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[rp] Eglise de Nīmes

Chentyt
Monseigneur Chentyt alla saluer la fidèle Bibiche tout en lui souriant.

Bonjour Bibiche, je pense que le beau temps qui va arriver nous fera du bien. Le soleil et le Très Haut nous redonneront la forme.


Chentyt avait elle aussi eu un petit coup de fatigue. Puisque l'assemblée semblait être arrivée, Chentyt laissa ses ouailles prendre place avant de remonter l’allée principale d'un pas lent se préparant à la prière. Elle fit une génuflexion, se signa, se retourna, regarda l’assemblée, en ce lieu où elle se sentait bien. Elle sourit et prit la parole.

Mes biens chers frères, mes bien chères sœurs soyez les bienvenus dans la maison de Dieu. Nous voilà tous réunis aujourd’hui pour célébrer la messe dominicale et honorer ensemble notre créateur et rendre grâce à Chritos qui nous aime, qui nous a délivrés de nos péchés par son sang. Qui a fait de nous une communauté de fidèles aristotéliciens pour Dieu son père, à lui gloire et pouvoir, pour les siècles des siècles. Amen.

Elle s'avança dans le milieu de la nef et en quelques mots appropriés elle poursuivit ainsi.

A présent afin d'affirmer notre foi et nous préparer à la communion, unis dans le même Esprit, nous pouvons chanter tous ensemble avec confiance la prière que nous avons reçue du Sauveur.

D'un geste de la main elle invita de nouveau tous les fidèles à se lever afin de chanter tous en chœur.


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Bibiche75
Après avoir salué Chentyt, Bibiche regagna sa place. La messe pouvait commencer. Monseigneur dit quelques mots à l'assemblée avant de faire réciter le credo à tout le monde. La brunette jeta un coup d’œil rapide en direction de la porte de l'église en pensant à celui qui viendrait peut-être la rejoindre sur le banc où elle était assise.

L'officiante les invita à se lever d'un geste de la main. Bibiche s'exécuta et se mit à chantonner:


Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Église Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Éternelle.

Amen.

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Chentyt
La prière terminée Monseigneur Chentyt releva la tête, s'approcha du lutrin , l'ouvrit à la page préalablement marquée. Elle regarda les fidèles et dit d'une voix haute et claire :

Aujourd'hui je vais vous lire la Vita de Christos chapitre XV la condamnation et la crucifixion !

Citation:
Chapitre 15

Vous comprenez mes chers enfants, pourquoi je peux vous raconter ce qui s’est passé alors. J’étais en effet aux premières places, derrière Christos, et mes yeux, mes oreilles, tous mes sens étaient en éveil comme dans les moments de grande détresse.

Arrivés dans le bureau du procurateur, celui-ci nous regarda et nous interrogea :
" Qui de vous deux est-il celui qui se fait appeler Christos ? "
Nous répondîmes tous les deux d’une même voix:
" C’est moi, Romain ! "

Oui, mes chers enfants, j’aimais tellement Christos que je souhaitais subir son châtiment à sa place et c’est pourquoi j’ai essayé d’attirer sur moi les soupçons… Mais ma candeur était grande : Pierre Ponce n’était pas dupe, il avait en face de lui un grand et bel homme et un jeune rebelle. C’est donc naturellement qu’il s’adressa au premier en ces termes :

" Ainsi, tu es celui qui se fait appeler le messie, le guide, le miroir de la divinité ? et tu troubles l’ordre de la cité ? "
" Tu l’as dit, bouffi ! " répondit Christos.
" Ecoute, reprit Pierre Ponce, depuis que tu es à Jérusalem, la cité se porte mal, le pain est rassis, les légumes passés, le poisson puant, et la viande nauséabonde. Tout cela parce que maintenant, les gens ne veulent plus rien faire d’autre que de t’écouter. De plus, tu fragilises le pouvoir de Rome et le culte païen en débitant des âneries plus grosses que toi sur l’amour et toutes ces conneries auxquelles personne ne croit ! Tiens, je viens de recevoir une plainte du grand chef des prêtres païens ; il paraît que tu t’es payé sa fiole, c’est du joli ! "

La figure de Christos se fendit d’un grand sourire, avant qu’il ne réponde :
" Oui, je le sais. Votre Empire vit tel une roue à aube. Chaque mécanisme a la place qui lui convient de part sa naissance, et accomplit régulièrement la tâche pour laquelle il a été créé. Et vous profitez de cela en asservissant les peuples, et les forçant à travailler pour des salaires indécents. Or, voilà que moi, qui apporte la vérité, je gène, c’est classique… Je connais un gars qui dit ça très bien, d’ailleurs : Le premier qui dit la vérité, il se fera assassiner ! "

Pierre Ponce dit alors : " Comment, n’approuves-tu pas l’esclavage ? même quand il est exercé sur d’autres peuplades que la tienne ? "

" Non, affirma Christos, la solidarité doit maintenant dépasser le simple cadre de la cité ! Nous sommes tous humains et en cela des créatures de Dieu. C’est pour cette raison que faire travailler un vagabond à la mine pour moins de dix-sept écus est une honte, même s’il vient d’une autre Cité. Et le faire suer pour moins de dix-huit écus, en le faisant tuer veau, vache, cochon, couvée, est un scandale ! "

Pierre Ponce était agacé… Il lui déclara alors :
" Christos tu seras banni. Maintenant dégage. Affaire suivante : Kramer contre Kramer. Ah, et n’oubliez pas de libérer Bar-Tabac, c’est jour d’amnistie aujourd’hui. "

Alors, Christos s’étonna de la sentence, et prononça ces paroles :
" Procurateur ! Tu peux me bannir, mais dans quelque cité que je serai, j’agirai toujours ainsi, et deviendrai un même danger pour la plénitude des Empires et des républiques qui constituent le monde."

Ponce fut excédé et lui répondit : "Puisque tu te dis si sage, et que j'ai des aigreurs d'estomac, tu seras crucifié, comme les agitateurs, et en prime supplicié pour m’avoir fait perdre mon temps et troublé ma digestion. Fallait pas me chercher ! ".

Puis, Ponce remarqua ma présence, et il eut pitié de moi et de mon jeune âge, me voyant en larmes. Il se tourna vers un des ses gardes et lui dit :
" Quant à lui, foutez-le moi dehors, allez hop ! "

Mais Christos m’attrapa par la manche et eut le temps de me dire à l’oreille :
" Mon corps va subir mille supplices, mais c’est pour que votre âme n’ait pas à les subir. Lorsque vous prierez le Très Haut, consacrez le pain et le vin de l'amitié, symboles de ma chair et de mon sang, afin de ne jamais oublier mon sacrifice pour vous. Rendez également hommage à ceux qui, par leur vertu, seront un exemple à vos yeux de l’amour qui est dû à Dieu. En vérité, il n’est pas de plus bel hommage à Dieu que d’aimer sans rien attendre en retour. "

Les derniers mots furent criés car l’on emportait Christos dans les geôles tandis que des gardes m’empoignaient pour me jeter dehors.


Mes biens chers frères, mes biens chères sœurs, Christos est jugé pour trouble à l'ordre public par un tribunal, tandis que sa condamnation est validée par Pierre Ponce pour un motif politique, en effet Pierre Ponce voyait bien la notoriété et l'influence que Christos avaient sur les gens, car de plus en plus de personnes venaient à lui et écoutaient la parole Divine qu'il répandait en bannissant l'esclavage et en essayant de remettre chaque chose à sa place.

Souvenez vous qu'au moment de la création Dieu n’avait pas conçu le mouvement de la vie comme une force infinie pour qu'il se perpétue il fallait que chaque élément ait sa propre place et que chaque substance se complète et s'unifie pour que le monde soit parfait et tourne correctement sur lui même.

Pierre Ponce qui vivait dans le péché et qui ne pensait qu'à son propre profit commençait à avoir peur de perdre le contrôle et il cru devoir éliminer cet homme qui progressivement rassemblait autour de lui des hommes et des femmes qui selon lui prêtaient une oreille un peu trop attentive à Christos.

Durant tout son procès Christos ne chercha pas à minimiser les choses, il n'essaya pas de sauver sa vie, parce c'est par amour pour nous les hommes et pour nous sauver de la mort que Christos est venu sur terre et est mort en martyr et dans d'atroces souffrances.
En effet la crucifixion était une peine infamante réservée à ceux troublaient l’ordre public, aux criminels ou aux révoltés mais, aussi une mort lente et horrible... Christos fut ainsi condamné par cupidité et désir de pouvoir par Pierre Ponce et mourut pour amour pour nous les hommes afin de racheter nos péchés et nous conduire à la vie éternelle.

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Lormet
Lormet avait promis à Bibiche qu'il la rejoindrait à l'église, en ce dimanche de Pâques. Il avait cependant dû faire un crochet par le marché, ayant besoin de poissons, et, sachant que c'était là denrée fort rare, il avait préféré y passer avant d'aller à l'église. Bien lui en avait pris, car il n'en restait que deux à l'unique marchand.
Après les avoir enveloppé de papier et mis dans sa besace, Lormet avait pris la direction de l'église. L'hiver semblait avoir définitivement abdiqué, et le soleil commençait à réchauffer les corps et les âmes. Cela faisait du bien, après ces innombrables jours de pluie que tous avaient connu.
Lorsqu'il entra dans l'église, Lormet laissa ses yeux s'accoutumer à la pénombre. Il distingua les fidèles assis, et reconnut la silhouette de Bibiche, assise sur un banc, non loin de la nef. En silence, afin de ne point troubler l'office, il s'assit près d'elle, et lui murmura en souriant:


"Je suis navré du retard; je suis passé au marché."
Bibiche75
Tandis que Chentyt prêchait en racontant la vie de Christos et surtout sa condamnation, Bibiche sentit une soudaine présence à ses côtés. Un léger murmure lui parvint à ses oreilles.

Citation:
"Je suis navré du retard; je suis passé au marché."


Bibiche tourna son visage vers le sien et lui sourit. En signe de geste de tendresse, vu qu'ils étaient dans un lieu saint, sa main alla à la rencontre de celui qui venait d'arriver pour s'y glisser doucement. Son coeur se mit à palpiter plus vite dans sa poitrine. La Brunette lui sourit en rosissant légèrement. Bibi lui parla sur le même ton bas pour ne pas déranger ses voisins.

Ce n'est pas très grave. Vous avez juste raté la récitation du Credo..

Elle se retourna ensuite vers Monseigneur pour écouter la suite de la messe pascale en gardant sa main dans celle de Lormet.
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Lormet
Lormet étreignit en silence la main de Bibiche, et li sourit.

Bibiche a écrit:
Ce n'est pas très grave. Vous avez juste raté la récitation du Credo..


"Il faudra que vous m'éclairiez de vos lumières", chuchota-t-il, "car je crains de ne point être très versé dans les rites religieux..."

Il regarda l'officiante, attendant la suite de la messe.
Chentyt
Après quelques instants de silence et de méditation sur ses bonnes paroles, Monseigneur regarda de nouveau l'assemblée, vit qu'un nouveau membre était entré et sourit. Elle invita ses ouailles à se confesser.

Maintenant, Afin de nous laver de tous nos péchés et de nous préparer à la célébration de l'eucharistie, reconnaissons que nous sommes pécheurs en nous repentant et en nous confessant, pour cela je vous invite à réciter tous à l'unisson et avec moi le confiteor.

D'un geste de la main elle les invita à se lever et à se confesser.



Elle fit quelques minutes de silence, baissa la tête en même temps que tout le monde afin de se confesser avec sincérité et respect.
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Bibiche75
C'était le moment du Confiteor. D'un petit geste discret, Bibiche tira Lormet par la main afin qu'il se lève en même temps que toute l'assemblée présente en souriant. Elle le lâcha ensuite pour réunir ses deux mains en prière et baissa la tête. Elle se mit à réciter :

Je confesse à Dieu Tout-puissant,
à tous les Saints,
et à vous aussi, mes Amis,
parce que j'ai beaucoup péché,
en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints,
et vous, mes Amis,
de prier le Créateur pour moi.
Que le Très Haut nous accorde le pardon,
l'absolution et la rémission de tous nos péchés

Amen

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Lormet
Lormet se leva en même temps que Bibiche, et, tandis qu'elle récitait la prière, il s'imprégna du calme du lieu. Les vitraux laissaient passer une douce lumière, et jetaient ça et là des taches de couleur sur le sol. Il songea qu'il devrait demander des explications à Bibiche concernant cette religion.
Chentyt
L'assemblée s'étant confessée avec ferveur. Chentyt alla chercher dans le tabernacle le pain et le vin. Se saisissant du pain elle le rompit, posa ses mains au dessus elle baissa la tête puis la releva elle continua ainsi:

Donne nous, Très Haut, de te rendre grâce toujours par ces mystères de Pâques, ils continuent en nous ton œuvre de rédemption, qu'il nous soit une source intarissable de joie. Par Christos.
Pour ceux qui au nom de Christos, sont des sources de vie et de liberté pour les hommes.
Pour ceux qui ont le courage d'affronter moquerie et persécution pour résister à l'injustice.
Pour tous ceux qui au nom de la foy, contribuent à la naissance d'un monde nouveau, rendons grâce au Très Haut notre Dieu.

Souvenez-vous que lorsque vous prierez le Très Haut, consacrez le pain et le vin de l'amitié, symboles de ma chair et de mon sang, afin de ne jamais oublier mon sacrifice pour vous.

Consacrons le pain et le vin de l'amitié, symboles de la chair et du sang, afin de ne jamais oublier le sacrifice que Christos a fait pour nous.



Relevant la tête, pria, elle prit le vin, levant la coupe, elle l'offrit puis regardant l'assemblée elle dit.

Rendons également hommage à ceux qui, par leur vertu, seront un exemple aux yeux de l’amour qui est dû à Dieu. En vérité, il n’est pas de plus bel hommage à Dieu que d’aimer sans rien attendre en retour.


Mes frères et mes sœurs,je vous invite à venir partager la communion du pain et du vin comme les hommes l’ont fait autour du tombeau d’Oane.


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Bibiche75
Bibiche fit un petit signe de la tête à Lormet et quitta son banc pour rejoindre Chentyt afin de manger le pain et boire le pain. La messe était presque terminée.
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Lormet
Lormet n'étant pas baptisé, il se doutait qu'il ne pouvait pas accompagner pour la communion. Il la regarda s'éloigner, et sourit. Il se promit de lui faire une remarque, lorsqu'elle reviendrait. Les fidèles attendaient patiemment leur tour, afin de recevoir la communion. Lormet en profita pour admirer les vitraux. Ces verres colorés le fascinaient, et il se demanda quels artisans, quels artistes étaient capables de telles prouesses...
Chentyt
Tout le monde ayant communié Monseigneur fit signe aux enfants de chœurs de chanter et d'un geste de la main elle invita de nouveau tous les fidèles à se lever afin de chanter tous en cœur.





Je lève mes yeux vers Toi,
Qui sièges dans le soleil.
Et tel Oane pétri de foi,
Je ne laisse jamais l'Esprit rester en sommeil.

Et lorsque mes mains travaillent la terre,
Ne pouvant admirer le ciel,
Je n'oublie pas Ta réponse,
Repoussant au loin la créature sans nom.

Ouvrant les yeux,
Restant humble et patient,
Je n'oublie pas non plus la punition,
Qu'ont subie ceux qui se sont détournés.

Eternel,
renforce mon bras, renforce mon âme,
Et ceux de mes semblables.
Pour que nous fassions régner l'Amour sur ta Création.


Je vous souhaite à tous un très bon dimanche, que le Très Haut guide vos pas et allez en paix.

Chentyt remonta l'allée centrale et se mit sur le parvis de l'église afin de saluer ses ouailles et de prendre de leurs nouvelles.


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Bibiche75
Bibiche se leva et chanta à l'unisson avec le chœur de petits chanteurs et les personnes présentes dans l'église.

Je lève mes yeux vers Toi,
Qui sièges dans le soleil.
Et tel Oane pétri de foi,
Je ne laisse jamais l'Esprit rester en sommeil.

Et lorsque mes mains travaillent la terre,
Ne pouvant admirer le ciel,
Je n'oublie pas Ta réponse,
Repoussant au loin la créature sans nom.

Ouvrant les yeux,
Restant humble et patient,
Je n'oublie pas non plus la punition,
Qu'ont subie ceux qui se sont détournés.

Eternel,
renforce mon bras, renforce mon âme,
Et ceux de mes semblables.
Pour que nous fassions régner l'Amour sur ta Création.


La messe avait été dite et bien dite. Monseigneur Chentyt signifia à l'assemblée que la cérémonie était terminée. Chacun se dirigea vers la sortie. Arrivée sur le parvis où Monseigneur les attendait pour les saluer. Bibiche, accompagnée de Lormet, s'approcha d'elle et lui fit la bise.

Lo bonjorn Chentyt. C'était très bien, comme d'habitude. Je te présente un ami , Messer lormet. C'est un voyageur qui s'était fait brigander entre Montpellier et Nîmes et qui est resté ici le temps de se requinquer..

La brunette lui sourit en se tournant vers l'homme proche d'elle.
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Chentyt
Monseigneur se tourne vers l'homme en question et lui sourit.

Bonjour mon fils, je suis ravie de voir voir en ce lieu et de vous rencontrer. Je suis désolée pour ce qui vient de vous arriver. Si vous avez besoin de moi, quelle que soit la raison, n'hésitez pas à me le faire savoir.


Se tournant ensuite vers Bibiche, elle lui dit :


Ma chère Bibiche tu es une la plus assidue de mes fidèles et je suis sûre que Dieu t'en sera reconnaissant.
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