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Info:
Lieu de promenade, de fous rires et d'histoires en tout genre, rive gauche de la Loire.

[RP] Le Jardin d'Aspasie

Aurae


Aurae passait beaucoup de temps à la réhabilitation du Jardin d'Aspasie, les bretons l'avait contraint à fermer le lieu, de peur du vandalisme... Les travaux touchaient à sa fin, il finissait de ranger la maison du jardin quand soudain il s'arrêta net... Là sous un livre de Paracelse, des vieux papiers écrient de la main Hélène de Troie, créatrice de ce lieu.

Aurae s'assit et se pris le temps de lire ces écrits, il fut très troublé cela lui rappelait plein de souvenir encore dur à effacer... Les textes parlent de la création du Jardin d'Aspasie comme un journal intime , instantanément une idée germa en lui.... et s'il lisait ces archives lors de la réouverture, cela permettrait à tout le monde de comprendre l'importance de ce jardin dans notre belle ville et de connaître l'historique de sa création.

Le jour J était arrivé, Aurae avait fait passer le mot pour la réouverture, il se tenait devant l'entrer et pris la parole...


Cher villageois, cher amis,

Aujourd'hui est le grand jour de la réouverture du Jardin d'Aspasie, pour vous faire partager ce moment je vais vous lire les écrits d'Hélène de Troie sur l'origine de celui-ci !


Il sortit les papiers de sa poche et lu avec une certaine émotion...


Le Jardin d'Aspasie

Hélène avait longuement réfléchi et pris de nombreux avis auprès du conseil municipal et d'autres éminents blésois. Les avis n'étaient pas unanimes mais elle avait senti suffisamment d'encouragements pour trouver l'énergie de créer un nouveau lieu de vie à Blois.
Elle avait aussi beaucoup tourné les diverses appellations de ce lieu : école, guilde, cénacle, gymnasium, chambre du savoir... et puis au bout d'un moment elle avait tranché : ce sera un hortus conclusus de la connaissance et des arts, jardin clos si cher à notre temps, dans lequel tous ceux qui le veulent pourront venir trouver conseils et encouragements pour écrire, versifier, se pencher sur la Sagesse ou les sciences des anciens, ou pratiquer leur art quel qu'il soit dans la beauté et l'émulation, ce sera le jardin d'Aspasie. Depuis des semaines elle travaillait en secret à l'aménagement d'un jardin au bord de la Loire, juste à côté de chez elle. Ce serait un lieu de beauté épuré.



Tout y était, les allées de gravier et de terre battue ratissées comme des oeuvres d'art, les tapis de verdure scintillants, les petites haies taillées en douces vagues, elle regardait tout avec amour et espoir. Elle se retourna et croisa les yeux d'Aurae...



Il était venu la rejoindre depuis quelques jours, et les choses s'étaient enchainées si naturellement qu'on aurait dit qu'il avait toujours été là. Il était entré de bon matin dimanche dernier, le chapeau à la main, tandis qu'elle taillait quelques rosiers. Il s'était présenté, disant simplement qu'il avait vu le jardin, qu'il s'y connaissait bien en plantes, et qu'il se proposait pour devenir le Jardinier du lieu.

Hélène ne l'avait jamais croisé avant, mais il émanait une telle énergie tranquille de ce grand gaillard brun qu'elle répondit oui, dans un état proche de l'hypnose, sans plus de réflexion. Sans autre préambule, après avoir poser son chapeau et sa veste, il avait parcouru le jardin du regard, puis attrapé un outil et s'était mis au travail sans indication de la part d'Hélène.

Depuis il venait chaque jour plusieurs heures, parlant peu et travaillant beaucoup, sans jamais demander ce qu'il avait à faire, comme s'il possédait une connaissance intime de ce qu'il fallait faire... Hélène avait accepté ce mystère comme si il s'agissait d'un signe, et elle était reconnaissante de son aide qui lui avait permis d'obtenir un résultat encore plus beau que prévu.

Elle alla placer sur l'entrée du jardin une belle notice enluminée en guise de bienvenue :


Citation:
Amis blésois. Depuis que j'organise quelques animations dans notre beau village, j'ai remarqué que nombre de nos concitoyens ont quelques difficultés avec le maniement de la langue française... quelles qu'en soient les raisons. Par ailleurs l'intérêt qu'a suscité le Longcourt, et les besoins grandissant de notre ville (édition d'un journal, courriers divers...) me font penser qu'il serait sans doute profitable que nous ayons un genre de lieu où ceux qui veulent aider et ceux qui ont besoin d'aide, mais aussi ceux qui veulent écrire, déposer des textes... puissent se retrouver.

Ce lieu se veut ouvert à tous ceux qui cherchent à exprimer leur talent mais qui n'ont pas encore confiance en leurs capacités, comme à ceux qui ont toutes les peines du monde à manier notre langue mais qui veulent de bon coeur y parvenir (HRP je pense notamment aux joueurs étrangers ou aux très jeunes joueurs).

Cela pourrait aussi être un lieu où l'on dispense quelques enseignements, tels la philosophie, les classiques, la rhétorique... où l'on diffuse la poésie courtoise. Il faudrait construire une belle demeure, prévoir assez grand pour pouvoir avoir une grande salle où toutes sortes d'activités puissent se tenir : déclamations de textes, pourquoi pas petits concerts de musique, petites exposition, voire où on mette à disposition quelques livres... bref, un lieu très ouvert et polyvalent





Aurae en avait fini et s'exprima devant les gens présents...

Par ce texte, vous avez j'espère pu comprendre, le but de ce lieu, maintenant fini les paroles, je vous laisse vous promenez à nouveau dans le Jardin !

Puis il dirigea, les habitants vers l'entrée...

_________________
Jmorelle
Ju sourit à Aurae... Elle savait que ce lieu lui tenait à coeur, aussi elle était très contente de pouvoir y entrer afin de le découvrir à son tour. Elle avait surtout hâte d'y partager son art avec les villageois et gens de passage. Elle avait beaucoup appris de son ami, et était prête à le soutenir jusqu'au bout dans son entreprise, en espérant qu'il n'allait ressasser que de bons souvenirs en retournant dans le jardin.

Mon petit Aurae, tu as une idée excellente! J'ai hâte de voir ça! Sache que je suis là pour te filer un coup de main, même si c'est la première fois que je découvre.

Ju lui prit le bras et l'entraîna vers l'entrée: Tu me fais visiter?
Darkangelfly
Darkangel' épuisée par une longue route , saute à bas de son cheval de guerre et ota son haume jettant un regard pour savoir où elle était .
Elle s'était paumée royalement et ne savait pas du tout où aller ?
Elle caressa l'encolure de son cheval et machinalement replaca correctement son épée à ses reins.
D'un sac accroché à sa scelle tira une miche de pain et un morceau de viande séchée qu'elle mangea .
Puis dans un cliqueis d'armure , s'assit tranquilement sur l'herbe jonchée de feuilles et attendit , laissant brouter paisiblement son cheval.
Le matin froid et piquant de l'automne ne suffit pas à la réveiller et la teste posée dans ses bras ferme ses yeux et s'endore .
Chadada


Qu'il est bon de retrouver Blois !, pensait Chadada. Après un voyage avec le Conseil des Elus du Duché et quelques amis blésois, puis son engagement dans l'armée pour chasser les brigands de l'Orléanais, Chadada revenait enfin à Blois, après presque deux longs mois d'absence.
Tout lui avait manqué ici, les gens, les ruelles, les tavernes... qu'il connaissait depuis maintenant une dizaine de mois et qu'il avait appris à aimer, tellement aimer.
Dans ses échanges de missive avec son ami Aurae, il avait appris avec un immense bonheur la réouverture du jardin d'Aspasie et c'est ici, à peine arrivé, avant même de passer par sa boulangerie, qu'il vint se reposer un temps, assit sous un des grands arbres des jardins, seul.
Il pensait que malheureusement la pause serait courte, l'armée dans laquelle il était allait repartir vite, puis viendrait rapidement le temps de rejoindre ses frères et sœurs de l'Ordre du Saint Esprit pour régler le conflit en Anjou.
Blois allait encore lui manquer, à n'en point douter. Mais il reviendrai aussi vite que possible.
Une impression bien bizarre le tiraillait. Sa vie n'avait longtemps été faite que de nomadisme et de voyage, et voilà qu'aujourd'hui ces mêmes aventures lui étaient plus difficiles... Blois l'avait changé...
Jmorelle
Ju avait lâché le bras d'Aurae trop occupé à papoter avec les villageois, et entra dans le jardin, irrésistiblement attirée par quelque chose qui émanait...

Elle flânait tout en s'imprégnant des odeurs des fleurs qui poussaient encore à cette saison, de l'écorce des arbres, du chant des oiseaux. Par-ci par-là quelques libellules volaient encore, ce qui ne manqua pas de la faire sourire... libellule du pays des oiseaux... et les tourterelles qui roucoulaient... Elle ne pouvait s'empêcher de se sentir dans son élément. Elle posa ses pieds nus dans l'herbe, douce comme un tapis de lumière... un besoin de s'évader, de courir... L'air entrait dans ses poumons comme un sentiment de liberté, et la grisait joyeusement. Elle leva les yeux au ciel, regardant le soleil qui l'éblouissait aveuglément... Les bras écartés, elle se laissa tomber dans l'herbe chauffée par le soleil.

Les nuages formaient des dessins qu'elle essayait de décrypter. Peut-être annonçaient-ils d'heureux événements? Tandis qu'ils défilaient, ses souvenirs jaillissaient peu à peu... Elle se rappelait son enfance heureuse à Blois aux côtés de son père. Les galops juchée sur ses épaules, à rire aux éclats, les repas sauvages au bord de la rivière, sur le rocher de ses parents, le visage de sa mère qui lui souriait quand elle se mirait dans l'eau... Les nuits à regarder les étoiles briller, à leur donner des noms plus saugrenus les uns que les autres. Puis le départ... la vie de troubadour, allant de ville en ville... Elle en avait rencontré des artistes, certains la prenaient sur leur genou pour lui conter de longues épopées qu'elle écoutait la bouche grande ouverte... le doux chant de son père, son regard paisible qui se posait sur elle tandis qu'il chantait pour ceux qui s'arrêtaient... Elle se glissait le soir au coin du feu en taverne, voyant les ombres gigantesques des brigands et leurs grandes dents briller raconter leurs derniers coups... Il n'étaient pas si méchants que ça, ils voulaient juste impressionner... Et ces femmes si gentilles qui lui donnaient des sucreries en cachette... Puis de ville en ville, elle avait peu à peu appris le métier... Elle se donnait à son tour en spectacle, sous le regard bienveillant de son père... elle avait une soif d'apprendre intarissable... tous les instruments y passaient... toutes les chansons aussi.. la traversée en bateau vers la grande Cornouailles, ce nouveau dialecte, les femmes qui se bousculaient autour de quatre jeunes troubadours... elle avait appris leurs chants par coeur...

Vint l'âge des garçons... ils aimaient à l'embêter, à lui voler des baisers, à l'attirer contre eux pour avoir ses faveurs... mais toujours son père était là pour que rien ne lui arrive... elle savait se défendre, mais elle aimait quand il jouait les gros durs face à de jeunes garnements. L'homme de sa vie, ce serait toujours lui, lui qui s'occupait d'elle depuis sa naissance si mystérieuse... Lui qui lui avait donné tout son amour de père, qui lui avait transmis son savoir, ses sentiments, son écoute, sa joie, ses peines... il était parti si brutalement, elle s'était retrouvée seule... pour la première fois de sa vie... Il était temps pour elle de se prendre en charge, et de marcher dans les traces de son père... comme un dernier hommage.

Elle avait pris la décision de retourner à Blois, revenir sur son passé... Elle y avait rencontré de multiples personnalités, s'était liée d'amitié avec certains... Peu à peu, elle sentait qu'elle avait enfin trouvé son chez elle, son havre de paix... On lui avait accordé sa confiance, confié des tâches importantes pour la vie au sein du village... Elle aimait à se promener de nouveau le long des berges... elle n'était plus seule maintenant... il lui tenait la main, la serrait contre lui, lui dévoilait son âme... lui qui avait volé son coeur, elle ne voulait pas qu'il le lui rende... Elle espérait secrètement qu'il reste auprès d'elle pour toujours...

Le soleil semblait lui sourire à travers les nuages. Il avait illuminé son passé, il illuminait son présent, elle se plaisait à imaginer comment serait son futur... Resterait-elle à Blois? Son amour serait-il éternel? Et si l'appel de la route se faisait ressentir... c'était sa vie après tout... ou peut-être des enfants... 5 ou 6, 2 garçons 4 filles... ça serait super pour former un ensemble de musiciens... elle imaginait la tête de son cher et tendre s'il lisait dans ses pensées... Elle sourit doucement... ses frères et soeurs de coeur lui manquaient... Ou alors monter une école de musique ici? Après tout, Aurae comptait sur elle, et cela lui tenait également à coeur...

Ju se souvenait encore et encore... elle se laissait peu à peu bercer par le chant du vent, des insectes et des oiseaux... Elle caressait l'herbe du bout des doigts, humait le doux parfum des fleurs... elle se laissait ennivrer par ce bonheur infini... Merci, merci pour ce petit coin de paradis...
Darkangelfly
Il est l'heure de repartir et Dark' se relève , s'étirant longuement . Feme la boucle de sa ceinture , remet son épée dans son foureau et lentement attrape les brides de son cheval , l'emmenant en marchant jusqu'à l'entrée.
Apres un dernier coup d'oeuil aux jardins , monte en scelle et talonne son cheval rejoignant son armée au petit galop.
La nuit noire les enveloppe doucement , seul les bruit des sabots répercutés en échos trahit leurs présence .
Sur la route de la ville apprend un changement de programme , décide de se diriger vers une auberge et met pied à terre , enfin une nuit de repos....
Darkangelfly
Nuit de repos ...non...nuit de torture et de cauchemard.....Pas une minute de répis .....Tourner et se retourner .....Aux jardins se poser et oubier......Se relever ?....Peut estre jamais.....Partir ? Fuir? Eternel sans retour........ Darkangel' tombe à bas de son cheval sur l'herbe mouillée ...ne bouge plus.....
Darkangelfly
Darkangel' se lève et le coeur brisé retrouve lentement ses esprits , assez en tout cas pour remonter en scelle et rejoindre son armée .
Les sabots claquent sur la terre détrempée et le vent froid glace son corps.
En larme , elle galope , fait le tour de la ville , pour dans sa ronde trouver l'oublie ....
Theodelinde
Theodelinde était ravie de pouvoir enfin se promener dans le jardin dont on lui avait tant parlé. Les couleurs étaient magnifiques; elle s'assit sur l'herbe écoutant le doux chant des oyseaults et la mélodie proche de la Loire. Elle se pencha sur de jolies fleurs de bruyère pourpre et blanches puis se tourna vers le gris du ciel en ce début d'après-midi. Elle se mit à chanter d'une voix faible :

Dans ce jardin,
Aux doux parfums,
De belles fleurs,
Aux multiples couleurs.

L'Automne à beau estre ici,
La beauté l'ai aussi.

J'entends les chants
Des oyseaults,
Qui en se temps,
Virevolte là haut...

Theodelinde frissonna et décida de rentrer en ce temps plutôt frais en espérant revenir plus tard.
pnj
Mylie entrait dans ce jardin pour la première fois. Après avoir passé le portail, elle s'arrêta, époustouflée par tant de magie.
Que c'est beau...murmura-t-elle, stupéfiée.
Elle s'avança jusqu'aux rosiers, irrésistiblement attirée par leur couleur pourpre et leur odeur enchanteresse. Elle en prit une dans ses mains et la sentit, émerveillée
Mon Dieu, quel bonheur que cet endroit...J'aimerais y rester pour toujours.s'entendit-elle dire dans un souffle.
Puis, ses yeux rencontrèrent les branches d'un saule pleureur. Ne pouvant résister à cette impulsion, elle se dirigea au creux du tronc, et s'y blottit un moment, en regardant les branches se balancer doucement au gré du vent...Elle soupira. Elle se sentait bien, ici. Jamais elle ne quitterai Blois.Jamais...Tout en voguant dans ses pensées, elle se laissa glisser contre l'arbre, et, petit à petit, s'endormit.
Theodelinde
Theodelinde revint se balader un peu dans la Jardin d'Aspasie, toujours aussi joyeuse de pouvoir marcher ici.
pnj
Mylie se réveilla en sursaut. Combnien de temps avait-elle dormi là ?
Après s'être étirée, elle décida de marcher un moment.Elle aperçut une personne, près de l'entrée. Elle se rapprocha d'elle et et s'arrêta avec stupeur. On aurait dit son portrait ! Elle se ressaisit, puis, timidement, adressa la parole à cette femme très jolie
Bonjour...Excusez-moi, vous savez depuis combien de temps je suis là ? J'ai perdu toute notion du temps, ici...
Theodelinde
Theodelinde vit une jeune femme s'approcher et lui répondit :

Je ne sais pas, par contre je jurerait que vous avez passé la nuit ici étant donné le fait que vostre tunique soit couverte de rosée.

Puis Theodelinde rentra chez elle car le temps était plutôt frais.
pnj
Mylie se regarda en tous sens : elle était trempée !!
Ah, merci ^^ Navrée de vous avoir importunée !! cria-t-elle à la dame qui rentrait chez elle.
Mais quelle nouille je fais, se dit-elle, rouge de honte. Je débarque devant une dame alors qu'elle voulait certainement être seule, mais en plus, je me couvre de ridicule en dormant dans le jardin. Vraiment, je fais n'importe quoi, ces temps-ci...
Mylie continua de pester contre sa stupidité et fila chez elle, faire sécher sa tunique et en enfiler une autre...
Theodelinde
Theodelinde se retourna regardant la dame qui avait un air déconfit :

Qui a-t-il?
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