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[RP] Le Jardin d'Aspasie

Leanore


Elle avait quitté Patay la veille pour rejoindre Blois. Léanore à l'inverse de sa soeur Tika, n'était pas une habituée des voyages. Il avait fallu une bonne raison à la jeune femme pour quitter son village. Le mariage de Mimi et Clesa en était une. A Patay, quelqu'un lui avait parlé de ce jardin. Il fallait croire que cette personne percevait assez bien le caractère doux et calme de la jeune femme pour lui conseiller d'y faire une petite visite.
Après s'être installée à l'auberge et déballer ses bagages, elle laissa aller ses pas vers ce lieu qui à en croire les uns et les autres était magnifique et valait le déplacement.
Toujours accompagnée de son fidèle compagnon, elle déambulait dans les allées. Léanore sentait l'âme de la personne qui avait dû aménager ce jardin. Quelqu'un de sensible, naturel, quelqu'un comme elle finalement. Tout était harmonie et force. La saison hivernale était là et avait endormi la plupart de la végétation. Mais à chaque détour, une surprise l'attendait : un chemin plus petit, un rocher pour s'assoir, un arbre centenaire, un cours d'eau.....
Un timide rayon de soleil perçait et Léanore lui tendit son visage en fermant les yeux. Elle se réjouissait de le voir car le mariage de Mimi n'en serait que plus joyeux.
Léanore soudain se rémémora quelques bribes heureuses ou malheureuses de sa vie. Sans doute que ce lieu qui lui était étranger était propice aux confidences intérieures. Elle avait connu le bonheur d'aimer et d'être aimée. Qu'il était doux ce temps de l'insouciance ou tout lui souriait. Patay à cette époque était vivante, des amis se bousculaient pour entrer dans la taverne. On riait, on chantait..... Même l'invasion de brigands n'avaient pas terni cette bonne humeur. Tout bascula avec la guerre contre l'Anglais. Des départs, des morts..... et depuis Patay était ville fantôme. Elle avait entendu des voyageurs de passage parlait de son village ainsi. Pourtant Léanore ne se décidait pas à le quitter. Elle avait entrepris un projet, elle rendait quelques services notamment des soins. Elle avait mis des enfants au monde. Une grande partie de sa vie était là bas et elle se rattachait à ça tant bien que mal.
Canaille sentant la nostalgie de sa maîtresse lui lécha la main et demanda une caresse. Léanore se pencha vers lui et prit entre ses mains la tête de l'animal. Elle planta son regard dans le sien et lui embrassa le museau juste entre les deux yeux.....
Jmorelle
[A sa grotte]

Un matin comme les autres. Ou pas comme les autres après tout. Pour une fois, elle avait du temps. Elle ne courait pas après comme elle le faisait depuis des mois. Assagi, le grain de folie ambulant? Peut-être, peut-être pas... Qui savait et qui le saurait... Elle avait bien changé depuis ses débuts... La fougue de la jeunesse, les premières rencontres, et rapidement l'accueil, les bizutages... Puis des rôles proposés, une confiance installée, rapidement au travail... Pour les proches qui le devenaient de plus en plus jour après jour, parfois allant au-delà. Déjà, la Ju s'assagissait, oeuvrant pour les siens. En journée, car le soir... La fête reprenait en taverne. De rencontres en rencontres, de choppe en choppe. Des amours, du bonheur, puis des déceptions, un coeur arraché qui essaie de se reconstruire, et une vie de travail intensif pour oublier le tout... impossible cependant, juste passer à autre chose. Et voilà que... peut-être bien qu'elle réussissait à avancer dans sa vie, après avoir connu quelques déboires.

En tout cas, une chose qui n'avait pas changé: ses promenades dans Blois. Sa bulle, comme elle aimait se le dire. Chaque parfum, chaque ruelle avait sa propre histoire, ses propres sensations, mais différentes d'un jour à l'autre malgré un fil conducteur qui perdurait et qui faisait qu'on ne s'y perdait pas. Et son endroit préféré dans Blois... Mise à part la rive aux libellules à laquelle trop de souvenirs se rattachaient et qui faisaient qu'elle ne pourrait jamais oublier... son endroit préféré, oui, c'était bien ce jardin, qu'Aurae avait rouvert en sa compagnie. Leur premier grand projet, inoubliable. Elle croyait en connaître chaque coin et recoin, mais elle y découvrait à chaque visite de nouvelles surprises qui faisaient chavirer son coeur d'émerveillement. Elle y avait dansé pieds nus dans l'herbe, lu ses plus beaux livres, imaginé des formes dans les nuages en machouillant un épi de blé...

Mais voilà... Elle n'avait eu que peu d'occasions d'y passer ces derniers temps, ou alors trop rapidement pour pouvoir en profiter, malgré les passages éclairs quand Ebène se sauvait pour courir après les écureuils, sautant dans la neige qui s'écroulait son son poids.


Alors ce matin, c'était décidé. Ils iraient faire une longue promenade, et elle lui ferait découvrir tous ces endroits d'Aspasie qu'elle aimait tant. Bien sûr, Aurae et Hélène n'avaient pas choisi n'importe quel nom pour ce petit coin de paradis, celui d'une grande femme, comme Blois en avait connu et en connaissait encore à l'heure actuelle... et en connaitrait encore longtemps, du moins elle l'espérait.


Au dehors, le soleil reflétait sur la neige la chaleur de ses rayons dorés, éblouissant les yeux, ravivant les âmes même les plus esseulées. Elle sourit. Un temps magnifique, pas si froid que ça en plus... Elle enfila quand même ses bottes et sa cape, et délaissant une fois de plus sa citole - un Terre-Neuve pris d'une crise de folie pouvait faire des ravages face à un instrument aussi délicat - elle prit un bout de corde qui trainait dans le guéridon d'entrée, pendant qu'Ebène sautillait déjà comme un forcené autour d'elle pour attraper l'objet de jeu. Au moins, lui qui ne voulait pas abandonner son jouet, le serrant dans sa gueule même si sa maitresse tenait l'autre bout dans sa main, il n'allait pas sauter sur les passants qui étaient déjà levés en cette heure matinale.

Elle passa la porte de sa grotte.



[Dans la rue]

Elle tourna le loquet afin de ne pas faire entrer trop de froid chez elle. L'air frais la revigora aussitôt, et lui mit juste l'entrain qu'il fallait.

Toujours accroché à son bout de corde, Ebène mordait de plus belle, tirant sa maman de substitution en avant, prenant appui sur ses pattes de derrière, se retenant avec celles de devant, remuant ses oreilles légèrement pendantes comme pour se donner plus de poids. Parfois, elle arrivait à lui reprendre le bout de corde et le dressait haut en l'air, s'amusant à le faire sautiller autour d'elle. Encore petit, plus trop chétif à présent, il avait bien changé en quelques mois. Elle se souvenait encore de la sortie d'Aspasie en compagnie du duc, qui lui avait tendu cette petite boule de poils emmitouflé dans une couverture bien trop grande pour lui. Couverture bleue dans laquelle il dormait toujours, dont il ne se séparait que pour aller en promenade, car sinon il se baladait dans la maison, le bout de tissu dans la gueule, tel un doudou pour un enfant. Cette petite boule de poils, elle l'avait aimée tout de suite. Elle avait tant d'amour dans son coeur, mais plus personne à qui le confier... Son ami la connaissait bien, à lui offrir pareil cadeau...

Elle l'avait vu grandir, un peu pataud surtout quand il dormait à moitié en marchant, parfois riant aux éclats quand il poursuivait sa queue, parfois se fâchant quand il cassait un vase, ayant parfois du mal à garder son autorité quand il faisait sa bouille de chien battu derrière...

Bientôt, elle n'aurait plus le dessus. Il partirait loin devant, le bout de corde entre les dents, et si elle le dressait loin au-dessus de sa tête, il l'attraperait facilement en plaquant ses pattes avant sur elle, la projetant aisément contre le sol de sa force de grand chien. Alors elle en profitait.

Tout en marchant et jouant avec lui, elle arpentait les ruelles. D'abord la maison de son parrain, bien vide depuis bien trop longtemps. Peut-être qu'un jour il y reviendrait avec Elisel, de joyeux cris d'enfants venant combler le silence qui y régnait. Puis le boucher, le charpentier, jusqu'à la vieille dame qui passait sa journée à la fenêtre. Chaque odeur et vision lui apportait un petit bout de bonheur, comme un puzzle à reconstituer.

Elle arriva devant le pont sur la Loire. En face, elle imaginait déjà les grilles du jardin. Elle s'y engagea, prenant gare à ne pas se faire renverser par les cavaliers qui galopaient toujours à cet endroit, faisant résonner énergiquement les sabots de leur monture sur les pavés. Elle aurait presque pu faire le chemin les yeux fermés. Mais avec une fripouille à ses côtés, il valait mieux qu'elle s'abstienne.,



[Devant les grilles]

Petite halte. Moment de recueillement. Les grilles se dressaient devant elle, gigantesques, un peu rouillées par l'usure du temps. Son coeur battait toujours aussi fort à cet endroit. Le mystère, l'inquiétude qu'un jour, ces grilles soient de nouveau fermées, que Blois perde son coeur et son âme. Elle avait bien souvent entendu les gens dire qu'elle était l'âme de Blois, malgré ses voyages qui la faisaient s'éloigner de temps à autre de son village. Mais pour elle, Blois, c'était Aspasie, en partie. Ses plus beaux souvenirs en dehors des tavernes, ses moments de réflexion, de peine, de joie, en communion avec la nature. Ici même où les animaux et les arbres reprenaient leurs droit sur la ville, où Ju redevenait sauvageonne, sans se soucier du monde extérieur et de ses "qu'en dira-t-on", bien qu'elle n'y faisait jamais vraiment attention...

Elle passa ses mains sur les barreaux gelés, fermant les yeux... Déjà, son esprit était à l'intérieur... Une grande inspiration... Elle poussa... Afin de vérifier que sa crainte ne soit pas réelle... Les gonds grincèrent...



[Dans le jardin]

Inspiration de soulagement après avoir retenu sa respiration le temps d'entrer dans ce nouvel univers, comme quand on plonge la tête dans l'eau. Elle tourna machinalement la tête vers l'arbre centenaire qui se tenait à l'entrée du jardin, lieu de rendez-vous de tout promeneur qui se rendait icelieu.

De toutes ses forces, elle lança le bout de corde loin devant, qui fut aussitôt suivi par une petite queue touffue et une langue pendante qui filaient à toute allure à sa poursuite. Souriant, elle s'avança, respirant de grandes bouffées d'oxygène, s'ennivrant de cette quiétude qu'elle était venue chercher.

Devant elle, une silhouette encapuchonnée, qu'elle connaissait bien. Quelques mètres, et elle serait à sa hauteur. Imbriquant ses pas dans les siens, elle la suivit quelques instants, sans faire de bruit malgré la neige qui la trahissait à chaque crissement de chausse... Mais elle devait être elle-aussi dans sa propre bulle... Ju passa à côté d'elle, penchant la tête en souriant afin de regarder sous la capuche...

Une jolie brunette... Qui ne tarda pas à se faire sauter dessus par un féroce mollosse qui avait lâché son bout de corde à ses pieds pour la croquer de folles léchouilles... Un baiser volé sur sa joue pour l'accompagner... La matinée s'annonçait sous les meilleurs hospices.
[/i]
--Jeune.vagabond
Le jeune vagabond errait réfléchissant à tout va, se posant toutes ces questions que l'on se pose quand on est plus jeune. Les jardins l'avaient toujours calmé. Comme quasiment tout le monde d'ailleurs, et depuis son aventure au théâtre, il préférait rester au calme avec les arbres et les fleurs, plutôt que de tenter des rencontres de tristesse incarnée.

La fraicheur du matin n'avait rien de dérangeante, le soleil faisait péniblement son oeuvre, et tentait déséspérement arracher un bout de chaleur à l'environnement récalcitrant. Il vivait dans la rue, et n'avait plus peur du froid. Il marchait, ni vite, ni lentement, sachant que rien ne le pressait. Son ami, celui qui l'avait nourri, n'avait pas besoin de ses services. Et mis à part lui, il n'avait rien à faire. Aussi laissait il libre cours à ses pensées, vagabondant de tout son être au sein de ce jardin presque irréel.

Perdu à ses pensées, il entendit des bruits de pas, des craquements de branche, et se cacha légèrement en retrait. L'ombre était son meilleur atout. Il ne faisait rien de mal, évidemment, mais on n'était jamais trop prudent. Trouvant du regard l'instigatrice du dérangement, il se cacha de plus belle. C'était elle, celle qu'il avait rencontré au théâtre. Il recula encore, et butant contre une racine, s'écroula de tout son long en arrière.
Ninouchka
Le tout n'avait duré que quelques secondes ...


Un crisement de pas dans la neige derrière elle ... un bruit dans les fourrés ... et l'instant d'après une masse noire s'abattait sur elle et la léchait avec affection ! L'autre joue était le siège d'un baiser amical.

En quelques secondes, le coeur de Ninou s'emballa et se calma ...


Ju ! Ebène ! Que faites-vous là ? Je ne vous ai pas entendu arriver !

Puis se tournant vers le côté du chemin :

Juste avant que Ebène ne me tombe dessus, j'ai entendu du bruit par là ...

Ninou désignait à Ju l'endroit où il lui avait semblé entendre comme une chute.
--Jeune.vagabond
Le jeune homme cessa d'exister à la seconde où il s'étala dans la neige. Il s'arrêta de respirer, de peur qu'on l'ai entendu. Il ne voulait surtout pas qu'on croit qu'il les espionnait... Surtout qu'il commençait à être connu dans le coin... et que rares étaient les Blésois qui ne savaient pas pour qui il travaillait.

Il était là de lui même, aimant comme tout un chacun se promener pour penser. Mais le contexte faisait qu'ils auraient surement du mal à le croire. Lui, un simple vagabond, prêt à mentir pour quelques miettes de pain. Sauf peut être face à lui. L'amitié qui était née d'elle même entre l'homme et l'adolescent ne s'expliquait pas. Que ce soit parce qu'ils se sont entraidé, qu'ils souffrent l'un pour la peine ou la douleur de l'autre, ou tout simplement parce qu'ils se comprenaient, ils étaient maintenant aussi proches qu'on puisse l'être d'un parfait inconnu. La confiance qui s'était installée n'avait pas été méritée, ou gagnée d'une quelconque manière que ce fut. Elle avait été échangée, aussi naturellement qu'on échange un sourire, une poignée de main.

Et le voila, allongé dans la neige, espérant qu'elle ne le trouverait pas, de peur qu'on accuse son ami d'être responsable de sa propre présence ici-lieu.

Respirant lentement, il sentait le froid s'insinuer dans ses vêtements, et se décida à se relever doucement, sans se mettre debout pour autant. Tout s'était déroulé en quelques secondes seulement, les pensées aussi vives que le froid était doux. Il se remit à reculer, tout doucement, regrettant de laisser ces traces si visibles dans la neige. Glissant à nouveau, il se rattrapa aux branches basses d'un arbre le côtoyant. La seule façon de sortir, était de passer par le chemin qui l'avait conduit là. Devant les deux dames. Cédant à la panique, il s'appuya contre l'arbre, tremblant de tous ses membres.
Ninouchka
Ninou avait échappé à l'affection envahissante d'Ebène et le maintenait d'une main contre elle pour qu'il n'aille pas courir partout. Un doigt sur les lèvres, figée dans l'attente du bruit suivant, elle dit tout bas à son amie :

Ecoute ! Tu entends ? On entend des froissements ...

Ninou fouillait les fourrés du regard mais en vain ... l'animal ou l'humain qui avait dû se trouver là avait probablement déguerpi.

Un animal sans doute ... finit-elle par dire. Je me demande comment une personne adulte pourrait se déplacer dans cet entrelacs de branches. Ce qui m'étonne, c'est qu'Ebène n'ait pas l'air de se tracasser le moins du monde.

On se remet en route ? A moins que tu n'ailles pas dans la même direction que moi ?
--Jeune.vagabond
Le jeune homme entendait son coeur battre à tout-va, et craignait que les deux dames ne l'entendent aussi, et se mit aussitôt à essayer de calmer sa respiration. Patientant encore quelques secondes, il tenta un regard discret vers elles, à travers buissons et fourrés emplis de neige.

L'une d'elle, celle qu'il avait surpris au théâtre tentait vainement de retenir un chien... Un chiot peut être ? Il était déjà énorme. L'autre regardait dans sa direction, et son coeur s'emballa de plus belle, mais elle semblait ne pas le voir. Il croisa silencieusement les doigts, espérant que le chien ne se mettrait pas à aboyer en sa direction. Il avait toujours aimé les chiens, mais le contraire était moins prévisible. Ces animaux détectaient souvent plus de peur qu'autre chose, et ça les inquiétait au point de les rendre menaçants.

Il bougea le plus silencieusement possible dans la neige qui faisait un bruit d'aspiration à chaque pas. On eut dit que la nature était contre lui en ce jour. Préférant ne pas 'attirer l'attention qu'il avait déjà peut être attirée, il resta immobile, enfin... Le plus qu'il pouvait.
Tancrede_noiremont
BelGarion était revenu à Blois le matin même pour la dernière fois sans aucun doute. Après un long moment d’absence il avait enfin décidé de revenir enfin chercher ses affaires et dire adieu à ses amis.
Ses champs était vendu, son échoppe peut être un jour un jeune blésois y rallumerai le feu et la ferai revivre qui sais……

Bel avait fait une dernière fois le tour de la ville, quels souvenirs ici…….des moments merveilleux avec une femme merveilleuse et des moments beaucoup moins agréables qu’il voulait effacer de sa mémoire. Il était passé devant la maison de Ju une dernière fois, tout était calme, la connaissant elle devait dormir encore à cette heure matinale et Bel ne tenait pas a la revoir, il n’en aurait pas eu la force.

Il avait fini sa promenade dans les jardins d’Aspasie cher au cœur de JU car avant de partir il tenait à accomplir une dernière chose en souvenir de ce qu’ils avaient vécu ensemble.

Bel avait ramené de son voyage un arbrisseau qui fleurissait magnifiquement à chaque printemps et avait décidé de le planter ici pour qu’elle se souvienne de l’amour qu’il lui avait porté.
Il chercha l’emplacement idéal a coté d’un banc ou la belle pourrait profiter de la vue en se reposant après une journée aux Fourneaux et qui sait peut être un jour cet arbrisseau devenu grand sera t’ il le symbole de l’amour d’un homme pour une femme et les jeunes Blésois viendront y prêter serment à leur belle.

BelGarion sortit de sa rêverie et mit son cœur a l’ouvrage ……….Quelque temps plus tard il contempla son travail satisfait personne n’était venu le déranger.


Il ne restait plus qu’a y accrocher le petit parchemin à l’intention de la dame :

POUR JU

Citation:
Ma chère Ju ,
Si tu lis ce mot c’est que comme je le pensais, tu te promènes toujours dans ces beaux jardins.

Je suis revenu une dernière fois à Blois pour régler mes affaires mais je n’ai pas eu le courage de te rencontrer excuse moi …….

J’ai tenu en souvenir de notre amour, à laisser une trace de celui-ci dans un endroit que tu affectionne tant.

Cet arbre symbolise le printemps, la beauté, la fraicheur, la pureté tout ce que tu représentes et représentais à mes yeux.
Aujourd’hui je te dis adieu et je te souhaite tout ce que l’on peut souhaiter à un être cher .
Sois heureuse ma belle et de temps en temps viens ici te souvenir de nous.

Bel






BelGarion respira un grand coup, il était l’heure de repartir…………..
_________________
Ninouchka
Au moment où Ninou posait la question à Ju, elles entendirent de nouveau du bruit ... une espèce de raclement étouffé, des petits craquements dans la neige, un bruit sourd ... difficile à déterminer ! Une chute peut-être ...

Les filles s'arrêtèrent de parler, l'oreille tendue, tous leurs sens aux aguets, fouillant les fourrés du regard. Mais il n'y avait rien, pas âme qui vive ! Et pourtant ... elles avaient entendu ! Le coeur de Ninou battait à tout rompre, ses mains étaient glacées !

Ninou fit signe à Ju qu'elle allait se mettre en route et Ju lui fit signe qu'elle la suivait.

Ni l'une ni l'autre n'était à l'aise mais le plus impressionnant était le calme d'Ebène. C'était presque anormal ! Elles avaient bien entendu du bruit toutes les deux et à plusieurs reprises et ce chien ne bronchait pas !

Elles résistèrent à l'envie de se mettre à courir et après avoir marché d'un bon pas pendant quelques minutes, elles ralentirent leur marche et se remirent à parler.


Pas facile de marcher vite dans la neige ! Dis-moi on n'a pas rêvé ? On a bien entendu du bruit ? Je t'avoue que je ne suis pas trop à l'aise. J'espère que nous n'allons pas faire de mauvaise rencontre.
--Jeune.vagabond
Le jeune homme les regardait s'éloigner, appréhendant l'envie de jouer ou de chasser du chien... D'habitude il n'y manquait pas quand sa maitresse avait le dos tourné ou quand elle était tout simplement occupée.

Lui il avait toujours aimé les animaux. Ceux de ferme comme ceux de compagnie. Vivant dans la rue, il ne se lassait pas de jouer avec ces derniers quand leurs maitres les laissaient quelques minutes hors de vue. C'était un peu d'amitié et de réconfort qu'il n'aurait eu de personne. Les bêtes semblaient le comprendre mieux que les hommes, et il leur parlait tout en s'amusant. De vrais amis.

Espérant qu'il ne serait pas trahi par les mauvaises habitude du chien de la chanteuse, il ne pouvait qu'attendre que ces dames disparaissent de son champ de vision pour partir.
Jmorelle
Ju avait bien entendu le bruit elle aussi, mais voyant Ebène rester calme... Cela devait être dû à un de ces fameux écureuils qu'il avait pris l'habitude de courser. Ju caressa Ebène, se releva, et voyant la tête de Ninou, décida de détendre un peu l'atmosphère...

Elle se grandit le plus possible, écarquilla les yeux, et se mit à avancer vers elle, bras tendus en avant et voix carverneuse:


Ninouuuuuuuuuuuuuuuuuuu, c'est un écureuil géant qui va te manger toute cruuueeeeeeeeeeee!

Et Ju de l'enfermer dans ses bras et la couvrirent de petits bisous en rigolant. Elle finit par la prendre par le bras pour continuer la promenade.

Allez ne t'inquiète pas ma belle, ça doit être un petit animal qui se cache dans les fourrés. Et puis Ebène et moi on est là pour te défendre, naméo, pas touche à ma puce...

On va par où? Le lac? La clairière? Le théâtre?
Ninouchka
Ju s'était avancée vers Ninou avec une grosse voix, les bras grands ouverts, cherchant à se faire passer pour un écureuil géant ...

Oui mais voilà ... fallait beaucoup d'imagination pour la voir en écureuil, même en tout tout petit écureuil ... et Ninou n'eut pas le temps d'utiliser énormément la sienne.

Elle se retrouva dans les bras de son amie, couverte de petits bisous.

Elle se mit à rire :


Arrête Ju ! Ca chatouille ! Tu me donnes froid en plus ! Arrêêêêêteeeee !

Ninou se trémoussait pour échapper à l'écureuil géant et finit par y arriver.

Elle se secoua et répondit :


Va pour le lac ! Il y a un moment que je n'y ai plus été ... en plus Ebène pourra mieux courir là-bas !
Elisel
Les beaux jours revenaient avec le printemps. Sur la grand-place, les préparatifs pour la fête qui aurait lieu en fin de semaine avaient commencé, l'équipe d'animation courant partout pour trouver les éléments nécessaires, et que tout soit à disposition des villageois du duché.
Il restait surtout les fleurs pour orner le tout, mais ne sachant si la Gardienne s'en était déjà occupée, Elisel préférait s'en assurer. Mieux valait deux fois que pas du tout...

Entrant dans le jardin par les grilles principales, elle passa à côté de l'énorme chêne sous lequel elle avait eu un jour rendez-vous, puis prit un des nombreux chemins de graviers qui s'enfonçaient dans Aspasie. Elle connaissait le trajet par coeur, vu le nombre de fois où elle l'avait arpenté, de jour, de nuit, seule ou accompagnée, avant d'avoir sa propre maison à Blois.
Enfin, la chaumine du jardinier apparut, dans une petite clairière. Il y avait bien peu de chance qu'il soit là, plutôt perdu sous un tas de papiers dans un bureau sûrement, mais elle devait essayer tout de même. Qui sait, il avait peut-être eu envie de se ressourcer...

Elle coula un regard vers la porte basse de l'appenti fermé à clé qui flanquait la maison. Jamais elle n'y était rentrée, et à chaque fois la même tentation revenait. Quand donc ouvrirait-il enfin son herboristerie...?

Elle détourna les yeux, et frappa finalement à la porte principale, sans beaucoup d'espoir toutefois.


Aurae!!??? Tu es là??
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Aurae
Aurae était vraiment un homme comblé... Chaque jour il se le disait... Une belle femme, un travail intéressant, un beau jardin... Que pouvait on espérer de mieux... Il y a toujours moyen d'avoir plus, mais cela ne rend pas forcement plus heureux et mobilise souvent davantage l'Etre sur son devenir plutôt que sur l'Instant de Vie...

Depuis maintenant quelques jours, la nouvelle naissance de la nature était en marche, les tâches affluaient au Jardin. Le Chancelier se devait, en plus de son travail, d'arranger et d'organiser au mieux les lieux pour la plus belle des saisons et le plaisir de ses visiteurs.

Après avoir récolter les premières plantes d'après gel, Aurae s'empressa de les déposer soigneusement dans le séchoir... quand soudain...


Aurae!!??? Tu es là??

La voix venait du côté habitation... Aurae sorti de l'appentis et vit Elisel, l'ancienne locataire, juchée devant la porte.

Bien le bonjour, Eli ! Que me vaux ta visite par cette belle après-midi ??
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Elisel
Réflexion intense, fallait-il qu'elle tente un deuxième appel, ou qu'elle s'use la main en frappant du poing sur la poste, ou même pas la peine d'essayer?
Pas le temps finalement de s'égosiller une nouvelle fois, une voix arrivait d'un côté de la maison, précédent tout juste l'apparition du jardinier en chef d'Aspasie.


Bonjour bonjour, mon cher ex-logeur!
Je venais d'abord pour voir si tu vivais encore un peu dans ce jardin, ou si tu passais tout ton temps au Château. Et puis je me suis dit que ce serait une occasion de me sortir de mon bureau aussi, pour profiter du retour du printemps...
Apparemment, je constate que tu sors plus que moi, il va falloir que je t'imites, ça ne pourra que me faire du bien.


Elle inspira profondément, comme pour illustrer son propos, laissant l'air encore frais lui pénétrer dans les poumons, avant de continuer.

Ma seconde raison est plus intéressée. Comme tu le sais par le Bureau des Animations, nous préparons une fête dans le duché pour la fin de la semaine. Or, quoi de mieux pour le printemps que des décorations de fleurs un peu partout?
Alors j'aimerais savoir si par hasard tu avais préparé des fleurs pour Ju ou non, si c'est possible de nous en fournir, et si oui, si tu veux que je t'aide dans cette tâche?

Ah, et puis aussi, elle me demande de te rappeler sa commande spéciale.

Mais qu'est-ce que ça pouvait être que sa commande spéciale, mystère... Et elle espérait bien que mine de rien, Aurae lâcherait le morceau...
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