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[rp] Eglise de Nīmes

Ahenor.
La future mariée arriva enfin. Elle était superbe... vraiment superbe. Elle salua tout le monde mais son regard n'était fixé que sur Lormet. Un regard plein d'amour et de tendresse qui révélait toute la beauté de ce couple et de la cérémonie qui allait débuter. Ahenor regarda Bibiche, attendrit, et ne pu s'empêcher de sourire... Ahenor lança un regard à Arcadhias et d'un petit mouvement de tête l'invita à venir s'assoir près d'elle.
Lormet
Lormet, qui s'entretenait avec Chentyt en attendant l'arrivée de Bibiche, entendit un brouhaha grandissant, et se retourna vers l'entrée de l'église. Là, on contre-jour, il vit avancer Bibiche, resplendissante dans sa magnifique robe. Il en eut le souffle coupé, et la gorge nouée d'émotion. Le jour entrant par la porte faisait à Bibiche comme une auréole de lumière, et c'est ému et souriant qu'il s'avança pour l'accueillir sur les derniers mètres de la travée. Il lui prit les mains, et lui murmura:

"Tu es magnifique! Et cette robe...un véritable écrin pour le joyau que tu es!"

Luaine_von_strass
La mariée arriva. Il ne fallait pas vraiment le dire mais il était vrai que le jour d'un mariage, tous les yeux étaient rivés sur la mariée.
A cet instant, on ne pouvait que constater qu'elle ne regardait que lui, c'était touchant....
Luaine se tourna alors vers Lormet et lui aussi la dévorait des yeux, c'était émouvant....
C'était ce genre d'image qui la ramenait des années en arrière quand Heimdal la prit pour épouse. Elle souhaitait dans son coeur, pareil bonheur à tous les nouveaux couples.

Assise sur le banc où l'avait placée Monseigneur, elle était avec Heimdal et serra machinalement sa main dans la sienne, émue.....


Elle jeta un coup d'oeil vers son mari avec un soupir et un sourire.

Tu te souviens.

Elle retroussa son nez pour le faire sourire et regarda de nouveau le jeune couple.
Chentyt
Tandis que Monseigneur fit le tour de tous les invités pour les saluer. Le furtur époux attendait patiemment sa belle devant l'autel.


Qui, quoi de plus naturelle, se fit un peu attendre. Enfin le bruit d'une carriole retentit et Bibiche en descendit. Elle marchait d'un pas lent et solennel. Plus belle que jamais, elle resplendissait dans sa robe de mariée. Toutes les têtes convergèrent vers elle. Voir entrer la future épouse et prendre place aux côtés de son tendre aimé était toujours un grand moment d'effervescence. Chentyt était très émue en les voyants ainsi s'installer sur les sièges d'honneur, afin de s'unir pour la vie. Les futurs époux étaient debout devant leur chaise, au choeur de la nef qui leur étaient destinées. Monseigneur Chentyt les regarda en souriant. Ils étaient admirables et leur bonheur se lisait dans leurs yeux


Elle leur sourit, elle pouvait lire en eux qu'ils s'aimaient tous les deux d'un amour sincère et profond. Chentyt ne voyait aucune objection à leur union, elle allait donc les marier dans l'amour de Dieu.

Comme toujours Chentyt eut une briève pensée pour les nombreux mariages qu'elle avait célébré, ainsi qu'à tout son parcourt dans l'Eglise qui lui donnait une absolue félicitée. Faire le bonheur autour d'elle, donner de l'amour et de l'espérance aux gens, apporter foy et réconfort, était la seule source de richesse de la jeune femme. Elle en était pleinement épanouie. Sortant de ses pensées elle commença à scruter la foule pour être sûre que tout le monde était bien arrivé, qu'il ne manquait personne. L'heure était venue de débuter la cérémonie.

Les mariés étaient là, les témoins aussi et l'officiante c'était bon, elle pouvait commencer. S'il y avait des invités en retard, ils prendraient la cérémonie en route.

D'un geste de la main, Chentyt fit signe de stopper la musique. Le silence se fut. On entendait plus que le brouhaha des voix joyeuses qui raisonnaient dans l'église. Chentyt fit signe à la foule qu'il était temps de démarrer la célébration et tout le monde se tut.

Elle sourit aux mariés qu'elle connaissait bien et qu'elle appréciait vraiment beaucoup. Ensuite, en levant la tête vers l'assemblée et en les regarda, elle commença à parler, d'une voix claire.


Mes chers enfants, c’est un honneur pour moi de vous accueillir dans cette Maison de Dieu qui est la vôtre. Nous allons célébrer tous ensemble le mariage de Lormet et de Bibiche deux honorables membres de notre Communauté de fidèles aristotéliciens.

Elle fit un bref silence et quelques secondes plus tard, elle reprit la parole en portant son regard sur les futurs époux :

Lormet et Bibiche, je vous souhaite la bienvenue en ce beau jour de votre mariage. J'ai attendu comme vous ce moment avec impatience.

Elle ironisa.

Peut être avec un peu moins d'avidité que vous. Certes je l'admets mais, je vous assure que ce moment était pour moi très attendu et que j'y ai mis tout mon coeur.

Elle leur sourit amusée.

J'ai préparé avec vous cette cérémonie. C’est avec le cœur plein de joie, avec beaucoup d'émotion que je suis heureuse de vous accueillir là, devant moi pour recevoir l’échange de vos consentements.

Chentyt prononça alors les paroles d'usages en ces circonstances. Des mots d'une très grandes importances, ceux d'un engagement à vie et devant le très Haut.

Lormet et Bibiche, vous avez voulu manifester aux yeux de vos amis votre amour et lui donner un cadre porteur à travers l'institution sacrée du mariage. Vous allez vous engager dans l'Eglise, c'est -à-dire devant Dieu : cela en harmonie avec votre Foy que vous avez reçue le jour de votre baptême. Il est important pour vous que votre union soit marquée par la bénédiction de l'Eglise. Parce que vous êtes ses enfants et que le respect que l'on doit au Père des Cieux est inviolable. C'est votre conviction et vous avez raison. Aujourd'hui dans cette église paroissiale Languedocienne, ce n'est pas un témoignage de votre Foy que vous donnez aux hommes. C'est un témoignage de fidélité que vous donnez à Dieu, vous lui dites avec votre coeur :

-"Je me suis parfois éloigné. Je n’ai pas toujours été fidèle à tes commandements. Je me suis parfois trompé mais, aujourd’hui; je veux te dire simplement que tu comptes pour moi. Notre engagement, nous voulons le vivre avec toi. "

Ce témoignage de fidélité envers Le Très Haut, fruit de votre amour envers Lui. Par ricochet, devient témoignage devant les hommes et je ne peux que vous en féliciter.  

Puis leva la tête vers l’assemblée elle poursuivit


Mes chers enfants, avant de reconnaître comme époux et épouse les deux futurs mariés, prions ensemble. Reconnaissons ensemble que nous sommes des pécheurs et demandons le pardon de Dieu pour cela. Afin de nous laver de tous nos péchés confessons-nous, je vous invite à réciter tous en chœur avec moi le confiteor.



_________________
Lormet
Lormet se tenait près de Bibiche, et il mesurait l'ampleur et l'importance de ce sacrement. Il se sentait heureux, tout simplement: heureux de s'unir à la femme de sa vie; heureux que ce soit Monsénhor Chentyt qui bénisse leur union; heureux d'avoir ses amis près de lui...il écouta les paroles de Chentyt.

Chentyt a écrit:
Mes chers enfants, c’est un honneur pour moi de vous accueillir dans cette Maison de Dieu qui est la vôtre. Nous allons célébrer tous ensemble le mariage de Lormet et de Bibiche deux honorables membres de notre Communauté de fidèles aristotéliciens.

Lormet et Bibiche, je vous souhaite la bienvenue en ce beau jour de votre mariage. J'ai attendu comme vous ce moment avec impatience.

Peut être avec un peu moins d'avidité que vous. Certes je l'admets mais, je vous assure que ce moment était pour moi très attendu et que j'y ai mis tout mon coeur.

J'ai préparé avec vous cette cérémonie. C’est avec le cœur plein de joie, avec beaucoup d'émotion que je suis heureuse de vous accueillir là, devant moi pour recevoir l’échange de vos consentements.


Lormet ne put s'empêcher de sourire en entendant Chentyt faire allusion à l'avidité. Elle ne manquait pas d'esprit, et Lormet l'appréciait beaucoup depuis qu'il avait accompli sa Pastorale sous son égide. Il sentait la présence de Bibiche près de lui, et savait que, pour elle aussi, le moment tant attendu était en train de se réaliser. Il se tourna vers elle, resplendissante, et lui sourit. Cependant, Monsénhor Chentyt poursuivait.

Chentyt a écrit:
Lormet et Bibiche, vous avez voulu manifester aux yeux de vos amis votre amour et lui donner un cadre porteur à travers l'institution sacrée du mariage. Vous allez vous engager dans l'Eglise, c'est -à-dire devant Dieu : cela en harmonie avec votre Foy que vous avez reçue le jour de votre baptême. Il est important pour vous que votre union soit marquée par la bénédiction de l'Eglise. Parce que vous êtes ses enfants et que le respect que l'on doit au Père des Cieux est inviolable. C'est votre conviction et vous avez raison. Aujourd'hui dans cette église paroissiale Languedocienne, ce n'est pas un témoignage de votre Foy que vous donnez aux hommes. C'est un témoignage de fidélité que vous donnez à Dieu, vous lui dites avec votre coeur :

-"Je me suis parfois éloigné. Je n’ai pas toujours été fidèle à tes commandements. Je me suis parfois trompé mais, aujourd’hui; je veux te dire simplement que tu comptes pour moi. Notre engagement, nous voulons le vivre avec toi. "

Ce témoignage de fidélité envers Le Très Haut, fruit de votre amour envers Lui. Par ricochet, devient témoignage devant les hommes et je ne peux que vous en féliciter.

Mes chers enfants, avant de reconnaître comme époux et épouse les deux futurs mariés, prions ensemble. Reconnaissons ensemble que nous sommes des pécheurs et demandons le pardon de Dieu pour cela. Afin de nous laver de tous nos péchés confessons-nous, je vous invite à réciter tous en chœur avec moi le confiteor.


Et tandis que Monsénhor Chentyt prononçait le Confiteor, Lormet faisait de même.

"Je confesse à Dieu tout-puissant, à tous les Saints,
et à vous aussi, mes Amis,
parce que j'ai beaucoup péché,
en pensée, en parole, en action.

Je supplie tous les Saints,
et vous, mes Amis,
de prier le Créateur pour moi.

Que le Très-Haut nous accorde le pardon,
l'absolution et la rémission de tous nos péchés.

Amen."
Luaine_von_strass
La Cérémonie commença. Le calme se fit dans l'église. Chacun prit place et les mariés s'installèrent devant l'autel. Monseigneur Chentyt qui attaqua la célébration. Luaine, pieuse, écouta. Elle releva le petit châle de dentelle de ses épaules à son crâne et récita le confiteor à voix basse.

Je confesse à Dieu tout puissant,
A tous les Saints,
Et à vous aussi, mes amis,
Parce que j'ai beaucoup péché,
En pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints,
Et vous, mes amis,
De prier le Créateur pour moi.
Que le Seigneur nous accorde le pardon,
L'absolution et la rémission de tous nos péchés.

Amen.
Bibiche75
Bibiche était très impressionnée par la décoration de l'église. Chentyt avait fait le maximum pour que cette journée restât gravée à jamais dans son cœur. Et puis le chœur des enfants, ces douces voix angéliques qui l'avaient accueillie au sein-même du lieu où allait se déroulait la cérémonie, la brunette en était toute émue. Elle souriait à Monseigneur, toute tremblante de bonheur, sa main dans celle de Lormet. Elle ne pouvait s'empêcher de le regarder de temps en temps, sa poitrine lui faisait presque mal tant son cœur battait fort à l'intérieur.

Elle se mit à rire en rougissant lorsque Chentyt parla d'avidité dans l'attente de ces noces. Il est vrai que le couple était fusionnel et aimait se retrouver seul chez lui. Jusqu'à présent, ils vivaient ce grand amour dans le péché et là, dans cette église investie par leurs amis les plus proches, ils s'amendaient devant le Très-Haut.

C'était le moment du Confiteor. Bibiche réunit ses deux mains en prière et récita avec le reste de l'assemblée.


Je confesse à Dieu tout-puissant, à tous les Saints,
et à vous aussi, mes Amis,
parce que j'ai beaucoup péché,
en pensée, en parole, en action.

Je supplie tous les Saints,
et vous, mes Amis,
de prier le Créateur pour moi.

Que le Très-Haut nous accorde le pardon,
l'absolution et la rémission de tous nos péchés.

Amen.

_________________
Arcadhias.
Installé sur le banc aux côtés d'Ahenor, heure était à la récitation.
Chose que le Vicomte fit parfaitement malgré le temps remettant à sa dernière messe et le temps encore plus lointain de sa pastorale.
Il était tenté de se pencher auprès de celle qui l'accompagnait, ou que lui accompagnait, afin de perturber le caractère solennel de la cérémonie, en reprenant les propos de l'officiant sur le pêché, comme quoi il ne se sentait pas concerné car blanc comme neige, ou pire encore, que cela faisait un moment qu'il n'était pas allé pêcher !
Mais solennité oblige, il n'en fit rien. Au contraire même, la cérémonie lui fit se remémorer celle qu'il eut avec feue son épouse.
Des pensées mélancoliques l'envahir alors et dans un élan de confiance, sa main ira doucement rejoindre celle de son amie et grande alliée, la saisissant délicatement, sans que son regard ne quitte l'autel où avait lieu la cérémonie.
Chentyt
Il y avait foule dans l'édifice religieux, il faut dire que les futurs époux étaient très connus. Regardant de nouveau l'assemblée Monseigneur Chentyt ajouta.

Maintenant que nous avons reçu le pardon de Dieu, nous allons écouter un passage du livre des vertus.

Chentyt s’approcha lentement du lutrin, regarda l’assemblée ouvrit le livre sacré à la page marquée et lut lentement d’une voix claire.



Regardant de nouveau l’assemblée elle commença son sermon

Comme nous montre cette lecture, Dieu nous permet par le sacrement du mariage l’union pour la vie, quelques puissent être les épreuves de deux êtres qui s’aiment d’un amour pur et sincère. Le mariage n’est pas une chose à prendre à la légère parce qu’il durera toute votre vie jusqu’à ce que la mort vous sépare. Dieu est amour, en acceptant ce sacrement et grâce à votre amour vous glorifiez Dieu. Par cet amour vous donnerez la vie vous poursuivrez ainsi l’accomplissement de Dieu et lui rendrez le plus bel hommage.

Son sermon terminé Chentyt fit silence quelques instants avant de reprendre.

Puisque par la pastorale, vous avez saisi le sens de chacune des paroles du Credo, qui sont si essentielles pour manifester notre foy. A présent afin de l'affirmer et de nous préparer à la communion. Je vous invite à le chanter avec moi, en y mettant toute notre sincérité et toute notre volonté.


D'un geste de la main elle invita de nouveau tous les fidèles à se lever afin de chanter tous en cœur.



_________________
Ahenor.
Alors qu'elle récitait le Confiteor, elle senti une main se glisser dans la sienne. Elle se figea un instant, presque prête à donner un soufflet... mais elle saisit la main et la caressa doucement de son pouce. Le Vescoms était sans doute un peu triste étant données les circonstances.
Etonnement et sans qu'elle ne se l'explique, elle se sentit rougir et tout en gardant la tête droite, jeta un oeil sur son voisin, espérant qu'il ne la verrait pas ainsi. Il semblait fixer l'autel.
Elle baissa son regard jusqu'à leurs mains jointes et sourit.


Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyre pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

Amen.
Lormet
Lormet avait gardé la main de Bibiche dans la sienne. Aussi, lorsque monsénhor Chentyt chanta, après avoir fait lecture d'un passage du Livre des Vertus consacrant l'amour dans le mariage, Lormet se leva, et joignit sa voix au reste du choeur.

"Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu’après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Éternelle.

AMEN"
Auraline
Auraline trouvait le couple bien assorti et magnifique surtout. Elle les regarda s'avancer vers l'autel quand Monseigneur Chentyt commença la messe, elle murmura, en même temps que tout le monde, son crédo.


Citation:
Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu’après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Éternelle.

AMEN

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Bibiche75
Après le Confiteor, Monseigneur lut un passage du livre des vertus. S'ensuivit le Credo qu'elle demanda aux assistants de réciter. Bibiche lâcha la main de Lormet pour les joindre à nouveau et pria avec ferveur.

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu’après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Éternelle.

AMEN

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Chentyt
Après le Credo  Monseigneur fit un bref silence et regarda l'assemblée qui était de plus en plus nombreuse. Elle connaissait presque tout le monde. Elle pouvait discerner sur le visage des mariés une très grande émotion. Ils étaient tous ici présents pour accompagner Bibiche et Lormet et Chentyt leur en était reconnaissante. Leur présence était signe d'une grande amitié et l'amitié faisait partie des vertus à suivre. C'est donc avec le sourire qu'elle poursuivit.

C'est ici, dans la maison de Dieu, que nous recevons deux êtres qui s'aiment d'un amour sincère et profond. Ils ont choisi d'être unis, devant le Très Haut, par les liens sacrés du mariage. Ce jour m'est toujours émouvant car ce sacrement n'a rien d'anodin : c'est celui de l'amour. Nous sommes nombreux en ce jour pour les accompagner dans ce moment si important de leur vie, car l'amour, c'est, avant tout, être ensemble.


Vous connaissez les futurs époux tout autant que moi. Vous êtes tous là pour partager avec eux ce moment si particulier pour leur vie. Ces deux membres de la Communauté sont respectés et appréciés de nous tous. Ils s'aiment et vous aiment aussi. Bibiche et Lormet sont faits l'un pour l'autre. Permettez-moi d'en être aussi convaincue que vous.


Elle regarda un à un les futurs époux et leur sourit.



Puisse Dieu vous bénir et guider vos pas toute votre vie !


Elle leur sourit et continua.


A présent, il est temps d’en arriver à l’union, à proprement parler.

Le mariage suppose l’union de deux êtres, consentie librement et sans contrainte. Les futurs époux devront se promettre un amour mutuel, dans le respect l’un de l’autre. Cet engagement est pris pour la vie. Ils devront accueillir, dans l’Amour, les enfants que Dieu leur donnera et les éduquer dans les préceptes des écrits des Prophètes de Notre Sainte Eglise, d'Aristote et de Christos.


Rejoignant les mains, Monseigneur Chentyt se mit à prier le Très Haut pour les futurs mariés.




En cet instant où Bibiche et Lormet se présentent devant toi,
Oh Très Haut, nous te prions :
Leurs cœurs sont déjà remplis d'amour l'un pour l'autre,
mais ils veulent te confier cet amour et te demandent de le consacrer.
Sois la source même de la parole qu'ils vont se donner en ta présence et qu'ils auront à garder tout au long de leur vie.
Donne-leur d'être fidèles comme tu es fidèle :
que leur union s'en trouve toujours affermie ;
Donne-leur de s'aimer comme tu les aimes :
que leur amour en soit toujours nouveau.
Amen


Chentyt leva la tête regarda l'assemblée et dit :

Je demande aux témoins de bien vouloir venir se placer de chaque côté des futurs époux, pour qu'ainsi ils montrent leur engagement aux côtés des mariés.

Avant de poursuivre Mgr laisse les témoins prendre place.
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Bentich_de_saint_didier
Arrive évidement en retard et il pourrait faire valoir que c'est la faute à Mirielle ou au chat de la voisine qu'il n'a pas, vu que le château est isole à flanc de montagne dans les hauteurs du Velay, mais cela serait beaucoup trop facile comme excuses. Et un Baronciraptor n'est jamais vraiment en retard

Donc en retard oui mais présent, il entre dans l’édifice, se signa et alla s'installer la ou on ne le verrait pas de suite. Puis murmura à l'oreille de sa douce


En tout cas l'eglise est bien entretenue, les gongs de la grande porte ne grince pas, et on a pu entrer discrètement

Il écoute la cérémonie qui était bien avancée déjà
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