[RP] Sur les remparts ( ouvert a tous et toutes )

Anne était revenu sur les remparts, le lendemain matin elle se réveilla dans les bras de son époux, il avait posé le parchemin sur le sol et l'a tenait serré contre lui, elle lui caressa la joue d'un geste plein de tendresse et d'amour .

Ne voulant pas le réveiller elle resta pelotonner contre lui, s'abandonnant a la chaleur de son corps ....

Regardant autour d'elle elle chercha Clarri puis la mémoire lui revint, Clarri était partie cette nuit, Anne avait le cœur gros !!!Elle aimait beaucoup cette jeune femme mais la vie faisait que Clarri avait besoin de voir d'autre chose ....

Anne vit que certains autour d'elle s'étiraient près pour une autre journée de garde, elle ne serait pas sur les remparts elle voulait faire du pain ....

Elle attendait que T. soit réveillée pour aller a sa boulangerie
_________________

Bonito arriva sur les remparts la mine guillerette , un morceau de boeuf cru à la main , il l'avait un peu mangé par endroits et les chairs sanguignolentes pendaient en gouttant partout .

pas détrousser ? non non , j'ai pas détroussé , juste un morceau de viande qui trainait par terre , il est tombé de la charrette ... enfin la viande ... le charrettier aussi , mais il avait mal à la tête , c'est pour ça ... En tout cas , il devait pas avoir la conscience tranquille , car il est parti vite fait !

Ceci dit , si Roger a une tarte , ça serait bien pour mon dessert !
_________________

Aaricia se souvenait de ses débuts à l'armée, ce n'était pas facile pour un jeune soldat de faire des gardes et d'attendre la fin de mission pour toucher sa solde.

Ne vous tracassez pas Bonito, je vais m'arranger pour que vous ayez de quoi manger. Venez me voir à la maison (mp) après la garde, on en discutera.

Il est de mon devoir de veiller à ce que vous restez en forme.

Mais surtout ne vous avisez pas à détrousser des passants, je n'hésiterai pas à vous envoyer au gnouf et connaissant le Roger, ça ne sera pas de la tarte pour vous.

Le regard de la petite se noircissait, il fallait qu'elle garde intact la réputation de sa garnison, elle ne permettrait aucun écart.
_________________

La garde des remparts continuait. Sixième jour.. Et que de bons moments passés entre amis. On y retrouvait une certaine joyeuseté qui était monnaie courante au Conseil Municipal, mais sans avoir à se casser les yeux sur de vieux parchemins miteux.

[Désolé, je suis en week end HRP.. Pas trop possible de suivre les RP]
_________________
Si tu veux le changement, sois le changement

Quatrième jour de garde. Fait toujours aussi froid. Le regard perdu vers les habitations de la ville, la mésange pense à l'instant au Parlement. Qu'est ce qu'ils pensaient de cette situation tous ces blaireaux grassement vautrés sur leurs sièges ? On n'avait aucune reconnaissance à attendre d'eux non ? Enfin elle supposait Clarri...
le Parlement c'est un concasseur, il broie, broie sans s'attacher à la qualité du produit...pffff...le Parlement il gère pas, il fait des pâtés.

Elle se tourne alors vers ses amis d'infortune et leur sourit puis leur dit.

- Dites moi vous tous...vous pensez que nous avons mérité tout ce fourbi ? moi j'dis qu'on encourt toujours la vindicte de ceux qui nous haïssent. plus on monte plus on est jalousé. Et plus on est jalousé plus on a d'ennemis qui travaillent à notre perte et qui finiront peut-être un jour par obtenir satisfaction qui sait ?...
J'dis encore que que ceux qui s'attachent à nous démolir ont gagné...bah, comme ça ils nous ficheront la paix...pis j'dis toujours que ainsi nous n'aurons plus d'ennemis, tandis qu'eux si !!!

Clarri a le regard violent comme une ruade de cheval. ça vient du fiel qui s'agite en elle ; et puis hein, y'a quand même des motifs de détester non ?
Elle reprend.

- Oui nos ennemis n'ont qu'à bien se tenir, et même qu'ils se tiendraient mal la bagarre est lancée. On va leur catapulter leurs gueules fumelardes incessamment.
Gare aux tâches !!!

Elle regarde Bonito, le cimeterre en avant, prêt à découper des têtes et s'en faire un collier. Aarricia, tentant de le modérer et lui tirant les braies pour le calmer. Ezé et Starkel en fins stratèges, élaborant des feuilles de combat ; Anne et Tristan dans les vertiges d'un amour indestructible, prêts à mourir l'un pour l'autre...Lydia00, la nouvelle recrue San Claudienne, sans doute aussi maigrichonne qu'elle... bah, elles avaient au moins le courage à défaut de la force physique et la fierté de défendre leur cité.

Elle reprend son menton dans ses mains...ses yeux s'embuent. Puis elle se laisse glisser au sol, quittant l'échauguette morose, cache son visage dans ses bras car toutes les tristesses de ces derniers jours soudain s'emparent d'elle et semblent ne plus vouloir la quitter. Surgit alors le visage d'Alou, sa fauvette dont elle a coupé les ailes un soir de douze octobre. Bien sûr y'avait Lisa...qu'elle protégeait finalement, et dont elle lui enseignait les erreurs à ne plus commettre.
Elle pense à tous ses amis...tous dont elle est fière d'appartenir...à Ezé qui un soir en taverne lui avait dit en la prenant tout contre lui d'un geste paternel : " Clarri, l'amitié reste, l'amour ça fait mal mais ça passe..."
Elle pense aussi à Vesoul...à Chon et à Siptah...
Le mieux quand on veut se buter c'est quoi finalement ? la pendaison ou le poison ? Ben quoi, oui elle a des coups de flou en ce moment la gouailleuse, qui n'en a pas hein ? Seuls les gens bien, les gens qui savent tout, les prétentieux et les barbares n'en ont pas, même s'ils prétendent le contraire...leur vie est magistrale de régularité (quels cons...).
C'est dur à assumer l'intelligence, ça crée des servitudes...
_________________

Anne descendit des remparts doucement pas le moment de se casser un membre !!!
Elle arriva au sol les jambes engourdies, elle fit plusieurs flexions en grimaçant !!!
Puis se dirigea vers la mairie a son bureau un peu de marche avec un rayon de soleil pour accompagnateur lui ferait le plus grand bien !!!!!
_________________

Starkel regarda les gens autour de lui et se dit qu'il y avait fort à parier que ces nuits sans fins risquaient de se prolonger...

-Bon les Amis, le jour se lèèèveeeuuu, dans la tendreeesseeeuuu..., sur la ville...

Il se dit qu'Anne et Tristan devaient déteindre un peu sur lui et surtout qu'il manquait un peu de sommeil...

-Il semblerait que nous allons rester encore un peu de temps... il y a toujours des gens louche en Ville mais le marché est réouvert donc il est temps d'aller s’approvisionner, nous avons de la Nourriture, des Armes, du Temps, je sens que l'on va avoir l'occasion de s'amuser sur ces remparts !!!

Il pris sa cape et sa houppelande dessinée et crée par Dydie, pour un prix plus que raisonnable et la proposa aux dames présentes, le matin était plutôt frais...

-Je vous propose que l'on se relaie, il ne faut pas oublier d'aller fair un petit tour à l'église pour nous donner du courage, quoique la prochaine messe étant dimanche on a le temps et surtout d'aller Voter pour Ezekiel, le seul candidat qui mouille ses braies sur les remparts !!!

-Il est ou d'ailleurs le deuxième candidat ? ça ne serait pas lui qui est en train de prendre un copieux petit déjeuner avec les gens de la Camora ?
_________________
Starkel, Bléiste, Meunier

Troisième jour et troisième nuit de garde. La tension était palpable. Les rires laissèrent place à la crainte, il suffisait de regarder Anne les yeux fixés sur la cité et Tristan tentant de la réconforter. Bonito lui, voulait faire dans le sanglant. L'odeur de la mort, du sang ne le quittait plus. Rien que de regarder ses yeux noirs et sanguinolents, Clarri tremblait de tous ses montants, une vibration intense, des pieds jusqu'aux cuissots et qui se communiquait jusqu'au reste de son individu...et pourtant...c'était un homme fidèle pour les causes qu'ils défendaient et un soldat comme lui on en avait besoin à saint-Claude.

Ezé quand à lui recensait comme à son habitude les hommes et les femmes valides, toujours sur le qui-vive et précautionneux...Aaricia, trompant sans aucun doute son anxiété par des songes la faisant voyager vers Dole dans des bras trop aimants...et les autres...comme la mésange finalement. Faibles mais fidèles, ne comprenant pas grand chose à tout ce gâchis mais se faisant forts de défendre Saint-Claude coûte que coûte.

Se reposer un tant soit peu ; il n'en était plus question.
Clarri se précipita vers ses amis et leur adressa un sourire inquiet mais sincère.

Sans dire un mot elle sortit de son harnachement une cotte de mailles qu'elle avait
confectionné spécialement pour l'occasion.

" Et si c'était pour aujourd'hui ? En espérant que non."

Elle s'empara de son bâton, seule arme dont elle disposait, et quelques instants plus tard se rangea près de ses amis.
Tout le monde était en place. Certains étaient armés de haches...difficile le maniement de la hache, elle avait une admiration toute particulière pour ces soldats qui avec une précision inouïe maniaient cette arme de jet et de corps à corps. Il fallait un entraînement fort précis sur l'évaluation des distances et tout dépendait de la vitesse de rotation de l'engin.

D'autres étaient équipés d'épées. En général c'étaient les plus forts physiquement, faisant parler leur puissance de choc.
Enfin les derniers privilégiaient les lances afin de tenir l'ennemi à distance respectable.

Clarri se sentit quelque peu nue. C'était une spécialiste du corps à corps, (surtout le corps à corps féminin...) pas une femme d'armes de jet, encore moins archère. Avec sa maladresse légendaire.

Ses qualités n'étaient pas physiques et ne s'inscrivaient pas dans le déroulement d'un combat normal mais elle avait d'autres ressources, des avantages comme nul autre pareil...
C'était une anguille, elle se lovait parfaitement autour de son ennemi pour mieux lui découper la gorge. Un homme de deux cent livres ne lui faisait pas peur, car le temps que celui-ci arme son bras pour la frapper, sa lenteur d'exécution n'avait aucune chance face à l'agilité de la jeune fille et en tombant l'homme ferait beaucoup de bruit.

Mais pour l'aider dans son combat à un contre un, elle comptait beaucoup sur ses amis, beaucoup plus expérimentés qu'elle. Sans eux elle ne pourrait rien faire. Elle comptait sur leur adresse, sur le mouvement de panique que leur détermination opèrerait pour s'infiltrer et entamer son travail de sape.
Elle s'avança vers ses amis et s'immisçant au milieu d'eux,afin de détendre l'atmosphère pesante leur dit.

" Vous savez à la fête des moissons à Dole en septembre dernier je fus la reine du jeu de massacre. Oui oui, j'ai dégommé toutes les poupées de chiffon...huit ! Avec une seule balle de tissu ! Vous vous rendez compte ! Joli hein ?"

Elle crut déceler un petit sourire qui se voulait attendrissant chez ses compagnons...
juste histoire de la rassurer quelque peu. Clarri eut l'impression d'entendre des dizaines de coeurs battant à tout rompre.
Pas d'empathie envers l'ennemi. Tuer ou être tué. Cette pensée l'angoissait. La jeune fille n'était pas une meurtrière ; une combattante oui, mais pas une enragée. Ce qu'elle pourrait éviter, elle éviterait et à ce moment précis elle eut l'agréable impression que tous pensaient comme elle.

" Clarri...regarde ton ennemi dans les yeux, tu verras à son regard le moment où il décidera de te frapper...sois prompte à réagir..."
_________________

Je me suis faite discrète, défaut professionnel peut-être... elle sourit et embrasse son tonton en chuchotant ... j'irai bien quand ce sera fini et que je pourrai faire une escapade à Dole

un léger sourir suivi d'un clin d'oeil quand ...

Bonjour Bonito... non vous restez ici !! Hors de question d'aller bastonner, du moins pour le moment.
_________________

Anne fut peinée de voir que Bonito l'ignorait, mais elle n'en laissa rien paraitre, elle se leva et partit faire son tour des remparts son épée bien en main, elle regarda le jour qui se levait, encore un jour d'attente !!!

La pluie continuait de tomber, le ciel était comme elle, morose, elle avit peur aussi une peur viscérale qui lui tenaillait le ventre, elle s'éloigna du groupe pour réfléchir, et c'était leurs derniers jours a tous, que deviendrait St Claude au mins de ces brigands ..........

Elle continua d'avancer d'un pas lourd, un pied après l'autre comme un automate !!!
Plus envie de penser a rien, juste envie que cela finisse !!!
_________________

Tristan avait toujours la réplique qu'il fallait pour détendre les ambiances. Eze pensait parfois que sa présence était meilleure que si on leur avait donné de grands festins. Un festin en ce lieu n'aurait fait que montrer l'inconfort de leur situation. Les blagues faisaient oublier les mauvais traitements. Mieux, elles les transcendaient.

Alors on s'amuse bien, il me semble .... Dites euh vous avez vu Bonito, je ne le vois pas dans le noir ?

Il en était à rire de la dernière blague du troubadour quand il entendit sa nièce approcher.

Ah, je pensais bien t'avoir vue sur les tableaux de garde. Je t'ai cherché sans succès hier soir. Tu vas bien ?

Il lui fit une bise et lui sourit.

Ca fait plaisir de te voir avec nous. Viens, approche.
Bonito tu dis ?

Eze réfléchit.

Ah, le soldat qui m'a apostrophé sur mon manque de bastonnade ? Je crois l'avoir aperçu à l'écart tout à l'heure, comblé par sa contemplation du village. Il avait l'air bien où il était, seul, alors je ne l'ai pas dérangé.
_________________
Si tu veux le changement, sois le changement

Après s'être raffraîchi à la cabane, Aarici avait fait passer l'ordre à Bonito. Il devait le rejoindre sur les remparts. Pour ne pas être en retard, la petite avait retrouvé son coin tranquil.

Elle était de meilleure humeur que la veille et se montrerai donc au moment voulu, c'est sans penser à la fatigue. La nuit s'annonçait quand elle ouvrit un oeil.

Elle écoutait les autres s'amuser, Aaricia sourit, mais elle ne voyait pas Bonito. Pourtant il lui avait promis de la suivre.

La petite se levait en refermant le col de son uniforme, passant un doigt sur sa gorge, elle n'aimait pas ces cols haut et avait toujours une certaine difficulté à les garder fermé, mais elle n'avait pas le choix.

Pour ce soir elle avait pris son arbalète, qu'elle remit en place dans son dos, des carreaux bien aiguisés, hmm ils pouvaient venir, elle serait là.

Aaricia se faufilait jusque chez les autres ...

Alors on s'amuse bien, il me semble .... Dites euh vous avez vu Bonito, je ne le vois pas dans le noir ?
_________________

La pluie tomber drue maintenant, l'endroit ou ils se trouvaient était un peu a l'abri, un toit de la tour avançait a l'intérieur des remparts, ils s'y étaient installés là les uns contre les autres pour se tenir un peu chaud !!!!

Anne pelotonnait contre T., Clarri entre le Maire et EZ, Bonito pas très loin d'eux !!!!

Anne se leva et ouvrit son panier, en sortit plusieurs cousins et couvertures qu'elle distribua a la ronde a ceux qui n'en avaient pas, voyant que Bonito les regardaient elle lui dit !!!

- Bonito vient avec nous et prend une couverture et un cousin tu seras mieux.

Puis elle se rassit en n'oubliant pas de sortir les saucisses, le pâté, les fruits le pain qu'elle mit dans un renoncement du rempart

- Voila de quoi nous nourrir !!!

Elle fixa ses amis en souriant, elle se souviendrait longtemps de ces jours ou ils défendirent avec passion leur ville
_________________

Deuxième jour de garde et de veille sur les remparts de Saint-Claude. Mais cette fois-ci il flotte. Après avoir goûté aux victuailles proposées par Anne, Clarri passe le temps en regardant le cheminement des gouttes ruisselant sur les pierres calcaires. elle a l'esprit taquin en ce moment ; alors elle dévie un peu la trajectoire du ruissellement pour que celui-ci s'écoule dans le cou de Tristan qui dort, repu, assis contre les pierres froides...sa belle Anne dans ses bras.

Elle rit sous cape Clarri, voyant la pluie s'engouffrer et glisser le long de l'ossature de la colonne vertébrale du saltimbanque.
Ah il pionçait sec le bougre, nullement incommodé par le froid glacial des gouttes de pluie.
Délaissant quelque peu son jeu espiègle, elle pointe son regard vers la ville, le menton entre ses mains. Lisa était à l'autre bout des remparts, tentant de récupérer de sa longue nuit de veille.
Au loin, il y en a un qui sort d'une taverne ; celle du maire crut-elle distinguer...il y avait longtemps que "joies dans les braies" ne fournissait plus à boire, ses occupants partis voir si l'herbe était plus verte ailleurs.
Donc, l'arsouille sortant de l'auberge, titube, cherche ce qui lui sert d'appareil reproducteur et pisse contre une cochère pas loin ; et c'est là que la scène devint risible. Une vieille fille sort juste au moment où le poivrot se soulage. La vioque elle a la jupaille enroulée autour des fourchettes à fondue qui lui servent de cannes et crie au scandale...non, à l'horrible personnage qu'il est répugnant.
Clarri n'entend pas de si loin mais devine, car elle sait lire sur les lèvres des vierges.

Le pisseur entendant hurler, se retourne et lui montre...oh mon Dieu...un ustensile aussi gros que la colonne Trajan. (La vie j'vous jure, elle t'a une de ces gueules parfois ). la vieille se voile la face, avec les yeux fascinés d'une parlementaire au pays des merveilles, et que Wonderful ! This is the most grosse of sa life...

" J'dois admettre cher Mon Sieur que la nature s'est montrée extrêmement généreuse avec vous ! "

Et l'autre qui termine d'évacuer trois pintes de bière faisant sautiller son amuse-gueule un peu comme on le ferait avec une prise poissonnière de quarante centimètres vous voyez ?...

Et voilà comment on évitait une guerre pensa Clarri...ah si tous les gars du monde pouvaient se raconter les mêmes choses sur la valeur indexée...

Bref, un moment sociologique et pathétique trompant son ennui et faisant oublier quelque temps les perspectives effrayantes d'imminents combats, dont beaucoup ne sortiraient pas indemnes.

Elle s'accroupit et vint se pelotonner entre Ezé et Starkel cherchant à se réchauffer tant elle était gelée, et pensant à Lisa et à des nuits sans sommeil...
_________________

Tel une ombre il est monté sur les remparts , dont il longe les meutrières , l'oeil inquiet , les épaules voutées , tenant à son bras un baton capable d'assomer un boeuf . Mais sous la cape brune , il porte l'uniforme de l'ost , c'est la preuve de sa sincérité .

Il guette , et attend sa Grande Attendante , qui lui a demandé de venir sous ses ordres . Il aperçoit Anne , cette fleur des motagnes jurassiennes et un homme qu'il ne connaît pas , ainsi que le maire . Il n'ose approcher car le bourgmestre il l'a un peu frappé au concours de bâtons ... Qu'importe , il verra que Bonito est soldat et prêt à verser son sang païen pour défendre les saints chrétiens ! Il n'a pas d'épée , mais le bâton , il sait le magner , et s"il casse , ses bras sauront écraser la gorge de ceux qui voudraient du mal à la ville ou réside ... Anne

Salam Alekoum ! Madame , messires .. auriez vous vu La Grande Attendante de l' Ostie de Saint Claude ?
_________________

Anne revint sur les remparts les ordres étaient simples tenir tenir !!!

Elle avait a son bras un grand panier avec des bouteilles de vin du chalet; hier juste sa besace il y avait que 2 bouteilles qui n'avaient pas duré la nuit, aussi ce jour elle avait pris ses précautions ............... Vin, cochonnailles, pommes du verger et quelques pots de confiote fait par ses petites mains !!!!

Puis elle entendit

Relevant la tête après avoir rabaisser ses jupes elle regarda le Maire pour lui répondre

- Tu es pas gonflé toi, ce vin est celui de notre vigne Tristan va être heureux de savoir que tu nous en piques la nuit quand tout est calme dans la ville , fais attention a tes cailloux tu sais que certains les aiment.

J'ai beau regardé de tous les cotés je ne vois point de Sylvanou !!!

Ayant dit cela elle éclata de rire qui se répercuta au delà des remparts
_________________

Anne avait passé la nuit contre son époux, il l'a tenait contre lui bien au chaud puis d'une voix douce elle chantonna

Le jour s'est levé
Sur une étrange idée
Je crois que j'ai rêvé
Que ce soir je mourrais
Le jour s'est levé
Plein de perplexité
Si c'n'était pas un rêve
Qu'il faille s'en aller
S'en aller

Et regarda autour d"elle, le soleil maintenant brillait, la jeune femme s'étira et descendit pour prendre les ordres, alla pensait que bientôt elle serait de retour ici
_________________

Clarri et Lisa les avaient rejoints. Ils avaient un peu agrandi leur groupe pour les y inclure, et tenter de se tenir chaud. Parfois 2 larrons se levaient et partaient faire leur tour de garde. Les autres avaient la pierre pour siège, pierre si froide que les muscles semblaient se durcir et devenir filandreux. Ils pourraient rompre si le lever était trop rapide. L'alcool absorbé de façon régulière une partie de la nuit réchauffait, ou semblait, mais dans tous les cas il était lui aussi un bon ami.

Assis sur sa couverture, les genoux pris dans l'étoffe, Eze regarda autour de lui la tête de ses amis qui recommençaient à apparaitre. Nul ne dormait, même si des yeux étaient clos. Tristan se mit à chantonner, Eze sourit. La vie c'est ça aussi, c'est l'amitié qui se joue des destins. Il se demanda quelle heure il pouvait bien être quand le ciel sembla changer légèrement de couleur au dessus d'eux. Il se leva et faillit faire tomber son épée. Tout en imaginant le bruit que ça aurait fait, il constata les rayons qui apparaissaient à l'horizon. Ils étaient source d'espoir, espoir de ne pas se faire transpercer cette nuit, mais surtout !! espoir de pouvoir aller pioncer dans un endroit chaud. Il resta là, médusé, observant les montagnes se découper à l'Est, la lumière et quelque chaleur qui venaient vers lui. Un rayon se cacha derrière un nuage blanc très clair, le temps d'un battement de cil, pour Eze l'univers lui avait fait un joli clin d'oeil. Il n'en chercha pas pour autant une raison, tout à ce spectacle qu'il était
_________________
Si tu veux le changement, sois le changement

Fallait défendre. Anne l'avait tiré du lit ce matin-là...à peine arrivée, fallait déjà oeuvrer pour la ville. Paraît que de drôles de tâches circulaient en ville, comment qu'on les appelait déjà ? La came aux rats ? Bah, s'ils prenaient en charge toutes les ordures de la ville ce ne serait pas un souci non ?
Mais apparemment ils n'étaient pas icelieu pour les détritus, les rats proliféraient et les San Claudiens se méfiaient des rats.

Toujours est-il que Anne et Clarri s'enrôlèrent comme chefs maréchaux et se retrouvèrent chacune sur une partie des remparts à déambuler et épier le moindre geste suspect.
La nuit succéda au jour, les chopines s'entrechoquaient, des conversations, des rires...le calme avant la tempête ?...bah, ils étaient fin prêts de toute manière. Les fidèles de Saint-Claude s'étaient tous réunis et se serraient les uns contre les autres...
Pour le moment rien ne bougeait...pour tromper l'attente, elle s'adossa contre la pierre froide, attira Lisa tout contre elle, sortit un morceau de fusain et un bout de vélin...pas idéal pour coucher des mots qui elle espérait ne seraient pas les derniers.

" Je chante cette suite de combats qui ont porté aux cieux la gloire des descendants de Ezé, et forcé la fière Saint-Claude à subir le joug des brigands.
Viens, Muse, célébrer avec moi le plus noble effort de l'antique Sainte-Claude ; dis combien de héros la ville créa pour ces batailles, où l'on vit la perfide race de came aux rats, violatrice des plus saints traités, se lever en armes pour lui disputer l'empire du monde..."

Mais qu'est ce qu'elle délirait la mésange là ! Si ça se trouvait ce n'était qu'une fausse alerte, de pauvres hères venus quémander un peu de travail et de nourriture...

Vers deux heures du matin, le sommeil l'emporta et se laissa glisser dans les bras non pas de Morphée mais de Lisa...
Quelques bruits sourds...quelqu'un qui la harcèle, un rêve ?

Clarri se réveille en sursaut puis gueule.

- P... tu fais ch...Gabriel quoi ! Laisse-moi pioncer nom d'un rat ! Et qu'est ce que tu veux que j'en foute de ton échelle moi hein ? Et t'as compris quoi Gabriel ? Que je me les gèle ? Bah, tu t'es pas trop fatigué hein ? Dis Gabriel, tu crois pas qu'on a assez à faire avec les rats ? Si en plus les anges s'y mettent également où allons-nous ?

Elle se lève en marmonnant, regardant la pauvre Lisa qui devait se dire que la guerre ma foi n'arrangeait pas les neurones des gens, puis la prenant par la main lui dit.

Allez viens ma belle, on va rejoindre toute la joyeuse bande pour s'en boire quelques uns...

Elle secoua ses maréchaux et les invita à trinquer en l'honneur de Saint-Claude.
_________________

Anne sourit a la réponse du Maire

- Oui laissons le se reposer tu as raison, mais j'ai un peu peur on ne sait pas ce qui va se passer, pour le moment si on buvait un coup


Elle prit dans sa besace une bouteille de vin de la propriété deux verres et servit Starkel puis elle leva son verre


- A nous qui sommes ici
_________________

Anne ne dit rien a EZ qui avait sa tête des mauvais jours; elle rit quand il s'installa sur le sol dur et s'endormir aussitôt , elle le laissa cuver !!!

Puis Chef chef comme elle aimait le nommer montra le bout du nez

- Coucou toi, lui dit Anne les autres pour le moment sont Clarri et mon époux qui patrouille la bas au fond, Clarri elle est de l'autre côté quand a EZ il roupille, on le réveillera si il y a du grabuge
_________________

Deux alertes en deux mandats, et bien !!! Starkel se dit que ça n'était pas de tout repos la Mairie de Saint Claude !!! Il vit Anne faire les cent pas sur le rempart et une forme allongée

-Bonjour Anne, bonjour Ez, je crois qu'on est parti pour veiller toute la nuit !!! Qui sont les autres Maréchaux ? je suis venu dès que j'ai vu l'alerte... je crois avoir vu Clarissia en venant...

Starkel était content de voir que les gens du conseil étaient les premiers à avoir répondu à l'appel
_________________
Starkel, Bléiste, Meunier

La soirée avait été longue, très longue.. Qu'il s'était amusé.. Qu'il avait bu.. Ce matin, il était patraque..
Il avait appris la nouvelle : mobilisation générale. S'incorporer dans la défense de la ville pouvait être, aujourd'hui, un bon moyen pour pioncer en attendant les alertes de la nuit. Il alla donc sur les remparts, le soleil l'éblouissait.

Se trouvant un petit endroit sympa, un peu à l'écart du passage, il s'allongea, baissa son chapeau sur les yeux, et se mit à respirer de façon régulière...
_________________
Si tu veux le changement, sois le changement