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[RP] Sur un air musical....

Lhyra

Bonjour à tous. Ce soir envie d'écrire mais pas forcément envie de poster sous Lhyra. Parce qu'on est ici avant tout pour jouer sans se prendre la tête, parce qu'au final on continue toujours à se la prendre, parce que parfois nos mots dépassent nos pensées et qu'on fini toujours par tourner en rond, je vous propose un petit exercice de style....
J'aime écrire en fonction de la musique que j'écoute. Parfois juste sur une image.
Afin d'écrire et de partager en zappant un peu les barrières de nos persos je vous propose un nouvel exercice de style.

A travers votre personnage ou un pnj, vous devrez écrire un texte d'au moins 2 lignes (récemment j'ai lu un rp très bon, entre deux joueurs, qui postaient ligne après ligne. Au final? Un régal à lire ), un poème, une chanson ou autre...
En s'inspirant de la musique OU de l'image que la personne précédente aura laissée à votre intention.
Le texte n'aura pas à suivre le précédent, le but n'étant pas d'écrire un rp à proprement parlé, mais d'écrire, de se lâcher sans contrainte exceptée celle imposée par le joueur précédent: l'inspiration.

Alors mes dames et messieurs, amusez vous!

Et pourquoi pas...

Allongée. Seule. Compagnie? Les fruits. Elle soupire. S'étire. Sourit.
Le soleil? Enfuit. L'heure n'est plus à flâner. L'heure est à souper. Qu'importe.
Les orteils en éventail. Nue. Elle laisse l'air frais chatouiller son ventre plat.
Elle rêve. Imagine. S'évade. Les prairies. Les montagnes. La campagne. La mer. La terre. La vie.
Observe les brins d'herbe valser. Les branches des vignes s'agiter. Les nuages s'emmêler.
Loin de la ville. Des ennuies. Des soucis. Des autres. Juste elle. Et le reste.
Oublier les verres. Les bulles. La bière. Le vin. Les tavernes et leurs rires.
Oublier les querelles. La mairie. Les rancoeurs de la veille et d'aujourd'hui.
Juste. Être là.
Allongée. Seule. Une main vers le ciel. Les doigts écartés. Les ombres dansent sur son visage. Repenser à hier. A plus loin encore. Quelques souvenirs refont surface.
Autrefois. Elle était autre. Différente. Heureuse, malheureuse. Qu'importe.
Maintenant et seulement maintenant. Être ce qu'on est parce que. C'est comme ça.
Compter le temps qui passe, les minutes, les secondes. Compter les amis. Les autres. Les engueulades. Les caresses.
Penser à lui. Juste à sa peau contre la sienne. A leurs réveils. A l'amour échangé et vécu. Pleinement.
Juste elle. Là. Maintenant.
Repenser à ce qui fait d'elle son demain. A ce qu'elle a traversé. A tous. A tout.
Juste...
Accepter.

Allongée. Seule. Compagnie? Les fruits.
En attraper un. Une prune. Croquer dedans. Laisser le jus glisser entre ses lèvres. Savourer le suc. Savourer la peau tendre qui ne résiste pas sous ses dents.
Calmer la faim. Soupirer de plaisir. Quelques fourmis sur ses cuisses. Les chasser du revers de la main. Prendre froid. Peut être. Ou pas. Qu'importe. Elle n'en mourra pas. N'est ce pas? Il lui en faudra bien plus. Bien plus que ça.

Se redresser. Se rhabiller. Jeter un oeil furtif autours d'elle. Personne en vu. Sourire. Se mettre à courir. Pour le plaisir de sentir ses pieds s'enfoncer dans le sol. Pour le plaisir de se salir. Pour le plaisir simplement.
N'est ce pas ça?
Vivre?

Pour celui qui voudra: l'été
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Selena...

l'été

La grotte...Heureusement qu'elle est là la grotte......
Elle peut s'y ressourcer.....

Rester dans l'ombre....Respirer......Sentir l'odeur fraîche de la pierre un peu humide et puis sortir.....

Sortir au soleil brusquement et rire.......
Avoir envie de chanter juste parce que le soleil est là...Que la cigale chante et que le ruisseau ruisselle.....
Regarder là bas...en bas....tout en bas ..Le village d'où ne montent plus les cris..

Ne plus entendre que la nature et les chants des oiseaux ..

Songer à sa fille qu'elle veut voir grandir heureuse ....
Songer que la vie ce n'est pas ce qu'elle vit en bas.

Que le bonheur sait bien se cacher et que beaucoup ne savent plus le trouver.
Que ....Pourquoi???
Que .....Comment??

Elle se laisse tomber assise sur le gros rocher qui borde le chemin.
Ce chemin du retour qu'il va falloir prendre..
Il le faut bien.....

Redescendre vers eux........

Un papillon lui montre le chemin...Virevoltant avec un compagnon entraîné par son vol..
Ils tourbillonnent autours d'elle alors que le vent léger du soir qui s'annonce soulève ses cheveux et glisse sur sa gorge.
Yeux fermés un instant ,elle savoure juste un peu......Pas assez longtemps....
Il faut y aller.....

Un rapace la survole.........

Séléna revient...
L'esprit plein de l'image de ses ancêtres
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Kachina

Nuit d’été !

La brise caresse ses épaules nues.

Mais le frisson qui la parcourt toute entière n’est pas de froid.
Il n’est que plaisir…….
Plaisir de cette nuit qui les enveloppe dans son velours.
Plaisir d’entendre son pas derrière elle, de sentir ses bras qui l’entourent. Ce souffle chaud sur sa nuque.
Plaisir de se laisser aller contre lui, dos collé à son torse, de soupirer d’aise.

Du regard, ils caressent l’enfant endormi dans son berceau .
A cet instant , les mots entre eux sont inutiles.
Pareils. Ils sont pareils.
Mêmes rêves, même quête .

Deux enfants sans enfance…….
Images de luxure , de salissures, images de défis à relever sans cesse, de peaux trop mal aimées pour lui.
Visions de solitude, de tristesse, de cette mère jamais connue, de ce père marchant fièrement au supplice en chantant, de cœurs juste effleurés pour elle.

Le ventre qui se noue un instant.
On n’oublie jamais mais on avance.
Parce qu’il le faut.
Parce que la Vie…..
Neuf fois à terre, dix fois debout.

Mais l’enfant dort dans son berceau.
Et si leurs ancêtres, ceux là mêmes qui leur ont tant manqué pendant ce temps qui aurait du être celui de l’insouciance, si leurs ancêtres les regardent, ils doivent danser avec les étoiles.
Parce que cet enfant, dort, paisible, bercé par tant d’amour….
Porteur d’espoir.......... Celui là ne grandira pas seul.

Non, vraiment , à cet instant, pas besoin de mots entre eux.
Et puis les mots , peuvent être dangereux ou sournois.
Mots haineux des banderoles, mots pensés qui blessent , mots mal compris, mots qui séparent, qui éloignent, qui divisent .
Les mots nous font et nous défont. Nous couronnent et nous crucifient.

Ils peuvent aussi devenir bleus.
Mots d’amitiés, mots qui comptent et qui chantent, mots portés par le vent d’été…
Mots qui font de quelques miettes, un festin, qui d’un jupon déchiré et d’un baiser volé forment un tout.
Mots magiques.

Mais Chut !
Nul besoin de mots à la lueur de la lune d’été.

L’enfant dort, si paisible…………
Non loin de là, dans l’alcôve aménagée pour elle, la petite fille à l’enfance déchirée, remue un peu, se retourne et sourit dans son sommeil.

Les bras de Kachi se posent sur ceux de Joran.
Sa tête trouve sa place dans le creux de son cou.

La nuit se fait complice , dissimule leurs sourires .

Instant parfait dans la nuit de l’été.

Harmonie, félicité !
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Kachina

Harmonie, félicité !

L'herbe est douce , la rivière coule, paisible. Elle emporte au loin la branche que Kachi vient de lancer.
Le bruit de l'eau l'apaise...

La brune assise sur la berge , agite doucement les pieds qu'elle vient de mettre dans l'eau.
Fraicheur ..........
.
Un rayon de soleil perce les branches, vient caresser son épaule nue.

Brulure.....

Ses pensées vagabondent. Un homme au regard d'orage, un enfant rieur et espiègle, une petite fille douce et jolie. Son homme, ses enfants. Bonheur, union, confiance, force , sensualité....

Un comté en perdition..............Son comté.............
Continuer, résister......Chasser la morosité ...

Des amis qui sont présents, d'autres qui choisissent un autre chemin. Coeur qui se crispe, ventre qui se noue...........
Blessure.....

Son regard s'attarde sur la couleuvre d'eau qui nage, tranquille et ondulante. Peut-être que c'est juste ça le bonheur. Vivre dans l'instant, regarder le beau. Elle lève les yeux au ciel. Il est bleu , sans nuages.

L'été est beau . L'été est chaud. Elle défait une à une les épingles retenant ses cheveux.
Douceur qui ruisselle dans son dos.

La libellule se pose, curieuse sur la cuisse de la louve, vient y butiner une perle d'eau que les battements de pied de Kachi viennent d'envoyer là.
Sourire...

Des parfums de foin coupés, de fleurs des champs arrivent à ses narines. Dans le lointain, les sabots d'un cheval mené au galop.....
Liberté, ivresse , passion ............

Mais le temps passe.....................Trop vite. Il faut rentrer.

Non loin de là, dans le coude que fait la rivière, là où l'eau est moins profonde, des enfants jouent, vêtements retroussés jusqu'aux genoux.
Innocence, insouciance, joie.....

Leurs rires résonnent.........

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Kachina

Leurs rires résonnent.........

Et puis s'éloignent et s'assourdissent alors qu'ils reprennent le chemin du village. Le soir descend et leurs ventres réclament pitance.

Elle reste là, un long moment.
Et puis se lève, et longe la berge d'un pas tranquille.

Le soir descend.
Elle se laisse envelopper par la nuit qui s'avance.
Silencieuse et rêveuse.

Déjà le coude que forme la rivière, là où elle vient souvent laver son linge.
Sans réfléchir, elle quitte ses chausses, et tenant sa jupe à deux mains pour ne pas la mouiller, elle pose un pied sur la pierre qui émerge de l'eau.
L'autre se place sur la suivante.
Equilibre instable............

Frisson.......
Tenir ou tomber à l'eau.

Ses épaules se redressent alors qu'elle fixe le grand chêne au loin.
Droit devant elle, elle se rétablit et avance encore d'un pas , puis d'un autre..

Vivante .........Elle se sent vivante.

La louve laisse sa peau se rafraichir à l'air du soir, et de pierres en pierres, traverse la rivière, là où elle est si peu profonde.

Ses lèvres se plissent en une petite moue rieuse.
Elle a réussi. Un dernier bond et là voici sur l'autre berge.
Gagné . Pari tenu.

Mais vite, sinon la nuit va la prendre toute entière. Il faut à nouveau traverser.

Kachi lève les yeux au ciel. Il s'est fait aniline .

Alors, elle pose le pied dans l'eau fraiche et se moquant d'être mouillée, court et traverse en riant et chantant.
Oubliés les tracas, les désillusions.

Elle a ce caillou dans sa poche, elle ne lui rendra que contre un baiser .
Baiser volé............
Coeur capturé.....
A jamais ...

Elle retrouve la berge et tenant ses chausses dans les mains, jupe trempée , elle reprend , pieds nus le chemin du retour.

Il l'attend et

La nuit est si belle ...
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Kachina

La nuit est si belle ...

Elles ont parlé en taverne, de la vie et de l'amour, d'un poisson qui rejoint l'océan, d'un loup dans sa tanière.
Les deux soeurs ont bu aussi, de cette cervoise qu'elles s'entrainent depuis peu à boire d'un trait.
Sans conviction, parce que tout se savoure, ça, elle le savent.

Une cape, il lui faut une cape pour les soirées d'hiver.
En peau retournée, sombre et bordée de renard.
Pour oublier le froid, pour s'y blottir, s'y réchauffer.

La robe glisse à terre devant le feu de bois qui crépite dans l'âtre.
Les flammes dessinent des reflets d'or sur sa peau.
Elle reste là un instant, songeuse............s'approche de la fenêtre, pose le front aux carreaux.
Tout est calme , la nuit est belle...

L'automne en ce moment donne au ciel sa teinte grise .
Il y a tous ces amis partis au loin. Ceux qui se terrent au fond des monastères aussi.
Il y a les brumes du soir qui rendent tout plus mystérieux .

Et il y a sa sœur qui s’étiole de ne plus vivre de passion, ces tavernes vides...

Il y a ce corbeau dans le ciel, qui lui rappele que Lhyra était partie chercher d’autres rêves loin d’elle, des rêves sulfureux. Mais ne dit-on pas que ce sont les plus beaux ?

Il y a les monts d’Armagnac, sa contrée, sa terre qu’elle chérit, qui se découpent au loin en ombres imposantes.
Ce comté qu'elle regarde, impuissante chaque jour sombrer un peu plus dans l’ennui , et le sombre.

Et il y a ce village, juché sur son piton rocheux.
Seul celui ou celle qui y a vécu peut comprendre.
On a tout dit de lui, tout et n’importe quoi. Le pire et le meilleur.
Il y a là, cet ami, ce Juste entre les Justes qui ne partira pas. Qui lui manquera tout le temps.

Il y a les villages alentours, qui ont souffert, qui se sont battus de leur mieux.
Des hommes et des femmes debouts, qui ne lachent rien.
Et quelque part par là, cette amie blonde qui n’a pas compris, que parfois partir, c’est juste survivre.

Il y a bien sûr cette tanière, ce feu jamais éteint, cette odeur de pain mêlée au jasmin , cet enfant aux yeux clairs, déjà fou mais si beau, cette fillette meurtrie par la vie qui lui rappelle sa propre enfance.
Et puis il y a Lui, qui ne sait plus plus où il en est, qui se perd , qui hésite. Lui...

Et puis , il y a Elle…………………
Lissant du bout des doigts ses longs cheveux d’ébène, s’imprégnant encore de tout ça .
Parce que c’était écrit, parce que deux âmes un matin d’avril……….
Parce que voilà !! Parce que cadeau............Parce que Merci....

Et cette envie de chevaucher, de voir d'autres contrées, même si elle sait qu'au bout de quelques heures à peine, les montagnes lui manqueront.

La demie sonne au clocher de l'église. Elle tresse sa natte, enfile ses braies de cuir sombre et sort.

La nuit est belle, elle veut encore marcher dans les ruelles à la lueur de sa torche..., cet air qui trotte dans sa tête.
Elle croisera peut-être le chat Minuit .....Ou pas...

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Khiel_de_sombreterre

Cet air qui trotte dans ma tête

Es-tu là? tapie au fond de ma mémoire
Es-tu là? insuflant une dernière dose d'espoir
Es-tu là? vivant dans mon passé et mon présent
Es-tu là? pour me dire des mots comme avant

Seras-tu là? lorsque je te rejoindrai enfin
Seras-tu là? m'endormir à tes cotés jusqu'au lendemain
Seras-tu là? me montrer le chemin en prenant ma main
Seras-tu là? lorsque nous nous retrouverons enfin

Serons nous là? assister, souriant, à la fin des temps
Serons nous là? voir ce monde s'évaporer lentement
Serons nous là? acteurs invisibles de cette funeste mise en scène
Serons nous là? mélant une ultime fois l'amour et la haine

A toutes celles et ceux qui ont perdu un être cher ...A Mandragore...
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Sur un air musical....

Lhyra

Et pourquoi pas...

Pour celui qui voudra: l'été
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Selena...

Kachina

Khiel_de_sombreterre

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[RP] Sur un air musical....