[rp] dispensaire Saint-Ptôme

Leanore

Léanore posa ses mains sur la poitrine de la jeune femme qui sursauta. Etait-ce du à une douleur, à la surprise. Léanore trouva que les seins étaient plutôt durs et gonflés

Est-ce qu'ils sont douloureux ?

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Kecouic

Lorsque Kecouic vit Shey sursauter au contact des mains de la dame sur sa peau, il lui prit la main et la caressa avec le pouce pour qu'elle se détende.

"Mon coeur ça va aller ne t'inquiètes pas."

Et il lui sourit.

Leanore

L'examen était fini et Léanore pouvait dire ses conclusions. Elle sourit doucement aux deux jeunes gens qui se trouvaient en face d'elle.

Je pense sans me tromper beaucoup que d'ici quelques mois vous serez trois.....

Elle attendit les réactions puis continua

Inutile de vous dire qu'il faut rester un peu tranquille. Alors les voyages...... Je vais vous donner des infusions pour les nausées, et la fatigue.

Elle alla chercher ce qu'il fallait et revint avec deux petits sachets.

Voilà.... CEs herbes en infusion avant les repas. C'est pour les nausées et les vomissements. ET ces herbes avant le coucher. Evitez aussi la sauge, vous pourriez perdre le bébé.

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Sheyen

sheyen fixa la dame un moment en l'ecoutant sous le choque et se tourna vers kecouic pour voir sa reaction. la phrase vous allez etre trois resonnait dans sa tete
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Kecouic

Kecouic écoutait la dame et resta sans mot. Il regarda sa Shey pour voir sa réaction. Elle était aussi sans voix. Il eut juste la force pour parler à Leanore.

"Merci pour votre diagnostic dame. On fera ce que vous avez proscrit et je vais prendre soin de ma chérie."

Sheyen

sheyen se leva et pris la main de kec

merci dame .. pour tout... bonne soirée
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Kecouic

Kecouic sert la main de Shey, remercie la dame et sort.

Leanore

Léanore avait donné tout ce qu'il fallait à la future mère. ILs allaient repartir sur les routes et elle espérait vraiment que cela ne nuirait pas à sa santé ni à celle de son enfant. Elle soupira. Parfois les gens sont bien imprudents. Soupir supplémentaire. Elle était certaine de ne plus jamais avoir de nouvelles de ces personnes. C'était ainsi et il fallait qu'elle mette ses états d'âme de côté. Son rôle était d'aider et de soulager. Rien de plus.

Elle rangea la salle d'examen afin qu'elle soit prête à accueillir un nouveau malade, puis sortit pour se rendre à ses occupations.

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Leanore

Le printemps était à présent bien installé. Le dispensaire avait besoin d'une bonne toilette.
C'est avec cet état d'esprit que Léanore vint cet après midi là avec une petite servante qui l'aiderait.

Elles ouvrirent en grand toutes les fenêtres, lessivèrent les sols.

Et pour finir, Léanore décida de préparer une fumigation de thym pour aseptiser les pièces qui recevaient les malades.

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Leanore

Le Duc Kéridil avait commencé sa tournée et bientôt viendrait le tour d'Orléans d'être visitée. Même si le Duc était orléanais, connaissait-il les endroits insolites de la capitale ?

Toujours est il qu'un des endroits prévus dans la visite ducale était le dispensaire qu'elle avait ouvert dès son installation à Orléans.

Elle vint donc faire un grand ménage afin d'accueillir comme il se devait Sa Grâce. Les dortoirs furent lessivés à grande eau, les draps changés.
Fort heureusement, il n'y avait aucun cas de malades contagieux, le Duc et sa suite pourrait visiter le dispensaire sans risque d'attraper un mal.

Elle vérifia aussi son apothicairie. Tout était en ordre et les simples qui séchaient faisaient dégager un parfum de subtils mélanges.

Léanore décida alors de préparer un panier de sachets à infusions diverses qu'elle offrirait au duc ou à sa dame de coeur.

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--Alice_la_matronne

Le dispensaire est au bout de la rue Dame, juste là !

Merci mon brave, portez donc ma sacoche jusque là puisque c'est "juste là". Ne voyez vous pas que je suis encombrée ?

Alice pestait contre tout. Le chemin et ses ornières, la pluie qui l'avait accompagnée pendant tout le trajet, le pain trop dur, les combats qui recommençaient, son aide qui avait filé et l'obligeait à porter elle-même ses malles !

Elle jeta une piécette cependant au type qui se courbait pour ramasser le bagage. Un rictus de mépris pour le larbin apparut sur ses lèvres.

Tiens ! Pour ta peine. Mais ne va pas le boire hein ! Achète du pain à tes batards plutot !

Elle se tourna vers l'entrée, bien décidée à se rendre utile puisqu'elle était à Orléans. Elle aperçut une dame occupée à ensacher des herbes et s'adressa à elle.

Bien le bonjour Dame !
J'ai oui dire que des combats faisaient rage sur les remparts. Je suis matrone et me trouve désoeuvrée en ce moment. Mon assistante n'est pas là mais comme il n'y a point de femme grosse au point d'enfanter qui m'ait sollicitée, je vous offre mon aide pour... tout le reste.

Leanore

Toute absorbée par son occupation, elle sursauta un peu lorsqu'une voix féminine s'adressa à elle. Léanore n'était pas du genre peureuse, mais les derniers bruits qui courraient sur la venue d'armées l'inquiétait. De plus, elle était pour l'heure seule au dispensaire, enceinte et elle aurait bien eu du mal à s'opposer à des soldats ou des brigands voulant à tout prix faire le mal et qui ne respecteraient pas ce lieu de soins. Tous n'étaient malheureusement hommes de bien.

Elle se retourna et fut rassurée en voyant une femme se présentant comme matrone et qui venait proposer ses services.

Bonjour Dame ! Je suis Léanore, la médicastre de ce dispensaire. Toutes les aides seront les bienvenues si aucune entente n'est faite. J'espère qu'il n'y aura pas de combats.

Elle soupira à l'idée de voir encore des hommes mourir, ou blessé dans sa chair.
Puis-je connaître votre nom, ça sera plus simple si nous devons travailler ensemble. Et de où venez vous ? Je ne vous ai jamais croisé aux alentours.

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--Alice_la_matronne

La matrone, découvrait les lieux. Grande salle claire, aérée, propre... Nul doute que ce dispensaire était tenu avec grand soin par la médicastre.

Je suis Dame Alice. Ravie de faire votre connaissance Dame Léanore. Je vous félicite pour la tenue irréprochable de ce lieu. Tellement de dispensaires sont crasseux du sang et des miasmes de leurs occupants qu'il est appréciable d'en trouver un qui soit propre !

Elle repensa un instant à certains lieux où les médicastres pataugeaient dans les glaviots des poitrinaires et les bandages moisis des blessés, abandonnés à même le sol...
Elle sourit à la médicastre, satisfaite... C'est qu'elle était maniaque la Alice !

J'ai parcouru les chemins à la suite de ces armées que l'on voit là et devais continuer vers le comté de Toulouse d'où je suis originaire. Mais... vu les circonstances, j'ai pensé que je devais rester dans les parages.
Où puis changer ces vêtements de voyage et me laver les mains ?

Leanore

La dame se présenta et Léanore rougit en entendant les compliments sur la tenue du dispensaire.

"Je suis très à cheval sur l'hygiène et régulièrement, je procède à une fumigation dans la salle commune."

La dame annonça qu'elle venait du Comté de Toulouse. L'accent chantant fit aussitôt voyager Léanore vers le sud qu'elle ne connaissait pas. Mais beaucoup de voyageurs croisés dans la taverne lui avaient raconté les paysages, le soleil, et tout le reste.

Vous pouvez vous changer dans la pièce à côté. Elle sert de séchoir. Pour vous laver, je crains que nous n'ayons que la fontaine à l'extérieur. Le confort est sommaire ici, propre mais réduit à l'essentiel. Je peux demander à la servante d'aller vous chercher de l'eau et la faire chauffer.

Léanore ouvrit la porte de la pièce attenante pour montrer l'endroit à Alice.
Bien qu'elle soit à cinq mois de grossesse, sa démarche était toujours aussi légère.
Aussitôt la porte ouverte, elle posa sa main sur son ventre rebondi comme pour calmer l'enfant qui venait de se manifester par un petit coup de pied.

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--Alice_la_matronne

Un rapide coup d’œil vers le ventre de la médicastre permit à la matrone de s’apercevoir que celle-ci était grosse. Elle avait beau n’en rien laisser paraître on ne trompait pas Alice sur ces choses là. Elle ne pipa mot cependant et suivit Leanore vers la pièce ou elle changea rapidement ses vêtements de voyage pour une tenue plus adaptée aux tâches qui l’attendaient : manches étroites pour ne point géner aux entournures. Col fermé pour ne point que les miasmes ne pénètrent par les pores. Sourire figé sur le visage... Mais ne point s'attendrir. Si la guerre amenait ici des estropiés et mourants, il faudrait avant tout être rapide et efficace.

Je ne vois point trop de malades ou de blessés céans… Est-ce à dire que la population est en bonne santé ?

Ou bien sont ils tous morts ? pensa t elle.

dispensaire Saint-Ptôme

Mikaphile

Tout s'était à nouveau assombri, puis une immense lumière avait inondé ses yeux clos, une impression de flotter au dessus de son corps, puis enfin des tapes sur ses joues, une sensation de nausée, une douleur intense dans le flanc.... Fallait-il vraiment se réveiller ? Mais avait-elle le choix? Elle ouvrit les yeux, grimaça, étouffa un cri de douleur.

C'était comment ? ça va guérir ?
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Leanore

La dame revint à elle et balbutia quelques mots

"Chut ! Ne vous agitez pas ! Vous allez vous sentir nauséeuse un peu. J'ai nettoyé et recousu. C'était infecté. "

Il fallait maintenant prescrire. IL lui tendit un petit sachet d'herbes

"Bon alors, voici de quoi vous faire des tisanes contre la douleur. PLusieurs fois par jour si nécessaire. Et je vous conseille aussi de trouver parmi vos compagnons de route quelqu'un qui saurait changer votre pansement. Tenez, une fiole avec une lotion désinfectante, du miel et des toiles de lin."

Elle avait conscience qu'elle donnait beaucoup d'informations mais il le fallait car elle savait que la dame partait le soir même.

"Maintenant asseyez vous doucement. Je vous déconseille le cheval, plutôt la cariole."

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Mikaphile

Se sentir nauséeuse ? Ah ça oui, et pas qu'un peu !
Des tisanes ? Une Bretonne boire des tisanes ? sûr qu'un peu de Fine de Breizh ou de PrunàVampi dans les tisanes allait accélérer la guérison....

Merci pour tout, dame Leanore ! Puisse le très Haut vous maintenir en bonne santé, pour que vous puissiez continuer à aider votre prochain.
Mes compagnons veilleront sur moi, j'en suis sûre.
Et quand cette guerre sera enfin terminée, j'aurai plaisir à vous accueillir en mon auberge, à Rieux.

La presque vieille se releva péniblement, assise d'abord, puis quand la tête lui tourna moins, debout, appuyée encore sur la table. Elle prit avec reconnaissance la fiole, les toiles, le miel, rangea le tout dans sa besace, et commença à s'éloigner, d'un pas mal assuré, retenant une grimace ou un petit cri quand un pas plus long que les autres tirait trop sur la couture.

Ses compagnons allaient devoir faire preuve de patience, elle n'irait pas bien vite sur la route, ces jours ci !

Arrivée à la porte, elle se retourna, tenta un pauvre sourire crispé.

Merci encore, et au revoir !
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Sheyen

sheyen venait d'arriver a orleans ,elle ne se sentait pas bien alors elle decida de se diriger vers le dispensaire .Sheyen poussa la porte

bonjour...
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Leanore

Léanore était en train de faire un peu de rangement lorsqu'une jeune femme entra. Elle était pâle

Bonjour damoiselle....... Vous semblez fébrile, que vous arrive t il dites moi ?

Elle l'aida à s'assoir

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Sheyen

sheyen lui sourit et s'assit

ben.... j'ai souvent mal au ventre ... je vomis beaucoup ... je suis souvent fatiguée.. j'ai du mal pour le voyage d'ailleur
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Leanore

Léanore la regarda...

Mal au ventre ? Depuis quand ? Des douleurs continues ou ponctuelles ? Vous vomissez ? Souvent ? Et à quel moment de la journée ? Est ce après chaque reaps ou après avoir mangé quelque chose de particulier ?

Tout en lui posant ces questions, elle commençait à l'examiner....

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Leanore

Il avait réagi rapidement posant sans délicatesse aucune l'éponge sur le nez de la blessée puis il se rendit compte de sa bévue, la retira rapidement pour ensuite aller s'assoir comme prostré. Léanore s'en voulut énormément aussi lui dit elle doucement

"Pardonnez moi Tchi ! Je sais que ça peut paraitre impressionnant. J'ai parfois du mal à m'y habituer moi aussi parfois."

Le sang s'était arreté de couler, elle examina la plaie qui lui semblait propre. Nul besoin de cautériser. Elle chauffa l'aiguille, enfila un fil et entreprit de recoudre soigneusement à petits points. PUis Elle décida d'y appliquer du miel qui était le meilleur remède pour la cicatrisation avant de remettre un bandage en toile de lin.

Elle regarda Zhi toujours prostré aussi s'approcha t elle doucement et s'accroupit pour se mettre à sa hauteur

"Je vous remercie de votre aide. Si vous le désirez je vous apprendrai......"

Elle retourna auprès de sa malade, lui prit le pouls. Il battait régulièrement. Elle lui tapota les joues doucement pour la réveiller.

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Leanore

Léanore versa le mélange soporifique dans une coupelle puis y plongea l'éponge. Elle la posa sur les narines de la jeune femme qui partit doucement dans un sommeil suffisamment léger pour ne pas ressentir la douleur. Léanore la retira et dit à son aide

"Si elle se réveille, vous remettrez l'éponge d'accord. Mais pas trop longtemps.."

Puis doucement elle posa la lame sur la plaie et incisa doucement. Aussitôt qu'elle eut ouvert la plaie, du pus s'en échappa. Léanore dut curer la plaie pour en retirer le maximum de l'infection qui s'était installée.
Elle nettoya la plaie avec un linge imbibée d'huile de thym. PUis elle approcha une lampe pour examiner la plaie.

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Zhiyu

Zhi Yu regarda la médicastre faire et saisit l'éponge qu'elle lui tendait. Il acquiesça d'un simplement hochement de tête. Il ne savait vraiment pas trop où se mettre et ne se sentait vraiment pas à sa place. L'odeur des plantes et des onguents qui l'enivraient finit par laisser place à celle, plus désagréable, du pus s'échappant de la plaie suintante. Le jeune homme dut se retenir pour ne pas vomir et déglutit difficilement.

Cependant, il ne put s'empêcher de jeter un coup d'oeil à la plaie et lorsqu'il vit ce que la médicastre était en train de faire, il vacilla un instant, menaçant de lâcher l'éponge et de renverser la coupelle. Il se ressaisit au dernier moment et préféra poser la coupelle non loin pour éviter ce genre de désagrément. Zhi Yu hésita à aller humer l'odeur du médicament. Alors qu'il approchait ses narines, il recula brusquement la tête alors que ses paupières devinrent tombantes. Il se gifla et jura dans sa langue natale pour sa bêtise. La médicastre devait avoir du mal à ce concentrer avec cet énergumène qui gesticulait dans tous les sens derrière elle..

Leanore

Léanore était absorbée par sa tache mais elle ne pouvait pas ignorer les gestes de son assistant..Elle sourit un peu en le voyant..... pâlir. POurtant ce n'était qu'une petite blessure de rien du tout

"Allons Tchi, comment réagiriez vous s'il fallait amputer ?"

A la lueur de la bougie, elle vit qu'il restait encore un peu de mauvaise humeur et elle dut insister un peu.

De son côté, Zhi ne trouva rien de mieux que d'approcher l'éponge de ses propres narines et elle dut hausser d'un ton pour éviter la catastrophe

"Tchi !!!!!! Attention, c'est un produit qui peut etre dangereux"

Léanore en réagissant de la sorte fit ripper un peu la cuillère à curer, faisant couler un peu de sang.

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Mikaphile

La médicastre lui avait passé une éponge sous le nez, et après ça, tout s'était troublé, jusqu'à disparaitre.
Jusqu'à ce qu'une douleur vrillante lui perfore le flanc.
Aïe !
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Leanore

Léanore sursauta et d'un air réprobateur regarda Zhi

"L'EPONGE!" REMETTEZ L'EPONGE !"

Il lui fallut éponger à présent , arrêter le saignement. Elle prit un linge rapidement et le posa sur la plaie.

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Mamolu

Marie prit le pot de miel que Léa lui tendait elle trempât le bout de ses doigts dedans et oint délicatement la plaie d' Anna en lui souriant , puis elle enveloppât le torse d'Anna avec la toile de lin.

Elle allât se rincer les mains , chuchotât à Anna qu'ils devaient repartirent le soir même mais qu'ils reviendraient la voir bientôt.

Georgio et elle même lui embrassèrent le font, ils firent un petit signe de la main à Léa et sortirent en silence.

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Mikaphile

Une semaine, une semaine entière, elle était restée entre la vie et la mort. On l'avait recousue, pendant cette semaine, et pansée.
Puis encore une semaine s'était écoulée, elle se trainait dans sa barque, elle tendait ses lignes, et bon an mal an ramenait un poisson, parfois deux.
Là, elle commençait à aller mieux, et envisageait le retour vers Saumur, histoire de quitter le domaine royal avant la fin de la trêve : quelle que soit l'issue des négociations en cours, il ne servait à rien de rester à Orléans, maintenant qu'elle se sentait capable de se déplacer.

Elle ne tenait quand même qu'à peine debout, et avait été heureuse qu'une médicastre rencontrée en taverne lui propose son aide, et encore plus heureuse qu'un jeune homme à l'accent étrange lui propose son bras pour se rendre au dispensaire, la médicastre ayant trouvé dans la blessure des traces d'infection.
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Zhiyu

Zhi Yu arriva avec la femme guerrière. Dans les contrées lointaines d'où il venait, les femmes guerrières étaient connues uniquement dans de glorieuses légendes. Il arrivait à supporter tant bien que mal le poids de la blessée avec son bras encore endolori par une rude journée de travail. Il essaya néanmoins de ne pas montrer sa gêne et continua vers une petite ruelle.

Il se tourna vers la femme qu'il soutenait et lui lança avec un terrible accent oriental :

"Je crois que ce chemin mène vers l'herboristerie non?"

Leanore

Après avoir pansé les plaies et les corps meurtris, Léanore était heureuse. Les blessés reprenaient force chaque jour.
Elle même prenait l'air cet après midi là, lasse un peu et étourdie par les odeurs de la guerre.
Elle aperçut une femme sans âge soutenue par un jeune homme plutôt frêle et bien vite sut mettre un nom sur les visages. La dame était MIkaphile blessée lors de la bataille d'Orléans et le jeune homme était Zhiyu.
Elle se précipita vers eux pour aider et soulager. La femme lui avait montré sa blessure qui était infectée et Léanore lui avait proposé de venir se faire soigner au dispensaire lui assurant qu'elle ne faisait pas de différence entre tous ceux qui avaient besoin de soins. Elle n'aurait pas cru que la femme viendrait.

Elle l'installa dans la pièce qui lui servait de salle de soins et s'empressa de préparer tout ce dont elle aurait besoin.

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Zhiyu

Zhi Yu fut heureux de retrouver dame Léanore qui l'aide à porter la guerrière blessée, ce qui soulagea temporairement son bras fatigué. Il se sentait confus de devoir toucher une femme de haut rang alors qu'il n'était qu'un simple vagabond, et suant à grosses gouttes. Le jeune homme tituba jusqu'à la porte et aida Léanore à installer la blessée et s'étira légèrement. Il observa la pièce et remarqua différentes plantes et objets, des parchemins soigneusement rangés sur des étagères et plein d'autres outils dont il ignorait encore l'utilité.

La salle baignait dans une lumière tamisée et très agréable, éclairée par quelques bougies et torches. Zhi Yu vit la médicastre s'atteler à son travail et ne se sentait pas à sa place. Il n'avait jamais reçu qu'une éducation rudimentaire et ne connaissait qu'à peine les gestes de premier soin. D'une voix hésitante, il demanda :

"Avez-vous besoin d'aide ou préféreriez-vous que je sorte pour ne point vous déconcentrer ma dam... Léanore?"

Encore une fois, Zhi Yu tiqua en entendant son effroyable accent alors qu'il s'efforçait de pratiquer et de parler cette langue qui n'était pas la sienne.

Leanore

Léanore vit bien que zhiyu était impressionné par tout ce qu'il voyait et il ne savait pas s'il devait rester ou s'en aller.

"Hum j'aurai peut etre besoin de vous si j'ai besoin d'utiliser l'éponge soporifique. Ne restez pas trop loin....."

Elle commença à retirer le bandage qui recouvrait la plaie. Celle ci n'était pas très profonde ni trop étendue mais elle était boursoufflée et sans doute un peu infectée.

Léanore se lava les mains, prépara les ustensiles, les lotions, les crèmes...

Elle regarda sa patiente qui semblait bien faible. Elle chauffa à la flamme la petite lame acérée, la laissa refroidir et demanda

" Prête ?"

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Mikaphile

Elle avait cru ne jamais y arriver, s'était d'abord trompé de chemin, avait confondu l'herboristerie avec le dispensaire, mais enfin, enfin était entrée dans cette pièce à la lumière tamisée, fleurant bon les herbes et lotions.
Avec l'aide du jeune oriental, elle avait été allongée sur une table d'examen.

L'épée qui lui avait traversé le corps avait laissé une plaie qui semble-t-il s'était infectée, vu les boursouflures qu'elle aperçut quand dame Léanore retira les bandages.
C'était déjà un miracle qu'aucun organe vital n'ait été touché. La perte importante de sang, ajoutée à la fatigue et à la malnutrition des derniers jours, devait expliquer son long séjour entre deux mondes.

Elle entendit parler d'éponge soporifique, et en fut soulagée : dans l'état de faiblesse qui était le sien, elle n'était pas sûre de supporter la douleur, s'il fallait rouvrir sa plaie et la cautériser pour en éliminer toute trace d'infection.

" Prête ?"

Elle crispa la machoire, et laissa passer entre ses dents, d'une voix blanche et tremblante :

Prête !

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Zhiyu

Zhi Yu sursauta en entendant le cri à tel point que son postérieur quitta le petit tabouret sur lequel il était confortablement installé pour se retrouver par terre. Il se releva tant bien que mal et trempa l'éponge dans le petit récipient et non pas qu'il l'appliquât délicatement près des narines de la blessée, dans la panique, il recouvrit intégralement le nez de la guerrière, menaçant de l'étouffer sous les yeux horrifiés de la médicastre. Lorsque le cri s'estompa enfin, il fit deux pas en arrière en jurant entre ses dents.

Par chance, l'éponge n'était pas trop imbibée... sinon, la pauvre femme serait plongée dans un coma pour le moins... indésirable. Zhi Yu transpirait et dut essuyer son front du plat de la main. Il n'était pas habitué à cela et finit par s'asseoir en tailleur par terre et ne bougea plus. Il murmura, complètement confus :

"Mille excuses, mille excuses, mille excuses Léanore."

Mamolu

Georgio et Marie venaient d'arriver à Orléans dans la nuit .

Sachant que leur amie Anna était grièvement blessée, ils se précipitèrent au chevet de cette dernière!!

Léa était arrivée depuis belle lurette et s'activait parmi les victimes afin de donner les premiers soins.

Des yeux ils cherchèrent où se trouvait Anna! la voyant ils s'avancèrent vers elle sans bruit, les larmes leurs montèrent aux yeux quand ils virent la pâleur de son visage et entendirent le râle qui s'échappait de ses lèvres.

Marie se tournât vers Léa , en la suppliant du regard afin qu'elle intervienne au plus vite auprès d' Anna.

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Leanore

Tous les proches des blessés la hélaient, voulaient qu'elle s'occupe de l'être aimé ou chéri en priorité.
Marie et Georgio arrivèrent aussi pour soutenir Anna dans son épreuve. Léanore leur sourit confiante.
Elle avait eu le temps d'examiner les blessés et ils s'en sortiraient aussi rassura t elle les personnes qui tremblaient pour leur blessés

"Ne vous inquiétez pas DAme Valéria, votre fille est vaillante, jeune, elle s'en sortira... Courage"

Puis à l'adresse de Marie

Je pense qu' Anna survivra Marie.

Elle passa la matinée à cautériser, recoudre, panser. L'état d'inconscience des blessés lui permit de ne pas devoir utiliser l'éponge soporifique.

Pour les soins elle devrait avoir recours aux personnes valides présentes. Elle tendit dont à Val une potion à faire boire à sa fille. Puis à Marie elle lui demanda de l'aider à oindre la plaie de miel puis à panser avec la toile de lin.

Elle remercia Aristote de ne pas devoir amputer quelqu'un car elle savait que c'était une opération délicate, souvent mortelle.

Il ne restait plus qu'à attendre à présent, changer les pansements régulièrement, donner des remèdes contre les fièvres et les douleurs, surveiller que les plaies ne suppurent pas.

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William_wallace_ecos

Will avait entendu l'appel de Léana, il s'arrêta , et retourna a son chevet, il lui pris la main.

Oh douce Léana , je m'en veux de tes blessures, pour la douleur que j'inflige a Dame valéria, mais sache que je ne l'ai jamais voulu.

Je ne désire qu'une belle vie pour toi et moi rien d'autre.
Te voir la a cause de moi me torture , tu sais que je dois retournez combattre , pour le bien de tous mais sache que comme tu la fait pour moi jadis , je suis la .

Que l'amour que j'ai pour toi veille sur toi afin qu'il te permette de te rétablir, je ne tomberai que lorsque j'aurai refouler l'ennemis et celui qui ta pris par surprise.
Chaque coup que je porterai sera fait pour toi !

William , lui déposa un baiser sur le front et repartis vers les remparts tous en saluant ses amis qui était hélas aussi ici.
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Leana.

Elle écouta chacun de ses mots et puis sourit amusée... oui amusée car après tout elle n'était vraiment pas faite pour rester sagement en place et si elle avait répondu à son appel sans hésiter c'était pour deux raisons : lui et parce qu'elle s'ennuyait fortement !

Ne t'en veux pas Will, je suis venue en sachant ce qui pouvait se passer et puis ce n'est pas si grave pour moi. Dans quelques jours je serais de nouveau au combat ! Donc laissez m'en un peu !

Un regard sur les autres blessés, pour certains bien plus gravement qu'elle. Un pincement au coeur lui rappela cette campagne de provence... Elle soupira et tenta de se mettre debout doucement. Elle n'allait pas laisser les infirmières avec tout ce monde à soigner. Elle pourrait surement apporter son aide. D'autant qu'elle reconnu Anna sur un lit.... La pauvre semblait couverte de sang et Léana décidé de se porter à son chevet pour l'aider et la soutenir. Ben oui, elle ne tient pas en place.... Elle dépose un tendre baiser sur la joue de Will :
Sois prudent. Je ne t'ai pas retrouvé pour te perdre hein ?... Je t'aime, souffle-t-elle dans un murmure.

Leanore

Léanore avait eu quelques difficultés pour rejoindre Orléans. Elle se doutait bien qu'il y avait de nombreux blessés et s'en voulait de ne pas avoir été à leurs côtés pour combattre et maintenant d'être à son poste pour les soigner.

Avec quelques amis, ils avaient formé une lance pour rejoindre une armée à GIen et maintenant elle était dans les murs de la capitale.

Son premier réflexe fut de se rendre au dispensaire pour évaluer le travail qui l'attendait.

Ils étaient là, nombreux, plus ou moins blessés, plus ou moins connus pour elle . Mais ils avaient tous un point commun, ils auraient donné leur vie pour délivrer Orléans.

Elle reconnut le gouverneur, Anna, VAl qui était penchée sur le chevet d'une jeune fille.

Léanore ne prit pas la peine d'enfiler un tablier et se dépêcha de s'enquérir de l'état de chacun afin de commencer par le plus grave.

"Bonjour, je suis le médicastre, j'ai fait aussi vite que j'ai pu... POuvez vous m'indiquer les blessés les plus graves s'il vous plait"

Elle avait mis sur un plateau, bandage, potions, onguents et même instruments pour les amputations si cela s'avérerait nécessaire.

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William_wallace_ecos

William sursauta en voyant Dame Valéria arrivé, il savait que léana était venue aussi un peu a sa demande et s'en voulait vraiment.

La voir tombé a ses côtés pendant la nuit , que vais-je dire a sa mére , si elle savait que je lui avait demandé de venir , la voir allongée lui rappellais la Provence ou lui était gravement blessé.

Comment lui demandé pardon, lui qui voulait lui dire tant de chose importante , voulant la conduire un jour et la seule chose qu'il avait fait s'était la porté au dispensaire.

Les larmes lui coulait , Dame valéria arriva .

William la rassura un peu, voulant lui expliquez comment elle était arrivée la , il se repris et s'écarta afin que la mére et la fille sois seule.Il essayerait de la voir plus tard.

William espérait voir aussi Léana reprendre force et enfin pouvoir aussi lui parlé des choses importantes a ses yeux.

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Leana.

La chaleur de présences autour d'elle ou peut-être aussi le fait qu'elle ne se laissait jamais abattre fit qu'elle rouvrit les yeux plus grands. Une grande inspiration encore douloureuse mais en rien comparable avec ce qu'elle avait sentit quelques heures auparavant et là surprise : elle pensait trouver Will à ses côtés mais c'est le visage de sa mère qu'elle voit, les yeux rouges de larmes et de fatigue...

Bonjour maman, ça va toi ? T'inquiètes pas, c'est pas si grave, je serais bientôt debout... Et alors là ils verront en face qui je suis..., un sourire illumine son visage.

Elle se redresse doucement, son regard cherchant le jeune homme à l'appel duquel elle avait répondu sans attendre... Bon évidemment, elle se retrouvait dans cette situation de faiblesse qu'elle n'aimait pas le moins du monde, mais peu lui importait en fait. Elle l'aperçoit qui s'éloigne tristement...

Wiiiill, appelle-t-elle, reviens, restes avec nous, avec moi... Encore un peu avant d'y retourner...

Elle avait bien la ferme intention d'y retourner elle en tout cas... Mais il lui faudrait patienter quelques jours encore. Alors tant qu'à faire, autant en profiter pour avoir une petite conversation avec lui, apprendre à mieux se connaitre, quoiqu'elle avait l'impression de l'avoir toujours connu... Ils en avait vécu des choses ensembles... Mais sans jamais se douter qu'un jour....

Anna_catherina

Cette nuit avait été froid et agitée. Les rues habituellement calme d'Orléans avait résonné de centaines de cris et d'épées qui s'entrechoquent. Cette fois la guerre était bien la, aux portes de la capital. La défense avait tenu bon cette nuit et les ponantais s'écrasaient contre les murailles tel des vagues sur des rochers mais l'écume hélas, s'était transformé en sang. Les blessés étaient légions, un peux moins peut-être du côté des défenseurs qui avaient pu profiter des murailles pour s’abriter et qui possédaient donc un avantage stratégique sur leur ennemis plus à découvert. J'étais la, au milieu de ce brouhaha chaotique. Moi qui n'avais jamais pris la moindre vie, je devrais peut-être ce soir aller contre ma nature profonde. L'air était glacé et me fouettait le visage, l'odeur du sang et de la sueur se mélangeaient dans l'air et reflétaient l'ardeur des deux camps à obtenir "la victoire". Y aurait-il seulement un gagnant !? Cette nuit allait-être meurtrière ...

Tout semblait irréel ! Pourquoi ... mais pourquoi tout ceci !? Soudain, un mouvement attire mon attention. Une épée qui se lève au dessus de ma tête et dans un réflexe incontrôlable, je me retrouve (grâce à une pirouette de mon cru) sur le bord du rempart à esquiver mon attaquant. Hélas, à cet instant, c'est une seconde lame qui entaille ma chair et me transperce l'épaule. Un pied posé contre ma poitrine et un petit coup brusque pour faire ressortir sa lame suffisent à me faire perdre mon équilibre et à m'envoyer dans le vide. La chute me semble interminable et des milliers de pensées me traversent l'esprit à cet instant, comme si mon cerveau était en ébullition et qu'il essayait de me faire oublier l'horreur de cet instant. Et soudain le sol ... mon corps s’écrase tel un pantin désarticulé tandis qu'un ennemi s'approche à nouveau. Les yeux fermés, une nouvelle douleur me transperce les côtes puis enfin, le trou noir.

Est-ce la fin ? Ais-je enfin trouvé la paix ? Ho seigneur tu m'a enfin rappelé à toi et je vais désormais pouvoir ... mais qu'est-ce ... non, je le sens ... ce cœur qui bas encore en ma poitrine alors qu'on me soulève, puis de nouveau, le trou noir ... Ma respiration est pénible et sifflotant, mon corps meurtris se trouve dans l'incapacité de bouger. Est-ce la douleur ou bien mon esprit qui n'en a toujours pas repris le contrôle ? A cet instant je sens un liquide s'écouler au fond de ma gorge et un gout métallique envahir ma bouche. Du sang ! Je reconnaitrais ce gout et cette odeur parmi mille. Ce gout détestable que je m'étais autrefois juré de ne plus jamais gouter était à nouveau la, sur ma langue. Du sang ... je suis donc toujours en vie ! Il ne me faut pas longtemps pour analyser et comprendre chacune des blessures de mon corps et celle-ci, plus aiguë dans ma poitrine ... ce sifflement dans mes poumons et ce sang qui se fraye un chemin ... Non, décidément je suis toujours en vie mais pour combien de temps ? J'ouvre les yeux un instant et j’aperçois William aux côté de Leana. La pauvre semble aussi mal au point que moi puis mon regard fuyant se pose sur Islington. Celui-ci ne semble pas en grande forme également ... mais combien sommes nous ? Combien y a t-il de blessés exactement ? Je balaie la salle du regard et m’aperçois qu'ici, ennemie et alliés se côtoient. Il semble y avoir pourtant plus de ponantais que d'Orléannais. Myd n'est pas ici, c'est bon signe. Et puis une pensée me travers l'esprit en cet instant, Mat ! Ou es-tu mon amour ? Comme j'aimerais que tu sois ici en cet instant. Pourtant je ne trouve comme seul réconfort que la solitude, le froid et le désespoir ... non décidément il n'y a plus aucun doute à avoir, je suis toujours en vie ...
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William_wallace_ecos

Sur la table voisine se trouvait le Gouverneur Islington trés gravement blessé, william l'avait vu frappé l'ennemis tel un lion se jette sur sa proie, quel courage .
Alienor était a son chevet lui prodigant récomfort et tendre baiser.

Sur une autre se trouvait Anna, je cherchait du regard Myd , parce que les seuls mot de Anna était Myd Myd

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Valeria053

Val avait combattu cette nuit et au matin, elle chercha la liste des blessés, puis un nom, la frappa de plein fouet, leana, sa fille, sa douce enfant laisser pour morte, non ce n'était pas possible pas elle, elle avait déjà perdu plusieurs membres très chers dans les guerres mais là c'était impossible elle ne le tolèrerai pas.
Le coeur battant elle courrut au dispensaire, entra et chercha partout, elle y vit Isli allongé non pas son ami aussi, notre gouverneur. Elle s'approcha posa la main sur l'épaule d'alie en signe de réconfort et de présence, puis continua, elle apperçut Will, elle hata le pas bousculant doucement une infirmière, puis elle l'a vit là allongée, non non c'est pas çà non, elle est vivante pensa t elle.
Puis lachant ses armes, elle tomba à genou, pris la main de sa fille, et lui dit

Ma douce enfant bats toi encore, la force de ton père est en toi, la hargne de ta mère aussi, reviens ne te laisse pas emporter, je suis là maman est là.

Val reprononçait les mots que enfant elle lui disait quand elle avait peur.
Sa fille était comme son père, fière, droite et combattante, elle ne supportait pas que l'on touche à la terre de sa famille, elle defendait toujours et pas question de l'en empécher elle était tétu aussi comme lui.
Elle était aussi comme sa mère généreuse et toujours présente dans le combat comme dans le plaisir.
Val récita une prière et déposa un doux baiser sur le front de son enfant, une belle jeune fille qui resterai à jamais sa petite fille

Aristote je t'en prie veille sur elle, ne me la prend pas.
Aide là à se remettre.
Ma douce enfant je serai toujours là pour toi, je t'aime, alors ne laisse pas ces felons avoir raison de toi

Val ferma ses yeux, retint ses larmes et garda la main de Leana dans les siennes.
Ce soir et tous les soirs elle retournerai au combat pour venger son enfant et protéger sa terres la rage au ventre, la hargne dans les coups
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Leana.

Toute la nuit à se battre, cela lui rappelait une autre campagne il y a de cela fort longtemps. Ses gestes revenaient rapidement mais pas assez précis... Et puis une violente douleur la plie en deux... Et puis plus rien.

Dans une semi-conscience, elle se sent soulevée et transportée... Où ? elle l'ignorait mais elle espéra que c'était au bon endroit... Elle ferme les yeux et tente de respirer lentement mais les mouvements lui font mal, elle retombe dans l'inconscience.
De nouveau, elle revient pour entendre des bruits de voix dont une plus forte que les autres qui appelle un médicastre... Cette voix... Will... Il la dépose sur un lit comme si elle était en verre... Un très faible sourire se dessine sur son visage plein de poussière collante alors qu'il dépose un doux baiser sur son front.

On échange.... les rôles.... cette fois, murmure-t-elle avant de retomber dans une demi-conscience.

William_wallace_ecos

William arriva au dispensaire avec les blessés des combats de la nuit sur les remparts.

Il cria aprés l'infirmiére, dans ses bras il tenait Léana qui été gravement touchée, il la déposa délicatement sur une table de soin.

Il lui déposa un baiser sur le front et lui chuchotta a l'oreille ne t'inquiéte pas , je veille sur toi et tu aura les soins d'un bon médicastre.

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Jehan_

Depuis l'autre pièce, où il attendait avec une anxieté non dissimulée, l'homme vit entrer une jeune dame en alerte, se précipitant là où étaient Leanore et la future maman. Sachant donc que son aide ne serait plus nécessaire, Emanueli avait précipité son départ du dispensaire, patientant sagement à l'extérieur. De là, il pouvait entendre le dernier écho de chaque cri poussé par la jeune femme, et n'en restait donc que plus inquiet, espérant que cela se passe bien, et que Leanore n'ait point trop de difficultés à rencontrer. Oui, c'était bien pour elle qu'il s'inquiétait..

Enfin les cris cessèrent, et laissèrent place aux pleurs d'enfant. Et quelques instants plus tard, la belle de son coeur sortit, la mine fatiguée, mais soulagée, lui annonçant que c'était une fille.
Ils étaient désormais seuls, pour se retrouver comme ils l'avaient tant désirés, et faisant fi de la tenue salie, il s'approcha pour enlacer celle qu'il aimait tant, baisant son front humide.

Félicitations belle médicastre... vous avez réussi..

Ses yeux fixèrent les siens avec amour, et un petit sourire s'esquissa sur le visage détendu de l'homme à présent.

Leanore

Les derniers soins donnés à la mère et l'enfant, Léanore préféra se retirer pour les laisser seules.

Elle prit le temps quand même de ranger ses affaires puis sortit de la pièce.
DEhors elle fut aveuglée par les rayons du soleil mais elle retrouva avec bonheur Emanueli qui attendait fébrilement. A croire que c'était lui le père.
Elle lui sourit malgré la fatigue qui se lisait sur son visage

"C'est une fille ! Tout s'est bien passé. Je les ai laissées en famille et....."

Oserait elle avouer qu'elle avait envie de le retrouver, de prendre sa main, de se perdre dans ses bras. Elle puiserait de l'énergie dans le sourire qu'il lui offrirait.
Elle eut conscience soudain qu'elle ne devait pas être à son avantage. DEviendrait elle coquette ? Son chignon n'avait plus d'allure, son tablier était froissé et un peu sali, ses traits devaient être tirés. Mais elle n'en avait cure. Elle était heureuse de cet instant, elle avait aidé à donner la vie et elle se demandait soudain ce que pouvait ressentir une mère qui tenait son enfant pour la première fois.

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Morgause

J'étais tellement accablée par l'émotion que j'avais oublier la présence de Lea, la pauvre...J'allais me reprendre dès que le bébé sera né...J'encourageait juste ma soeur pour le moment j'étais complètement dans un monde à part. Lorsque la petite fut née j'en avais des larmes aux yeux que je contenait avec peine.

Elle est magnifique Chica...tu as fais du beau travail et Lea aussi...Je suis désoler Lea sous l'énervement j'en ai oublier de te saluer...

Elhemina

Je sentis un petit être chaud sur moi et au loin une voix m'anonça que c'est une petite fille. Elle allais bien enfin je crois je l'entendais pleurer.. Enfin tout était finit les douleurs se calma peut a peux.

Je me mis a pleurer a chaude larmes quand je pris ma petite fille dans mes bras.

"Me..erci merci mille fois de votre aide je vous serais toujours reconnaissante. je.. suis ..si h.eureuse que tu sois là ma grande soeur merci toi aussi de ton aide.. Mon petit ange tu est enfin.. la. Lélyanne-rose bienvenue dans se monde !"

J'essuiya gauchement mes larmes qui coulais sur mes joues.

Elhemina

Je sentis du liquide couler de mon entre cuisse et une envie forte de pousser, je me mis donc a pousser et a criée a la fois de douleur prenant quelque respiration bien placer avant de repousser a nouveaux.

Leanore

Après plusieurs poussées, la tête apparut, un petit duvet tout moite du liquide

Il ou elle arrive, c'est bientôt le moment. Une dernière poussée et ça sera fini.

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Morgause

J'épongea le visage de ma soeur tout en l'embrassant et l'encourageant pour qu'elle pousse le plus fort possible. Sur le coup je n'avais pas encore les émotions de la naissance de mon neveu ou ma nièce mais sa n'allais plus tarder...

Continue ma belle tu vas voir tu vas bientot tenir ton bébé...Tu es très courageuse Chica je suis fière de toi, maintenant vas y pousse

Elhemina

Encourager par ma soeur je continua de pousser avec toute les force qu'il me resta

Jhurlais de douleur quand la tête passa,cela fesait tellement mal!! Je redoubla d'effort quand ma soeur m'encouragea.

Leanore

Léanore écoutait FAnny qui était arrivée et qui semblait même pas avoir remarqué sa présence. Elle lui disait de pousser........ POusser...... encore fallait il pousser au bon moment et ne pas aller contre la nature au risque de déchirer la mère, ou incommoder l'enfant.

Visiblement Elhemina n'entendait plus ses conseils trop accaparée par sa douleur qu'elle n'arrivait même plus à maîtriser. Léanore se sentait un peu impuissante car elle n'avait pas eu le temps de lui donner les potions qui soulagent, donner les onguents pour masser le ventre douloureux ou conseiller pour les positions plus confortables. Cela était fort dommage pour la jeune mère qui garderait sans doute un bien mauvais souvenir de cette première naissance.

L'enfant sortit..... Elle le recueillit doucement, c'était une fille qui pleura aussiôt. La médicastre coupa le cordon puis déposa l'enfant sur le ventre de sa mère pour attendre la poche qui ne tarderait pas à sortir elle aussi.

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Morgause

Fanny avait eu un pigeon de sa soeur disant qu'elle allait mettre le bébé au monde et c'était précipiter vers Orléans. Une fois arriver elle était partit immédiatement a l'endroit indiquer. Elle trouva enfin sa soeur et alla près d'elle

Je suis là Chica...

Elhemina

Elhemina eue un faible sourire quand elle vit sa soeur apparaître dans la brasure de la porte. Ses yeux remplie de fatigue et de douleur s'éluminèrent. Elle tendis sa main..

"Merci..chica..d'ê..tre. la ici avec.. moi !!"

De nouvelles contractions arrivèrent, elle ne pue s'empêcher de laisser un cris de douleurs sortir de ses lévres. La peur se fesais moindre a présent car sa soeur étais avec elle.. Enfin le bébé pouvait arrivée.

Morgause

J'attrapait doucement la main de ma soeur et la serra pour l'encourager. Je savais par quoi elle passait, la douleur était horrible certe mais ce n'était rien comparer a ce bonheur qu'on ressentait quand on donnait la vie.

Serre ma main autant que tu le veux chica je suis la pour toi

Leanore

Emanueli quitta habilement la pièce pour aller dénouer les liens puis revint au moment où Léanore finissait son examen.
Elle le vit pâlir et très vite sortir. Elle sourit se disant que les hommes jouaient bien souvent les gros durs alors qu'ils étaient eux aussi tendres et faibles. Elle adorait cette faiblesse.

OUi Emanueli, je vous appelerai, n'ayez crainte

FAnny arriva enfin et Elhemina eut une nouvelle contraction

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Elhemina

J'hurlais a nouveau la douleur devenant de plus en plus forte et aigue.

"Est ce que il y a na encore pour longtemps ? " Commencais en sangloter sous la douleur..

Leanore

Léanore vit bien que Elhemina avait hâte que l'enfant naisse. Les douleurs devaient être insupportables mais c'était ainsi. Depuis le début des temps, les femmes enfantaient dans la douleur tel était leur destin.

Non ! Encore quelques minutes

A ce moment là la poche se rompit et les eaux se répandirent sur le sol.

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Leanore

Léanore écouta Elhemina et se demanda comment dans cet état elle était capable d'évaluer le temps entre les contractions. Elle regarda sa potion se disant qu'il était inutile de lui donner tant le travail avançait vite pour une premier enfant. Elle reposa donc le gobelet pour examiner la future mère lorsqu'une nouvelle contraction arriva faisant se tordre de douleur la jeune femme.

Emanueli était toujours là se sentant sans doute impuissant et Léanore se demandait bien ce qu'il pouvait ressentir face à la douleur maternelle.

Léanore s'enduisit la main d'un onguent à base de violette et de thym puis elle souleva la jupe d'Elhemina pour son examen. Lorsque la contraction s'arrêta, elle introduisit doucement cette main dans l'intimité de la jeune femme et posa l'autre sur le ventre rebondi et déformé pour sentir venir la prochaine contraction. Elle sentit une petite bosse : la tête. Elle sourit donc, l'enfant était bien placé, pas de problème.

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Elhemina

Elhemina regarda faire Léanore se concentra le plus fort possible sur sa respiration, La douleur étais insoutenable et la fatigue commençais de plus en plus à être présente.

"Est ce que tout est correct? le bébé va bien ? "

Je sentais la panique me gagner peux pas peux.

Jehan_

Ils n'avaient guère attendu des lustres, la jeune médicastre fit enfin son apparition, aux bras du jeune garçon qui ne s'attarda guère dans la pièce. L'homme se redressa sitôt, soulagé de la voir de retour à Orléans, et aurait aimé l'étreindre tout contre lui, heureux de voir que son voyage s'était bien passé, ces heures loin d'elle avaient été si criminelles à son coeur..

Pourtant il n'était point l'heure des retrouvailles amoureuses, et la belle ne le savait que trop bien, se mettant dès lors à la tâche. Il se mit en retrait, pour ne point la géner. Son assurance habituelle avait laissé place à l'inquiétude, la peur presque, mais il tentait de ne jamais le montrer, lui qui n'avait jamais assisté à ce genre d'évènement. Il savait pourtant que bientôt son temps prendrait fin en ces lieux, et qu'il devrait se retirer. Mais il avait une dernière chose à faire.

Les liens! Oh diantre pardonnez moi Leanore j'ai bien oublié les liens. Je m'en vais de ce pas faire le tour de la demeurre.

Il quitta sa profonde stupeur pour se hater dans chaque pièce, dénouant tout lien trouvé. Elle lui avait conté les superstitions médicales, et il se devait de les respecter en cet instant. Revenant près des deux jeunes femmes, il crut presque défaillir lorsque Leanore se mit aux premiers examens, alors, il prit le chemin de la pièce voisine.

Hum... Je.. Je ne suis pas loin Leanore... Appelez moi si vous nécessitez mon aide je.. courage.

Arthur.d.amahir

Très tôt dans la matinée, alors que le jour commençait tout juste à pointer le bous de son nez, Messire Santi le réveilla et lui demanda d'attendre dehors et de guetter l'arrivée de Dame Léanore. Le garçon, a demi-réveilla ne lutta même pas par rester, ni ne se posa la question de savoir pourquoi Messire Santi était arrivé ici et pas Dame Léanore. Il était trop heureux de ne plus être tout seul à s'enquérir de la santé de Dame Elhemina.
Un demi-heure à peine plus tard, il vit Dame Léanore arrivé à grandes enjambées vers le dispensaire. Un sourire à-demi fatigué se dessina sur son visage.

Léanore a écrit:

"Comment allez vous ?"

Il répondit vaguement d'un hochement de tête et l'invita à entrer dans le dispensaire, ce qu'elle fit sans plus tarder.

Ne voulant pas déranger pendant l'accouchement dans le petit dispensaire mais ne voulant pas être trop loin pour être l'un des premiers à voir l'enfant, il fit quelques pas vers le muret, longeant le bâtiment, et s'y adossa pour y finir à moitié somnolant de sa nuit agitée.

Elhemina

Elhemina avais commencer a se relaxer grâce à la compagnie d'arthur quand elle vis un homme arriver et prendre soin d'elle. Sire Emanueli lui avais préparée une potion pour faire la relaxer encore.

à peine avais t-elle fermer les yeux que Dame Léanore Arriva. Elhemina se sentie soulager d'un coup.

Bonjour Dame Léanore merci de vouloir vous occuper de moi et si vite je vous remercie beaucoup ainsi que le jeune arthur et sire Emanueli. Mes contractions sont au quatre minute mais je n'est toujours pas perdu mes "os".

Elle regarda Léanore s'activer, quand une autre contraction arriva se retenant de criée elle aggripa la couche et la serra de toute ses forces.

Leanore

Elle avait fait aussi vite que possible rageant encore sur elle même d'avoir emprunté un mauvais chemin. Mais dans le noir, tous les sentes se ressemblent. Enfin....... Il fallait qu'elle se calme pour pouvoir être le plus efficace auprès de Elhemina. Déjà de loin elle vit la silhouette du jeune ARthur qui la guettait et de la fumée s'échappait de la cheminée."

"Oh ARthur ! J'ai fait aussi vite que j'ai pu ! dit elle en entrant dans le dispensaire en prenant quand même le temps de s'enquérir de son bien être. "Comment allez vous ?"

Elle vit Elhemina allongée sur une couche confortable, non loin d'un feu et près d'elle agenouillé, Emanueli qui lui faisait sentir la potion relaxante.
Elle sourit...... ses instructions avaient été suivies.

En le voyant ainsi, attentionné envers la future maman, elle eut une vague de tendresse la submerger envers lui. Elle eut soudain l'envie de le serrer dans ses bras mais très vite elle se reprit. Ce n'était pas le lieu ni le moment, il fallait respecter la jeune femme qui souffrait.

Elle ôta sa cape, lui prit la main non sans avoir souri au passage à l'homme qui faisait battre son coeur. Elle se pencha sur la jeune femme pour renifler son haleine qui était bonne. Elle en fut rassurée, c'était signe que tout se passerait bien.

"Je suis là Elhemina et tout va bien se passer..... Je vais vous faire boire une potion pour faciliter le travail, puis je vais vous examiner"

La médicastre avait pris le dessus et se tournant vers Emanueli lui demanda

"Est-ce que tous les liens de cette maison ont été dénoués ?"

Déjà elle versait dans un gobelet de vin de la poudre de matrice de hase pour faire activer les contractions.

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Elhemina

Elhemina étais en pleine contractions au intervalle de dix minutes.. Elle étais en taverne quand soudain un petit garçons charmant lui proposa son aide, pour l'apporter jusqu'au dispensionaire de leur médiastre.

Elle retenait ses hurlements pour ne pas reveiller les autres patients. Elle espérais donc que Léanore et sa soeur Fanny arrive a temps, elle avais peur mais le laissais pas paraître. Pendant les moments "accalmies", elle essaya de refaire ses forces car elle savais que le plus dure étais à venir.

Elle remercia Arthur de l'avoir autant aidée. Elle ne savais pas comment le remercier.

En attendant, l'arriver de léanore ou de sa soeur Elhemina ferma les yeux pour se reposer un peux.

Jehan_

Le jour s'était levé sur Orléans, et Emanueli pouvait enfin contempler les lieux, lui qui avait quitté sa bonne Capitale quelques jours pour Patay. Il avait précédé la belle Médicastre, Leanore, retenue une journée de plus en la ville patichonne.
La douce jeune femme lui avait conté son important travail qui l'attendait à Orléans, la mise au monde d'un enfant, celui d'Elhemina. Tout naturellement, il s'était proposé de soulager les douleurs de la future maman, dès son arrivée, puisque Leanore serait retardée de quelques temps.

Il n'avait point trainé à tenir parole, oubliant de passer par chez lui, pour se rendre aussitôt au Dispensaire. Et là, il fut assez surpris, bien qu'il n'y avait guere de raison de l'etre, de voir déjà la jeune femme allongée, avec non loin d'elle, le jeune Arthur. 6 ans et déjà son premier accouchement. Mieux valait respectait la logique, et ne point brusquer les évènements chez le petit garçon.

Bonjour Arthur. Mon garçon, pourrais tu attendre dehors je te prie. Je vais prendre le relais, ne reste point la, et arranges toi pour surveiller l'arrivée de Leanore. Je m'occupe de la future mère. Sois sans crainte.

Il prit vite le chemin qui conduisait à la jeune femme meurtrie qui tentait presque vainement de se reposer.

Bonjour Dame... Je suis Emanueli Santi... Je suis...

Là, un doute profond le submergea, et prit entière possession de son être. Devait-il s'annoncer comme le compagnon de Leanore, ou comme un simple ami. Les deux êtres s'aimaient, mais rien n'était officiel dans leur fréquentation. Il redevint bien vite maitre de ses pensées, se disant que son attention devait d'abord se reporter sur la jeune mere, et non sur lui même.

Je suis l'ami de dame Leanore notre médicastre. Elle ne tardera guère et bientôt je pense, vous pourrez tenir votre cadeau de Dieu entre vos bras.

Il se tourna ensuite au lieu décrit par Leanore, où étaient rangés moultes remédes, tous bien efficaces, reconnaissant ceux qu'elle avait utilisé pour le soigner. Enfin il trouva la raison de sa venue. Des herbes relaxantes, dont les effluves atténuaient de manière radicale les douleurs des contractions.
Il suivit les consignes de Leanore, faisant chauffer de l'eau afin d'y faire tremper une bonne poignet de ce remède. Une fois la chose faite, il s'en revint vers la jeune femme, un bol d'elixir à la main, et lui offrit de sentir les vapeurs parfumées.

Allons, respirez profondément, cela vous détendra, et apaisera vos souffrances. Soyez sans craintes, notre médicastre sera prochainement là.

Lui même n'était pas tellement détendu, et ressentait même une peur immense au fond de lui. Jamais encore il n'avait assisté à un accouchement, et il ne savait que faire en pareil circonstances. De tout son coeur, il espérait l'arrivée prochaine de sa douce princesse.

Arthur.d.amahir

En cette belle journée de novembre, Arthur avait préparé la couche du dispensaire et avait allumé un feu. Un heureux événement allait arrivé mais aucun médicastre en vue. Dame Elhemina allait mettre son bébé au monde et Arthur avait peur que Dame Léanore, la médicastre d'Orléans, n'arrive que trop tard. Il lui avait écrit et elle avait répondu qu'elle partait aujourd'hui même. Peut-être arriverait-elle dans la nuit avant l'arrivée de l'enfant... Arthur l'espérait.
Quoiqu'il en soit, il ne voulait pas voir Dame Elhemina mettre au monde son enfant sur le sol crasseux de la taverne. Il alla donc la chercher là-bas pour la ramener au dispensaire

Arthur.d.amahir

Arthur avait rejoint Dame Elhemina à la taverne. Malhereusement, ils étaient seuls tous les deux et ce n'était pas du haut de ses 6 ans qu'il allait aider une dame enceinte à se déplacer jusqu'au dispensaire. Alors, en attendant qu'une personne arrive en taverne pour les aider, Dame Elhemina demanda à Arthur de lui raconter sa journée pour lui faire oublier sa douleur. Il lui parla de sa matinée passée à la pêche, ses prises, petites comme grosses. Puis elle l'invita à lui raconter son après-midi. Il s'exécuta immédiatement, parlant de labour à l'aide d'un ami.

Avant qu'il eut terminé, à son grand soulagement, un homme entra dans la taverne. C'était Messire Dessan, le capitaine de la jeune femme. Arthur se fit une joie d'expliquer au sauveur la situation dans laquelle il se sentait empêtré, car ne pouvant rien faire seul. Ce dernier accepta de porter Dame Elhemina jusqu'au dispensaire.

Cette dernière, souffreteuse, élancées par quelques contractions, eut peine à reconnaitre son capitaine aux premiers abords. Mais après deux ou trois phrases prononcées par Messire Dessan, cette dernière le remit.

Ils se mirent alors en route vers le dispensaire de Dame Léanore non loin de la taverne. Le chemin ne fut pas des plus calmes avec les hurlements de douleur de la jeune femme. Arthur poussa la porte du dispensaire où attendait la couche pour la jeune femme, ainsi que le feu crépitant dans l'âtre.

Leanore

Elle sourit encore, de ce sourire bienveillant qui pardonne tout. Etait-elle volontaire ou fortuite cette caresse qui la fit tressaillir légèrement. Le toucher fut délicat, bref , juste assez pour laisser son empreinte.
Il sortit de la pièce promettant de lui apporter la graisse, elle acquiesça de la tête, un hochement simple et doux mais cependant assez vif pour laisser s’échapper de son chignon sage une petite mèche de cheveux noirs.
Lorsqu’il disparut de sa vision, elle se ressaisit et se dit qu’il fallait à présent trier les plantes ramassées, les laver afin de les transformer en crème le lendemain.

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Leanore

Ai-je donc l'air si pauvre que ça dame Léanore? . Voila en quoi je suis pauvre,

Blessé, elle l'avait blessé dans son amour propre et elle s'en voulait. Elle balbutia rougissant de sa bévue et elle perdit un peu de son assurance

-Oh ce n'est pas ce que j'ai voulu dire....... Pardonnez si je vous ai blessé. Mais il y a sur cette terre des personnes bien plus riches.... enfin je veux dire bien plus aisées qui.....

Elle s'embrouillait dans ses explications.

En toute franchise dame... Ma pauvreté n'atteint que mon coeur, vide de toute présence capable de l'enflammer et de me consummer

Cette phrase la troubla et elle la trouva si réaliste. OUi la vraie richesse était toute autre, elle qui par son art, côtoyait toute sorte de personne, elle pouvait sans juger, apprécier la vraie richesse, celle de l'âme. Il en était de même pour la beauté. Elle leva les yeux pour croiser son regard

-Je suis persuadée que vous trouverez cette richesse, sire Emanueli.
Et ce jour là, c'est cette présence qui sera riche de la vôtre.

Elle finit de préparer le petit pot en posant dessus un petit morceau de toile qu'elle maintint par un lien de cuir.

...mais soit, j'irais chasser dès que possible et vous ramenerais la dicte graisse. Si c'est ainsi que nous pouvons nous arranger, je le conçois.

-voilà qui est bien....

Elle lui sourit heureuse d'avoir pu dissiper ce malentendu, du moins elle l'espérait. Elle appréciait ce jeune homme et n'aurait voulu en aucun cas le heurter. Elle lui donna le pot en rosissant légèrement.

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Jehan_

A ses joues rosies, et sa voix parfois tremblotante, Emanueli s'était assez bien aperçu qu'il n'avait point été délicat dans ses paroles précédentes, les regrettant déjà, et regrettant tout autant de mettre la belle médicastre mal à l'aise. Le mot pauvreté, il est vrai, n'avait jamais fait bonne impression dans sa famille, et surtout aux yeux de ses parents qui avaient lutté sans cesse pour en sortir un peu. Mais rien ne servait de "s'emporter" pour si peu.

Pardonnez moi Dame Léanore, je... je n'aurais guère du prendre de haut vos paroles si simples et sans arrière pensée. Je suis navré.

Puis lorsqu'à nouveau leurs regards se croisèrent, et qu'il eut la chance à nouveau d'entendre sa voix, son coeur se serra, parce que l'homme pensait avoir trouvé cette fameuse présence.. malheureusement éprise d'un autre... Qu'il était dur de paraitre heureux, lorsqu'on aime l'impossible...

Mais cette peine, cet amour naissant, il tenta de le lui cacher, lui souriant. Ses mains ne purent s'empecher de frôler... caresser les siennes lorsqu'elle lui offrit l'onguant. Il pouvait cacher au fond de lui ses ressentis, mais son corps appelait au touché, au contact de la belle Léanore..

Je vous remercie.... Je.. je viendrais demain si vous le souhaitez, pour vous amener la graisse animale...

Jehan_

Lui ayant offert ses mains pour recevoir les soins délicats de Léanore, l'homme se mut dans un silence profond, comme tétanisé, ou envouté par la douceur des mains de la jeune femme qui effleuraient les siennes.
Avant ce mutisme intrigant, il s'était généreusement, ou plutôt normalement proposé de payer ses soins, mais au vu de l'intonation donnée par la belle, cela ne convenait guère. Alors il quitta sa profonde torpeur pour de nouveau s'exprimer.

Ai-je donc l'air si pauvre que ça dame Léanore? En toute franchise dame... Ma pauvreté n'atteint que mon coeur, vide de toute présence capable de l'enflammer et de me consummer. Voila en quoi je suis pauvre, mais soit, j'irais chasser dès que possible et vous ramenerais la dicte graisse. Si c'est ainsi que nous pouvons nous arranger, je le conçois.

L'homme n'aimait point être redevable, et laisse d'autres hommes voire peut être même des femmes payer pour les soins qu'il recevait. Son père le lui avait toujours inculqué, et maintenant que le pauvre bougre ne faisait plus parti de ce monde, Emanueli savait qu'en respectant les moultes principes acquis de son père, il ne pouvait lui faire plus bel hommage.
Et l'individu replongea dans son étrange silence, laissant un petit sourire timide mais chaleureux s'esquisser sur son visage.

La douce médicastre le soignait avec attention, et il pouvait avouer ne rien sentir de douloureux. Ce qu'il lui fit comprendre par un petit signe de tête négatif lorsqu'elle lui posa la fameuse question

Citation:

" ça va je ne vous fais pas mal?"

Il resta là, attentif à ce qu'elle appliquait ensuite sur ses plaies, sachant que chez lui, il en ferait bientôt de même avec le petit pot qu'elle comptait lui donner.

Je vous remercie dame Léanore. Vous êtes l'ange de la médecine je me sens bien soulagé je puis vous l'assurer. Et je suivrais vos conseils, j'essayerais désormais de mettre des gants.

Il se redressa, et quitta le confortable fauteuil, son regard fixant toujours la jeune médicastre qui terminait de lui préparer son pot. Au fond de lui, Emanueli tentait d'imaginer des remerciements plus gratifiants, plus éloquants qu'un peu de graisse animale, car cela il comptait déjà lui en rapporter à sa prochaine partie de chasse... Il fallait désormais réfléchir... réfléchir..

Jehan_

Les deux compères s'étaient aventurés dans les rues d'Orléans, sans trop y prêter attention, trop heureux de converser de tout et de rien. Puis, enfin arrivés, ils entrèrent, lui passa la porte lorsqu'il en fut invité.
Et il fut très bien accueilli à l'intérieur, ayant droit de s'installer dans un fauteuil agréable avant de revoir dame Leanore apparaitre dans une très jolie robe, et l'homme se leva par politesse lorsque la belle s'avança vers lui, et il lui présenta ses mains quelques peu abîmées.

Ce n'est pas trop grave je pense, mais c'est parfois douloureux, et je vais aux mines tous les jours ça n'arrange rien.

Il cherchait encore à croiser son regard, elle si douce si gentille, mais elle juste amie.

Je voudrais vous remercier, pour ce que vous faites, il vous faudra me dire ce que je vous dois pour les soins que vous allez m'apporter.

Il lui sourit, puis baissa la tête, regardant ses mains et ce qui allait en advenir.

Leanore

-ça n’est pas trop grave ? Laissez moi en juger…..

Elle sourit doucement, prit les mains meurtries dans les siennes, les retourna pour en examiner la paume. Des petites entailles les striaient, certaines un peu plus profondes que d’autres. Il était silencieux et Léanore se demanda soudain si sa timidité soudaine était dûe à l’endroit, à son costume de médicastre, aux instruments.
Lorsqu’il parla du règlement, elle releva brusquement la tête

-Tsssss ! Pas de ça entre nous sire ! Je n’ai point l’habitude de faire payer. Les riches paient pour les pauvres, c’est la règle. Chacun donne ce qu’il veut. La nature me donne gratuitement les plantes pour fabriquer mes remèdes. Pourquoi ferai-je payer ? Nous avons convenu que vous m’apporteriez de la graisse…. Alors voilà, c’est dit.

Elle lâcha les mains pour aller choisir sur l’étagère une fiole et un pot puis elle prit des linges propres. Elle revint doucement vers Emanueli, calme, sereine, sûre du soin qu’elle allait prodiguer et le soulagement qu’il procurerait.

-je vais d’abord désinfecter un peu ces blessures et mettrai un onguent pour aider à la cicatrisation.

Tout en parlant, elle avait déjà aspergée le linge de la lotion à base de souci et doucement nettoya les petites coupures, insistant un peu sur les plus profondes

-ça va je ne vous fais pas mal ?

N’attendant pas la réponse, elle ouvrit le pot qui contenait l’onguent lui aussi à base de soucis. Elle en préleva un peu du bout des doigts et tout aussi doucement l’étala sur les paumes.

-je vais vous en donner un peu, vous pourrez le faire le soir. Mais je vous encourage à mettre des gants

Elle s’essuya les mains et prépara un petit pot pour Emanueli.

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Leanore

Ils avaient cheminé doucement, Emanueli calquant son pas sur celui de Léanore, tout en discutant de tout et de rien : la beauté tranquille de Orléans, les aspirations de chacun et sans s’en rendre compte, ils franchirent l’enceinte, et bien vite se sont retrouvés devant la porte du dispensaire. Celui-ci se situait derrière l’église, loin de l’activité fluvial. Léanore avait voulu que ce lieu soit au calme à l’écart aussi des bruits de la ville. Derrière la bâtisse on devinait un terrain un peu en friche où elle avait prévu d’y faire un jardin médicinal. Mais elle n’avait pas encore eu guère le temps de s’y consacrer.

Elle ouvrit la porte et entra, suivie par Canaille qui habitué des lieux alla de suite s’allonger à sa place habituelle. Emanueli restant sur le seuil, Léanore l’invita à entrer dans la pièce qui servait de salle de soins. La pièce était sommairement meublée : un siège, quelques étagères où l’on pouvait voir les pots de remède. Des instruments médicaux étaient posés sur une petite tablette où trônait aussi une cuvette et une cruche sans doute remplie d’eau. Une table achevait le tout avec dessus un registre ouvert, une plume et un encrier. Un feu dans l’âtre finissait sa vie faute de bûches.

-Entrez donc et venez vous assoir sur ce fauteuil

Elle lui désigna un siège qu’elle avait voulu confortable puis alla déposer ses plantes dans la pièce voisine. Elle revint vêtue d’une robe propre et d’un tablier, le chignon de sa chevelure refait .

Elle se lava scrupuleusement les mains et se planta devant son patient

-Alors voyons donc ses mains qui ont souffert.

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Angejolie

La petite entra elle ne vit personne , elle se mit à hurler

Vite vite Ladymeraude a besoin aide c'est le bébé c'est très souffrant aidez moi

Elle pleurait d'impuissance, et décida de retourner en courant au bureau de Sarah qui souffrait

Dawson

Dawson s'était rendu au Château d'Orléans très tôt le matin et en revenant du château, il aperçut Angejolie qui semblait se rendre vers le dispensaire en courant, il la suivit et la vit entrer dans le dispensaire. Il n'eut pas le temps d'y entrer à son tour car elle en ressortit très vite, les larmes aux yeux. Elle fut très contente de voir Dawson et lui hurla :

Ah Dawson viens vite, ya personne ici et c'est Sarah elle est à son bureau elle va pas bien, elle souffre, c'est le bébé viens vite c'est le bébé.

Dawson s'inquiéta alors à son tour mais essaya de ne pas lui montrer et de lui répondre calmement :

D'accord calme-toi Ange, ne hurle pas et sèche tes larmes, on va tout de suite au bureau, monte dans la carriole, je vais laisser un mot à Dame Léanore pour la prévenir et on y va.

Il entra dans le dispensaire et écrivit un parchemin :

Dame Léanore,

Mon épouse est souffrante, je pense que c'est à cause du bébé, si vous pouvez venir à son bureau rapidement, je m'y rend immédiatement et resterai à ses cotés jusqu'à votre arrivée ou celle de celui ou celle qui lira ce message. D'avance merci. Dawson.

Puis il retourna à sa carriole et partit avec Angejolie rejoindre Lady à son bureau.

Leanore

Etait-ce le hasard ou le destin ? NUl ne le saura un jour. Les voix d'ARistote sont impénétrables. Il se trouvait que Léanore était de passage à Orléans, et qu'elle vit à son arrivée le message de Dawson. Aussi se précipita t elle vers le bureau de la sacristain.

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Mamolu

Étant de passage à Orléans Georgio et Marie s'arrêtèrent au dispensaire Saint-Ptôme de leur amie Léa,cette dernière leur ayant demandé d'y déposer quelques fioles de potion,divers sachets de poudre et mélange de plantes séchées venant de son jardinet aromatique

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Leanore

Le voyage s'était bien passé. Il faut dire que Patay n'était pas si loin mais il ne fallait pas parcourir des centaines de lieux pour faire de mauvaises rencontres.
Léanore s'en voulait d'avoir délaissé le dispensaire qu'elle avait ouvert mais elle avait bien l'intention de se rattraper.
La charrette était pleine à craquer : vivres, vêtements, de quoi améliorer l'ordinaire.
Comme elle comptait rester plusieurs semaines, elle s'était dit qu'elle trouverait les herbes autour d'Orléans. Après tout, une fois les portes de la ville franchis, on se trouvait dans la campagne et le fleuve avait l'avantage de favoriser la poussée de plantes aquatiques.
Léanore se promit d'y aller dès le lendemain mais pour l'heure il fallait qu'elle s'installe confortablement. Fort heureusement, une pièce réservée à son repos l'attendait.

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Ursus

Les paroles de sœur Ladyemeraude résonnaient dans la tête d’Ursus. Comment se pouvait il qu’il en soit ainsi ? Les desseins de Dieu était souvent mystérieux et nul ne pouvait savoir.

Si cet homme a été puni de la sorte, alors c’est terrible. La ville d’Orléans est en danger. Peut être que devrais je alerter la population ?

Un silence pesant suivit. Chacun n’osant faire un geste de peur de déclencher la colère de Dieu.

Je m’en occuperais ma sœur. Mais en attendant je vous laisse prier.
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Ladyemeraude

Elle baissa la tête et dit au Duc de Chateaurenard

Soit mon frère je vais prier encore et encore mais il ne faut pas enterrer la dépouille , BRULONS tout pour protéger le peuple

Ayant entendu en songe une voix depuis des semaines, qui lui répétait la même phrase !

Citation:

Les fidèles de votre paroisse doutent et se détournent du message divin. Il faudrait remettre un peu d'ordre (-XXXXXxXXX PVD).

La sacristain leva les bras vers le ciel et pria Dieu de cesser ce fléau ...

Aprés un moment elle se mit à prier humblement dans le silence .

Ursus était figé il ne savait plus quoi faire ... puis il dit

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Leanore

Léanore avait appris par un pigeon qu'un homme était venu mourir dans le dispensaire et d'après Ursus, ce moribond était porteur de la peste.
Léanore avait demandé aussitôt que l'on prenne les précautions d'usage le temps qu'elle puisse se rendre à Orléans.
Elle réussit donc à s'organiser pour la douane et vint dès qu'elle le put.
Afin d'aseptiser toutes les pièces, elle décida de faire une fumigation géante.
Elle fit bouillir de l'eau dans une marmite puis jeta les herbes appropriées. Ensuite, elle posa cette marmite dans la pièce, obstrua toutes les ouvertures et laissa la fumigation faire son oeuvre.

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Ladyemeraude

Aristote aurait il puni ce paysan car il n'allait pas à la messe?

Je te remercie, mon frère pour ce pauvre homme, rappelons nous de ce qu'il est dit dans le Livre Saint à ce sujet. Et cet homme personne ne peut le juger sauf le Très Haut ! Nous ne connaissant point et même jamais vu cet être dans le duché, ni dans les villages.

Elle récite un passage du livre des vertus,

Citation:

J’ai compris le sens du Salut. Lorsqu’un humain a vécu dans la vertu, s’étant ainsi conformé à Ta divine parole, transmise par le prophète Aristote et par Christos, le messie, Tu lui accordes le droit d’accéder en ces lieux, au Paradis, au sein du soleil. S’il se détourne de la vertu, refusant d’écouter Ta divine parole, qu’il s’abandonne aux plaisirs terrestres, à l’égoïsme, à la tentation, à de fausses divinités, Ton infinie sagesse t’amène à l’envoyer en Enfer, dans la lune, pour y être puni pour l’éternité. Tu nous aimes, mais c’est également à nous de T’aimer.

Puis regardant Ursus elle lui reposa la même question

Aristote aurait il puni ce paysan car il n'allait pas à la messe mon frère ?

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--Gus..

Gus avait la fièvre depuis deux jours. Des douleurs se répandaient dans tous ses membres, dans les muscles et les articulations. Le brave paysan s’était rendu avec difficultés jusqu’au dispensaire.

Malheureusement personne ne s’y trouvait. Alors il resta assis juste devant la porte close en espérant qu’un médicastre viendrait.

Ursus

Ursus se rendait comme chaque jour à Orléans. Au sortir de la forêt, il traversait la rivière en passant sur un petit pont et longeait ensuite la rive jusqu’au dispensaire. Il s’y arrêtait le plus souvent juste le temps de voir si tout était en ordre.

Ce matin là, il aperçut un homme couché devant la porte. Le Duc de Chateaurenard descendit de cheval et s’approcha du paysan pour l’examiner. De gros bubons affleuraient au cou et aux aisselles. Le paysan était mort d’un curieux mal qu’Ursus crut reconnaître. Un terrible mal qu’on n'osait point nommer tant il était effryant…

Ursus repartit alors en direction d’Orléans pour que le sacristain fasse une prière pour recommander son âme à Dieu. C’est tout ce que l’on pouvait faire désormais pour ce malheureux.
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Ursus

Ursus accompagna le sacristain jusqu’au dispensaire. Sachant que Ladyemeraude attendait un enfant, il avança doucement pour ne pas la fatiguer ni lui faire subir les cahots de la route. Arrivés devant l’entrée de la bâtisse. Il lui montra le corps.

Voilà l’homme ma Sœur. Je l’enterrerai derrière le dispensaire quand vous lui aurez donné les sacrements. Je préfère éviter de transporter le corps. Mieux vaut le tenir à l’écart de la ville.

Le Duc de Chateaurenard regarda le sacristain s’approcher. Quand elle fut à deux pas du paysan il lui fit signe de rester à distance.

D’aucuns disent que la peste est le fléau de Dieu. Mais pourquoi ce pauvre homme aurait il subi la colère du tout puissant?
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Leanore

Léanore était venue quelques jours à Orléans. Elle aurait voulu venir plus vite et plus longtemps mais la vie en avait décidé autrement. Elle était douanière de sa ville à présent et elle allait devoir jongler entre toutes ses occupations pour gérer son emploi du temps.
Pendant son absence, elle avait appris que MOusse en visite à Orléans était tombée et que c'était Ursus qui l'avait soignée. Heureusement, elle avait laissé quelques fioles et pots pour les premiers soins et les maux courants. Elle allait profiter de sa venue pour préparer plusieurs remèdes qu'elle mettrait à disposition.
Elle en était à ses réflexions lorsqu'elle entendit une voix la héler au dehors. Elle passa la tête à la porte pour découvrir une jeune femme qu'elle avait rencontrée un soir en taverne. Elle lui avait dit qu'"il souffrait d'un mal mais n'avait pas désiré s'étendre plus sur le sujet. Léanore lui avait dit de passer au dispensaire pour un peu plus d'intimité. Là elle avait tout ce qu'il fallait pour examiner et ausculter.

"Oh damoiselle Isaline...... Vous êtes donc venue. Venez et dites moi donc ce secret que je puisse voir ce que je peux faire pour vous"

Léanore remarqua qu'elle se tortillait et qu'elle avait un peu de mal à marcher, mais elle ne boitillait pas, juste une sorte de gène.......

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Isalineardais.

-Je peux entrer ?

Elle est vaguement inquiète.
Pourtant Léanore vient de lui dire « Venez et dites moi donc ce secret que je puisse voir ce que je peux faire pour vous » mais isaline se sent intimidée, sans doute à cause de l’atmosphère particulière du lieu qui donne l’impression d’être détaché du temps.
Elle entre, remarque aussitôt le buffet aux rayons garnis de bocaux et de bouteilles.
De couleurs diverses, de tailles multiples, ils sont séparés occasionnellement par une petite cruche, un vase, quelques bols en grès empilés les uns sur les autres …
« Cette table en pin est toute neuve !! … Et dessus, les plantes sont fraîchement cueillies, c’est sûr. » Songe-t-elle.
Debout à côté de la table, Léanore lui ouvre les bras, le visage souriant.
Son regard se trouble, s’humidifie.
-Oooh, comme c’est beau !! J’en ai le cœur serré.

La jeune marchande esquive un sanglot ému, ravale sa salive, s’avance en posant les mains sur ses fesses.
-Ce n’est pas tant un secret que …
Elle hausse les épaules, arbore un petit sourire ironique.
-Tout le monde a pensé que c’était à cause du cheval, Dame Léanore, mais Caracole tire ma charrette et je m’assieds sur le banc de conduite ... Non, c’est parce que la veille de mon arrivée à Orléans j’ai bivouaqué près d’une rivière et m’y suis baignée … Il y avait un îlot …
Pendant qu’elle parle, isaline tourne le dos à Léanore, soulève sa chemise, exhibe son postérieur aussi rouge que s’il avait reçu vingt coups de fouet.
-Après mon bain je m’y suis couchée … En plein soleil … Et je me suis endormie, mais je ne portais pas ma chemise …
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La langue des Royaumes est l’écriture et on l’entend par les yeux.

Leanore

Léanore écouta patiemment la jeune femme. Elle avait tout de suite aimé son naturel et ce qu'elle lui racontait fit qu'elle l'apprécia encore plus. Elle se demandait bien ce que ça faisait de se baigner nue puis s'endormir ainsi tranquillement. Peut être oserai t elle un jour ? A cette idée, une légère rougeur lui monta aux joues et pour la dissiper se concentra sur le mal de la jeune femme. Elle n'était pas là pour juger mais pour soigner quelque soit les maux.

"Bien ! Vous avez pris un bon coup de soleil ! Je comprends que vous ayez du mal à vous assoir. Allongez vous s'il vous plait"

Léanore lui montra une table sur laquelle s'étendre. La jeune femme eut du mal à s'installer et trouver une position confortable et Léanore la plaignit intérieurement car elle savait qu'une brûlure pouvait être douloureuse. Alors que dire pour ces endroits très charnus de la demoiselle.
Elle se lava soigneusement les mains puis alla chercher sur une étagère une huite à base de millepertuis (une macération dans 1/3 de vin blanc et 2/3 d'huile d'olive pendant quatre jours ; puis chauffer au bain marie et filtrer). Elle aspergea généreusement le corps de la belle et le plus doucement possible pour ne pas lui faire mal, elle étala l'huile sur les rougeurs qui parcouraient son corps.

"Voilà, vous pouvez vous rhabiller. Je vais vous donner cette huile que vous passerez matin et soir et aussi de l'infusion pour vous aider à trouver le sommeil et calmer un peu la douleur. Vous jetez une bonne poignée dans de l'eau chaude et vous couvrez pour garder toutes les vertus de la plante. Buvez en le soir avant de vous coucher."

Elle lui sourit, espérant que ces soins seraient rapidement efficaces car ce genre de mal était sans gravité mais fort désagréable.

Comme je pars ce soir, je ne pourrai pas poursuivre. J'espère que ça vous soulagera.

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Isalineardais.

L’ordre est impératif sans être dénué de respect - « Allongez vous s'il vous plait »
isaline s’approche de la table que Léanore lui désigne.
Elle fait passer sa chemise par-dessus tête, la laisse choir au sol puis grimpe sur la table où elle s’étend sur le ventre, non sans grimacer, remue plusieurs fois, cherchant la position la plus commode à son état.

La jeune femme se sent soudain aspergée d’un liquide rafraîchissant, et sitôt après, les mains douces et caressantes de Léanore entreprennent de parcourir son corps, descendant du cou vers la croupe, continuant au long d’une cuisse jusqu’à la cheville, remontant par l’autre jambe et insistant au creux du dos ainsi que sur les épaules.
Son bien-être est immédiat, teinté de sensualité aussi ; pour peu elle basculerait vers d’autres bonheurs mais très vite les paroles de Léanore la ramènent à la réalité.
« Voilà, vous pouvez vous rhabiller … »

-Mmmmmmh ... Elle s’étire ... Je me sens vraiment mieux, la douleur a fortement diminué. Dame Léanore, vous faites des miracles !

Pendant qu’isaline remet sa chemise, Léanore lui prépare un flacon d’huile et une bonne quantité d’infusion, lui prodigue les conseils nécessaires.
-Oui, oui, j’ai tout compris, Dame ; l’huile matin et soir durant quatre jours et boire l’infusion avant de me coucher, ... pour bien dormir ...
Elle sourit largement.
-Je ne sais comment vous remercier ...
-Ah ! Et je dois vous payer vos soins et les produits, Dame Léanore. Dites-moi combien ...
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La langue des Royaumes est l’écriture et on l’entend par les yeux.

Praline

Mousse le regarda faire attentivement.
Elle le vit déposer un petit bisous et lui sourit.

Mici ! Ze voulais pas qu'on me coupe la main !
Ze vais être prudente !

Clementine

Childesinthe sourit à la réplique de Mousse. Elle posa sa main dans ses cheveux, essayant d'être rassurante.

Papa avait raison...

Merci Votre Grâce ! Merci infiniment !

Isalineardais.

« C’est une maison assez grande, avec un peu de terrain pour cultiver les plantes médicinales, Dame », lui dit-il en lui donnant l’adresse exacte.
Elle rétorqua poliment au Messire qu’elle n’était à Orléans que depuis la veille et ne connaissait absolument pas la ville. Heureusement qu’elle avait cette excuse ! Ne sachant pas lire, la jeune femme n’aurait de toute façon pu trouver le dispensaire de cette manière …
-Hum ! Dit l’homme. Puis il se gratta la tête et se frotta plusieurs fois la moustache, réfléchissant.

-Vous allez suivre les remparts dans cette direction Dame, en les gardant à main droite ... Et aussi … Il pointe du doigt en direction de l’église Saint-Nicolas … Vous voyez ? Les deux tours là ? C’est l’église Saint-Nicolas. Gardez l’œil dans leur direction ; quand l’une cachera l’autre, vous serez rendue. Le dispensaire est entouré de verdure et non loin coule un petit cours d’eau … L'endroit est vraiment charmant, … très calme !

isaline s’arrête, grimaçante.
Elle remue les épaules, tire sur sa chemise, est tentée d’en soulever les pans qui frottent sur ses fesses douloureuses. Du haut du dos jusqu’en bas des mollets, sa peau est rouge, brûlante. Quelle idée tout de même de s’endormir après sa baignade, nue et couchée sur le ventre, en plein soleil !!!
Mais elle y est.
Impossible de se tromper, tout concorde : la verdure avec un bâtiment au milieu, un petit cours d’eau, une seule tour d’église visible à gauche au-dessus des toits et les remparts toujours à sa droite.

isaline longe la propriété jusqu’au portillon d’accès côté rue, emprunte l’allée qui mène au dispensaire, entre sans songer à prévenir de son arrivée par quelques coups frappés à la porte.
-Houhou … Il y a quelqu’un ?
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La langue des Royaumes est l’écriture et on l’entend par les yeux.

Ursus

Ursus se retenait pour ne pas éclater de rire. Après les membres coupés, les os rompus et tout le sang versé sur les champs de bataille, les bobos des enfants étaient comme le printemps après le plus rude des hivers. Mais, il fallait montrer de la compassion car les petites blessures témoignaient parfois de peines plus profondes, des blessures de l'âme qu'aucun onguent ne parviendrait à cicatriser.

Ursus fit entrer Dame Childesinthe et la petite Mousse. Il leur demanda ensuite de s’asseoir sur une chaise puis se lava les mains comme il le faisait avant chaque opération.

Il s’approcha ensuite de la fillette et prit délicatement sa main dans la sienne. Il fallait la mettre en confiance et lui faire comprendre que ses maux n’étaient pas à prendre avec légèreté. Ce n’était pas parce que l’on était une enfant que l’on ne devait point faire grand cas des maux ressentis. Le duc prit donc le temps de regarder la petite main, appuyant ici où là et regardant si la douleur contractait par réflexe les doigts.

Bien vous avez bien fait de venir. Je vais soigner Mousse.

Ursus aperçut sur une étagère un flacon d’Arnica. Un genre de pissenlit des montagnes qui calmait les coups portés sur les os. Il en mit sur un morceau de toile et tamponna avec milles précautions la petite blessée. Pour conclure l’acte médical, il déposa un petit baiser sur la paume de Mousse et lui offrit un sourire empli de bienveillance.

Voilà Mousse ! Après une bonne nuit de sommeil tu seras guérie.
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Ursus

Ursus revenait du château tout en tenant son cheval par la bride. Il devait ensuite traverser la forêt pour se rendre au Domaine, mais à peine avait il franchi les portes de la ville qu'il aperçut quelques personnes qui attendaient devant le dispensaire. Il s'approcha et reconnut aussitôt Childesinthe et la petite Mousse.

Que Dieu vous garde. Si je puis vous être utile, j'ai quelques notions de médecine et de chirurgie, à moins que vous souhaitiez juste voir Léanore.
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Praline

Mousse regarda ursus arriver.

Je suis tombée
J'ai bobo ma main
Lé bleue
Ya pas de plaies
Je peu bouger mes doigts

Mousse lui montre sa main craintive.

Tu peux me guérir ? Dit-elle suppliante

Clementine

Childesinthe arriva un peu inquiète, tenant Mousse par une main.

Elle était au courant de l'absence de Dame Léanore, mais, suite aux conseils de Dame Melianne, elle s'était rendu au dispensaire dans l'espoir d'y trouver un ou une remplaçante.

Mousse était blessée, et l'on ne pouvait attendre.

Dawson

Lorsque son épouse lui chuchota qu'elle attendait un enfant, il s'en réjouit et s'en inquiéta à la fois à cause de ces précédentes fausses couches. Il lui chuchota à son tour :

Oui mon ange tu as raison, il vaut mieux ne rien dire à Ange pour l'instant et j'espère que cette fois tu ne le perdras pas.

En disant cela, Il posa sa main sur le ventre de son épouse puis il se tourna vers Angejolie et dit en souriant :

Bien allons-y mes anges, la calèche nous attend.

Ils quittèrent la pièce, Leanore les attendait.

Je vous remercie Dame Leanore d'avoir pris soin de mon épouse et de m'avoir prévenu.

Puis il sortit une petite bourse de sa poche pour la donner à Leanore.

Tenez ceci est pour vous, merci encore et à bientôt.

Dawson

Dawson arriva au dispensaire accompagné de Angejolie, ils entrèrent mais ne virent personne, il cria :

Il y a quelqu'un, c'est Dawson, je suis venu chercher mon épouse.

Personne ne répondit alors il dit à Angejolie :

Reste ici Ange, je vais voir si je trouve Sarah ou Dame Leanore.

Il commença alors à chercher lorsqu'il vit Dame Leanore sortir d'une pièce, il s'adressa alors à elle, l'air un peu affolé :

Bonjour, je viens de recevoir votre courrier, je viens chercher mon épouse, elle va bien ? Que s'est-il passé ? Pourquoi est-elle venue vous voir ? Où est-elle ?

Leanore

Léanore sortait de la pièce où se reposait Ladyémeraude lorsqu'elle se trouva nez à nez avec Dawson. Il semblait inquiet, le visage d'avoir couru sans doute. Très vite Léanore le rassura

"Ne craignez rien Sire, votre épouse se porte bien, elle a juste besoin de repos."

Elle afficha un sourire éclatant

"Je pense que c'est à elle de vous dire le pourquoi de ces petits malaises. Entrez, elle se trouve dans cette pièce. Je vous attends ici. Appelez si vous avez besoin"

Léanore se devait d'être discrète sachant qu'une telle annonce devait se faire dans l'intimité des époux. On l'appellerait si on avait besoin d'elle.

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Dawson

Merci Dame Leanore, je vais la voir et la ramener à la maison. Je suis avec Angejolie qui était également très inquiète, pourriez-vous s'il vous plaît la prévenir que tout va bien et que nous arrivons ?

Leanore acquiesça de la tête puis Dawson entra dans la pièce où se trouvait son épouse.

Bonjour mon ange, Léanore m'a prévenu par courrier que tu étais ici et je suis venu dès que je l'ai reçu, Angejolie venait d'arriver à mon bureau en pleurant parce qu'elle ne te trouvait pas et donc je l'ai amenée avec moi.

Puis il s'avança vers son épouse pour l'embrasser et lui demanda :

Elle m'a aussi dit que tu avais besoin de repos car tu faisais des petits malaises, que se passe-t'il mon ange, tu es malade ?

Ladyemeraude

Dawson entra dans la pièce Angejolie le suivait elle ne voulait pas rester seule sans ses parents adoptifs, la petite était très contente de
revoir Sarah, elle lui fit un bisou sur son front ...puis son époux se pencha et après l'avoir embrassé lui demanda

Léanore m'a dit que tu avais besoin de repos car tu faisais des petits malaises, que se passe-t'il mon ange, tu es malade ?

Elle pouvait lire dans ses yeux, qu'il savait ce qu'elle avait et n'osait pas le
dire de peur d'affoler la petite, qui avait beaucoup pleurer l'an passé à la perte du bébé qui n'avait pas survécu dans le ventre de Sarah plus de quatre mois.

Mon chéri je te dirai tout à la maison , je sais quoi faire pour éviter

...elle chuchotta à l'oreille de son époux

Un enfant se forme dans mon ventre cher amour , et j'ai les mêmes signes
que les deux derniers que l'on a perdu. Je me souviens d'un vieil ami de Ventadour , quand j'avais prise la voie de la médecine , faut demander de l'aide à la gouvernante elle connait comment faire la _antispasmodiques
calamus (Acorus calamus)
mélange de camommile allemande (Matricaria recutita) et de lobélie (Lobelia inflata) il faut pas que je perdre encore notre enfant

...dit-elle en retenant ses larmes

Ramènez moi à la maison mes trésors

Dawson avait une larme mais il essayait de le cacher, Ange était tout heureuse du retour de Sarah

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Leanore

Léanore fut soulagée de voir Lady entre d'aussi bonnes mains. Elle refusa la bourse

"Je vous en prie..... Mes soins sont donnés à titre gracieux...... A la rigueur, vous pouvez faire un don. Si votre femme a le moindre souci faites moi prévenir. Je repars ce soir pour Patay mais je peux etre très vite ici en cas de besoin."

Elle les regarda partir songeuse. Puis elle alla préparer son balluchon pour son retour à Patay.

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Ladyemeraude

La jeune médicastre semblait émue , la sacristain la regarde en l'écoutant

"Ma soeur, j'essaierai de faire de mon mieux pour alléger les souffrances physiques des personnes qui entreront dans ce lieu."

Je ne doute pas de vostre grand coeur Soeur Léanore , vous faites déjà besucoup déjà, l' ouverture de ce dispensaire est tout en vostre honneur .

Ladyemeraude était émue aussi de voir l'amitié aristoliticienne prôné à Orléans .

Puis Cassy demanda le baptème se tournant vers la jeune Cassy elle lui répond

Il me fera plaisir de vous baptiser soeur Cassy , avant le baptème , faut suivre une pastorale je vous ouvrirai un cellule d'étude , euh je vais vous écrire, un pigeon sera à vostre fenêtre pour vous indiquer l'endroit ou vous diriger . Avez vous d'autres questions chere Cassy

Puis elle vit Marrion arriver

Boonjour ma soeur comment allez vous

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Dawson

Après la venue de Leanore au bureau du cadastre, Dawson décida d'amener sa charrette pleine de paille immédiatement au Dispensaire. Arrivé sur place, il frappa à la porte puis entra.

Bonsoir il y a quelqu'un, je vous amène la paille promise.

Puis il regarda autour de lui et aperçu les meubles, un très beau buffet, une table et des lits. Très jolis ces meubles, pensa-t'il, ce doit être ceux fait par Cassy, c'est du très beau travail, je ne pense pas que j'aurais fait aussi bien. Il sourit puis patienta un moment.

Cassy

Cassy déposa dans un vase un beau bouquet de muguet

Il ne manque plus que quelques fleurs pour égailler ce lieu, voilà chose faite avec ces fleurs de saison

léa merci, je n'ai pas pu voir tes fleurs mais j'en mets ici

Leanore

Dawson apporta la paille promise et bientôt les odeurs de bois, de paille fraiche, se mélangèrent.
Léanore était très émue de l'intérêt que l'on portait à son oeuvre. Dans l'après midi, Ragotin lui avait apporté de la graisse animale pour la fabrication des onguents. Les fioles trouvèrent rapidement leur place dans le buffet en attente d'être utilisées. Et pour finir Cassy apporta un superbe bouquet de muguet, cette fleur réputée pour donner le bonheur.
Le dispensaire était prêt à accueillir les malades. Léanore devait partir quelques jours pour régler quelques affaires. Elle donna ses dernières consignes à Cassy

"Je vais partir quelques jours. S'il y a le moindre problème, un pigeon et j'accours. Je vais revenir avec des plants d'herbes médicinales et je t'apprendrai à fabriquer des remèdes. A bientôt Cassy, je suis désolée de ne pas pouvoir être présente à ton baptème. Mais peut être serai-je revenue à temps."

Elle monta dans sa chambrette pour récupérer son baluchon, appela Canaille et tous les deux prirent le chemin de Patay.

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Cassy

le printemps était bien là

Cassy prépara des solutions contre le rhume des foins pour des personnes qui en souffriraient

Leanore

Léanore était arrivée la veille assez tard le soir. Elle s'était couchée aussitôt pour une bonne nuit réparatrice. Ces derniers jours, elle avait sillonné les routes entre Orléans, Blois et Patay. Elle se réveilla assez tard d'ailleurs preuve qu'elle était fatiguée plus qu'elle ne pensait.
Une fois ses ablutions faîtes, elle se dirigea vers le jardinet qui se trouvait derrière la bâtisse pour y replanter les plants qu'elles avaient apportés de son jardin médicinal patichon. Ces quelques simples seraient à l'origine des premiers remèdes.
ll faisait chaud et elle se vêtit légèrement sans oublier un chapeau de paille sur la tête pour se protéger des premiers rayons printaniers qui pouvaient être traitres.
Elle commença d'abord par retourner la terre qui dormait depuis le début de l'hiver. Ce ne fut pas chose aisée car de nombreuses mauvaises herbes avaient envahi le petit carré qu'elle voulait cultiver. Mais Léanore ne se découragea pas et travailla d'arrache-pied toute la journée.

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Ladyemeraude

Sarah se rendit au dispensaire elle n'avait pas bonne mine
Elle frappa a peine un coup et la sueur coulait sur son front.
La sacristain était épuisée. Ne voulant pas perdre son bébé
ellen'avait plus le choix .

Soeur Leanore aidez moi je porte un enfant

dit -elle d'une voix fébrile, elle s'appuya après une table puis...

Elle ne vit plus rien..........

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Leanore

Elle finissait sa petite pause lorsqu'elle vit arriver avec joie Sarah. Elle était heureuse de revoir la sacristain et pensait à une visite de courtoisie. Il n'en était rien car à peine entrée, Ladyemeraude eut un vertige. Léanore eut tout juste le temps de se précipiter pour la soutenir et l'aider à s'étendre.

"Ma soeur, je ne suis pas surprise de vous revoir car lorsque j'ai quitté Orléans il y a quelques semaines, vous n'étiez guère vaillante. Vous dites attendre un enfant..... J'en suis heureuse pour vous et pour vous dire, je m'en doutais un peu......Mais si vous le permettez, je vais vous ausculter."

Léanore effectua l'examen avec une extrème douceur et Lady se laissa faire de bonne grâce.

"Lady, je pense que cette grossesse vous fatigue énormément et il serait préférable de ralentir vos activités. Je ne sais pas comment vous pouvez vous organiser pour vos messes. Peut etre vous faire remplacer je ne sais. Je sais que vous avez à coeur de mener à bien votre mission mais il en est de votre santé et de celle de l'enfant."

Elle alla préparer pour SArah un sachet d'herbes.

"TEnez voici, pour vous relaxer et vous aider à dormir. Il vous faut beaucoup de repos. Dois-je faire aller chercher votre époux ?"

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Ladyemeraude

Ma soeur, oui faut prévenir mon époux... il ne sait rien encore.
Merci chère Leanore .

Sarah ferma les yeux , elle était si fatiguée. Elle eu un sourire pour la médicastre qu'elle appréciait de plus en plus. Et cette douleur au bas ventre ne passait pas , mais elle avait confiance .

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Cassy

Cassy écouta la bénédiction pieusement

c'était un grand jour elle y voyait un but pour sa jeune vie : aider les autres non pas par la prière comme son père mais plutôt comme sa mère en soignant les malades. elle avait encore beaucoup à apprendre mais elle était heureuse ici et c'était le plus important

A la fin de la cérémonie elle parla à Leanore

Félicitation madame pour ce beau dispensaire vous faut il encore quelque chose où je puisse vous aider ?

puis elle s'adressa à ladyemeraude :

ma soeur, puis je vous demander un service , je souhaiterais me faire baptiser.

Marrion

Marrion arriva en hâte au dispensaire.
Fallait livrer aujourd'hui la commande de dame Leanore.

C'était tellement beau et accueillant!
La jeune femme s'affaira à placer les toiles sur les paillasses.
Elle déposa les édredons sur un des lits se disant qu'un peu de couleur serait bon pour le moral de ceux qui passeraient quelques jours en cet endroit.

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C'est moi Marrion

Leanore

Soeur Sarah félicita Cassy et Léanore pour le travail effectué et les invita à se recueillir pour la bénédiction du dispensaire. Léanore s'agenouilla et écouta pieusement les lectures et les différentes prières du sacristain.

Pour terminer, Lady apposa sa main sur la tête de la jeune femme qui en fut toute émue. Par les mots prononcés, son coeur et son esprit se gonflèrent de joie et de fierté. Elle joint sa voix à celle de Lady pour prononcer le "Amen" qui clôturait la petite cérémonie.

"Ma soeur, j'essaierai de faire de mon mieux pour alléger les souffrances physiques des personnes qui entreront dans ce lieu."

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Ladyemeraude

La sacristain reconnut Cassy , qui était à l'office de la messe dominicale dimanche dernier, elle sourit

Bonjour soeur Cassy je suis ravie de voir vostre dévouement pour assister soeur Léanore dans sa rude mission d'amour pour aider malades et gueux qui errent dans les rues. qu'Aristote vous bénisse ma soeur.

Se tournant vers Léanore

Soeur Léanore , contente de vous revoir ... vostre dispensaire est impécable , et les oeuvres de soeur Cassy sont de toutes beautés, je vais passer à la bénédiction mes soeurs.

Receuillons nous

ouverture de la bénédiction

Cristos demandait à ses disciples, quand ils entraient dans une maison, de donner la paix à cette maison et à tous celles et ceux qui l’habitent. C’est pourquoi, nous sommes ici ensemble pour demander au Très Haut, de qui vient toute bénédiction, que sa paix descende sur cette maison, en celle qui l’habite et en tous celles et ceux qui y sont cet après-midi ou qui y viendront.

lecture

prière introduisant la bénédiction du Dispensaire Saint Ptôme

Tu es béni, Dieu de l’univers, toi que les hauteurs des cieux ne peuvent contenir : toi qui as voulu que Christos, habite parmi nous. Ecoute, en ta bonté, notre prière en ce jour où ils inaugurent ce dispensaire et envoie ta bénédiction. Bénis leur existence et leur travail, garde-les de tout danger et donne-leur la joie et la paix de ton Esprit Saint. Par Aristote et Christos,
Bénis la médicastre soeur Léanore qui en ces lieux à ouvert une maison pour soigner
les blessés , les malades, et les démunis

Citation:

Texte de St Exupéry

Eau, tu n’as ni goût, ni couleur, ni arôme, on ne peut pas te définir, on te goûte sans te connaître. Tu n’es pas nécessaire à la vie : tu es la vie. Tu nous pénètres d’un plaisir qui ne s’explique point par les sens. Avec toi entrent en nous tous les pouvoirs auxquels nous avions renoncé. Par ta grâce s’ouvrent en nous toutes les sources taries de notre cœur. Tu es la plus grande richesse qui soit au monde, et tu es aussi la plus délicate, toi si pure au ventre de la terre. Tu n’acceptes point des mélanges, tu ne supportes point d’altérations, tu es une ombrageuse divinité ... Mais tu répands en nous un bonheur, infiniment simple.

Bénédiction de l’eau source de vie

Très Haut source de toute vie, tu as donné aux hommes et aux femmes, l’eau qui fait vivre et qui purifie. Daigne bénir + cette eau pour qu’elle ravive en nous la grâce du baptême et qu’elle soit pour cette maison le signe de ta bénédiction. Par Aristote, et Christos, notre Seigneur.

La sacristain jeta de l'eau dans les quatre coins du dispensaire

Bénédiction du dispensaire

Aujourd’hui, le salut vient dans ce Dispensaire Saint Ptôme Que la paix de Dieu demeure sur elle et sur celle qui l’habite, au nom du Très Haut
Amen

Ladyemeraude mit la main sur la tête de Léanore

Ma soeur Léanore vous avez devant vous une lourde mission d'amour pour vos frères et soeurs , que Dieu vous bénisse et vous protège de tout mal. Je vous bénie ma soeur
Léanore

Amen

Voici que ce dispensaire est sous la protection du Très Haut

Dit Ladyemeraude à ses soeurs en souriant à Cassy et à Léanore

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Cassy

Cassy approta ces premiers lits

Ils étaient d'une forme simple et épurée en bois sapin

elle apporta également une table en pin

enfin un buffet pour ranger les préparations

Voilà de quoi accueillir les premiers malades dans le Dispensaire Saint Ptôme.

il ne manque plus que les paillasses

Ladyemeraude

Sarah de Penthièvre dite Ladyemeraude, rend une visite officielle, , au dispensaire de Saint Ptôme pour donner sa bénédiction , comme promis à soeur Léanore.
Elle frappa deux petits coup à la porte du bâtiment .

Bonjour y a quelqu'un demanda t'elle

Elle regarda autour d'elle tout sentait bon , douce odeur de bois frais ... attirait son
attention sur des meubles , elle fut éblouie de voir la qualité de lits tout
neuf... un dispensaire qui respirait la santé . elle sourit de satisfaction , puis attendit
un moment .

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Leanore

Quelques jours plus tard, Léanore finissait de passer la grande salle à grande eau lorsqu'elle entendit un bruit à l'extérieur qui ressemblait à des pas de cheval et des grincements d'essieux.

Léanore jeta un regard par la fenêtre et aperçut plusieurs charrettes ayant pour chargement des lits, une table et un buffet.
Aussitôt des hommes déchargèrent le tout et demandèrent où il fallait installer cela. Léanore toute excitée leur indiqua le long du mur à proximité de la cheminée qui chaufferait la pièce pendant la mauvaise saison. Puis elle leur indiqua la seconde pièce pour le buffet et la table.
Léanore alla remercier Cassy pour l'aide apportée. Elle ne se lassait pas de toucher le bois et de le sentir. Aucune écharde ne dépassait et le buffet allait être fort utile. Léanore pensa que bientôt des pots, des fioles, des sachets rempliraient le meuble.

Elle était toute à sa contemplation lorsqu'elle entendit deux petits coups suivis d'une voix qu'elle reconnut pour être celle de Ladyemeraude qui venait bénir ce lieu.

"Oh ma soeur, entrez donc..... Je vous présente Cassy qui a fabriqué ces meubles et qui me secondera.
Comme vous voyez, vous êtes dans la salle commune et par là, une seconde pièce où je préparerai les remèdes. A l'étage se trouve ma chambre ainsi je ne serai pas très loin de mes malades......"

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Sheyen

sa fait 1 semaine a peu pres, heu des douleur ponctuelles .. je vomis souvent le matin mais des fois le soir.. et c'est pas forcement apres un repas des fois je mange rien c'est le matin en me levant ou quand je sent une odeur qui ne me plait pas j'ai des envie de vomir

sheyen la regarda
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Leanore

Elle finissait son propos quand Ursus entra. Elle avait ouï dire qu'il était en retraite et fut heureuse de le revoir.

Après une toute petite frayeur, il fut vite rassurée en apprenant que le dispensaire venait juste d'ouvrir et qu'il n'y avait encore aucun malade.

Enfin si je peux aider, je le ferais avec plaisir. J’ai déjà pratiqué quelques chirurgies lors du siège d’Orléans et je connais bien les plantes.

Léanore savait que beaucoup de personnes avaient du s'improviser chirurgiens sur les champs de bataille et que c'était souvent grâce à eux que l'on connaissait la consistance du corps humain. Pendant ses études, elle avait eu la chance (si on pouvait parler ainsi) d'assister à la dissection d'un corps. C'était celui d'un condamné, l'église n'autorisant pas cette pratique hormis une fois par an et ce sur le corps d'une personne destinée aux enfers.

"Ursus, c'est très gentil. J'avoue que je n'ai jamais du encore pratiquer des opérations difficiles. Et pour ce qui est des simples, je voudrais déjà mettre quelques plantes essentielles comme la sauge, le thym ou le souci. Lorsque je reviendrai de Patay, je pense rapporter quelques boutures. Et puisque maintenant nos horizons s'ouvrent, peut-être qu'un jour pourrais-je commander aux marchands des plantes plus rares ou qui poussent sous d'autres cieux."

Elle l'invita ensuite à entrer et à visiter l'ébauche de ce dispensaire.

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Ursus

Ursus revenait d’une courte retraite. Les rues d’Orléans commençaient à s’animer et le Duc de Chateaurenard s’en réjouit.

Il marchait en tenant la bride de son palefroi quand il aperçut un peu à l’écart du cœur de la capitale une petite affichette clouée sur une porte.

Dispensaire Saint Ptôme.

Un peu intrigué, Ursus attacha Pégase à un madrier qui soutenait l’encorbellement et poussa la porte. Il reconnut aussitôt Léanore et Cassy qui semblaient fort occupées.

On pouvait craindre le pire : un fléau mystérieux qui décimerait toute la population…

Bonjour toutes deux ! C’est une bonne idée ce dispensaire, mais j’espère que rien de grave n’est arrivé...

Enfin si je peux aider, je le ferais avec plaisir. J’ai déjà pratiqué quelques chirurgies lors du siège d’Orléans et je connais bien les plantes.
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Cassy

Cassy avait rencontrer dame Leanore à la taverne de la ville. elle lui avait parler de son dispensaire et s'y rendit.

Il n'y avais pas grand chose encore et tout était encore à faire mais elle était motivée pour l'aider dans sa tache. Cassy avait quelques notions en médecine et suivant des cours à l'Université du duché, mais là cela ne serait pas encore très utile il fallait en premier lieu fabriquer des meubles et des lits pour les futurs malades

Madame,

je ne me sens pas encore assez douée en médecine pour préparer des poudres et des potions mais je peux utilisé mon échoppe de charpentier pour fabriquer des lits et des meubles, j'ai encore du bois en stock et que ne me sert pas.

Leanore

Léanore fut surprise en voyant Cassy arriver. Elle avait fait sa connaissance en taverne et par un heureux hasard, il se trouvait que la jeune femme et Léanore avait une connaissance en commun. De plus, Cassy suivait des cours de médecine et Léanore l'avait eu à plusieurs reprises comme élève. Tout naturellement, la médicastre lui avait proposée de la seconder au dispensaire et Léanore en conclut qu'elle avait réfléchi et accepté puisqu'elle était là maintenant devant elle. Elle ne se sentait pas prête pour administrer les soins mais elle proposait de confectionner des lits.

"Cassy, ça serait très utile en effet. Oui merci. Je pense que pour commencer cinq lits devraient suffire. Un simple cadre en bois avec une corde qui zigzaguerait entre les montants pour le sommier. Un paravent aussi serait le bienvenu pour l'intimité des malades pendant les soins."

Elle sourit

"Je suis bien contente que vous ayez accepté et pour les remèdes ne vous en faites pas. Je vais en préparer un peu, les plus courants et je vous enseignerai la confection de certains. Déjà dans la jardin attenant, je pense que je vais mettre quelques pieds de sauge. La sauge guérit beaucoup de maux vous verrez"

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Leanore

C’était la troisième fois que Léanore venait à Orléans et à chaque séjour, elle découvrait des charmes à cette ville qu’on disait snobe et peu animée. Il suffisait juste de chercher, pousser une porte, aventurer ses pas sur des sentiers encore inexplorés. Une chose avait surpris Léanore. Bien qu’Orléans soit la capitale de son duché, il manquait encore certains services à cette ville plutôt passagères et non loin de la carrière et de la mine. L’idée avait germé petit à petit dans sa tête et elle se dit : pourquoi pas…….Pourquoi ne pas ouvrir ici un dispensaire…. Nul besoin d’être de cette ville pour cela et elle pourrait aisément faire des allers-retours entre Patay et Orléans, partageant son temps entre le dispensaire Saint-Patique et celui –ci. Elle profita donc de son séjour pour chercher l’endroit idéal : une maison assez grande pouvant accueillir quelques malades, et un peu de terrain pour cultiver les plantes médicinales. Ses recherches la menèrent vers une bâtisse un peu à l’écart du centre et du port. Ceci aurait l’avantage d’éviter le bruit incessant des activités portuaires et quotidiennes de la ville. En outre le bâtiment pourrait aisément être partagé en deux parties, une salle pour les malades et une pièce qui servirait de bureau et de laboratoire. Le tout était entouré de verdure et non loin de là coulait un petit cours d’eau.. La propriétaire était une vieille veuve qui avait besoin d’argent pour finir ses jours et elle lui céda le tout pour une somme raisonnable. Néanmoins, Léanore savait qu’il lui faudrait trouver des écus pour le fonctionnement du dispensaire et elle comptait sur la générosité des hauts personnages qui habitaient cette ville. Le dispensaire Saint-Ptôme était né.

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Leanore

Rp ouvert à tous. Vous pouvez venir ici en tant que malades (pour les soins), membres de la famille (rendre visite à vos malades) ou visiteurs (soutenir l'oeuvre entreprise). Vous pouvez utiliser Pnj ou votre propre perso.

Légende de Saint-Ptôme

Ptôme : jeune pêcheur du XIII ème siècle. Son patron propriétaire du bateau sur lequel il effectuait son apprentissage était un homme cruel, violent, et préférant vouer ses prières non pas à Aristote mais aux tenanciers d’auberges et de tavernes mal famées. Ses quelques hommes d’équipage étaient au fond de braves hommes mais ils suivaient volontiers les agissements de leur patron tout en regrettant ensuite.
Une nuit d’hiver, lors d’une campagne de pêche, qui les avait mené assez loin, la lune s’obscurcit, les étoiles disparurent de la voûte céleste et la brume se leva. Le vent en même temps tomba brusquement. Le patron n’avait plus aucun moyen pour faire avancer son navire ni se diriger car tous les repères naturels avaient disparu. Les hommes d’équipage prirent peur devant ce phénomène surnaturel tandis que le patron les houspillait à qui mieux mieux Ptôme étant sa victime préférée. L’enfant pour échapper à son courroux grimpa courageusement le long du mât jusqu’à la hune, s’y blottit et se mit à prier aussi fort qu’il put. C’est alors qu’une lueur apparut dans le ciel et qu’une légère brise souffla, un éclair zébra le ciel touchant de plein fouet le patron qui tomba dans l’eau et coula à pic. Les hommes d’équipage purent se diriger vers la lueur qui les mena dans un port et à l’arrivée remercièrent chaleureusement le petit Ptôme qui par ses prières les sauvèrent. Ptôme posséda à partir de ce jour la faculté de faire baisser une forte fièvre à un malade en posant simplement ses mains sur le front de celui ci. On raconte aussi qu’il devint un marin émérite connu pour sa sagesse, sa bonté et sa piété. et à la fin de sa vie, il se retira du monde à proximité d’Orléans.

Légende totalement inventée afin de justifier le nom du dispensaire

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Kecouic

Kecouic était inquiet d'avoir laissé sa Shey aussi mal et alla voir si tout allé bien. Il frappa à la porte et entra.

"Bonsoir dame Leanore. Coucou mon ange."

Il s'avança et embrassa sa chérie.

"Tu m'as inquiété trésor c'est pour ça que je suis passé voir si tout allait bien."

Kecouic regarda Leanore pour attendre son diagnostic.

Leanore

Léanore écouta attentivement la jeune femme. C'est vrai qu'elle était bien pâle. Elle regarda le blanc des yeux, prit la pulsation de son poignet. Le compagnon de la jeune femme était arrivé lui aussi plus qu'inquiet. Elle était un peu gênée à poser des questions plus intimes mais il le fallait bien.

D'accord....... Et à quand remontent vos dernières menstrues ? Et...... Avez vous remarqué une gonflement de votre poitrine ? Puis-je regarder ?

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Sheyen

sheyen embrassa son amour et sa vers tourna vers la dame

heu... j'aurais du les avoirs dernierement mais je suis souvent en retard
oui vous pouvez regardez

sheyen rougit
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Leanore

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Kecouic

Leanore

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Sheyen

sheyen fixa la dame un moment en l'ecoutant sous le choque et se tourna vers kecouic pour voir sa reaction. la phrase vous allez etre trois resonnait dans sa tete
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Kecouic

Sheyen

sheyen se leva et pris la main de kec

merci dame .. pour tout... bonne soirée
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Kecouic

Kecouic sert la main de Shey, remercie la dame et sort.

Leanore

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Leanore

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Leanore

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--Alice_la_matronne

Leanore

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--Alice_la_matronne

Leanore

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--Alice_la_matronne

Keridil

Booonjour !

Parole guillerette d'un Duc qui ne s'occupe guère de savoir s'il dérange ou non l'hôte.
Ayant pris un retard malheureux et conséquent dans la tenue du Ducal Keri Tour, l'Amahir s'efforce de visiter ces lieux d'Orléans qu'il connait déjà, mais afin de leur faire honneur.
Voyage perturbé par quelques querelles de couronnes, le jeune homme avait du modifier son calendrier, modifier le programme, et il était désormais grand temps de tenir ses promesses.
Ainsi avait-il choisi de commencer par le dispensaire tenu par Léanore, une jeune femme qu'il appréciait beaucoup et à laquelle il trouvait maintes qualités humaines.
Cherchant du regard celle qui l'accueillerait en ces lieux, Keridil l'apostropha.

Demoiselle Léanore ! C'est un plaisir que d'être enfin arrivé jusqu'ici.
J'ose espérer que vous pardonnerez mon retard à vous rendre cette visite, ainsi que ma suite, mais vous connaissez la situation présente.
Allons, ne perdons point encore de temps.
Je crois n'être jamais venu jusqu'ici. Auriez-vous la gentillesse de nous parler de ces lieux ?

Par là, il entendait : histoire, fonction, visite, secrets.[/b]
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Leanore

Elle allait répondre et s'enquérir des connaissances en médecine de sa visiteuse lorsqu'une voix la fit se retourner.

Le Duc !

Bien sûr, Léanore savait qu'il devait passer mais les évènements avaient modifié le programme et elle ne l'attendait pas aussi rapidement
Elle se plongea donc dans une révérence aussi basse que lui permettait son état.

Vôtre Grâce, vous me faites un grand honneur en venant visiter ce qui est pour moi l'aboutissement de longues années d'étude. Et bien sûr vous êtes tout pardonner....

Petit sourire complice

Vous savez comme moi bien sûr qu'un Duc n'est jamais en retard......Mais vous avez raison, ne nous attardons pas, votre temps est précieux

Vous êtes ici dans la pièce où je reçois les malades. Les pièces attenantes sont le séchoir et l'apothicairerie où je prépare mes mixtures.

Petit raclement de gorge pour s'éclaircir la voix

Lors de mes visites à Orléans où je venais saluer mon ami Ursus, j'ai été étonnée que la capitale n'eut pas un lieu de soin. A l'époque j'habitais Patay et même j'y avais déjà installé un dispensaire aussitôt mes études finies.

Tout en racontant, elle le guida afin qu'il la suive pour voir les différentes pièces.

C'est donc en avril 1459 que j'ouvris le dispensaire Saint Ptôme. POur la petite légende, Saint Ptôme était un jeune pêcheur du XIII ème siècle. Son patron propriétaire du bateau sur lequel il effectuait son apprentissage était un homme cruel, violent, et préférant vouer ses prières non pas à Aristote mais aux tenanciers d’auberges et de tavernes mal famées. Ses quelques hommes d’équipage étaient au fond de braves hommes mais ils suivaient volontiers les agissements de leur patron tout en regrettant ensuite.
Une nuit d’hiver, lors d’une campagne de pêche, qui les avait mené assez loin, la lune s’obscurcit, les étoiles disparurent de la voûte céleste et la brume se leva. Le vent en même temps tomba brusquement. Le patron n’avait plus aucun moyen pour faire avancer son navire ni se diriger car tous les repères naturels avaient disparu. Les hommes d’équipage prirent peur devant ce phénomène surnaturel tandis que le patron les houspillait à qui mieux mieux Ptôme étant sa victime préférée. L’enfant pour échapper à son courroux grimpa courageusement le long du mât jusqu’à la hune, s’y blottit et se mit à prier aussi fort qu’il put. C’est alors qu’une lueur apparut dans le ciel et qu’une légère brise souffla, un éclair zébra le ciel touchant de plein fouet le patron qui tomba dans l’eau et coula à pic. Les hommes d’équipage purent se diriger vers la lueur qui les mena dans un port et à l’arrivée remercièrent chaleureusement le petit Ptôme qui par ses prières les sauvèrent. Ptôme posséda à partir de ce jour la faculté de faire baisser une forte fièvre à un malade en posant simplement ses mains sur le front de celui ci. On raconte aussi qu’il devint un marin émérite connu pour sa sagesse, sa bonté et sa piété. et à la fin de sa vie, il se retira du monde à proximité d’Orléans.

De pièces en pièces ils étaient parvenus dans le dortoir hommes.

Comme vous pouvez le constater, il y a deux salles : une pour les femmes et une pour les hommes. C'est Sire Dawson qui a fourni les chassis des lits, Dame Isadam elle a fourni le linge de lit. Ladyemeraude est venue ensuite bénir le dispensaire afin qu'Aristote nous protège et me guide dans les diagnostics et les soins à donner.

Je n'ai jamais eu fort heureusement d'épidémies à soigner. L'année dernière, avec la guerre contre les ponantais, il y a eu plusieurs blessés qu'il a fallu panser, amputer. J'ai malheureusement du fermer les yeux de certains.

Son visage s'assombrit à cette pensée puis le sourire lui revint.

J'ai eu aussi des heureux évènements, comme des naissances.

Elle le guida vers l'extérieur où un petit jardin médicinal était en fleurs.

J'essaie de cultiver quelques simples mais la plupart d'entre elles je les trouve dans la nature.

Elle marchait doucement afin que le Duc puisse tout à loisir observer les différents endroits qu'elle lui montrait. Elle était assez fière de ce qu'elle avait accompli mais n'en voulait rien paraître.

Le bâtiment suivant abrite une petite cuisine où une servante prépare de la nourriture consistante pour les malades. Il y a également mon bureau où j'y consigne les visites, les soins.

En général je ne fais pas payer les pauvres qui viennent ici pour se faire soigner. Nous vivons essentiellement de dons.

Elle le regarda dans les yeux tout en souriant, puis rougit de son insolence. Si le Duc désirait aider le dispensaire nul besoin de le fixer ainsi pour toute demande.

Pour terminer Vôtre Grâce, permettez moi de vous offrir ce petit panier contenant des sachets d'herbes pour les refroidissements et les états fiévreux, ainsi qu'un pot de miel pour adoucir ces tisanes. C'est un cadeau bien humble je le conçois mais venant du coeur. Et sans vouloir abuser, un petit mot de votre main sur ce registre.....

Elle lui présenta son registre, et maugréa en elle même de voir sa main aussi tremblante. Elle espérait avoir répondu à l'attente de Keridil.

J'espère ne pas vous avoir assommer avec toutes ces explications mais..... comprenez..... j'aime ce que je fais et je le fais passionnément.

la légende de Saint Ptôme est bien sûr totalement inventée.

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Liloute

Mais où diable le Duc était il passé? Et surtout, comment allait-elle pouvoir l’annoncer au capitaine? C’est certain, le borgne allait la tuer sur place, si elle ne retrouvait pas le "numéro un" du Duché… La question qui se pose maintenant c’est comment Liloute en était elle arrivée là?

Il faut dire que le Ducal Keri Tour avait rencontré quelques embûches… A Patay pour commencer, où leur venue n'avait pas été annoncé à l’avance et où la consort et, de fait, le capitaine de la garde ducale, avaient manqués le départ du cortége pour Blois, puis à Blois où c’était la maladie qui avait frappé le même couple… Pour "couronner" le tout, Orléans, fut carrément le théâtre de "royales" querelles!

A l’insu de son plein grès, elle s’était retrouvée, ces dernières quarante-huit heures, à suivre les ordres de l’armée… Puis ceux du CAM! Autant dire que les plans et le calendrier du DKT avaient été maintes fois modifié…. C’est d’ailleurs comme ça que Liloute avait perdu son Suzerain dans la capitale…

Elle regarda le parchemin :

Citation:

** Orléans **

Au programme :

Visite du dispensaire et du cloître.

En même temps, ça lui laissait une chance sur deux de le trouver… Entre les deux mon cœur balance et piouf piouf... Dispensaire!

Ca tombe bien il est juste à côté!

En poussant la porte…

Leanore a écrit:

Lors de mes visites à Orléans où je venais saluer mon ami Ursus...

Bingo!

Elle salua comme il se doit le Duc et Dame Leanore et se laissa entraîner dans la visite du lieu, se faisant très très discrète…
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Chambellan d'Orléans...

Mumbly

Mumbly avait appris le matin qu'une personne, crainte par sa dulcinée,était arrivée à Orléans depuis quelques jours.Certains l'auraient même aperçue au dispensaire.
Il se dirigea donc vers la maison tenue par son amie Léa.Il entra.

Bonjour Léa.Comment vas tu ?

Il lui fit la bise et vint directement à la question qui le taraudait.

Il parait qu'une dame est venue chez toi ?Elle se nomme Alice .Sais tu où elle se trouve?J'aimerais lui parler.

Leanore

Le Duc et sa suite avaient visité le dispensaire guidés par Léanore. Les uns et les autres échangeaient à voix basse leurs impressions et elle était prête à répondre aux éventuelles questions.

Soudain, parmi les visiteurs, elle vit arriver Mumbly, Mum comme elle se plaisait à l'appeler. Il semblait inquiet et après les salutations d'usage, il alla tout droit au but de sa présence ici pendant la visite officielle du Duc.

Elle s'écarta donc un peu du groupe afin de parler en aparté.

"Dame Alice tu dis.... HUm je l'avais un peu oubliée. J'allais m'enquérir de ses connaissances car elle est venue me proposer son aide lorque le Duc est arrivé. Elle est ici oui...."

Léanore la chercha du regard....

"En tout cas elle était là juste avant que le Duc n'arrive. Peut être est elle dans la suite, ou qu'elle soit restée un peu en retrait"

Elle eut la délicatesse de ne point poser de question. Si Mum voulait lui en dire plus il le ferait sans aucun doute. Mais elle se demanda bien pourquoi son ami cherchait cette dame qui était matrone de son état d'après les dires de cette dernière.

"Excuse moi Mum mais je dois retourner auprès de SA Grâce. Essaie d'aller voir du côté du jardin. ON se revoit plus tard...."

Elle lui serra le bras pour lui dire toute son affection.

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Mumbly

Mumbly remercia vivement Léa de son aide.Il n'avait pas prêté attention à la présence du Duc et de sa suite.Suivant les conseils de son amie,il se dirigea vers le jardin pour espérer voir cette matronne,tout en évitant l'attroupement ducal.

Keridil

Le Duc fut un peu interloqué de se voir enlever la maîtresse des lieux. Les usages et les bonnes manières se perdaient indéniablement, et il se contenta après un regard dédaigneux à l'encontre de l'opportun d'observer les étagères et autres lits.
Lorsque Léanore revint, il lui tint à peu près ce langage :

Ma chère, c'est d'une main de maître que vous tenez ce dispensaire, et quelle belle initiative que la vôtre en le créant ! Je suis tout bonnement enthousiaste à l'idée que nos sujets puissent avoir un accès si simple et sûr à l'hygiène et à la santé.
Si d'aventure vous vouliez quelques subventions pour vous équiper, ce serait avec plaisir que nous contribuerions à votre oeuvre.

Sourire franc, sincère, et regard ébahi.

J'avais déjà longuement ouï parler de votre succursale de Patay, et maintenant, notre capitale n'a plus rien à envier à personne.
Je vous félicite ardemment.

Un regard vers sa suite. Et un mot.

N'êtes-vous point tous d'accord ?

L'Amahir, et son esprit de cours, en toute sa splendeur.

Allons ! Il va pour nous être temps de visiter d'autres lieux. Je crois que le Duc de Châteaurenard trépigne à l'idée de nous conter quelques histoires aussi palpitantes que celle de ce Saint Ptôme ! Je me coucherai moins idiot ce soit, à n'en point douter.
Demoiselle, mes hommages.
_________________

--Alice_la_matronne.

L'animation que l'arrivée du Duc avait déclenchée, n'émeuvait pas Alice. En réalité, peu de choses affectaient la matrone, spectatrice des gesticulations des hommes qu'elle faisait naître et qu'elle accompagnait parfois lorsqu'ils rendaient leur dernier souffle.
Elle s'installa dans un recoin du dispensaire, à l'écart des visiteurs et entreprit d'égrener le rosaire qui ne la quittait jamais.
L'arrivée, en trombe, d'un homme visiblement fort agité, la fit revenir subitement à la réalité du lieu où elle se trouvait.

Du travail, enfin ! Je commençais à me lasser Cette inactivité me pèse et si je ne devais pas rester ici encore un peu

Elle eu une rapide pensée pour son aide qui l'avait abandonnée quelques temps auparavant et à son babil incessant qui l'exaspérait alors Un sourire aigre se posa sur ses lèvres.
Soudain, il lui sembla reconnaître le timbre de voix de l'homme. Il disait la chercher qui plus est
Alice se leva et se dirigea vers la médicastre et celui qui l'interpelait.

Tieeeeens, mais qui vois-je là ? dit-elle tout bas. Je suis ici, Messire. Voyez, je vous attendais

Elle inclina légèrement la tête à l'attention de la médicastre pour la remercier de son hospitalité.

Dame Léanore, il semble que les évènements que nous craignions tantôt ne se soient soldés que par quelques éclats de voix. C'est heureux. Je vais donc vous laisser à vos hôtes, ils vous attendent. Je sais désormais vers où me diriger.

Elle lui adressa un sourire de reconnaissance.

Quant à vous messire, il semble que vous ayez quelque chose qui ne vous appartient pas Je crains qu'il ne vous faille songer à restituer le bien d'autrui à sa légitime propriétaire. Je ne voudrais pas avoir à courir le royaume pour le récupérer altéré.

Mumbly

Mumbly la regarda la matronne.Une personne imposante ,mais qui ne l'effrayait pas.Il avait campagne en Provence et contre le Ponant.

Quant à vous messire, il semble que vous ayez quelque chose qui ne vous appartient pas Je crains qu'il ne vous faille songer à restituer le bien d'autrui à sa légitime propriétaire. Je ne voudrais pas avoir à courir le royaume pour le récupérer altéré.

Quelque chose qui vous appartient?Qu'est ce donc Dame Alice?Je ne vois pas de quoi vous parlez.Tous les biens que je possède sont à moi,payés écus sur l'ongle.

Il ouvrit sa besace,montrant toutes les choses qu'il possédait.

Mumbly feignait de ne point comprendre.Il voulait voir comment réagirait la matronne.

Je pars tantôt à Blois,je vais rejoindre quelques amis.Vous pourrez vous renseigner à souhait sur les biens que je possède.

--Alice_la_matronne.

Non pas qu'il m'appartienne, personnellement, mais j'en suis la garante depuis bien longtemps. Je n'ai point apprécié la façon dont vous avez fait main basse sur ce qui m'est je dirais important.
Il faudra rendre des comptes un jour et ne voudrais être celle sur qui s'abat l'opprobre.
Mais laissons là, puisque vous faites mine de n'y rien entendre. Ce lieu n'est pas le plus propice à ce genre de conversation. Je m'attendais plutôt à y rencontrer d'autres personnes
J'en conclus qu'il me faut repartir, continuer ma quête. Sans doute quelque femme grosse sera sur mon chemin. J'occuperai mes mains à mettre au jour des destinées plus méritantes sans doute. Mon courroux est immense, sachez le toutefois.

Alice se tourna, ramassa sa sacoche et se dirigea vers la médicastre qui devisait plus loin.

Dame Leanore, je suis heureuse d'avoir fait votre connaissance. Il est heureux qu'aucun estropié ne nous ait été amené finalement ! Mon aide ne vous sera plus d'une grande utilité ; vous menez ce dispensaire en maîtresse femme et je vanterai vos aptitudes en haut lieu.
Je dois maintenant vous quitter. Le devoir m'appelle ailleurs et le temps me presse désormais.

Elle s'inclina devant la médicastre et l'assemblée présente puis pris le chemin qui menait aux remparts vers l'entrée de la ville

Menthe

Elle avais voulu d'faire sa grande en grimpant dans un arbre pour regarder la ville de la haut c'étais vraiment beau on pouvais tout voir .

Mais en redescendant de l'arbre une branche sous son pieds se brisa et elle n'a pas eu l'temps de se ratrappée et elle tomba se retrouvant au sol le coude en sang Les larmes au yeux

AIEEEEEEEE

Elle pris sa besace vite fais pris un bout de tissu qu'elle mit sur son coude se relevant doucement se disant "Pas pleurer , pas pleurer ça va passer , ça va passer ..."

Menthe pris sa besace et direction taverne tout en grimaçant,
Elle regarda son coude il étais tout bleu et il y avais une plaie qui n'arrêtais pas de saigner et son coude lui fessais trop mal

Melina lui avais dit d'aller voir Leanore pour se faire soignée car son coude pouvais pourrir qu'elle horreur pour cette petite .

C'est alors qu'elle pris l'chemin que Meilina lui avais indiquer son coude lui fessais mal .
Rentra dans le salle cherchant Leanore des yeux .

Léanore !!! Z'ete ou ??

Les larmes au yeux attendant Leanore elle se répéta a tue tête "Ne pleure pas , ne pleure pas , on va te soignée ...Léanore va venir et ça va passer ...''

Léanore arriva en sauveuse Menthe lui expliqua directement s'qu'elle avais .

J'suis tomber d'un arbre en le descendant et j'me suis fais mal ..
a mon coude z'avez faire quelque chose ? Melina ma dit de venir me faire soignée et que si je venais pas ben mon bras allais empirer et elle a dit aussi que mon bras pouvais pourrir ...mon bras va pourrir tu crois ???

Menthe la regarda et puis elle regarde son coude pour enfin retirer doucement le bout de tissu de son coude en sang et lui montre et remet le bout de tissu sur sa blessure .
La regarde pour voir se qu'elle va faire ...

Leanore

La suite ducale était partie. Léanore avait pu voir de loin sans l'entendre la discussion entre son ami Mumbly et la matrone. PUis celle ci vint la saluer et signifier son départ. Léanore la remercia de son aide, même s'il n'y avait eu rien à faire mais l'intention avait été là.

[quelques jours plus tard....]

Des cris et des larmes d'enfant, plus que ne pouvait supporter Léanore.
La petite Menthe était devant elle le coude ensanglanté.
RAssurer d'abort il fallait rassurer.

Allons ne pleure pas. Je vais regarder cela. Laisse moi voir.....

Une belle écorchure ornait le membre et Léanore espérait que ce n'était pas cassé.

Mais non ton bras ne va pas pourrir. Avant de te soigner, tu vas me dire si tu peux bouger ton bras déjà et si je te fais mal lorsque je le touche.
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Menthe

Léanore la rassura en lui disant que son bras n'allais pas pourrir , elle la regardais et retrouva son beau sourire

D'accord ...j'vais le bouger mais sa fais trop mal .
J'suis obliger ??

Leanore lui expliqua alors que si elle bougeais pas son bras elle aurais pas su si il est casser ou pas ...

Alors Menthe bougea un peu le bras en grimaçant .
Elle avais les larmes au yeux tellement qu'elle avais mal .

J'ai mal ...j'peu pas l'bouger plus ...Me l'fais pas bouger plus sil-te-plait

Elle arrête alors de bouger son bras regardant Leanore pour voir s'qu'elle allais dire ...
Elle espérais qu'il ne soie pas casser ...

Leanore

En voyant les grimaces de la fillette, Léanore tenta de cacher ses sentiments. Inutile de faire peur à Menthe. Elle examina plus attentivement le bras : pas de fracture ouverte en apparence mais elle se trouvait devant une luxution ce qui expliquait la légère déformation et le fait qu'elle ne puisse bouger le coude.

Très bien Menthe. Je pense que ça n'est pas très grave mais on va devoir immobiliser ton bras pendant une bonne dizaine de jours. Ne bouge surtout pas et laisse toi faire. "

Délicatement, elle saisit l'avant-bras et d'un mouvement sûr, précis et surtout rapide, elle tira, remettant ainsi les os dans leur cavité naturelle. La petite sursauta, cria même. Léanore n'aimait pas faire souffrir mais elle savait qu'ensuite la douleur serait très atténuée.

Voilà....... Allez on va nettoyer cette vilaine blessure maintenant.

Elle prit tout ce dont elle avait besoin : compresses, lotion et onguent à base de souci et doucement, nettoya la plaie, l'enduisit d'onguent guérisseur et recouvrit le tout d'une compresse.

Il ne faudra pas bouger le bras pendant quelques jours. Tu dois le laisser pendre ainsi. De toute façon, de toi même tu sentiras la douleur dès que tu voudras le bouger.

Pour termner, Léanore lui prépara une infusion pour la douleut qu'elle adoucit avec beaucoup de miel.

Tiens pour ton courage !!!!

Elle lui tendit une bâtonnet de réglisse qu'un marchand ambulant lui apportait du sud du Royamme de France.

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Leanore

L'été était des plus calme. La chaleur estivale n'était pas vraiment au rendez-vous et n'écrasait pas le pauvre paysan dans son champ, Meme les maladies semblaient en retraite.

Léanore passa l'après midi à ranger le laboratoire, jetant les remèdes périmés, nettoyant des flacons.

Puis elle reprit le chemin de sa demeure afin d'y faire une petite sieste avant la prochaine tétée de Tristan

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--_jacquotte

Sa maîtresse Léanore, médicastre était absente et elle lui avait confié l'entretien du dispensaire et de l'herboristerie.
Jacquotte prenait sa mission très à coeur et elle entreprit de balayer et lessiver le sol.
Elle avait quelques notions que lui avait enseignées Léanore mais elle espérait au fond d'elle -même qu'il n'y ait pas d'urgence.

Leanore

Léanore était revenue de seulement quelques jours et dès qu'en en eut le temps, elle alla jusqu'au dispensaire afin de le préparer pour la mauvaise saison
Quelque chose lui disait que les malades seraient plus nombreux à présent

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Leanore

Les rumeurs de maladies étaient de plus en plus présentes. On racontait que des bateaux accostés à Marseille avaient dans leurs cales des malades attendant médecins et remèdes.
Marseille c'était loin mais Léanore préférait ne pas se laisser prendre au dépourvu.
Elle s'activait donc depuis plusieurs jours.....

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Leanore

L'épidémie avait cessé et laissait aux médecins une petite accalmie. Léanore décida de faire une fumigation dans les pièces qui avaient reçu des malades afin de les assainir.

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Leanore

Le printemps finirait bien par arriver.....

C'est ce que se disait Léanore essayant de se persuader elle-même. Il faut dire que l'hiver avait été particulièrement tenace. Elle venait faire l'inventaire des remèdes qui lui restaient et dut en jeter pas mal.

Un regard sur l'extérieur, observant le ciel...... Cet après-midi, s'il ne faisait pas trop froid, elle irait à la cueillette.

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Nohra

Pâlotte, les traits tirés, le visage tout aussi tuméfié que défait, courbaturée, boitant, bleuissante, enfin en vrac quoi. Cesarie se présente à petit pas lent à l'entrée du dispensaire.
En son fort intérieur le châtaigne se houspillait, mais quelle idée lui avait traversé l'esprit, reprendre la route sans être remise de l’agression de l'avant veille!
Avec précaution elle pousse la porte et pénètre dan les lieux. Chaque geste lui est douloureux tant son corps est parsemé hématome, et cette cote qui l’empêche de se tenir correctement et entrave sa respiration.
Après avoir fait quelques pas à l’intérieur de la pièce elle salut d'une voix sans puissance.

Bonjour, il y a quelqu'un?

Puis en attendant une réponse la jeune femme ballait la pièce du regard.

Leanore

On l'avait avertie : quelqu'un était arrivé au dispensaire. Une dame d'après la commère, une étrangère....
Léanore avait sourit...... Heureusement qu'elle était là derrière son carreau à épier les allées et venues sinon elle ne saurait pas toujours si quelqu'un l'attendait pour des soins.

Elle remercia le gamin qui était venu la prévenir, puis se dirigea vers le dispensaire. En effet, une jeune femme était là et semblait attendre. On ne lui avait pas menti..... D'ailleurs il n'aurait pas fallu et la commère le savait bien. Le temps de la médicastre était précieux et jamais elle ne la dérangeait pour une futilité.

Bonjour.... Je suis Léanore, médicastre. Que puis-je pour vous ?

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Nohra

Cesarie pivote lentement vers la porte celle-ci lorsque s'ouvre. Quand la femme qui lui fait à présent face se pesante, la châtaigne laisse échapper un petit soupir de soulagement.

Bonjour, je suis Cesarie. Je suis pas au meilleur de ma forme et si vous aviez quelques potions courantes qui puisse endormir les douleurs ca me sortirait une belle épine du pieds.

La jeune femme se redresse au-temps que le lui permet sa cote douloureuse, laissant une grimasse s'afficher sur son visage.

Enfin juste le minimum et si la médication n'est pas trop onéreuse car mon escarcelle est vide. Mais je pourrait broder pour vous ou vous payer sous quelques jours si vous consentez a me faire crédit.

Sur ses dernier mots Cesarie se mord l’intérieur de la lèvre. Quelle idée d’évoquer un crédit lorsque l'on est un étranger. Enfin les mots avait été lâchés et si celle qui lui fessait face lui riait au nez elle ne pourrait s'en prendre qu'à elle même.

Leanore

La jeune femme se tourna vers elle lorsqu'elle entra et se présenta. Léanore prit le temps d'ôter sa cape

Une potion pour endormir une douleur dites-vous.... HUm il faudrait que je sache le genre de douleur, car les plantes ont chacune leur office

Léanore avait bien vu la grimace que la jeune femme essayait de cacher et elle se dit qu'il fallait autre chose qu'une simple potion

Pour le coût nous verrons cela plus tard D'ordinaire je ne fais pas payer, la personne donne ce qu'elle veut ou ce qu'elle peut. Les riches donnent pour les plus démunis.

Elle sourit

Allons venez vous assoir et dites-moi où vous avez mal et nous verrons ce que nous pouvons faire.

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Nohra

Au fur et a mesure que la médicastre parle, Cesarie se détend un peut. La voie calme et l'arrangement possible des frais la rassure.
La jeune femme aquiesse, puis suivant du regard la direction indiquée par Leanore, elle s’installe docilement.

Et bien, comme vous pouvez en partie le voir j'ai bon nombres de bleus, certain reçu hier d'autres au petit matin.

La châtaigne relève sa manche droite pour illustrer ses dires.

Mais ce qui me dérange le plus est une douleur là.

Cesarie pose sa main sous son sein gauche.

La douleur me dérange jusque pour respirer.

Elle sourit faiblement en se tenant les mains.

Leanore

La patiente semblait rassurée et accepta de se livrer. Léanore put découvrir alors les ecchymoses qui étaient jetées ça et là. Elle fronça légèrement les sourcils lorsqu'elle parla d'une douleur costale. Léanore n'était pas du genre inquisitrice mais en tant que médicastre elle devait en savoir plus.

Tout ce que je peux faire pour ces hématomes, c'est vous donner un onguent à base d'arnica. Par contre pour cette douleur, pouvez-vous défaire s'il vous plait que je puisse examiner.

La jeune femme s'exécuta et Léanore découvrit là aussi quelques bleus. Elle se frotta les mans l'une contre l'autre afin de les réchauffer et ne pas faire frisonner la patiente au contact froid de celles-ci. En palpant, elle fit sortir un léger cri de douleur à la damoiselle. Léanore n'alla pas plus loin dans son auscultation

Il semblerait que vous ayez une côte cassée, ce qui explique la douleur lorsque vous respirez. Je vais vous donner des infusions contre la douleur.
Vous allez également poser des linges imbibés de blanc d'oeuf, cela va accélérer la soudure. Et bien sûr bouger le moins possible. Cela devrait cesser d'ici une quinzaine de jours.

La respiration de la jeune femme semblait certes un peu difficile mais Léanore ne nota pas de sifflement anormal, ce qui était rassurant pour la suite.

Léanore regarda la jeune femme, lui sourit

Vous pouvez vous rhabiller.

Elle alla chercher le mélange d'herbes pour l'infusion.

Mais dites moi sans vouloir être indiscrète, vous ne vous êtes pas fait cela toute seule. Vous êtes tombée de cheval....

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Nohra

La châtaigne lance un regard vers la porte lorsque la médicastre lui demande de s'alléger d'une parti de sa vesture. Puis gênée elle s’exécute.
Alors que Leanore se frotte les mains, Cesarie sert d’avance les dents dans l’attente du contacte qu'elle imagine froid, rugueux et brusque. Mais il en est rien, les mains de celle qui lui fait face sont douces et tièdes, son geste n'a rien de brusque malgré la douleur qu'il lui inflige. Comme elle ne peut retenir un cris de douleur, la médicastre cesse sa palpation et lui annonce son diagnostique ainsi que la médication.

15 jours!!!!!!!!!........Mais.........

Tandis qu'elle se rajuste aussi rapidement qu'elle le peut, la châtaigne digère la nouvelle. Une quinzaine c’était pas le bout du monde, puis elle n’était attendu nul part ......mais tout de même se retrouver assignée à demeure n’était pas vraiment fait pour lui plaire. C'est sur ses réflexions que la médicastre réapparait, un paquet d’herbe à la main et lui demande le pourquoi de son êta.

Hummmmm une chute de cheval.....j'aurais sans doute préférée. Mais ce n'est pas le cas, j'ai été malmenée puis détroussée entre Tour et Blois et le lendemain la mésaventure s'est répétée aux porte d'Orléans.

La jeune femme soupir.

Habituellement je me sort sans trop de désagrément de ses mauvaises rencontres mais la ça n'a pas été le cas ......le 1er m'a eu par surprise et la 2em n'a pas eu de mal a me défaire, j’étaie déjà affaiblie.

Cesarie saisit la médication et la hume.

Combien je vous doit? Puisque je doit rester ici gentiment pour une 15en je vais me faire envoyer une lettre de change et en profiter pour étudier.
Pouvez vous m'indiquer une auberge de bonne moralité?

Leanore

Léanore finissait de préparer les remèdes, notant scrupuleusement sur un petit morceau de parchemin la posologie. Puis levant la tête

Deux agressions en deux jours. Vous n'avez pas eu de chance vraiment ou plutôt si..... Car il faut toujours voir le positif n'est-ce pas ? Vous avec de la chance de vous en être sortie qu'avec une côte cassée et quelques ecchymoses.

Elle sécha l'encre

JE vous donne aussi une crème pour les ecchymoses. Une auberge....IL y en a plusieurs dans la rue principale...... Pour les honoraires , donnez ce que vous pouvez, cela ira très bien.

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Nohra

La jeune femme opine du chef.

Serte, je m'estime heureuse de ne pas avoir été plus lourdement mal menée. Et je tacherait dorénavant de reprendre la route si je suis pas au mieux de mes moyens.

Cesarie incline la tête.

Je vous remercie grandement pour votre aide et vos bons soins, je vous ferait parvenir au plus vite mon dut.

Un léger sourire aux lèvres elle se redresse.

Je vous souhaite la bonne fin de journée, que le tout puissant veille sur vous.

Puis elle prend congé à petit pas.

Leanore

Quelques jours plus tard, la jeune femme avait tenu sa promesse. Elle vint en taverne et lui offrit plusieurs simples qu'elle avait cueillies dont la fleur de pavot blanc si utile pour les consultations.
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Leanore

Chaleur....... menace....... peur....... soucis....... tel était le programme. Au dispensaire point de malades. C'était l'avantage de la belle saison et Léanore s'en réjouissait.

Elle profita d'un retour pour y passer, faire le tour des pièces, et vérifier que tout allait bien.

Elle referma la porte sereine sachant que sa fidèle Jacquotte venait y faire un tour de temps à autre.
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Melina_de_valverde

Vous connaissez l'adage ? Rien n' sert de courir, il faut partir à point.
Bin j'crois que j'vais vous en donner un nouveau style...
'tendez un p'tiot peu .. hmmmm l' temps d'la réflexionnation...Voui ct'est ça.
Rin n'sert d'partir à point si t'sais que d'toute façon tu s'ras en r'tard

La de Valverde avait pris rendez vous avec Leanore et forcément bien qu'ayant prévu un temps de manoeuvre suffisant entre deux piochages de pierre, elle arriva plus tard qu'elle n'aurait voulu.
Ce n'était pas que le chemin était bien long, mais là elle marchait vraiment comme une tortue, en pas mesurés très lents, avec cette fichue impression que plus ça allait, plus la distance qui la séparait du dispensaire.

Elle finit par se trouver devant la porte, souffla un bon coup, presque aurait pu-t-on dire, avachie contre l'angle du mur, puis après quelques minutes de reprise de son souffle, finit par toquer à la porte.

Leanore

Une fois n'était pas coutume, rendez-vous était pris pour une consultation au dispensaire. D'ordinaire on s'y présentait sans s'annoncer et Léanore recevait. Si elle n'était pas sur les lieux, une voisine un peu commère s'empressait d'envoyer son fils chercher le médecin.

Léanore ne fut donc pas étonnée lorsqu'elle entendit toquer à la porte. Elle quitta la pièce où elle avait déjà préparé ce dont elle avait besoin pour ce genre de consultation.

Bonjour Mélina, entrez.....

Aussitôt à l'intérieur, Léanore lui présenta un siège afin que la patiente puisse s'assoir vu son état.

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Condrit

Condrit arriva à la porte du dispensaire Saint-Ptôme en rampant, il ne savait pas comment il était arrivé là, une longue entaille sur son flanc droit saignant, lui faisait mal, il toqua à la porte et se met à crier

À l'aide

Puis il sombra dans les ténèbres
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Leanore

Des coups sur la porte, des cris de douleur, Léanore se précipita pour porter secours.

Lorsqu'elle ouvrit l'huis, la porte s'ouvrit rapidement sous le poids de l'homme étendu et faillit même la renverser.

Léanore reconnut Condrit évanoui, le pan de la chemise maculée de rouge. Forte de son expérience, Léanore se pencha, déchira la chemise afin d'évaluer la blessure puis rentra rapidement pour prendre dans le petit labo le nécessaire pour arrêter les saignements.

Elle était donc concentrée sur cette tache tout en se demandant comment elle pourrait porter l'homme inconscient à l'intérieur. Elle chercha donc du regard aux alentours, sachant pertinemment que la vieille voisine serait à sa fenêtre à guetter les allées venues autour du dispensaire. Léanore aperçut sa tête qui furtivement était passée à la fenêtre

Hé !!!! S'il vous plait, j'ai besoin d'aide. Envoyez votre gamin chercher ARthur mon élève
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Arthur.d.amahir

Une dame bien en chair était venu prestement trouver Arthur à la mairie. Averti par son valet, il avait rejoins celle-ci, qui l'avait mené devant le dispensaire, lui expliquant vaguement le pourquoi du comment. Arrivant à une cinquantaine de pas, il vit son Maistre agenouillé près d'un homme dont il ne voyait point le visage. Il remercia très rapidement la Dame et courru rejoindre son Maistre et ...

Messire Condrit !?!? Fichtre que lui est-il arrivé ?

Oscultant de loin la blessure et dévisageant son maistre à tour de role.
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Leanore

A force de maintenir la plante sur la plaie, l'écoulement de sang s'était un peu estompé mais l'homme était toujours inanimé. Elle n'entendit pas ARthur arriver, toute occupée à sa tache. Elle leva les yeux vers la voix qui devenait de plus en plus grave.....Arthur se transformait petit à petit en homme. Elle sourit mais l'heure n'était pas s'émouvoir.....

Oh Arthur, merci d'être venu......... Je ne sais pas ce qui s'est passé mais je sais qu'il a une vilaine plaie au flanc..... IL faut m'aider à le porter à l'intérieur,nous ne pouvons pas lui faire les soins ici en pleine rue.

SEs mains et ses vêtements étaient maculés de sang mais qu'importait.
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Arthur.d.amahir

Arthur écouta les brêves explications de son maistre. Il acquiesca à sa demande.

Je vais aller chercher le brancart dans le dispensaire pour que ce soit plus simple.

Sans attendre un instant, il pénétra dans le dispensaire de son Maistre, et y alla prendre le branquart. Il ressortit en déhorst et déplia le morceau de toile épais maintenu par un robuste bàton de chaque côté, dans le sens de la longueur. Il alla saisir de suite les chevilles de Condrit, son Maistre étant proche du buste, prêt à déplacer le pauvre Condrit sur le brancart à l'ordre donné par son Maistre.
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Leanore

Bonne idée ARthur...... Attendez, je vérifie que l'hémorragie s'est arrêtée.

Doucement elle souleva la pelote de simples à présent imbibée de sang. Elle avait fait son office et ils pouvaient transporter le blessé dans un endroit plus adéquat pour les soins. POur plus de sécurité quand même elle repositionna la plante, elle nettoierait le tout à l'intérieur.

Avec beaucoup de précaution encore le jeune élève et le maitre déposèrent le blessé.
Elle fit une grimace en soulevant son côté de brancard. Fichtre, c'est un faux maigre, qu'il est lourd..... ou alors je manque de forces. Le régime pain/maïs n'était pas assez nourrissant et il fallait croire que les journées passées devant les grimoires n'étaient pas des meilleures choses pour la musculation.

Enfin ils furent à l'intérieur.....

ARthur, retirez mon pansement naturel et de fortune pendant que je prépare le nécessaire. Je crains qu'il ne faille recoudre. Mais nous devons vérifier qu'aucun organe vital ne soit touché

Elle lui sourit confiante et ajouta comme toujours

S'il vous plait......

Même s'il était l'apprenti, qu'il faisait souvent les choses sous son contrôle et sa direction, elle respectait le futur médecin qu'il serait ainsi que la personne. Donc la politesse était de rigueur...

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Condrit

Condrit se réveilla et vit Arthur, il lui sourit et lui murmura

Messire, si jamais il m'arrive quelques choses dites le a la garde, Clemence et Magic

il lui sourit et ajouta

prenez mon arme, elle a été une fidèle amie qu'elle vous porte chance

Puis il retomba dans les ténèbres
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Arthur.d.amahir

Condrit allongé sur le brancart, posé sur la table du dispensaire, Arthur écouta avec attention les directives de son maistre. Il avait déjà nombre de base théorique, mais la pratique n'était poin la même chose. Et le jeune Arthur avait encore bon nombre de choses à apprendre auprès de son Maistre.

A ce moment, Condrit ouvrit les yeux. Ses mots touchèrent le jeune homme qui lui sourit pour le rassurer :

Messire Condrit, tout va bien se passer. Je ferai selon vostre bon vouloir ...

Ce dernier retomba dans le coma avant qu'Arthur eut terminé sa phrase.
Arthur se mit alors à vérifier la plaie comme le lui demanda son maistre, en nettoyant ici et là la chair des impuretés qui pourraient entrainer une infection.

Avant d'aller plus avant, il se nettoya rapidement les mains à l'eau et au savon. Puis, avec sa connaissance de l'anatomie, il alla chercher tout anormalité dans la plaie. Normalement, la cage thoracique protège de la plupart des blessures mortelles, et la blessure était plus bas. Il fallait juste vérifié que les intestins et la rate n'était pas touchée. Et c'est ce qu'il fit avec plus ou moins de succès.
Heureusement pour Arthur, Condrit était complètement inerte, loin de ses considération.
Sa main finit par frôler quelque chose d'anormal au niveau de l'intestin. Il se retourna vers Léanore :

Maistre, j'ai peut être quelque chose d'anormal au niveau de l'intestin, mais je n'en suis point sûr. Vous pouvez venir vérifier s'il vous plait ?

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Leanore

Tout était prêt, les ustensiles trempaient dans un bain désinfectant et les mains avaient été lavées soigneusement...... La voix de Condrit lui parvint à peine perceptible puis celle de ARthur.

Elle vint rapidement pour voir ce qui intriguait tant son élève. Elle saisit une petit sonde ainsi qu'une petite pince. Elle demanda à ARthur d'éclairer un peu puis se pencha sur la blessure. Elle vit un petit morceau de métal qui avait du se casser. Elle ne le retira pas tout de suite.

Hum cela est ennuyeux...... Si je l'enlève, ça va saigner encore et il faudrait que l'on arrête l'hémorragie rapidement avant de recoudre cet homme.

D'un air malicieux

ARthur, avez-vous une idée de ce que l'on peut utiliser pour arrêter une petite hémorragie et refermer rapidement un petit vaisseau ou un organe tel que l'intestin qui est au fond comme un gros tuyau.
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Arthur.d.amahir

Une question... une question.... Arthur réfléchit intensément... Pour l'occasion, il ne l'avais pas vu venir celle-là. Mais la réponse lui vint rapidement. Il répondit donc :

Pour l'hémoragie, je pense à un onguent à base d'achillée millefeuille...
Pour recoudre l'intenstion.. Je dirai que nous pourrions utiliser un fil fait à partir d'un boyau de porc...

Honnêtement, avec la pression du moment, il se demandait s'il ne racontait pas que des bêtises... Et on voyait là toutes la différence entre la théorie et la pratique. Et le jeune Arthur manquait sévèrement de ce dernier élément pour ce qui était des blessures profondes.
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Leanore

Léanore écouta attentivement son élève, la tête légèrement penchée sur le côté comme pour mieux entendre. PUis elle sourit

Bien. Lorsque on va enlever ce petit bout que je crois être un morceau de métal, cela va saigner. Nous allons donc cautériser rapidement. Puis nous refermerons la plaie après la désinfection d'usage.

Elle se dirigea vers l'armoire pour y prendre une petite fiole, une éponge, un récipient et une malette qu'elle ouvrit. Jamais encore ARthur n'avait du voir ce genre d'instruments. C'était des cautères de toutes tailles, des fines,des épaisses, des recourbées, des droites. Elle ne sortit deux à bout plat et plutôt de petites tailles.

PUis elle prit un brasero afin d'y mettre quelques bonnes braises de la cheminée. Aussitôt les deux cautères y furent plongés.

Elle versa ensuite quelques gouttes de sa petite fiole et y mit l'éponge qui s'en imbiba. Enfin, une petite pince fut plongée elle aussi dans un bain désinfectant.

Nous n'allons pas être trop de deux ARthur. Voilà comment on va procéder ARthur. Vous allez retirer ce petit morceau étranger

Elle vit son air un peu affolé...

Tsss tssss, ça ira très bien, ne vous en faites pas. Moi je me tiendrai prête avec le cautère chaud.

Elle montra le bol et l'éponge.

Vous reconnaissez ceci, c'est au cas où il se réveille sous la douleur de la cautérisation. Si c'est le cas, vous lui poserez l'éponge sur le nez pour l'endormir légèrement.

Avant de commencer elle demanda

A votre avis, pourquoi deux cautères ?
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Davidy

L'écuyer de Condrit avait passé la soirée à le chercher sans trace de lui, au moment où il crut ne plus le trouver il vit devant le dispensaire des tache de sang. Il prit son courage à deux mains, sorti sa hache et défonça la porte. Il vit un homme et une femme pencher sur son maitre

HALTE ! Écartez-vous de mon maitre, sinon je jure que vous gouterez de ma lame

Leanore

Léanore sursauta et trembla un peu voyant l'homme armé qui pénétrait dans ce lieu de santé. Elle avala difficilement sa salive, mais resta calme. Elle posa doucement son regard sur l'homme

Que croyez-vous qu'on fait monsieur ? Nous essayons de le soigner. Alors si vous voulez l'achever oui passez-nous votre lame au travers du corps et tout sera terminé.

Vous êtes ici dans un dispensaire, je suis Léanore le médecin et voici mon élève ARthur qui est également le duc d'Orléans.

Le temps suspendit son vol. Elle se tut, son regard allant du blessé à l'homme armé. Il était urgent d'intervenir

Posez votre arme tout comme vous le feriez si vous étiez dans une église. Et si vous voulez nous aider, lavez-vous les mains

Elle lui montra le nécessaire avant de reprendre place près de la table, le dos tourné à l'homme, confiante.
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Davidy

Davidy se sentit gêné et sous le choc son maitre lui avait parler de dame Leanore et surtout du Duc Arthur .il remit son arme , s'approcha du duc et mis un genou à terre

Votre Grasce, je suis navrer, j'ai cru que des hérétiques voulaient achever mon Maître. je vous demande de me pardonner, je vous remercie d'être là pour lui, et pour l'aide que vous lui avez porter maintes fois

[/i]il se lève et parti laver ses mains .une fois que cela était fait, il attendit les ordres[i]

Arthur.d.amahir

Au moment où le suivant de Condrit entra en trombe dans le dispensaire, Arthur se retourna immédiatement, voyant l'homme armé prêt à user de son épée. Il se maudissa d'avoir laissé son épée si loin.
Puis Léanore intervint avec un voix qui obligeait l'obéissance. L'home baissa immédiatement son armée et vint s'agenouiller devant lui. Il sourit :

Relevez-vous jeune homme. Vos intentions étaient pures. Mais la prochaine fois, essayez de lire ce qu'il y a d'inscrit sur la porte avant de la défoncer. Ce sera profitable à tout le monde.

Cependant, je crois que vous allez pouvoir nous aider.

Avez-vous les nerfs solides ?
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Leanore

Léanore acquiesça aux dires de ARthur. OUi un dispensaire devait être tout aussi respecté qu'une église. Elle vit l'homme se radoucir et se laver les mains comme on le lui avait demandé

Pour le coup elle ne savait plus du tout où elle en était dans ses explications. Elle posa les yeux sur les cautères qui chauffaient dans le brasero, les instruments étaient là, l'éponge. Elle avait donné pour consigne à Arthur de retirer le bout de métal..... oui c'est ça.

Elle s'adressa à l'écuyer

Vous allez vous préparer à me donner l'autre cautère lorsque je vous le dirai. Il ne faudra pas traîner, soyez réactif.

Elle prit place

(hrp : en attente car Arthur est sur Blois et je ne sais pas si le joueur peut poster ici, donc édition possible)
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Violet.

La jeune femme avait rencontré la dame en taverne alors qu'elle venait à peine de s'installer sur Orleans en un coup de tête qu'elle ne regrette pas. Les gens y sont chaleureux et l'ambiance calme n'est pas pour lui déplaire. Ainsi, elle s'installe tranquillement en prenant son temps.

Seulement, en chemin alors qu'elle visitait les contrées inexplorées, l'anglaise avait fait une mauvaise rencontre entre le Berry et l'Orléans. Rencontre qui lui avait valu d'une petite bagarre sur le bord de la route d'où la résultante d'un coup de lame dans la jambe. La brune ne pensait pas que ce serait une blessure sérieuse mais les infections étant ce qu'elles sont, mieux valait confier la blessure à des mains expertes de plus qu'elle avait constater, en faisant sa toilette du matin, que la plaie était devenu d'un rouge un peu trop vif pour son goût.

C'est en boitillant qu'elle se rendit au dispensaire. La jeune anglaise était orgueilleuse, ainsi, elle prit soin de se composer un visage souriant et repassait mentalement ce qu'elle devrait dire en essayant de faire le moins d'erreur possible.

Ainsi, la brune toc toqua à la poterne, n'osant pas entrer ainsi dans le bâtiment. Les coutumes n'étaient pas les même que dans ses terres natales.
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Davidy

Davidu écouta le duc et sourit

Oui votre grâce ,je suis pret

[/i]ensuite il regarda Leanore , confirma de la tete et se mis en place, mais a se moment on toqua a la porte

Erf les hérétique sont revenus cette fois , il seront mort , Pour l'honneur de mon Maître .

[i]il dégaina sont arme et attendit de pouvoir trancher la tête des meurtrier de Condrit [/b]

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[rp] dispensaire Saint-Ptôme