elle ne boitillait pas, juste une sorte de gène.......

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Isalineardais.
-Je peux entrer ?

Elle est vaguement inquiète.
Pourtant Léanore vient de lui dire « Venez et dites moi donc ce secret que je puisse voir ce que je peux faire pour vous » mais isaline se sent intimidée, sans doute à cause de l’atmosphère particulière du lieu qui donne l’impression d’être détaché du temps.
Elle entre, remarque aussitôt le buffet aux rayons garnis de bocaux et de bouteilles.
De couleurs diverses, de tailles multiples, ils sont séparés occasionnellement par une petite cruche, un vase, quelques bols en grès empilés les uns sur les autres …
« Cette table en pin est toute neuve !! … Et dessus, les plantes sont fraîchement cueillies, c’est sûr. » Songe-t-elle.
Debout à côté de la table, Léanore lui ouvre les bras, le visage souriant.
Son regard se trouble, s’humidifie.

-Oooh, comme c’est beau !! J’en ai le cœur serré.

La jeune marchande esquive un sanglot ému, ravale sa salive, s’avance en posant les mains sur ses fesses.
-Ce n’est pas tant un secret que …
Elle hausse les épaules, arbore un petit sourire ironique.
-Tout le monde a pensé que c’était à cause du cheval, Dame Léanore, mais Caracole tire ma charrette et je m’assieds sur le banc de conduite ... Non, c’est parce que la veille de mon arrivée à Orléans j’ai bivouaqué près d’une rivière et m’y suis baignée … Il y avait un îlot …
Pendant qu’elle parle, isaline tourne le dos à Léanore, soulève sa chemise, exhibe son postérieur aussi rouge que s’il avait reçu vingt coups de fouet.
-Après mon bain je m’y suis couchée … En plein soleil … Et je me suis endormie, mais je ne portais pas ma chemise …
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La langue des Royaumes est l’écriture et on l’entend par les yeux.
Leanore


Léanore écouta patiemment la jeune femme. Elle avait tout de suite aimé son naturel et ce qu'elle lui racontait fit qu'elle l'apprécia encore plus. Elle se demandait bien ce que ça faisait de se baigner nue puis s'endormir ainsi tranquillement. Peut être oserai t elle un jour ? A cette idée, une légère rougeur lui monta aux joues et pour la dissiper se concentra sur le mal de la jeune femme. Elle n'était pas là pour juger mais pour soigner quelque soit les maux.


"Bien ! Vous avez pris un bon coup de soleil ! Je comprends que vous ayez du mal à vous assoir. Allongez vous s'il vous plait"


Léanore lui montra une table sur laquelle s'étendre. La jeune femme eut du mal à s'installer et trouver une position confortable et Léanore la plaignit intérieurement car elle savait qu'une brûlure pouvait être douloureuse. Alors que dire pour ces endroits très charnus de la demoiselle.
Elle se lava soigneusement les mains puis alla chercher sur une étagère une huite à base de millepertuis (une macération dans 1/3 de vin blanc et 2/3 d'huile d'olive pendant quatre jours ; puis chauffer au bain marie et filtrer). Elle aspergea généreusement le corps de la belle et le plus doucement possible pour ne pas lui faire mal, elle étala l'huile sur les rougeurs qui parcouraient son corps.


"Voilà, vous pouvez vous rhabiller. Je vais vous donner cette huile que vous passerez matin et soir et aussi de l'infusion pour vous aider à trouver le sommeil et calmer un peu la douleur. Vous jetez une bonne poignée dans de l'eau chaude et vous couvrez pour garder toutes les vertus de la plante. Buvez en le soir avant de vous coucher."


Elle lui sourit, espérant que ces soins seraient rapidement efficaces car ce genre de mal était sans gravité mais fort désagréable.


Comme je pars ce soir, je ne pourrai pas poursuivre. J'espère que ça vous soulagera.

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Isalineardais.
L’ordre est impératif sans être dénué de respect - « Allongez vous s'il vous plait »
isaline s’approche de la table que Léanore lui désigne.
Elle fait passer sa chemise par-dessus tête, la laisse choir au sol puis grimpe sur la table où elle s’étend sur le ventre, non sans grimacer, remue plusieurs fois, cherchant la position la plus commode à son état.

La jeune femme se sent soudain aspergée d’un liquide rafraîchissant, et sitôt après, les mains douces et caressantes de Léanore entreprennent de parcourir son corps, descendant du cou vers la croupe, continuant au long d’une cuisse jusqu’à la cheville, remontant par l’autre jambe et insistant au creux du dos ainsi que sur les épaules.
Son bien-être est immédiat, teinté de sensualité aussi ; pour peu elle basculerait vers d’autres bonheurs mais très vite les paroles de Léanore la ramènent à la réalité.
« Voilà, vous pouvez vous rhabiller … »


-Mmmmmmh ... Elle s’étire ... Je me sens vraiment mieux, la douleur a fortement diminué. Dame Léanore, vous faites des miracles !

Pendant qu’isaline remet sa chemise, Léanore lui prépare un flacon d’huile et une bonne quantité d’infusion, lui prodigue les conseils nécessaires.
-Oui, oui, j’ai tout compris, Dame ; l’huile matin et soir durant quatre jours et boire l’infusion avant de me coucher, ... pour bien dormir ...
Elle sourit largement.
-Je ne sais comment vous remercier ...
-Ah ! Et je dois vous payer vos soins et les produits, Dame Léanore. Dites-moi combien ...

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La langue des Royaumes est l’écriture et on l’entend par les yeux.
--Gus..


Gus avait la fièvre depuis deux jours. Des douleurs se répandaient dans tous ses membres, dans les muscles et les articulations. Le brave paysan s’était rendu avec difficultés jusqu’au dispensaire.

Malheureusement personne ne s’y trouvait. Alors il resta assis juste devant la porte close en espérant qu’un médicastre viendrait.
Ursus
Ursus se rendait comme chaque jour à Orléans. Au sortir de la forêt, il traversait la rivière en passant sur un petit pont et longeait ensuite la rive jusqu’au dispensaire. Il s’y arrêtait le plus souvent juste le temps de voir si tout était en ordre.

Ce matin là, il aperçut un homme couché devant la porte. Le Duc de Chateaurenard descendit de cheval et s’approcha du paysan pour l’examiner. De gros bubons affleuraient au cou et aux aisselles. Le paysan était mort d’un curieux mal qu’Ursus crut reconnaître. Un terrible mal qu’on n'osait point nommer tant il était effryant…

Ursus repartit alors en direction d’Orléans pour que le sacristain fasse une prière pour recommander son âme à Dieu. C’est tout ce que l’on pouvait faire désormais pour ce malheureux.

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Ursus
Ursus accompagna le sacristain jusqu’au dispensaire. Sachant que Ladyemeraude attendait un enfant, il avança doucement pour ne pas la fatiguer ni lui faire subir les cahots de la route. Arrivés devant l’entrée de la bâtisse. Il lui montra le corps.

Voilà l’homme ma Sœur. Je l’enterrerai derrière le dispensaire quand vous lui aurez donné les sacrements. Je préfère éviter de transporter le corps. Mieux vaut le tenir à l’écart de la ville.

Le Duc de Chateaurenard regarda le sacristain s’approcher. Quand elle fut à deux pas du paysan il lui fit signe de rester à distance.

D’aucuns disent que la peste est le fléau de Dieu. Mais pourquoi ce pauvre homme aurait il subi la colère du tout puissant?
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Ladyemeraude


Aristote aurait il puni ce paysan car il n'allait pas à la messe?

Je te remercie, mon frère pour ce pauvre homme, rappelons nous de ce qu'il est dit dans le Livre Saint à ce sujet. Et cet homme personne ne peut le juger sauf le Très Haut ! Nous ne connaissant point et même jamais vu cet être dans le duché, ni dans les villages.



Elle récite un passage du livre des vertus,


Citation:
J’ai compris le sens du Salut. Lorsqu’un humain a vécu dans la vertu, s’étant ainsi conformé à Ta divine parole, transmise par le prophète Aristote et par Christos, le messie, Tu lui accordes le droit d’accéder en ces lieux, au Paradis, au sein du soleil. S’il se détourne de la vertu, refusant d’écouter Ta divine parole, qu’il s’abandonne aux plaisirs terrestres, à l’égoïsme, à la tentation, à de fausses divinités, Ton infinie sagesse t’amène à l’envoyer en Enfer, dans la lune, pour y être puni pour l’éternité. Tu nous aimes, mais c’est également à nous de T’aimer.


Puis regardant Ursus elle lui reposa la même question

Aristote aurait il puni ce paysan car il n'allait pas à la messe mon frère ?

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Ursus
Les paroles de sœur Ladyemeraude résonnaient dans la tête d’Ursus. Comment se pouvait il qu’il en soit ainsi ? Les desseins de Dieu était souvent mystérieux et nul ne pouvait savoir.

Si cet homme a été puni de la sorte, alors c’est terrible. La ville d’Orléans est en danger. Peut être que devrais je alerter la population ?

Un silence pesant suivit. Chacun n’osant faire un geste de peur de déclencher la colère de Dieu.

Je m’en occuperais ma sœur. Mais en attendant je vous laisse prier.
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Ladyemeraude


Elle baissa la tête et dit au Duc de Chateaurenard

Soit mon frère je vais prier encore et encore mais il ne faut pas enterrer la dépouille , BRULONS tout pour protéger le peuple


Ayant entendu en songe une voix depuis des semaines, qui lui répétait la même phrase !

Citation:
Les fidèles de votre paroisse doutent et se détournent du message divin. Il faudrait remettre un peu d'ordre (-XXXXXxXXX PVD).


La sacristain leva les bras vers le ciel et pria Dieu de cesser ce fléau ...

Aprés un moment elle se mit à prier humblement dans le silence .

Ursus était figé il ne savait plus quoi faire ... puis il dit

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