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[rp] dispensaire Saint-Ptôme

Leanore


Léanore avait appris par un pigeon qu'un homme était venu mourir dans le dispensaire et d'après Ursus, ce moribond était porteur de la peste.
Léanore avait demandé aussitôt que l'on prenne les précautions d'usage le temps qu'elle puisse se rendre à Orléans.
Elle réussit donc à s'organiser pour la douane et vint dès qu'elle le put.
Afin d'aseptiser toutes les pièces, elle décida de faire une fumigation géante.
Elle fit bouillir de l'eau dans une marmite puis jeta les herbes appropriées. Ensuite, elle posa cette marmite dans la pièce, obstrua toutes les ouvertures et laissa la fumigation faire son oeuvre.

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Angejolie


La petite entra elle ne vit personne , elle se mit à hurler

Vite vite Ladymeraude a besoin aide c'est le bébé c'est très souffrant aidez moi

Elle pleurait d'impuissance, et décida de retourner en courant au bureau de Sarah qui souffrait
Dawson


Dawson s'était rendu au Château d'Orléans très tôt le matin et en revenant du château, il aperçut Angejolie qui semblait se rendre vers le dispensaire en courant, il la suivit et la vit entrer dans le dispensaire. Il n'eut pas le temps d'y entrer à son tour car elle en ressortit très vite, les larmes aux yeux. Elle fut très contente de voir Dawson et lui hurla :

Ah Dawson viens vite, ya personne ici et c'est Sarah elle est à son bureau elle va pas bien, elle souffre, c'est le bébé viens vite c'est le bébé.

Dawson s'inquiéta alors à son tour mais essaya de ne pas lui montrer et de lui répondre calmement :

D'accord calme-toi Ange, ne hurle pas et sèche tes larmes, on va tout de suite au bureau, monte dans la carriole, je vais laisser un mot à Dame Léanore pour la prévenir et on y va.

Il entra dans le dispensaire et écrivit un parchemin :



Dame Léanore,

Mon épouse est souffrante, je pense que c'est à cause du bébé, si vous pouvez venir à son bureau rapidement, je m'y rend immédiatement et resterai à ses cotés jusqu'à votre arrivée ou celle de celui ou celle qui lira ce message. D'avance merci. Dawson.


Puis il retourna à sa carriole et partit avec Angejolie rejoindre Lady à son bureau.
Leanore


Etait-ce le hasard ou le destin ? NUl ne le saura un jour. Les voix d'ARistote sont impénétrables. Il se trouvait que Léanore était de passage à Orléans, et qu'elle vit à son arrivée le message de Dawson. Aussi se précipita t elle vers le bureau de la sacristain.

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Mamolu


Étant de passage à Orléans Georgio et Marie s'arrêtèrent au dispensaire Saint-Ptôme de leur amie Léa,cette dernière leur ayant demandé d'y déposer quelques fioles de potion,divers sachets de poudre et mélange de plantes séchées venant de son jardinet aromatique

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Leanore


Le voyage s'était bien passé. Il faut dire que Patay n'était pas si loin mais il ne fallait pas parcourir des centaines de lieux pour faire de mauvaises rencontres.
Léanore s'en voulait d'avoir délaissé le dispensaire qu'elle avait ouvert mais elle avait bien l'intention de se rattraper.
La charrette était pleine à craquer : vivres, vêtements, de quoi améliorer l'ordinaire.
Comme elle comptait rester plusieurs semaines, elle s'était dit qu'elle trouverait les herbes autour d'Orléans. Après tout, une fois les portes de la ville franchis, on se trouvait dans la campagne et le fleuve avait l'avantage de favoriser la poussée de plantes aquatiques.
Léanore se promit d'y aller dès le lendemain mais pour l'heure il fallait qu'elle s'installe confortablement. Fort heureusement, une pièce réservée à son repos l'attendait.

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Leanore


Ils avaient cheminé doucement, Emanueli calquant son pas sur celui de Léanore, tout en discutant de tout et de rien : la beauté tranquille de Orléans, les aspirations de chacun et sans s’en rendre compte, ils franchirent l’enceinte, et bien vite se sont retrouvés devant la porte du dispensaire. Celui-ci se situait derrière l’église, loin de l’activité fluvial. Léanore avait voulu que ce lieu soit au calme à l’écart aussi des bruits de la ville. Derrière la bâtisse on devinait un terrain un peu en friche où elle avait prévu d’y faire un jardin médicinal. Mais elle n’avait pas encore eu guère le temps de s’y consacrer.

Elle ouvrit la porte et entra, suivie par Canaille qui habitué des lieux alla de suite s’allonger à sa place habituelle. Emanueli restant sur le seuil, Léanore l’invita à entrer dans la pièce qui servait de salle de soins. La pièce était sommairement meublée : un siège, quelques étagères où l’on pouvait voir les pots de remède. Des instruments médicaux étaient posés sur une petite tablette où trônait aussi une cuvette et une cruche sans doute remplie d’eau. Une table achevait le tout avec dessus un registre ouvert, une plume et un encrier. Un feu dans l’âtre finissait sa vie faute de bûches.

-Entrez donc et venez vous assoir sur ce fauteuil

Elle lui désigna un siège qu’elle avait voulu confortable puis alla déposer ses plantes dans la pièce voisine. Elle revint vêtue d’une robe propre et d’un tablier, le chignon de sa chevelure refait .


Elle se lava scrupuleusement les mains et se planta devant son patient

-Alors voyons donc ses mains qui ont souffert.

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Jehan_
Les deux compères s'étaient aventurés dans les rues d'Orléans, sans trop y prêter attention, trop heureux de converser de tout et de rien. Puis, enfin arrivés, ils entrèrent, lui passa la porte lorsqu'il en fut invité.
Et il fut très bien accueilli à l'intérieur, ayant droit de s'installer dans un fauteuil agréable avant de revoir dame Leanore apparaitre dans une très jolie robe, et l'homme se leva par politesse lorsque la belle s'avança vers lui, et il lui présenta ses mains quelques peu abîmées
.

Ce n'est pas trop grave je pense, mais c'est parfois douloureux, et je vais aux mines tous les jours ça n'arrange rien.

Il cherchait encore à croiser son regard, elle si douce si gentille, mais elle juste amie.

Je voudrais vous remercier, pour ce que vous faites, il vous faudra me dire ce que je vous dois pour les soins que vous allez m'apporter.

Il lui sourit, puis baissa la tête, regardant ses mains et ce qui allait en advenir.
Leanore


-ça n’est pas trop grave ? Laissez moi en juger…..

Elle sourit doucement, prit les mains meurtries dans les siennes, les retourna pour en examiner la paume. Des petites entailles les striaient, certaines un peu plus profondes que d’autres. Il était silencieux et Léanore se demanda soudain si sa timidité soudaine était dûe à l’endroit, à son costume de médicastre, aux instruments.
Lorsqu’il parla du règlement, elle releva brusquement la tête

-Tsssss ! Pas de ça entre nous sire ! Je n’ai point l’habitude de faire payer. Les riches paient pour les pauvres, c’est la règle. Chacun donne ce qu’il veut. La nature me donne gratuitement les plantes pour fabriquer mes remèdes. Pourquoi ferai-je payer ? Nous avons convenu que vous m’apporteriez de la graisse…. Alors voilà, c’est dit.

Elle lâcha les mains pour aller choisir sur l’étagère une fiole et un pot puis elle prit des linges propres. Elle revint doucement vers Emanueli, calme, sereine, sûre du soin qu’elle allait prodiguer et le soulagement qu’il procurerait.

-je vais d’abord désinfecter un peu ces blessures et mettrai un onguent pour aider à la cicatrisation.

Tout en parlant, elle avait déjà aspergée le linge de la lotion à base de souci et doucement nettoya les petites coupures, insistant un peu sur les plus profondes

-ça va je ne vous fais pas mal ?

N’attendant pas la réponse, elle ouvrit le pot qui contenait l’onguent lui aussi à base de soucis. Elle en préleva un peu du bout des doigts et tout aussi doucement l’étala sur les paumes.

-je vais vous en donner un peu, vous pourrez le faire le soir. Mais je vous encourage à mettre des gants

Elle s’essuya les mains et prépara un petit pot pour Emanueli.

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Jehan_
Lui ayant offert ses mains pour recevoir les soins délicats de Léanore, l'homme se mut dans un silence profond, comme tétanisé, ou envouté par la douceur des mains de la jeune femme qui effleuraient les siennes.
Avant ce mutisme intrigant, il s'était généreusement, ou plutôt normalement proposé de payer ses soins, mais au vu de l'intonation donnée par la belle, cela ne convenait guère. Alors il quitta sa profonde torpeur pour de nouveau s'exprimer
.

Ai-je donc l'air si pauvre que ça dame Léanore? En toute franchise dame... Ma pauvreté n'atteint que mon coeur, vide de toute présence capable de l'enflammer et de me consummer. Voila en quoi je suis pauvre, mais soit, j'irais chasser dès que possible et vous ramenerais la dicte graisse. Si c'est ainsi que nous pouvons nous arranger, je le conçois.

L'homme n'aimait point être redevable, et laisse d'autres hommes voire peut être même des femmes payer pour les soins qu'il recevait. Son père le lui avait toujours inculqué, et maintenant que le pauvre bougre ne faisait plus parti de ce monde, Emanueli savait qu'en respectant les moultes principes acquis de son père, il ne pouvait lui faire plus bel hommage.
Et l'individu replongea dans son étrange silence, laissant un petit sourire timide mais chaleureux s'esquisser sur son visage
.

La douce médicastre le soignait avec attention, et il pouvait avouer ne rien sentir de douloureux. Ce qu'il lui fit comprendre par un petit signe de tête négatif lorsqu'elle lui posa la fameuse question
Citation:
" ça va je ne vous fais pas mal?"


Il resta là, attentif à ce qu'elle appliquait ensuite sur ses plaies, sachant que chez lui, il en ferait bientôt de même avec le petit pot qu'elle comptait lui donner.

Je vous remercie dame Léanore. Vous êtes l'ange de la médecine je me sens bien soulagé je puis vous l'assurer. Et je suivrais vos conseils, j'essayerais désormais de mettre des gants.

Il se redressa, et quitta le confortable fauteuil, son regard fixant toujours la jeune médicastre qui terminait de lui préparer son pot. Au fond de lui, Emanueli tentait d'imaginer des remerciements plus gratifiants, plus éloquants qu'un peu de graisse animale, car cela il comptait déjà lui en rapporter à sa prochaine partie de chasse... Il fallait désormais réfléchir... réfléchir..
Leanore


Ai-je donc l'air si pauvre que ça dame Léanore? . Voila en quoi je suis pauvre,

Blessé, elle l'avait blessé dans son amour propre et elle s'en voulait. Elle balbutia rougissant de sa bévue et elle perdit un peu de son assurance


-Oh ce n'est pas ce que j'ai voulu dire....... Pardonnez si je vous ai blessé. Mais il y a sur cette terre des personnes bien plus riches.... enfin je veux dire bien plus aisées qui.....


Elle s'embrouillait dans ses explications.

En toute franchise dame... Ma pauvreté n'atteint que mon coeur, vide de toute présence capable de l'enflammer et de me consummer

Cette phrase la troubla et elle la trouva si réaliste. OUi la vraie richesse était toute autre, elle qui par son art, côtoyait toute sorte de personne, elle pouvait sans juger, apprécier la vraie richesse, celle de l'âme. Il en était de même pour la beauté. Elle leva les yeux pour croiser son regard

-Je suis persuadée que vous trouverez cette richesse, sire Emanueli.
Et ce jour là, c'est cette présence qui sera riche de la vôtre.


Elle finit de préparer le petit pot en posant dessus un petit morceau de toile qu'elle maintint par un lien de cuir.

...mais soit, j'irais chasser dès que possible et vous ramenerais la dicte graisse. Si c'est ainsi que nous pouvons nous arranger, je le conçois.


-voilà qui est bien....

Elle lui sourit heureuse d'avoir pu dissiper ce malentendu, du moins elle l'espérait. Elle appréciait ce jeune homme et n'aurait voulu en aucun cas le heurter. Elle lui donna le pot en rosissant légèrement.

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Jehan_
A ses joues rosies, et sa voix parfois tremblotante, Emanueli s'était assez bien aperçu qu'il n'avait point été délicat dans ses paroles précédentes, les regrettant déjà, et regrettant tout autant de mettre la belle médicastre mal à l'aise. Le mot pauvreté, il est vrai, n'avait jamais fait bonne impression dans sa famille, et surtout aux yeux de ses parents qui avaient lutté sans cesse pour en sortir un peu. Mais rien ne servait de "s'emporter" pour si peu.

Pardonnez moi Dame Léanore, je... je n'aurais guère du prendre de haut vos paroles si simples et sans arrière pensée. Je suis navré.

Puis lorsqu'à nouveau leurs regards se croisèrent, et qu'il eut la chance à nouveau d'entendre sa voix, son coeur se serra, parce que l'homme pensait avoir trouvé cette fameuse présence.. malheureusement éprise d'un autre... Qu'il était dur de paraitre heureux, lorsqu'on aime l'impossible...

Mais cette peine, cet amour naissant, il tenta de le lui cacher, lui souriant. Ses mains ne purent s'empecher de frôler... caresser les siennes lorsqu'elle lui offrit l'onguant. Il pouvait cacher au fond de lui ses ressentis, mais son corps appelait au touché, au contact de la belle Léanore..


Je vous remercie.... Je.. je viendrais demain si vous le souhaitez, pour vous amener la graisse animale...
Leanore


Elle sourit encore, de ce sourire bienveillant qui pardonne tout. Etait-elle volontaire ou fortuite cette caresse qui la fit tressaillir légèrement. Le toucher fut délicat, bref , juste assez pour laisser son empreinte.
Il sortit de la pièce promettant de lui apporter la graisse, elle acquiesça de la tête, un hochement simple et doux mais cependant assez vif pour laisser s’échapper de son chignon sage une petite mèche de cheveux noirs.
Lorsqu’il disparut de sa vision, elle se ressaisit et se dit qu’il fallait à présent trier les plantes ramassées, les laver afin de les transformer en crème le lendemain.

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Arthur.d.amahir
En cette belle journée de novembre, Arthur avait préparé la couche du dispensaire et avait allumé un feu. Un heureux événement allait arrivé mais aucun médicastre en vue. Dame Elhemina allait mettre son bébé au monde et Arthur avait peur que Dame Léanore, la médicastre d'Orléans, n'arrive que trop tard. Il lui avait écrit et elle avait répondu qu'elle partait aujourd'hui même. Peut-être arriverait-elle dans la nuit avant l'arrivée de l'enfant... Arthur l'espérait.
Quoiqu'il en soit, il ne voulait pas voir Dame Elhemina mettre au monde son enfant sur le sol crasseux de la taverne. Il alla donc la chercher là-bas pour la ramener au dispensaire
Arthur.d.amahir
Arthur avait rejoint Dame Elhemina à la taverne. Malhereusement, ils étaient seuls tous les deux et ce n'était pas du haut de ses 6 ans qu'il allait aider une dame enceinte à se déplacer jusqu'au dispensaire. Alors, en attendant qu'une personne arrive en taverne pour les aider, Dame Elhemina demanda à Arthur de lui raconter sa journée pour lui faire oublier sa douleur. Il lui parla de sa matinée passée à la pêche, ses prises, petites comme grosses. Puis elle l'invita à lui raconter son après-midi. Il s'exécuta immédiatement, parlant de labour à l'aide d'un ami.

Avant qu'il eut terminé, à son grand soulagement, un homme entra dans la taverne. C'était Messire Dessan, le capitaine de la jeune femme. Arthur se fit une joie d'expliquer au sauveur la situation dans laquelle il se sentait empêtré, car ne pouvant rien faire seul. Ce dernier accepta de porter Dame Elhemina jusqu'au dispensaire.

Cette dernière, souffreteuse, élancées par quelques contractions, eut peine à reconnaitre son capitaine aux premiers abords. Mais après deux ou trois phrases prononcées par Messire Dessan, cette dernière le remit.

Ils se mirent alors en route vers le dispensaire de Dame Léanore non loin de la taverne. Le chemin ne fut pas des plus calmes avec les hurlements de douleur de la jeune femme. Arthur poussa la porte du dispensaire où attendait la couche pour la jeune femme, ainsi que le feu crépitant dans l'âtre.
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